lundi 31 août 2020

Présidentielle USA 2020. Sondage quotidien USC Dornsife / 31 août: Biden à plus de 12 points d’avance

Voici les résultats au 31 août 2020 du sondage quotidien réalisé par USC Dornsife (le centre d’études politiques Dornsife de l’université de Californie du Sud) qui donnent le candidat démocrate et centriste, Joe Biden, nettement en tête de l’élection présidentielle américaine du 3 novembre 2020 devant le président républicain sortant, Donald Trump auprès des personnes qui disent qu’elles iront certainement voter («likely voters»)

 

► Joe Biden (démocrate): 52,91% 

► Donald Trump (républicain): 40,55% 

► Joe Biden en tête avec 12,36 points d’avance (-1,30 point par rapport au 30 août) 

(Le sondage quotidien USC Dornsife est constitué d’un panel d’environ 6 000 électeurs éligibles disséminés dans tout les Etats-Unis. Ensemble, ils constituent un échantillon représentatif de la population américaine. Chaque jour, environ 430 d'entre eux sont invités à répondre à quatre questions en ligne dans le sondage quotidien. Chaque jour juste après minuit, les chercheurs mettent à jour les résultats, qui sont basés sur une semaine de réponses)

 

► Moyenne des agrégateurs de sondages: 

- Agrégateur FiveThirtyEight: Joe Biden +8 (-0,8% point par rapport au 30 août) 

- Agrégateur RealClearPolitics: Joe Biden +6,9% (0,0 point par rapport au 30 août)

(La différence des résultats entre le sondage quotidien USC Dornsife et les agrégateurs de sondages RealClearPolitics et FiveThirtyEight tient à ce que ces derniers prennent en compte l’ensemble des sondages qui ne sont pas constitués uniquement de panels de «likely voters» mais aussi, simplement d’adultes ou de personnes habilitées à voter. La prise en compte des électeurs qui se disent certains d‘aller voter donne une meilleure qualité aux résultats)

 

dimanche 30 août 2020

Propos centristes. France – Une année scolaire aussi normale que possible; transformation du pays au cœur de la stratégie de relance; vivre avec le virus; rôle fondamental des relocalisations; éviter les faillites à venir; protéger les emplois…

Voici une sélection, ce 30 août 2020, des derniers propos tenus par des centristes dans les médias ou sur les réseaux sociaux en France.

Emmanuel Macron (Président de la République)

- L’agenda de transformation du pays est au cœur de la stratégie de relance. (…) J’ai été élu pour cinq ans, je dois aux Français d’être à la tâche pour cinq ans.

- Notre stratégie est de vivre avec le virus, c’est-à-dire de ne pas arrêter la vie éducative, économique, sociale.

- France Relance n’est pas simplement une stratégie qui consiste à répondre aux conséquences de la crise, mais à savoir comment notre pays peut en ressortir plus fort.

Nous avons financé 84 % du salaire de celles et ceux qui étaient au chômage partiel (…). Jamais la France n’a mis en place un tel dispositif. [Maintenant] il faut réussir à faire revenir tout le monde au travail.

- Les relocalisations jouent pour nous un rôle fondamental parce que c’est montrer qu’il n’y a pas de fatalité, et c’est bâtir sur des secteurs d’avenir commun.

- Nous avons profondément transformé la fiscalité du capital et donc de l’investissement en France, profondément réformé le marché du travail qui permet l’embauche, profondément réformé aussi le secteur de l’apprentissage. (…) Ce socle des trois dernières années est ce qui rend possible cette vague de relocalisations.

- La transformation du système de chômage et donc du travail, nous la poursuivons, on l’a décalée à janvier prochain (…) mais il y a des choses très importantes dans cette réforme, elle sera mise en œuvre.

- [La réforme des retraites] est nécessaire. L’universalisation du régime est un élément de justice. Le système actuel est un système antihéros Covid. (…) Ces livreurs, chauffeurs de taxi, caissières, ce sont les sacrifiés de notre système de retraite actuel!

- Je ne commente jamais les actions des ministres pour une raison simple: je les nomme. Si j’estime qu’ils ne sont pas à la hauteur, je ne les garde pas.

 

Gouvernement
[Nota: dans ce gouvernement, certains membres ne sont pas centristes; nous retranscrivons cependant leurs propos en rapport avec leur fonction parce qu’ils font partie selon nos critères d’une équipe qui suit une politique globalement centriste]

Jean Castex (Premier ministre)

- Je l’ai dit, il faut vivre avec le virus. Vivre, sortir, se cultiver, sans nous mettre en danger. C’est possible. Et c’est même essentiel.

