Voici une sélection, ce 13 août 2020, des derniers propos tenus par des centristes dans les médias ou sur les réseaux sociaux en France.
● Emmanuel Macron (Président de la République)
- La situation en Méditerranée orientale est préoccupante. Les décisions unilatérales de la Turquie en matière d’exploration pétrolière provoquent des tensions. Celles-ci doivent cesser pour permettre un dialogue apaisé entre pays voisins et alliés au sein de l'OTAN. - J’ai décidé de renforcer temporairement la présence militaire française en Méditerranée orientale dans les prochains jours, en coopération avec les partenaires européens dont la Grèce.
- À tous les jeunes de France : n'ayez pas peur, continuez à vous engager, ne lâchez rien. Nous serons à vos côtés.
- Nous continuerons de débloquer la société. Je crois en l’éducation, la lutte contre les inégalités dès la racine. Peu importe le lieu où l’on naît, le nom que l’on porte, le milieu d’où l’on vient : dans la France de demain, la réussite doit être possible pour tous.
- Le plan de relance misera sur les secteurs d’avenir, ceux qui, dans 5, 10, 15 ans, offriront un emploi à nos lycéens, collégiens, écoliers d’aujourd’hui.
- Nous n’ajouterons pas aux sacrifices des derniers mois une dette écologique. Dans les prochaines semaines, les actions pour le climat, la protection de la biodiversité seront encore amplifiées.
- À la fin de l’été, le dispositif «vacances apprenantes» aura bénéficié à un million d’enfants. Et dès la rentrée, les parcours seront adaptés pour tenir compte des éventuels retards pris.
- 1 jeune, 1 solution: c’est l’objectif que nous nous fixons. À cet effet, 200 000 places supplémentaires seront ouvertes dans les formations. Et un plan pour l’emploi des jeunes inédit se déploie : prime à l’embauche de 4000 euros, contrats d’apprentissage, service civique.
- L’épidémie ne prend pas de vacances : la vigilance et le respect des gestes barrières restent indispensables. Restez prudents.
● Gouvernement
[Nota: dans ce
gouvernement, certains membres ne sont pas centristes; nous retranscrivons
cependant leurs propos en rapport avec leur fonction parce qu’ils font partie
selon nos critères d’une équipe qui suit une politique globalement centriste]
Jean Castex (Premier ministre)
- COVID19, canicule, présence du moustique tigre, IST... Les risques auxquels nous faisons face cet été sont nombreux.
- [COVID19] Ces derniers jours, la situation sanitaire s’est dégradée. L’épidémie continuera de progresser si nous ne réagissons pas toutes et tous. J’en appelle au civisme de chacun : suivez les recommandations, protégez-vous, protégez vos proches et les plus vulnérables.
- Nous améliorons encore la politique de dépistage en créant des circuits dédiés là où ce sera nécessaire. Cela permettra d’avoir des résultats plus rapides, notamment pour les personnes présentant des symptômes de la COVID19.
- Les jours et les semaines qui viennent vont être cruciales pour empêcher une reprise de l’épidémie. Chacun a un rôle à jouer, y compris les jeunes : faites attention, respectez les gestes barrières, protégez-vous, protégez les autres.
Barbara Pompili (ministre de la Transition écologique)
- Chaque année 100000 mammifères marins sont tués en raison de la pollution plastique en mer. Apres 1 an d’expérimentation, je lance à l’échelle nationale une Charte pour des plages sans déchet plastique dans les communes du littoral.
- La multiplication des canicules est l’une des conséquences du réchauffement climatique. Face à cela il faut agir à la source en baissant nos émissions de CO2, mais aussi s’adapter pour rendre notre pays plus résilient. C’est le sens du plan de relance que nous préparons.
Jean-Michel Blanquer (ministre de l'Education nationale, de la Jeunesse et des Sports)
Plus que jamais, la jeunesse est notre priorité! Par des actions concrètes pour l’éducation, l’épanouissement et l’insertion de tous.
