Voici une sélection, ce 28 août 2020, des derniers propos
tenus par des centristes dans les médias ou sur les réseaux sociaux en France.
► Emmanuel Macron
(Président de la République)
- Le temps est aujourd’hui venu de la
relance.
- Le plan France Relance sera
présenté jeudi par le Premier ministre. Il est particulièrement ambitieux.
C’est l’un des plus importants d’Europe rapportés au PIB.
- 100 milliards d’euros: pas pour
reconstruire notre économie à l’identique! 100 milliards pour faire de la France
une économie d’avant-garde et pour offrir un emploi à tous.
France Relance permettra aux
entreprises de retrouver de l’air, d’investir davantage, d’être toujours plus
compétitives. Ce sont ces 20 milliards d’euros de baisse d’impôts de
production. Là encore, une action jamais faite.
- France Relance comportera des
programmes ciblés destinés à changer ici et maintenant la vie des Français dans
les territoires : la rénovation thermique des bâtiments, la poursuite de
la conversion du parc automobile, l’accélération du déploiement du très haut
débit.
- France Relance sera avant tout pour
les plus jeunes, pour celles et ceux qui auront besoin de se reconvertir,
d’acquérir de nouvelles compétences, pour celles et ceux qui évoluent dans des
secteurs particuliers : je pense à la santé et au Ségur.
- Dans toutes les crises, un monde
ancien disparaît, un nouveau apparaît. Cette crise peut être une opportunité.
Notre objectif avec le plan de relance : que la France, l’Europe, prennent
toute leur part à l’invention du monde d’après.
- Le plan de relance n'est pas une stratégie pour faire
face aux difficultés du moment. Ça, nous l'avons déjà fait et nous allons
continuer. C'est préparer la France de 2030. (...) C'est investir pour
transformer. C'est construire la France de demain.
- Dans tous les secteurs
stratégiques, notre ambition est de produire à nouveau en France.
- 15 milliards d’euros seront dédiés
au soutien à l’innovation et aux relocalisations de technologies stratégiques.
Le futur de l’hydrogène, du recyclage, de la quantique, le futur de l’économie
verte, circulaire et décarbonée, doivent, avec ce plan, s’écrire en France.
- Nous devons relocaliser et recréer des forces de
production sur nos territoires. La souveraineté
sanitaire et industrielle sera l’un des piliers du plan de relance.
- Avant la pandémie, pour la première
fois depuis plus de 12 ans, on ouvrait plus d’usines qu’on en fermait, on
recréait des emplois industriels.
- Avec le Sénégal, nos efforts sont
convergents pour la stabilité au Sahel. Unis face à la pandémie, nous
travaillons ensemble pour la relance des économies africaines et une croissance
durable.
► Gouvernement
[Nota: dans ce gouvernement, certains
membres ne sont pas centristes; nous retranscrivons cependant leurs propos en
rapport avec leur fonction parce qu’ils font partie selon nos critères d’une
équipe qui suit une politique globalement centriste]
Jean Castex (Premier
ministre)
- Le défi que nous devons relever est
que cette crise soit le point d’appui d’une consolidation de notre économie,
d’une transformation de nos manières de faire, de produire, d’administrer et
même de gouverner.
- Le Gouvernement va continuer de
traiter de manière déterminée les conséquences sociales et économiques de la
crise sanitaire.
- Le plan
de relance nous offre une occasion exceptionnelle
de positionner notre Nation sur les secteurs d’avenir, créer de la valeur en
France, localiser sur notre territoire les relais de croissance de demain. Nous
affichons clairement des priorités limitées, mais majeures : la transition
écologique, la compétitivité et la souveraineté économique, la cohésion sociale
et territoriale.
- 3 données pour comprendre la
puissance et la dimension européenne du plan de
relance de 100 milliards € qui sera présenté la
semaine prochaine : il représente 1/3 du budget de l'État, il est 4 fois plus
important qu'en 2008, 40% de contributions sont issues de l'UE.
- Apprentissage, formation, insertion
: j’ai déjà annoncé des mesures fortes pour aider à embaucher des jeunes et des
apprentis. Nous aurons aussi besoin de nos entreprises pour atteindre cet
objectif, qui n’est pas seulement économique, mais aussi sociétal.
L'activité partielle demeurera
ouverte dans ses conditions actuelles jusqu’au premier novembre et, au-delà,
pendant deux ans, pour toutes les entreprises couvertes par un accord sur
l’activité partielle longue durée.