- L’objectif du plan de relance est clair : doter les entreprises culturelles des moyens nécessaires pour créer les conditions du retour à une croissance plus forte, bénéficiant à tous les acteurs de la filière. Le CNC verra ses moyens renforcés par l’État de 165 millions d’euros.

- Le Gouvernement a déjà mobilisé 5 milliards d’euros pour les secteurs de la culture et des médias, c’est exceptionnel, mais ce soutien doit et va se poursuivre. Dans le plan de relance, 2 milliards d’euros seront consacrés exclusivement au secteur.

- [La députée LFI Danièle Obono caricaturée en esclave par le magazine Valeurs actuelles] Cette publication révoltante appelle une condamnation sans ambiguïté. Je partage l'indignation de la députée Danièle Obono et l'assure du soutien de l'ensemble du Gouvernement. La lutte contre le racisme transcendera, toujours, tous nos clivages.

 

Jean-Yves Le Drian (ministre de l'Europe et des Affaires étrangères)

Les mesures arbitraires prises par les autorités biélorusses à l’encontre de journalistes sont contraires à la liberté de la presse. Je les condamne. J’appelle les autorités biélorusses à revenir sans délai sur ces mesures. L’urgence en Biélorussie va à la mise en place d’un dialogue national inclusif. Des mesures répressives contre des journalistes ne peuvent pas y contribuer.

 

Jean-Michel Blanquer (ministre de l'Education nationale, de la Jeunesse et des Sports)

- [Rentrée scolaire] Ça sera une année aussi normale que possible. Tout ne doit pas être écrasé par la réalité sanitaire. Il faut être vigilant, mais ne pas oublier les impératifs éducatifs et sociaux, ni dévier de nos deux objectifs : améliorer le niveau scolaire de chaque enfant et réduire les inégalités.

- L'Italie, qui n'a pas rouvert ses écoles depuis mars, se trouve dans un cas particulier. Mais le port du masque n'est pas obligatoire partout en Europe. Nos règles – masque en toute circonstance pour les enseignants et les élèves à partir de 11 ans, principe du non-brassage recommandé – se caractérisent par leur homogénéité nationale, contrairement aux mesures édictées dans d'autres pays comme l'Allemagne.

- Chaque décision est prise en étroite relation avec les autorités sanitaires locales. Le protocole élaboré en juillet, clair et simple, permet de répondre à l'ensemble des situations. Mais on peut imaginer que dans les prochaines semaines ou prochains mois, des mesures plus fortes s'appliquent dans certains territoires: obligation – et plus seulement incitation – de non-brassage entre les groupes d'âge, réduction des tailles de classes, fermeture d'établissements… Nous sommes préparés. Mais ce n'est pas d'actualité pour le 1er septembre. Pour l'instant, le nombre de contaminations n'est pas comparable à celui de mars.

- Nos recommandations sanitaires sont directement inspirées par les avis du Haut Conseil à la santé publique. Nous consultons aussi des médecins spécialistes des enfants. Cette semaine encore, la société française de pédiatrie, dans une réunion à la direction générale de la santé, a validé nos positions. Le port du masque à partir de 12 ans est une recommandation de l'OMS et c'est ce que suivent de nombreux pays. Sur les autres sujets, nous sommes en réalité en conformité avec ce que cette tribune demande, avec des procédures prêtes en cas de situation de fermeture ou encore sur le sujet des tests. La plupart des documents de préparation sont d'ailleurs publics et disponibles sur notre site. J'invite donc ce groupe de médecins à échanger dès qu'il le souhaite avec le ministère. Ce sera plus constructif. Et je serai toujours attentif à leurs avis comme je l'ai été à ceux des institutions et spécialistes qui ont contribué à l'élaboration de ce protocole.

- Chaque territoire se prépare à l'éventualité dans laquelle on ne pourrait pas faire tous les cours en classe. Il est normal que Paris et Marseille regardent leurs options avec plus d'attention. Mais il n'y aura pas de classe dans des espaces externalisés à la rentrée, ce sera mis en place seulement si on ne peut plus accueillir tous les élèves en même temps en classe.

- Je suis très attentif aux avis de la société de pédiatrie. Les seuils déclenchant la fermeture relèvent des autorités sanitaires. L'Éducation nationale, elle, travaille sur les conséquences des décisions de fermeture.

- On aura sans doute moins de maladies chez les enfants cette année, du fait de toutes les précautions que l'on prend pour l'hygiène, comme le lavage des mains. À chaque fois que quelqu'un, enfant ou adulte, présente des symptômes du Covid-19, on entre dans la logique de test, d'isolement.

