Ed Davey |
Candidat de l’aile libérale du parti, il a obtenu 63,5% des voix face à Layla Moran qui se présentait comme humaniste et qui a obtenu 36,5% des voix et il remplace Jo Swinson.
Cette dernière n’avait pu garder son poste suite à sa défaite surprise lors des législatives, le parti obligeant son leader a être parlementaire.
A la tête du parti centriste britannique, ce député de 54 ans membre des Lib Dems depuis 30 ans et ancien ministre, a déclaré après sa victoire:
«J’aime mon parti, je crois en lui, je soutiens ses idées: justice sociale, réforme politique, égalité et protection de l’environnement. »
Il aura comme double mission d’unir une formation qui a connu quatre leaders en cinq ans et de continuer à la recrédibiliser, elle qui souffre encore d’un passage au pouvoir catastrophique dans une coalition avec les Conservateurs de 2010 à 2015 où elle avait abdiqué pratiquement toutes ses promesses de campagne.
Depuis, les Lib Dems ont remonté la pente mais les dernières législatives qui ont vu la victoire du populiste Boris Johnson ont été une douche froide.
Même s’ils ont amélioré significativement leur score (12%) et ont été le parti qui a le plus progressé (plus de 4%), ils ont perdu des députés ne se retrouvant qu’avec 11 élus sur les bancs de la Chambre des communes.
Leur positionnement dur contre le Brexit et en faveur de mesures sociales fortes leur a attiré de nouveaux électeurs mais les Britanniques ont tout de même continué à se méfier d’eux.
«Au niveau national, notre parti a perdu le contact avec trop d'électeurs. Oui, nous sommes de puissants défenseurs au niveau local. Nos militants écoutent les populations locales, travaillent dur pour les communautés et obtiennent des résultats. Mais au niveau national, nous devons faire face aux faits avec trois résultats décevants lors des élections générales. (…) La vérité est que les électeurs ne croient pas que les libéraux démocrates veulent aider les gens ordinaires à mieux vivre. Les électeurs ne croient pas que nous partageons leurs valeurs. Et les électeurs ne croient pas que nous sommes du côté de gens comme eux. À l'échelle nationale, les électeurs nous ont envoyé un message. Mais nous n'avons pas écouté. Il est temps pour nous de commencer à les écouter. Et en tant que leader, j'ai ce message: je suis à l’écoute maintenant. »
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