- Garants de l’ordre public et de la
sécurité de nos compatriotes, nos préfets ont une priorité absolue : protéger
nos concitoyens et faire appliquer avec fermeté la loi, partout et pour tous.
Nul ne saurait défier impunément l’autorité de la République. Je serai
intransigeant.
- En cette période de crise, nous
avons besoin d’un État puissant, agile, à l’écoute de nos territoires et plus
que jamais au service de leurs habitants. J’y veille et j’y veillerai
personnellement.
- [Covid19] La logique globale de
notre action pourrait se résumer en une phrase : vivre avec le virus.
- [Covid19] L’épidémie regagne du terrain, et c’est maintenant qu’il
faut intervenir. Nous sommes depuis quelques semaines dans une phase de
recrudescence de l’épidémie. Le taux de reproduction du virus se situe
au-dessus de 1, ce qui signifie que le virus gagne du terrain. Nous étions
redescendus à 0,7 en mai. Nous sommes remontés à 1,4.
- [Covid19] Pour casser les chaînes de transmission, il faut
tester, tracer, isoler. Nous avons déployé une capacité à tester désormais parmi
les plus ambitieuses du monde: - [Covid19] 830.000 tests par semaine à ce jour;
objectif du million de tests en septembre.
Le port du masque ne doit pas nous
faire oublier les gestes barrières : nous devons continuer à nous laver les
mains régulièrement, et à nous tenir à plus d’un mètre de distance les uns les
autres lorsque c’est possible.
- [Covid19] Des plans de
reconfinement, territoriaux ou plus globaux, ont été préparés. Notre système
hospitalier est prêt à une éventuelle nouvelle vague de patients (lits,
masques, réanimateurs, médicaments...). Mais nous devons tout faire pour éviter
un reconfinement généralisé.
- Du concret : le Gouvernement
débloque 100 millions d'euros pour inciter à l'embauche des personnes
handicapées, dès le mois de septembre. Dans ce contexte de crise, nous devons
redoubler d'efforts pour que les personnes en situation de handicap puissent
accéder à l'emploi.
- Auteurs, artistes, entreprises et
établissements des secteurs privé et public : 432 millions € seront consacrés
au spectacle vivant dans le plan de relance. C'est un effort inédit qui témoigne de notre attachement à
celles et ceux qui font vivre l'art et la culture en France.
- Les professionnels du spectacle
vivant ont été et sont très fortement impactés par la crise du COVID19. Ils attendaient des
actes forts et un soutien durable de la part du Gouvernement. Nous apportons
aujourd’hui une réponse concrète, puissante et immédiate. Une prolongation du
crédit d’impôt pour le spectacle vivant et du crédit d’impôt phonographique
jusqu’au 31 décembre 2024 ainsi qu’un assouplissement temporaire des paramètres
du crédit d’impôt spectacle vivant. La mise en place d’un nouveau mécanisme de
compensation pour encourager la reprise d’activité des exploitants des salles
de spectacle : une provision de 100 millions d'euros permettra de le financer
dès septembre.
Jean-Yves Le Drian
(ministre de l'Europe et des Affaires étrangères)
- [Liban]
Ce pays est au bord du gouffre... On ne va pas signer de chèque en blanc. Le risque
aujourd'hui, c'est la disparition du Liban.
- [Français tués au Niger] C'est un acte terroriste
inacceptable. l'enquête est en cours. nous avons besoin de l'action
humanitaire.
Barbara Pompili
(ministre de la Transition écologique)
- Le choix de l'écologie, c'est un choix économique. C'est
celui que nous faisons avec un plan de relance vert. Il permettra aux
entreprises de créer des emplois et de se développer.
- Écologie et économie sont les deux
faces d’une seule et même médaille. Décarboner nos modes de production, de
distribution et de consommation est autant un impératif qu’une opportunité.
- 30% des crédits du plan de relance
seront dédiés au verdissement de notre économie. Ce sont des moyens historiques
qui nous font franchir une étape très importante. C’est une grande victoire
pour l’écologie.
- L’arrêt de la chasse à la glu, cela
fait longtemps qu’on devait le faire, c’est fait. C’est une mise en conformité
avec le droit européen et une bonne nouvelle pour la biodiversité.