- Il peut y avoir des mesures renforcées, notamment du matériel particulier comme des masques médicaux pour les personnes vulnérables. Un certain nombre, relevant des catégories clairement identifiées par le ministère de la Santé, pourra aussi ne pas venir.

- [Enfant diagnostiqué positif] L'agence régionale de santé est saisie. Les chefs d'établissement fournissent la liste des cas contacts qui seront testés le plus rapidement possible. Nous souhaiterions que cela puisse se faire sous quarante-huit heures. Les autorités sanitaires et scolaires décident ensuite en fonction de leur appréciation de la situation.

- [Un tiers des parents ont peur de remettre leurs enfants à l'école] Ce sondage montre d'abord qu'une immense majorité, 79%, est favorable à une rentrée des classes le 1er septembre. C'est quand même un plébiscite pour l'école. Par ailleurs, deux parents sur trois n'ont pas peur de renvoyer leurs enfants en classe. C'était l'inverse au mois de mai. Si on ne regarde pas la photo mais le film, ça progresse. Le travail entamé à partir du 11 mai porte ses fruits. Reste à convaincre les plus inquiets, qui sont parfois les familles des milieux les plus défavorisés. Nous continuerons de le faire après la rentrée par un contact personnalisé avec les familles.

- Pour les premiers jours d'école, les gestes affectifs de réassurance sont très importants, notamment dans les petites classes. Il n'y a pas d'interdiction pour les parents d'être présents en maternelle, tout en respectant les mesures sanitaires.

- Dans cette période de crise, le lien parents-école est plus fondamental que jamais. Ces réunions ne sont pas abolies. Faisons preuve de bon sens. Le confinement a montré l'intérêt des visioconférences, que l'on va encourager. On évitera d'avoir 300 parents dans un amphithéâtre mais on privilégiera de petites réunions, en respectant les mesures sanitaires.

- Sur la cantine, l'internat, les activités sportives, nous diffusons des recommandations – évitons l'excès de normes. En mai, on nous avait reproché un protocole trop complexe. Il faut laisser des marges de manœuvre aux établissements. Dans le réfectoire, nous recommandons des plages horaires différentes et que le nombre de services soit adapté, autant que possible, de manière à limiter les flux et la densité d'occupation.

- La cantine, c'est un enjeu social, de sociabilité, de civisme… Elle fait partie des sujets pour lesquels on doit dire: "La vie continue, malgré l'épidémie." À nous, Français, de prouver notre capacité de rebond, comme un corps qui se défend face au virus. Sinon, on ferme tout et on reste chez soi ; c'est le plus simple mais ce n'est pas bon pour les enfants.

- Dans le respect des règles sanitaires fixées par le protocole, les activités physiques ont vocation à se déployer et les équipements sportifs à être pleinement utilisés. Les acteurs ont tout un corpus de conseils à disposition. Aucune activité n'est proscrite. Le mot-clé reste l'adaptation. Cela veut dire que, peut-être, une piscine sera fermée à tel endroit, mais pas que la natation sera interdite partout.

- Le Premier ministre en appelle là encore au bon sens : tous les grands-parents n'ont pas le même âge, le même état de santé. Nous allons multiplier les solutions de garde. Par exemple, nous renforçons notre "plan mercredi", avec les caisses d'allocations familiales et les collectivités territoriales, pour accueillir les enfants le mercredi et en fin de journée.

- Plus que jamais, notre devise est la personnalisation du parcours de l'élève : il faut prendre en compte la situation de chacun. Parce que certains ont tiré bénéfice du confinement – quelques uns ont même sauté une classe! J'ai aussi en tête des enfants issus de foyers de l'aide sociale à l'enfance, qui peuvent être mal à l'aise dans le contexte scolaire classique et ont tiré profit de cette période. À l'inverse, d'autres en ont pâti. D'où les évaluations en début d'année. Nous sommes capables aujourd'hui d'avoir une photographie du parcours de l'enfant au début et au milieu du CP puis au début du CE1 : on pourra mesurer l'impact du confinement. Cette année, nous renforçons l'évaluation en début de sixième.

- Après le diagnostic individualisé, on personnalise l'aide. C'est pourquoi 1.688 postes sont créés dans le premier degré, et 1,5 million d'heures supplémentaires prévues dans le second. Nous développons le dispositif "Devoirs faits", en passant en moyenne de deux à trois heures hebdomadaires de soutien scolaire gratuit, réalisé par des enseignants. J'invite chaque famille de collégien qui aurait pu prendre du retard à l'inscrire.