Bruno Le Maire (ministre de l'Economie, des Finances et de la Relance)
- Le Plan de relance bénéficiera à tous les Français, particulièrement à ceux en recherche d'emploi. La transition écologique en sera le fer de lance. Notre objectif : retrouver d’ici 2 ans le niveau d’activité économique que nous avions avant la crise
- La reprise économique est possible. Notre pays y arrivera parce que les Français ont du talent, un savoir-faire et surtout de l'engagement. Le Plan de relance se fera avec vous. Mobilisons-nous collectivement pour y parvenir!
- Nous nous sommes endettés pour protéger nos entreprises, les salariés et les Français. Nous serons à 120% de dette publique d’ici fin 2020. Cette dette sera remboursée par la croissance et par la bonne tenue des finances publiques. Mais surtout pas par une augmentation des impôts
- Nous faisons de la relocalisation industrielle une des priorités du Plan de relance: un milliard € seront dégagés. Relocaliser signifie avoir dans notre pays des chaines de valeur complètes qui intègrent la conception, la production ainsi que le recyclage.
- Les TPE et PME ont particulièrement été frappées par la crise du COVID19. Le gouvernement ne les laisse pas tomber.
Florence Parly (ministre des Armées)
Comme l’a annoncé Emmanuel Macron, nous renforçons notre présence en Méditerranée orientale. Par des déploiements aériens dans la région et des exercices maritimes avec les Grecs, nous réaffirmons notre attachement à la liberté de navigation et au respect du droit international.
Gérald Darmanin (ministre de l'Intérieur)
- Sans règle et sans police il n’y a plus de République, de liberté, d’égalité et de fraternité. C’est parce que nous en avons conscience que nous devons aux forces de l’ordre notre reconnaissance et notre soutien sans faille.
- Je condamne la tentative d’incendie cette nuit dans la mosquée Essalam de Lyon, la deuxième cette semaine. Actes antimusulmans, antisémites, antichrétiens: ces agissements imbéciles et haineux sont contraires à tout ce qu’est la France. Je protégerai la liberté de culte.
- Les organisateurs de festivals clandestins doivent être poursuivis, particulièrement en cette période de crise sanitaire et de sécheresse.
Elisabeth Borne (ministre du Travail, de l'Emploi et de l'Insertion)
- Nous sommes en train de vivre une crise économique inédite ; souvent, les jeunes en sont les premières victimes. 750 000 d’entre eux vont arriver sur le marché de l’emploi à la rentrée. Avec le plan « 1 jeune, 1 solution », on rajoute 6, 5 milliards d’euros ; c’est un triplement des moyens consacrés habituellement. Il y a trois grands axes : accompagner les entreprises pour qu’elles accélèrent leurs embauches, former davantage les jeunes aux métiers de demain et proposer des solutions pour que les jeunes qui ont plus de difficultés aillent vers l’emploi.
- Notre message aux entreprises est : n’attendez pas pour embaucher. C’est le sens de la prime de 4 000 € par an pour embaucher un jeune de moins de 26 ans en CDI ou en CDD d’au moins trois mois jusqu’à deux Smic. Les entreprises disposent de six mois pour y recourir. Nous avons un dispositif similaire pour l’apprentissage : nous mettons en place, jusqu’à fin février, une aide de 5 000 € quand on prend un mineur en contrat d’apprentissage ; 8 000 € s’il a plus de 18 ans. Avec cette prime, l’État prend en charge la quasi-totalité du coût pour l’entreprise sur la première année.
- Avec la mise en place de l’activité partielle, en avril, l’État a assuré la rémunération de près de neuf millions de Français ; en juin, c’était l’équivalent d’1,5 million de personnes à temps plein. Ce dispositif a joué un rôle d’amortisseur. L’activité est en train de reprendre mais certains secteurs ont encore une activité plus faible qu’avant la crise. Là, avec l’activité partielle de longue durée, c’est un autre type d’aide. Cela suppose un accord au niveau de la branche ou de l’entreprise. L’État finance des formations pour que, pendant ce temps où les salariés ne travaillent pas, ils puissent se former en prenant en compte les enjeux de transition digitale, de transition écologique, afin que l’entreprise garde toutes les compétences et soit plus forte au sortir de la crise.