Jean-Michel Blanquer
(ministre de l'Education nationale, de la Jeunesse et des Sports)
- Une école sûre pour accueillir tous
les élèves. Grâce au respect par tous du protocole sanitaire et des gestes de
base.
- Ce que je regarde le plus, c'est le
retour de tous les élèves. Notre travail c'est celui de mise en confiance. Et
je dis depuis le mois de mai et même avant qu'il est bien meilleur pour un
enfant d'aller à l'école que de rester chez soi.
- Chaque professeur est en situation
d'apprécier le niveau de ses élèves et de s'adapter. Néanmoins nous avons
développé des outils pour cela.
- L’école inclusive au cœur de la
préparation de rentrée! Avec plus de 380.000 élèves en situation de handicap
scolarisés. Des postes en plus (8000) et une nouvelle organisation pour la
réussite de tous.
Bruno Le Maire
(ministre de l'Economie, des Finances et de la Relance)
- Le plan
de relance est un plan d’investissement pour la
"France 2030". Une France qui aura retrouvé sa compétitivité et sa
croissance. Une France qui aura une économie plus verte et décarbonée.
- La France est l’un des pays de
l’OCDE qui s’est le plus désindustrialisé des 10 dernières années. Nous voulons
changer la donne : après la baisse des impôts sur le capital, l’IS baissera à
25% en 2022 et les impôts de production de 10 Mds €/an dès le 1er janvier 2021.
- Les derniers mois ont été très difficiles
pour les entreprises. Si nous avons pu trouver des réponses efficaces, c’est
grâce aux organisations patronales et syndicales avec qui nous avons travaillé
quotidiennement. J’aimerais simplement saluer votre engagement.
Florence Parly
(ministre des Armées)
- La Méditerranée orientale se
transforme en un espace de tensions. Le respect du droit international doit
être la règle et non l'exception. Avec nos partenaires chypriotes, grecs et
italiens nous entamons un exercice militaire dès aujourd'hui avec des moyens
aériens et maritimes. Notre message est simple : priorité au dialogue, à la
coopération et à la diplomatie pour que la Méditerranée orientale soit un
espace de stabilité et de respect du droit international. Elle ne doit pas être
un terrain de jeu des ambitions de certains; c'est un bien commun. our la
France, 3 avions Rafale, une frégate et un hélicoptère prendront part à cet
exercice européen.
- Entretien avec Netchirvan Barzani,
président de la région autonome du Kurdistan. Les forces kurdes sont en
première ligne contre Daech. La coalition internationale appuie militairement
les Peshmergas dans les zones de combat. Je salue leur engagement et leur
courage.
- L’Irak est un partenaire précieux
de la France qui sait compter sur notre solidarité et notre amitié. Notre
coopération est solide et notre volonté commune de vaincre Daech ne faiblit
pas.
- La France se tient prête à
poursuivre les formations engagées auprès des forces irakiennes qui combattent
en première ligne. Nous voulons participer à la montée en puissance et à
l’autonomisation des forces de sécurité irakiennes.
Gérald Darmanin
(ministre de l'Intérieur)
- Les préfets sont les garants de
l’ordre républicain et de la sécurité dans les territoires. La loi doit être
appliquée avec fermeté partout en France, nous y veillerons.
- Face à la délinquance, tous les
acteurs doivent prendre leurs responsabilités. Nos compatriotes n’attendent pas
de nous des discours angéliques mais une intervention résolue pour restaurer
l’autorité de l’Etat.
- Journée de consultations avec les
organisations syndicales des sapeurs-pompiers. L’occasion notamment d’échanger
sur les mesures mises en place pour lutter contre les agressions qu’ils peuvent
être amenés à subir en intervention.
- Grâce à l’action de nos policiers,
deux personnes soupçonnées d'avoir violemment agressé un homme juif début août
à Paris ont été interpellées. Aucune impunité face à ceux qui déversent la
haine antisémite.
- Je me suis entretenu aujourd’hui à
Madrid avec mon homologue espagnol Fernando Grande-Marlaska. Ensemble nous
avons échangé sur la situation à la frontière franco-espagnole, les questions
d’asile et d’immigration ainsi que sur la coopération de sécurité intérieure.
- [Grenoble] Merci aux effectifs mobilisés pour imposer l'ordre
républicain, le seul qui protège. Aucun doute ne doit subsister: l’Etat
s’imposera face à l’ensauvagement d’une minorité de la société.