- Les professeurs seront au rendez-vous mardi. Nous avons par ailleurs des effectifs de remplaçants. Je suis confiant : la mobilisation n'a jamais été aussi forte que pour cette ­rentrée des classes. Chacun a compris le caractère précieux de l'école.

- La France est un des pays qui a connu le plus fort retour à l'école. De plus toutes les enquêtes le montrent : le taux de satisfaction des parents par rapport à l'enseignement à distance se situe entre 75 et 80%. Ils sont 81% à exprimer de la sympathie pour les enseignants. Nous allons justement nous employer dans les prochaines semaines à reconnaître le travail des professeurs.

 

Bruno Le Maire (ministre de l'Economie, des Finances et de la Relance)

- Je suis volontariste. Nous avons des entreprises innovantes, des salariés compétents et un tissu industriel solide. Nous avons tout pour réussir. Je veux dire à tous les Français : nous allons y arriver.

- Est-ce que nous ferons tout pour éviter les faillites à venir? La réponse est oui! Nous ne ménagerons pas nos efforts pour sauver des emplois et des entreprises. Nous le faisons depuis le début de la crise. Nous allons faire le maximum pour trouver des solutions pour chacun.

- La France est le pays qui a le plus délocalisé depuis 30 ans de tous les pays de l’OCDE. C’est une erreur économique et politique. La baisse des impôts de production a pour objectif d'améliorer la compétitivité du pays, enclencher les relocalisations et créer de nouveaux emplois.

- La trésorerie des entreprises est ma préoccupation la plus immédiate. Je demande aux banques de continuer d'apporter leur soutien. Il est indispensable pour aider les entreprises endettées durant la crise. Nous nous en sortirons que si nous sommes tous solidaires.

 

Gérald Darmanin (ministre de l'Intérieur)

- Comme tous les jours pendant que je serai ministre de l’Intérieur, je soutiendrai la présence résolue des policiers dans l’ensemble des quartiers qui connaissent des faits d’insécurité inacceptables.

- Vu les circonstances, le maire de Grenoble ferait mieux de s’occuper de sa ville que de s’occuper de l’élection présidentielle. Manifestement, au vu des moyens que la Ville de Grenoble met à disposition de la sécurité dans la ville, il y a encore beaucoup de travail. Car Grenoble est une ville parmi les plus grandes de France et pourtant, c’est une de celles où il y a le moins de caméras de vidéoprotection, alors qu’on sait que cela aide considérablement les policiers, notamment pour lutter contre les trafics. Voici une des villes où l’on a le moins de policiers municipaux, une police municipale qui n’est pas armée, qui ne travaille pas la nuit, comme si les délinquants se levaient tôt le matin et commettaient leurs actes délictueux entre huit et dix heures. Le maire de Grenoble, et l’État est tout à fait disposé à travailler avec lui, devrait mettre les moyens qu’il faut pour protéger ses concitoyens.

 

Elisabeth Borne (ministre du Travail, de l'Emploi et de l'Insertion)

- Le plan de relance, son objectif est de protéger les emplois existants et d'en créer de nouveaux.

- Pour permettre le retour au travail en toute confiance, le port du masque est obligatoire en entreprise à partir du 1er septembre. Dans certains cas, des assouplissements sont possibles. Nous en discuterons demain avec les partenaires sociaux.

- Porter le masque systématiquement en entreprise, c'est très important.

- Pour faire face à l'augmentation du chômage et accompagner plus particulièrement les jeunes, nous allons augmenter les effectifs de Pôle Emploi.

- Il faut aider la jeunesse à surmonter cette crise. Pour encourager l'embauche des jeunes en apprentissage, nous irons chercher les entreprises et les jeunes dans les territoires.

- Le télétravail reste une pratique recommandée surtout dans des zones où le virus circule beaucoup.

- Former, transmettre, partager... et cette année, jusqu’à 8 000 € de prime à l’embauche pour encourager l’apprentissage. Plus que jamais, il faut investir dans notre jeunesse!

 

Julien Denormandie (ministre de l'Agriculture et de l'alimentation)

- L'agriculture sera un élément fondamental du plan de relance.

- [Le gouvernement portera] une attention toute particulière à la protection des cultures vis-à-vis des aléas climatiques. Très concrètement, nous pourrons financer des filets anti-grêle, mais aussi investir dans la résilience agricole, c'est-à-dire notamment mettre au point des plantes qui ont moins besoin d'eau.

- [Le système agricole français est] un atout pour notre santé à tous.

- Je ne peux imaginer la France sans une indépendance alimentaire et on sait aujourd'hui qu'on a certains enjeux sur ce point.