- [Fraudes au chômage partiel] Il y a eu un certain nombre de contrôles a priori. Et nous avons prévu de faire 50 000 contrôles a posteriori de juin à septembre ; nous en sommes à 37 000 contrôles a posteriori depuis mai. 1 348 suspicions de fraudes ont été détectées dont 405 procédures pénales engagées.
- Le plan de relance de 100 milliards d’euros sera présenté le 25 août pour donner un coup d’accélérateur à notre économie et donc à nos entreprises, en complément des plans déjà mis en place dans certains secteurs comme le tourisme ou l’automobile ; il est essentiel qu’à l’échelle des territoires, les collectivités, les entreprises, les partenaires sociaux puissent s’en saisir. Ce plan ne doit pas rester théorique mais permettre de soutenir des projets locaux.
- L’activité s’est quasiment arrêtée chez Air France et elle va rester durablement en dessous de ce qu’elle était avant la crise. La filiale Hop ! est sur du trafic domestique. Il y a des alternatives, notamment en TGV. Mener cette restructuration est une question de survie pour Air France. Je suis bien consciente que c’est très difficile pour le territoire, que c’est aussi compliqué pour les salariés. Je serai très attentive sur l’accompagnement des salariés. Ces compétences sur la maintenance, nous en avons besoin.
- Que des groupes internationaux veuillent investir en France, c’est une bonne nouvelle. Ensuite, il faut que l’on soit attentif aux méthodes, que ça se fasse de façon transparente, ce qui permet aussi de mesurer les impacts par exemple sur le commerce de proximité. En tant que ministre du Travail, je serai très attentive aux conditions de travail et d’emploi des salariés. Pendant la crise, nous avons refusé le recours à l’activité partielle parce qu’Amazon avait dû fermer des sites car il ne respectait pas des règles des gestes barrières dans l’entreprise.
- [Réforme des retraites] Les concertations pourront démarrer d’ici la fin de l’année et se poursuivre début 2021. Ça, c’est sur la réforme systémique, avec le passage à un système universel et notamment la fin progressive des régimes spéciaux. Nous avons souhaité distinguer ce sujet de la question de l’équilibre financier. Nous avons, sur toutes les branches de la Sécurité sociale, un déficit important. Nous avons convenu avec les partenaires sociaux de faire le diagnostic de la part liée à la crise et de la part du déficit qui est plus permanent. Nous aurons les premières projections au début de l’automne et à partir de là, il faudra que l’on puisse avoir ce diagnostic partagé avec les partenaires sociaux.
- [La réforme de l’assurance chômage] a été décidée dans un contexte qui n’est pas celui que nous sommes en train de vivre d’où la décision de reporter un certain nombre de mesures à partir du 1er janvier 2021. Dès la rentrée, nous allons reprendre les concertations avec les partenaires, notamment sur le dispositif de bonus-malus qui s’applique aux entreprises qui recourent davantage à des CDD très courts, ou sur des éventuels ajustements sur le calcul de l’allocation-chômage.
- [Rentrée sociale] J’ai beaucoup échangé avec les organisations syndicales et les représentants des entreprises en juillet. Chacun est conscient de la gravité de la situation et de la nécessité qu’on se mette tous autour de la table. Qu’on se retrousse les manches et qu’on aide notre pays à rebondir, à créer des emplois en accompagnant chaque Français vers les emplois de demain. Mon souhait est vraiment qu’on bâtisse les réponses ensemble.
Olivier Véran (ministre des Solidarités et de la Santé)
- [Masques covid19] Il y a une règle A-B-C-D pour savoir quand le porter : A quand on est A risques, B quand on est dans un lieu Bondé, C dans les endroits Clos D quand la Distance est impossible à gérer.