Elisabeth Borne
(ministre du Travail, de l'Emploi et de l'Insertion)
- L’emploi est la priorité numéro 1
du plan de relance.
Nous agissons pour sauvegarder nos emplois, favoriser l’embauche des jeunes,
renforcer les formations en particulier sur les secteurs et métiers porteurs.
Nous sommes mobilisés et déterminés à ne pas subir la crise.
- La crise COVID19 a boosté le dialogue
social en entreprise, et renforcé la concertation entre les partenaires sociaux
et le gouvernement.
Nous devons pérenniser cette dynamique pour relever les défis des mois à venir.
- Au pic de la crise COVID19, l’Etat a pris en charge
les salaires de 9M de Français en mettant en place un dispositif d’activité
partielle inédit. Nous le prolongeons jusqu'au 1er novembre. APLD prendra ensuite le relais
pour protéger les emplois de manière plus pérenne.
Jacqueline Gourault
(ministre des Territoires et des Relations avec les collectivités
territoriales)
- Le Gouvernement est engagé dans un effort sans précédent
pour développer la couverture numérique des territoires ruraux. Malgré le
confinement, 300 pylônes sont sortis de terre depuis le début de la crise
sanitaire.
- Les [maisons France Services] sont des lieux
de qualité signant le retour des services publics dans les territoires ruraux.
D’ici 2022, le maillage de proximité de ces maisons permettra à chaque citoyen
d’y accéder en moins de 30 minutes.
Eric Dupond-Moretti
(Garde des Sceaux, ministre de la Justice)
- Contre le COVID19, notre vigilance
est constante et permanente. Réunion avec l’ensemble des directeurs
inter-régionaux de l’administration pénitentiaire pour faire un suivi de
situation précis sur l’application des protocoles sanitaires en détention.
- A l’hôpital du Cateau-Cambrésis,
l’ensemble des services de l’État travaillent main dans la main pour prendre en
charge avec humanité et efficacité les femmes victimes de violences : médecins,
magistrats, services sociaux, gendarmerie. Un modèle que je veux généraliser.
- J’inaugurais ce matin les locaux
d’un service pénitentiaire d’insertion et de probation à Douai. Ici, dans les
Hauts-de-France, comme partout, les peines prononcées n’ont pas vocation à être
dures mais justes et à favoriser la réinsertion des condamnées pour éviter la
récidive.
Olivier Véran
(ministre des Solidarités et de la Santé)
- Nous avons préparé notre système de
santé à la possibilité d'une nouvelle pression épidémique : augmentation de la
capacité d’accueil en réanimation, stocks stratégiques de masques,
d'équipements individuels comme les gants ou encore de médicaments et de
respirateurs.
- Chacun peut freiner le COVID19. Se laver les mains,
prendre ses distances, porter le masque sera notre quotidien pendant plusieurs
mois. Il faut en faire une hygiène de vie, un automatisme. Je ne dis pas que
c’est facile, je dis que nous n’avons pas le choix.
- Que ce soit dans la recherche d’un
vaccin, d’un traitement ou le développement de nouveaux tests comme les tests
salivaires, nous mettons tout en œuvre pour faciliter et soutenir l’innovation
et se doter de nouvelles armes efficaces et sûres contre la COVID19.
- Les entreprises ont été des acteurs
à part entière de la gestion de la crise sanitaire. Production de masques et
équipements, protection des salariés, innovation. Cette énergie, nous devons
continuer à la mobiliser au service de la santé des Français.
- Nous réalisons 840 000 tests par
semaine. La stratégie de dépistage du COVID19 poursuit sa montée en puissance.
Frédérique Vidal
(ministre de l'Enseignement supérieur, de la recherche et de l'innovation)
Ce qui est essentiel est de garantir
la formation des élèves en situation de handicap. C’est aussi leur permettre de vivre leur vie étudiante, et de les accompagner
dans le milieu professionnel. Nous travaillons avec les entreprises.
Julien Denormandie
(ministre de l'Agriculture et de l'alimentation)
- Je le dis de manière peut être un
peu crue, mais désormais, quand vous habitez à Paris, il faut sortir couvert.
- En cette Journée internationale du chien,
faisons passer le message: n'abandonnez pas votre animal domestique! Je
regrette que la France en détienne le triste record. Des solutions existent.
Ensemble, luttons contre ces abandons.