 

Marc Fesneau (ministre chargé des relations avec le Parlement et de la participation citoyenne)

Ils ont mille visages, mille formes d’expression et mille camouflages : le rejet, la haine de l’autre, le racisme. Et si nous ne menons pas ce combat, tous ensemble, d’une société respectueuse, apaisée, rejetant toute formes de violence, et de provocation, toute sera emporté.

 

Elisabeth Moreno (ministre chargée de l'égalité entre les femmes et les hommes, de la diversité et de l'égalité des chances)

- Le fil rouge, l'ADN de mon ministère reposent sur la notion d'égalité.

- Ma réussite sur le sujet de l’égalité femmes-hommes sera le résultat de l’exécution rigoureuse des annonces du Grenelle. Et je ne lâcherai rien là-dessus parce qu’on parle de vies humaines.

- Nous devons être toutes et tous mobilisés pour les droits des personnes LGBT+ et pour combattre les discriminations ainsi que la haine anti LGBT+. C'est l'une des priorités de mon ministère.

 

Emmanuelle Wargon (ministre chargée du Logement)

- [Réforme des APL] La réforme entrera en vigueur le 1er janvier. On calculera les aides sur la base des douze derniers mois, c'est-à-dire de décembre 2019 à novembre 2020. Le nouveau mode de calcul ajuste les aides en fonction des revenus « en temps réel ». Si ceux-ci augmentent, les aides baissent. Si les revenus diminuent, les allocations croissent. Cette réforme aura un effet protecteur en période de crise, de chômage et d'activité partielle. Par ailleurs, le 1er janvier est la date où sont habituellement calculés les nouveaux droits. C'est donc plus logique. (…) Un célibataire qui gagnait 1 000 euros mensuels en 2019, puis 1 100 euros en 2020, verra ses APL baisser progressivement et sur un an de 77 à 44 euros mensuels. A l'inverse, un salarié qui connaît une période de chômage partiel d'avril à août 2020 verra ses APL augmenter d'environ 30 euros par mois. Cette réforme est juste parce qu'elle s'adapte aux revenus des personnes. Il n'y aura pas d'étudiants perdants. Nous allons passer à un forfait pour les étudiants. Ce sera avantageux pour ceux qui travaillent à mi-temps, par exemple.

- Chaque année, deux tiers des allocataires voient leurs allocations évoluer, dans un sens ou un autre. Ce sera davantage avec la réforme. Du fait de la crise, on s'attend à ce qu'un nombre plus élevé de bénéficiaires voient leur APL augmenter, ce qui réduira fortement les économies liées à la réforme.

- [MaPrimRénov pour la rénovation énergétique]La prime sera accessible à tous les Français pour la durée du plan de relance. Son montant dépendra du niveau de revenus et sera plus élevé pour les foyers modestes que pour les foyers aisés. Nous l'ouvrons également aux propriétaires bailleurs — jusque-là exclus du dispositif car n'habitant pas dans le logement concerné — et aux copropriétés, qui n'auront désormais plus qu'un seul dossier à monter pour tous les propriétaires. Nous gagnerons ainsi en efficacité.

- Nous créons enfin une aide à la rénovation complète de son logement. Un ménage de classe moyenne qui fait une rénovation complète en divisant par près de quatre sa consommation (avec isolation des murs, des combles et planchers et installation d'une pompe à chaleur) touchera une aide de l'ordre de 20 000 euros. Le soutien apporté par MaPrimeRénov'à des montants aussi importants est exceptionnel, très généreux ; ces primes seront maintenues dans la limite des enveloppes du plan de relance.

- Nous réfléchissons à simplifier les démarches administratives pour obtenir un permis de construire. La première chose est d'inciter les maires à délivrer de nouveaux permis. Pour cela, nous souhaitons soutenir les élus qui autorisent la construction avec plusieurs étages et en particulier dans des zones déjà urbanisées où il est compliqué de trouver un logement.

- Nous avons maintenu la consigne de ne pas expulser tant qu'il n'y a pas de solution de logement ou d'hébergement. Pour les propriétaires, il faut aussi faire en sorte que les gens continuent à payer leur loyer durant cette période de crise. Les APL devraient alors permettre de les aider.

 

Jean-Baptiste Djebbari (ministre chargé des Transports)

Certains Français sont anxieux à l'idée de reprendre les transports. Je veux leur dire que nous avons pris toutes les mesures pour qu'ils y soient protégés du virus.

 

Olivier Dussopt (ministre chargé des Comptes publics)

- La lutte contre la fraude organisée au chômage partiel est notre priorité pour 2020. Nous orientons donc plus spécifiquement le travail de nos services sur ces fraudeurs, qui utilisent, par exemple, des faux numéros de Siret.