- Nous constatons une hausse régulière des cas positifs, même si peu font des formes graves à ce stade. Pourtant, il ne faut pas relâcher nos efforts et chacun doit faire attention face au COVID19. On peut profiter de la vie en sauvegardant la vie.
Julien Denormandie (ministre de l'Agriculture et de l'alimentation)
Face à la vague de sécheresse que continue de connaître la France, les agriculteurs peuvent désormais valoriser leurs jachères dans 62 départements et décaler la date de début de présence des cultures dérobées (colza fourrager, luzerne sarrasin...) dans 54 départements.
Franck Riester (ministre chargé du commerce extérieur et de l'attractivité)
Malgré nos ouvertures, je regrette que les EtatsUnis maintiennent les sanctions commerciales dans l'affaire Airbus, qui sont injustifiées. Nous demandons leur retrait.
Emmanuelle Wargon (ministre chargée du Logement)
[Fin de la trêve hivernale] Nous avions dit qu'il n'y aurait pas d'expulsion sans solution d’hébergement. Il y a toujours des cas particuliers. Mais les préfets appliquent globalement cette instruction.
Agnès Pannier-Runacher (ministre chargée de l'Industrie)
- Un milliard d’euros seront engagés pour la (re)localisation d’activités industrielles dans les territoires dans le cadre du Plan de relance. Et nous mobilisons dès cet été 100 millions euros pour financer de premiers projets avant la fin de l’année.
- L’industrie sera clairement au cœur du plan de relance de notre économie. C’est grâce à l’industrie que nous allons accélérer la transition écologique et énergétique.
Clément Beaune (secrétaire d’Etat chargé des Affaires européennes)
- La France soutiendra toujours la sécurité et la souveraineté européennes.
- [Réponse à la crise] Un accord inédit et indispensable. La France, avec le Président Emmanuel Macron, a défendu et continuera à défendre la solidarité européenne.
- La coopération franco-italienne a permis un plan de relance inédit. Continuons ensemble pour réformer l’Europe.
Bérangère Abba (secrétaire d’Etat chargée de la Biodiversité)
Les déchets plastiques en mer ont des impacts sur toute la biodiversité marine par leur ingestion, l'enchevêtrement et la dégradation des habitats. 80% de ses déchets viennent de la terre. Nous sommes donc tous concernés. Merci aux communes qui s'engagent.
Nathalie Elimas (secrétaire d’Etat chargée de l’Education prioritaire)
Réaffirmons la confiance que la société porte à nos jeunes. D’où qu’ils soient issus, ils sont tous acteurs des changements à venir. Leurs talents font notre fierté.
Olivia Grégoire (secrétaire d’Etat chargée de l’Economie sociale, solidaire et responsable)
L’épargne des ménages doit être mieux fléchée vers nos PME et nos entreprises solidaires, créatrices d’emplois et de lien social. Après l'accord obtenu de la Commission européenne, nous augmentons l’incitation fiscale à investir dans ces entreprises.
Gabriel Attal (porte-parole du gouvernement)
[Covid19] On est à un moment de bascule, il faut faire preuve de vigilance.
●MoDem
Patrick Mignola (président du groupe à l’Assemblée nationale)
Oui, il y a des envies [chez les députés LaREM] de rejoindre le groupe MoDem à l'Assemblée et nous en sommes heureux et honorés, mais la priorité est que la majorité reste une majorité jusqu'au bout. On sait comment avait fini le quinquennat de Nicolas Sarkozy avec la compétition Copé-Fillon, celui de François Hollande avec les frondeurs. Donc la priorité est d'élargir la majorité, qu'elle regarde au-delà d'elle même. J'ai tendu la main à ceux qui peuvent venir renforcer la majorité. Mais le but est de l'élargir, pas de la réorganiser ou de la redispatcher en interne.
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