Elisabeth Moreno (ministre
chargée de l'égalité entre les femmes et les hommes, de la diversité et de
l'égalité des chances)
- L'avantage de l'Index de l'égalité
professionnelle, c'est qu'il donne des éléments simples et concrets pour
favoriser l'égalité salariale en entreprise. Ce n'est pas un outil punitif mais
au contraire un levier positif d'attractivité!
- Le monde de l'entreprise ne manque
pas de femmes talentueuses, il manque d'opportunités pour les faire briller!
- Les entreprises doivent être au
rendez-vous de la lutte contre les discriminations. C'est un enjeu de société
mais aussi de performance économique.
Franck Riester
(ministre chargé du commerce extérieur et de l'attractivité)
- La relance passera par les entreprises, et le pari gagnant de
l’internationalisation. Ma mission est de recréer la confiance, nécessaire pour
redresser notre économie. Le message d’optimisme livré par Jean Castex doit guider notre ambition commune à l’international.
- Face à la crise, la 1ère condition
pour redresser notre commerce extérieur, c’est de ne pas ajouter à
l’incertitude économique l’instabilité de l’action publique. Nos réformes
depuis 2017 paient. Nous maintiendrons le cap, pour gagner encore en compétitivité.
- Pour rétablir notre balance commerciale, nous devrons
sortir de la naïveté dans notre rapport à l'international : structurer une
véritable autonomie stratégique européenne, défendre le multilatéralisme sans
jamais transiger avec nos intérêts & notre souveraineté.
- Nous devons aux entreprises le
meilleur niveau de protection possible pour assurer leur développement à l’étranger. C’est
dans cet esprit que nous avons bâti un plan dédié à l’export, avec des leviers concrets
pour les entreprises exportatrices.
Emmanuelle Wargon
(ministre chargée du Logement)
- J'ai réuni les associations qui se mobilisent au quotidien
pour les sans-abri et les plus précaires. À situation exceptionnelle, moyens
exceptionnels : plus de 14 000 places d'hébergement seront pérennisées en
2020/2021.
- Je suis pragmatique, attachée au
concret, aux résultats, à ce qui fait une différence et qui change la vie des
gens. Ma boussole sera la justice sociale et indiquera le chemin vers la
transition écologique. Je serai une ministre exigeante et à l'écoute.
Jean-Baptiste
Djebbari (ministre chargé des Transports)
- Redresser notre économie et
préparer l’avenir : voilà les ambitions du plan de relance.
- Privilégier le TGV à l’avion sur
des trajets courts, c’est le sens de l’Histoire.
- Vidéosurveillance, meilleure
coordination des forces d’intervention : nous allons améliorer la sécurité dans
les bus.
Agnès
Pannier-Runacher (ministre chargée de l'Industrie)
- L’Europe, c’est du concret. Après
l’accord de principe de juin, signature du contrat avec AstraZeneca mettant en
place une chaîne d’approvisionnement du vaccin localisée en Europe. Si la
recherche sur ce vaccin contre la COVID19 réussit, nous en garantirons l’accès à nos concitoyens.
- Avec le plan de relance, le Président de
la République veut bâtir la France de 2030. Ce projet ambitieux passe par le
rebond de notre industrie. Nous allons investir: 15 Mds € pour innover et
(re)localiser, 20 Mds de d'impôts de production en moins, massivement dans les
compétences
- Le Gouvernement a fourni cet été 53
millions de masques
réutilisables aux familles modestes. Le choix que nous faisons, c'est
d'accompagner ceux qui en ont le plus besoin, c’est-à-dire les familles et les
personnes vulnérables.
- Les PME sont au cœur de notre tissu productif, elles emploient sur
l'ensemble des territoires et certaines seront nos futures ETI et grandes entreprises. C'est
pour ça que nous devons les accompagner dans le cadre du plan de relance.