- Frauder, c’est donner un coup de canif dans le contrat conclu entre l’État et les citoyens. Face à la crise, l’État a montré qu’il pouvait dépenser beaucoup d’argent public pour soutenir l’emploi et les entreprises. Il est donc d’autant plus nécessaire de garantir le bon usage des deniers publics et le respect des règles, pour que l’argent dépensé profite à tous, et non aux fraudeurs.

 

Agnès Pannier-Runacher (ministre chargée de l'Industrie)

- Concernant la commande publique, nous en avons récemment favorisé l'accès aux PME, ETI et entreprises de l'ESS. Les acheteurs privés et publics sont également concertés pour insérer des clauses sociales et environnementales dans les documents par défaut des marchés publics.

- Nous allons relancer les filières stratégiques autour de principes de proximité, durabilité, solidarité et résilience.

- Dans le prolongement de la loi Pacte, nous encourageons les dispositifs permettant d'orienter l'épargne des français vers l’ESS et les entreprises engagées en RSE.

 

Marlène Schiappa (ministre chargée de la Citoyenneté)

- Je réfléchis à accélérer l’obtention de la nationalité française pour les personnes qui ont été au front pendant le confinement. Ils ont montré leur attachement à la nation.

Dès lors que des hommes s’approprient l’espace public & estiment que les femmes n’ont rien à faire dehors, c’est une infraction. Je demande aux préfets d’accélérer la lutte contre le harcèlement de rue.

- Je suis très attachée à la loi de 1905. Je défends concrètement ses grands principes et la laïcité.

- Le projet de loi contre les séparatismes sera présenté d'ici à la fin de l'année.

- Là où les services publics et la République reculent, le communautarisme s’installe. C’est tout le sens des Quartiers d’été, reconduits à l’automne, d’offrir un espace républicain aux jeunes.

- Le Président Emmanuel Macron célébrera les 150 ans de la République au Panthéon et prononcera à cette occasion un grand discours sur la citoyenneté.

 

Clément Beaune (secrétaire d’Etat chargé des Affaires européennes)

La France et l’Europe défendent leurs valeurs et les libertés du peuple biélorusse.

 

Adrien Taquet (secrétaire d’Etat chargé de l’Enfance et des Familles)

Les violences sexuelles sur les enfants restent les plus silencieuses et dévastatrices. L’engagement des professionnels qui œuvrent au quotidien pour les protéger est total. Tout sera mis en œuvre pour réprimer quiconque leur porte atteinte.

 

Gabriel Attal (porte-parole du gouvernement)

- Aux parents d’élèves, aux enfants, aux enseignants, je veux adresser un message de confiance en cette rentrée : tout est fait pour réduire les risques à l’école. Si un cas est détecté, le protocole prévoit des mesures immédiates : tests, isolement, voire fermeture si besoin.

- La relance, elle a commencé au cœur de la crise avec le chômage partiel, le fonds de solidarité, les PGE aux entreprises. Nouvelle étape ce jeudi avec des mesures pour ouvrir de nouveaux marchés. On peut faire de cette crise une opportunité pour l’avenir de notre pays.

- Il faut revenir à un principe simple : «Tu casses, tu répares. Tu salis, tu nettoies.» La grande priorité, c’est la justice de proximité, pour des sanctions justes, prononcées rapidement et effectuées immédiatement.

- Les LR ont tous l’insécurité à la bouche mais 2022 dans la tête. Ils rivalisent de slogans dans une sorte de primaire avant l’heure. Nous, on agit : budget, recrutements, salaires, flotte automobile. On est lucide sur les difficultés vécues par beaucoup, donc on va continuer.

- Hier nous avons franchi pour la première fois la barre des 900 000 tests en une semaine. On a massivement développé les tests et comme l’a annoncé Olivier Véran, on sera bientôt à 1 million par semaine.

- L’apprentissage est une voie d’excellence de plus en plus prisée. Pour ne pas que cet élan s’essouffle du fait de la crise, l’État se mobilise. Résultat : embaucher un apprenti ne coûte désormais quasiment rien à un chef d’entreprise!

- [Télétravail] Il faut que les entreprises continuent à y avoir recours autant qu'elles le peuvent dans les départements les plus concernés par [la propagation du] virus.

 

Partis politiques

● LaREM
[Nota: dans ce parti, les propos de ses membres qui ne sont pas centristes et se considèrent de droite ou de gauche ne sont pas retranscrits]

Tribune de plusieurs députés LaREM: L'obligation de formation des jeunes âgés de 16 à 18 ans : un droit historique pour notre jeunesse, un devoir pour "tous"]

Si la confiance dans la jeunesse revient, c'est la confiance dans le pays qui sera de nouveau confortée", a déclaré Jean Castex, le Premier ministre. La réussite de notre jeunesse, c'est assurer un avenir à notre pays. L'accompagner, l'aider et la soutenir est notre responsabilité à tous. La crise sanitaire que nous traversons ne fait qu'accentuer et mettre en lumière les difficultés au quotidien de nos jeunes : se nourrir, se loger, se déplacer, se former ne sont que quelques exemples des épreuves qu'ils ont à surmonter au quotidien.

Former notre jeunesse, c'est lui donner les clefs de sa réussite future. De très nombreuses études montrent que la qualification, la compétence, les savoir-être sont essentiels pour s'insérer durablement sur le marché du travail.

Aujourd'hui, un quart de notre jeunesse est au chômage, plus inquiétant encore, près de 40% des jeunes de moins de 25 ans dans les quartiers prioritaires restent sur le bord du chemin. La majorité s'est saisie de ce sujet de société dès 2019 et a voté la mesure historique de l'obligation de formation jusqu'à 18 ans dans le cadre de la loi pour l'école de la confiance. Cela signifie que, dès cette rentrée, tous les jeunes âgés de 16 à 18 ans devront être accompagnés vers une formation qualifiante.  C'est une mesure profondément sociale, pour lutter contre les inégalités de destin.

Compte tenu de la crise sanitaire que nous connaissons, où le nombre de jeunes en situation de décrochage va certainement augmenter, la mise en place de cette mesure dès la rentrée tombe à point nommé. En effet, combien de jeunes supplémentaires quitteront le système scolaire après en avoir été éloignés pendant 7 mois? C'est un défi immense, qui nous oblige tous.

Nous ne voulons pas de génération sacrifiée, l'heure du raccrochage a sonné!

Les financements déployés dans le cadre du plan jeunes, du plan de relance, du plan d'investissement dans les compétences  et de la stratégie de prévention et de lutte contre la pauvreté doivent venir soutenir tous les acteurs nécessaires à la réussite de cette mesure. Du repérage du jeune à l'insertion, de nombreux acteurs locaux devront travailler ensemble pour construire un parcours d'avenir qualifiant sur-mesure pour tous ces jeunes.

Nous parlementaires, sommes convaincus que cette mesure est une véritable réponse au fléau du décrochage des jeunes, amplifié par la crise de la Covid19. Nous nous assurerons, partout sur nos territoires, qu'elle sera mise en œuvre dès la rentrée scolaire. Il en va de la réussite de notre jeunesse, de l'avenir de notre pays!

Richard Ferrand (président de l’Assemblée nationale)

[La députée LFI Danièle Obono caricaturée en esclave par le magazine Valeurs actuelles] Ignoble représentation d’une parlementaire. À ses côtés pour lutter contre le racisme et pour le respect dû à tous les élus de la République.Tout mon soutien personnel et celui de l’Assemblée nationale face à ces abjections.

 

 

Présidentielle USA 2020. Sondage quotidien USC Dornsife / 30 août: Près de 14 points d’avance pour Biden à plus de 53,5%

Voici les résultats au 30 août 2020 du sondage quotidien réalisé par USC Dornsife (le centre d’études politiques Dornsife de l’université de Californie du Sud) qui donnent le candidat démocrate et centriste, Joe Biden, nettement en tête de l’élection présidentielle américaine du 3 novembre 2020 devant le président républicain sortant, Donald Trump auprès des personnes qui disent qu’elles iront certainement voter («likely voters»)

 

► Joe Biden (démocrate): 53,53%

► Donald Trump (républicain): 39,87%

► Joe Biden en tête avec 12,33 points d’avance (+1,33 point par rapport au 29 août)

(Le sondage quotidien USC Dornsife est constitué d’un panel d’environ 6 000 électeurs éligibles disséminés dans tout les Etats-Unis. Ensemble, ils constituent un échantillon représentatif de la population américaine. Chaque jour, environ 430 d'entre eux sont invités à répondre à quatre questions en ligne dans le sondage quotidien. Chaque jour juste après minuit, les chercheurs mettent à jour les résultats, qui sont basés sur une semaine de réponses)

► Moyenne des agrégateurs de sondages:

- Agrégateur FiveThirtyEight: Joe Biden +8,8%

- Agrégateur RealClearPolitics: Joe Biden +6,9%

(La différence des résultats entre le sondage quotidien USC Dornsife et les agrégateurs de sondages RealClearPolitics et FiveThirtyEight tient à ce que ces derniers prennent en compte l’ensemble des sondages qui ne sont pas constitués uniquement de panels de «likely voters» mais aussi, simplement d’adultes ou de personnes habilitées à voter. La prise en compte des électeurs qui se disent certains d‘aller voter donne une meilleure qualité aux résultats)

 

Actualités du Centre. Grande Bretagne Ed Davey élu à la tête du parti centriste Lib Dems

Ed Davey
C’est le candidat libéral, Ed Davey, qui est devenu le nouveau président des Lib Dems (Libéraux démocrates).