Marlène Schiappa
(ministre chargée de la Citoyenneté)
- [Les parents, l'oncle et la tante de l'adolescente
bosniaque musulmane qu'ils avaient frappée et tondue parce qu'elle fréquentait
un Serbe chrétien, vont être expulsés du territoire français] Il était
nécessaire de réagir vite ! Bien sûr, je ne pense pas qu'il faille prendre
position sur tout, à chaud, mais à partir du moment où un fait est rendu
public, que chacun dans la société s'en empare, le gouvernement s'y intéresse
aussi. Les Français peuvent avoir un sentiment de laisser-faire si on ne
condamne pas les faits qui sont rapportés. Concernant cette affaire, les forces
de l'ordre qui sont arrivées sur les lieux ont constaté elles-mêmes ce qui
s'était produit. Les témoignages se recoupent tous, c'était donc important de
réagir très fermement. Il est de notre devoir également de montrer aux gens que
le pays est tenu, que le ministère de l'Intérieur est réactif et que des
décisions sont prises rapidement, en matière de sécurité c'est essentiel. (…) Je
tiens la même ligne depuis longtemps : elle a toujours été fondée sur un
accueil très fort des personnes étrangères qui ont besoin de protection, mais
cela ne va pas sans un certain nombre de devoirs quand on entre sur le
territoire français. Je le répète encore aujourd'hui : quand la maison du
voisin s'effondre, on l'accueille, mais quand le voisin commence à tabasser
votre sœur, on le met dehors. Point. Ceux qui disent qu'il faut garder dans le
pays des gens qui frappent et tondent leur fille, leur nièce, ont un discours
qui est complètement en dehors de mon logiciel de pensée. (…) Remettons
au clair les situations des uns et des autres. Soyons factuels. La famille mise
en cause est une famille de Roms venant de Bosnie, ils ont été déboutés du
droit d'asile en décembre dernier et tous les recours ont été épuisés. Ils
avaient vocation à quitter le territoire national avant que les faits se soient
produits et cela n'a pas été possible avec la crise de la Covid-19.
Contrairement à ce que j'entends ici et là, ce n'est absolument pas dans une
double peine. La tante et l'oncle, eux, eu égard à leur parcours,
avaient obtenu le statut de réfugiés. Si le second est jugé bel et bien
coupable, il sera certes en situation régulière, mais je veux rappeler que le
statut de réfugié peut être remis en cause. Cette décision sera prise après
celle du tribunal correctionnel de Besançon le 23 octobre prochain. Selon le
verdict, s'il y avait une condamnation, le ministère de l'Intérieur saisira
l'Office français de protection des réfugiés et apatrides (OFPRA) pour engager
une procédure de retrait du statut de réfugié. Je ne veux pas entendre qu'on ne
respecterait pas le droit d'asile. Au contraire précisément, nous appliquons le
droit. (…) Les auteurs présumés seront
jugés à l'automne, pour violence sur mineur. Il y aura donc une décision de justice
qui s'appliquera sur le territoire national. Et, en parallèle de la procédure
judiciaire, il y a la procédure administrative, une procédure d'éloignement,
que ces personnes soient condamnées ou pas.
- [Les parents, l'oncle et la tante de l'adolescente
bosniaque musulmane qu'ils avaient frappée et tondue parce qu'elle fréquentait
un Serbe chrétien, vont être expulsés du territoire français] Je déplore [les
propos d’] Aurélien Taché, comme d'ailleurs avant lui [ceux de] Benoît Hamon, d’Éric
Piolle et toute une partie de la gauche de la gauche, qui ont adopté une
logique identitaire. Ils se targuent de défendre le bien quels que soient vos
actes, mais ils défendent les gens en fonction de leur identité. Pour eux, vous
êtes musulman, vous êtes une bonne personne et vous méritez d'emblée d'être
défendu. C'est exactement le tweet d'Aurélien Taché mais être musulman n'est ni
une circonstance atténuante, ni une circonstance aggravante. Moi je regarde les
personnes pour ce qu'elles font, pas pour ce qu'elles sont. On parle de
l'extrême droite identitaire, mais maintenant il existe une gauche identitaire.
Elle porte en elle une culture de l'excuse qui a amené le PS à faire 6% à
l'élection présidentielle; des excuses permanentes en fonction de ce que sont
les gens, que ne comprennent pas ceux qui respectent des règles. Et puis, quand
on a été sur une affiche à côté d'Emmanuel Macron, qu'on a été élu sur le
dépassement du clivage gauche-droite, tout ramener à une lecture simpliste
"la gauche c'est bien, la droite c'est mal", c'est une façon de ne
pas respecter la confiance que les électeurs ont placé en vous aux élections
législatives. Quand une jeune fille est tabassée et tondue parce qu'elle
est amoureuse d'une personne d'une autre religion, c'est un inversement des
valeurs incommensurable que de défendre d'abord les mis en cause ! Il faut
évidemment avoir des mots de compassion pour cette jeune fille !
- Notre ligne politique [est] claire: comme 70% des
Français, je veux que la laïcité soit mieux défendue. Le Premier ministre l'a
même mentionné dans son discours de politique générale.
- Mes missions sont claires : je m'occupe de tout ce qui ne
relève pas directement des forces de l'ordre de sécurité intérieure, comme la
sécurité publique, le maintien de l'ordre ou le renseignement sur le
territoire. Nous sommes une équipe complémentaire avec Gérald Darmanin et j'ai
autorité sur plusieurs directions importantes du ministère de l'Intérieur.
Quand j'étais à l'Égalité femmes-hommes, on me disait que je n'avais pas assez
de services, de moyens et de missions. Désormais, on me dit que j'en ai trop.
J'en suis ravie ! La cohérence de toutes ces missions, c'est le beau principe
de citoyenneté, c'est pour lui que le président de la République a créé ce
portefeuille. J'ai coutume de dire que c'est le ministère de la défense
et de la promotion des valeurs de la République : liberté, égalité, fraternité
bien sûr mais également l'égalité entre les sexes, l'accueil des réfugiés, la
défense de la laïcité, l'ensemble des droits et des devoirs.
- La lutte contre les séparatismes est un sujet qui mobilise
le président de la République depuis longtemps, et depuis longtemps le
gouvernement y travaille à bas bruit. C'est une tâche importante menée avec
l'ensemble des directions et des services du ministère de l'Intérieur. Un
travail de l'ombre, de renseignements, au peigne fin, qui a notamment permis de
fermer près de 200 établissements. Le projet de loi que nous préparons est une
nouvelle étape qui s'ouvre : avec Gérald Darmanin, nous avons la volonté
extrêmement ferme de légiférer sur les zones grises qui ne nous permettent pas
d'agir actuellement. Cela comprend la lutte contre le séparatisme islamiste,
contre les ingérences étrangères, mais aussi la lutte contre les dérives
sectaires et contre un certain nombre de groupuscules organisés, je pense
notamment aux suprémacistes blancs. Nous présenterons des initiatives fortes
bientôt en plus de la loi.
Brigitte Klinkert
(ministre chargée de l'Insertion)
Les PME et TPE sont des acteurs
absolument essentiels pour l’insertion professionnelle!
Nadia Hai (ministre
chargée de la Ville)
- La politique de la Ville, ce n'est
pas que les quartiers dans une ville. Il faut penser la Ville dans toutes ses
composantes, c'est à dire les quartiers, les secteurs résidentiels mais aussi
la ruralité avoisinante.
- Face au succès de Quartiers d’été, le ministère de la
Ville lance Quartiers d’automne 2020.
Jean-Baptiste Lemoyne
(secrétaire d’Etat chargé du Tourisme, des Français de l’étranger et de la
Francophonie)
- À chaque pylône de 4G qui sort de
terre c’est l’attractivité de nos communes rurales qui se renforce!
- Les entreprises du secteur du tourisme, fortement impactées par
la crise, conserveront un accès à l’activité partielle jusqu’à la fin de
l’année. Un bilan sera alors fait. Tout sera mis en œuvre pour préserver
emplois et compétences.
Clément Beaune
(secrétaire d’Etat chargé des Affaires européennes)
- L’Europe est en train d’apprendre
la puissance. Le plan de relance est un tournant historique : nous affirmons
ensemble notre ambition pour l’avenir!
- [Brexit] Un test grandeur nature pour la souveraineté européenne.
Aucune faiblesse n’est possible : nos citoyens et nos entreprises ne peuvent
pas en payer le prix.
- Notre souveraineté passe par l’Europe. Pour produire
nous-mêmes, pour être puissants nous avons besoin de l’Europe dans tous les
domaines.
- Il faut le dire et le redire, quand
l’Europe est à la hauteur et fait son travail : 40 milliards d’euros pour le
plan de relance français, c’est concret, c’est historique, c’est inédit.
- L’Europe parfois ça ne marche pas.
On se bat pour l’améliorer. Mais quand ça marche, on le reconnaît. Le plan de
relance est inédit. 40% du plan de relance français sera financé par l’Europe.
- [COVID19] Premier contrat européen effectif, pour garantir l’accès
rapide du vaccin aux Européens. Une initiative promue par la France, d’autres
contrats bientôt à venir : une Europe qui avance et qui protège.
- [Covid19] Je ne regrette pas la décision de l’Allemagne car elle est
prise sur une base scientifique. Le Royaume-Uni a classé toute la France en
zone rouge : c’est une décision politique.
- [Biélorussie] J’ai rencontré Svetlana Tikhanovskaïa pour dire notre soutien et saluer son engagement. Mais il ne
s’agit pas d’un simple message politique : il y aura des sanctions européennes contre les
dirigeants.
- [Plan de relance] Il n’y aura pas d’impôts pour les Français pour payer le
plan de relance. Ce sont des fake news. On remboursera après 2027 avec des nouvelles ressources
comme la taxe GAFA.
- On ne va pas créer un impôt
'relance', on ne le fait pas au niveau national, on ne le fera certainement pas
pour le plan de relance européen non plus (...) Il y a eu beaucoup de fake news.
- La réforme du travail détaché
montre que nous pouvons rendre l’Europe plus juste. Elle vient d’entrer en
vigueur. Ce n’est qu’un début : lutte contre la fraude et le dumping, égalité
salariale...
Bérangère Abba
(secrétaire d’Etat chargée de la Biodiversité)
L’interdiction de la chasse à la glu
cette année est en accord avec les analyses scientifiques et conforme au droit
communautaire. Je me félicite de cette décision.
Sarah El Hairy
(secrétaire d’Etat chargée de la Jeunesse et de l’Engagement)
L’avenir de notre jeunesse se compose
dans nos territoires, aussi divers que riches. Notre objectif : jeunesse
rurale, avenir égal.
Cédric O (secrétaire
d’Etat chargé de la Transition numérique et des Communications électroniques)
- Transition écologique, numérique,
technologique : pour être à la hauteur de ces enjeux, les entreprises de la tech doivent prendre en compte le
bien commun.
- Le réseau 4G est devenu quasiment aussi
essentiel que l'eau ou l'électricité. Il faut saluer le travail de tous les
salariés des opérateurs télécoms qui ont continué à déployer pendant le confinement.
- Merci à tous ceux mobilisés dans
les territoires ruraux. Le plan de relance sera à la hauteur des enjeux sur le
déploiement du THD
et la lutte contre l’illectronisme. Nous devons travailler pour faire de
l’accès à la connexion un service universel.
Gabriel Attal
(porte-parole du gouvernement)
- Aux chefs d’entreprise : embauchez
des jeunes ! L’État vous aide en assurant un coût quasi nul pour le recrutement
d’un apprenti et une prime de 4 000 € pour l’embauche d’un jeune. Notre
ambition est claire : 1 jeune = 1 solution. Il n’y aura pas de génération
sacrifiée.
- 100 millions. C’est le nombre de
masques distribués par l’État aux familles modestes, car chacun doit pouvoir se
protéger. Je crois que peu de pays dans le monde s’engagent à ce niveau.
► Partis politiques
● LaREM
[Nota: dans ce parti, les propos de
ses membres qui ne sont pas centristes et se considèrent de droite ou de gauche
ne sont pas retranscrits]
Richard Ferrand
(président de l’Assemblée nationale)
Échanges approfondis avec M. Anthony
Rota, Président de la Chambre des communes du Canada. Nos pays font face aux
mêmes conséquences de la covid 19 : fonctionnement du parlement, coopération
interparlementaire. Le Canada est un partenaire essentiel pour la France et
l’Europe.
Aurore Bergé
(porte-parole)
- "Rien, rien, rien... rien ne
vaut la vie". Et la vie sans culture et sans ceux qui la font vivre
n'aurait plus de sens.
- Un animal, c'est pour toute sa vie.
Nous devons soutenir nos refuges éprouvés par la crise et mieux lutter contre
la maltraitance et l'abandon.
Laurent Saint-Martin
(député)
Si nous n'avions pas mis les moyens
sur la table, notre économie serait à terre aujourd'hui. Cette dette
supplémentaire devra être remboursée à terme, mais c'est le choix de
l'investissement que nous avons fait.
●UDI
[Nota: dans ce parti, les propos de
ses membres qui ne sont pas centristes et se considèrent de droite ne sont pas
retranscrits]
Les sénateurs UDI sont des piliers de la
majorité sénatoriale autour d’Hervé Marseille: à 15 jours des Sénatoriales, le Président du Sénat Gérard Larcher
sera l'un des invités de la rentrée de l’UDI.