Candidat de l’aile libérale du parti, il a obtenu 63,5% des voix face à Layla Moran qui se présentait comme humaniste et qui a obtenu 36,5% des voix et il remplace Jo Swinson.

Cette dernière n’avait pu garder son poste suite à sa défaite surprise lors des législatives, le parti obligeant son leader a être parlementaire.

A la tête du parti centriste britannique, ce député de 54 ans membre des Lib Dems depuis 30 ans et ancien ministre, a déclaré après sa victoire:

«J’aime mon parti, je crois en lui, je soutiens ses idées: justice sociale, réforme politique, égalité et protection de l’environnement. »

Il aura comme double mission d’unir une formation qui a connu quatre leaders en cinq ans et de continuer à la recrédibiliser, elle qui souffre encore d’un passage au pouvoir catastrophique dans une coalition avec les Conservateurs de 2010 à 2015 où elle avait abdiqué pratiquement toutes ses promesses de campagne.

Depuis, les Lib Dems ont remonté la pente mais les dernières législatives qui ont vu la victoire du populiste Boris Johnson ont été une douche froide.

Même s’ils ont amélioré significativement leur score (12%) et ont été le parti qui a le plus progressé (plus de 4%), ils ont perdu des députés ne se retrouvant qu’avec 11 élus sur les bancs de la Chambre des communes.

Leur positionnement dur contre le Brexit et en faveur de mesures sociales fortes leur a attiré de nouveaux électeurs mais les Britanniques ont tout de même continué à se méfier d’eux.

Dans son discours après sa victoire, Ed Davey a d’ailleurs pointé ce problème et promis de travailler à inverser la tendance:
«Au niveau national, notre parti a perdu le contact avec trop d'électeurs. Oui, nous sommes de puissants défenseurs au niveau local. Nos militants écoutent les populations locales, travaillent dur pour les communautés et obtiennent des résultats. Mais au niveau national, nous devons faire face aux faits avec trois résultats décevants lors des élections générales. (…) La vérité est que les électeurs ne croient pas que les libéraux démocrates veulent aider les gens ordinaires à mieux vivre. Les électeurs ne croient pas que nous partageons leurs valeurs. Et les électeurs ne croient pas que nous sommes du côté de gens comme eux. À l'échelle nationale, les électeurs nous ont envoyé un message. Mais nous n'avons pas écouté. Il est temps pour nous de commencer à les écouter. Et en tant que leader, j'ai ce message: je suis à l’écoute maintenant. »

 

 

samedi 29 août 2020

Présidentielle USA 2020. Sondage quotidien USC Dornsife / 29 août: Biden nettement en tête

Voici les résultats au 29 août 2020 du sondage quotidien réalisé par USC Dornsife (le centre d’études politiques Dornsife de l’université de Californie du Sud) qui donnent le candidat démocrate et centriste, Joe Biden, nettement en tête de l’élection présidentielle américaine du 3 novembre 2020 devant le président républicain sortant, Donald Trump auprès des personnes qui disent qu’elles iront certainement voter («likely voters»)

 

► Joe Biden (démocrate): 52,84%

► Donald Trump (républicain): 40,51% 

► Joe Biden en tête avec 12,33 points d’avance (-0,08 point par rapport au 28 août)

(Le sondage quotidien USC Dornsife est constitué d’un panel d’environ 6 000 électeurs éligibles disséminés dans tout les Etats-Unis. Ensemble, ils constituent un échantillon représentatif de la population américaine. Chaque jour, environ 430 d'entre eux sont invités à répondre à quatre questions en ligne dans le sondage quotidien. Chaque jour juste après minuit, les chercheurs mettent à jour les résultats, qui sont basés sur une semaine de réponses)

 

 

L’Editorial d’Alexandre Vatimbella. Trump contre la démocratie: gagner par chaos

Trump n’est pas seulement un danger pour son incompétence, sa malhonnêteté, son ignorance, son égocentrisme et son racisme mais parce qu’il est le représentant d’un mouvement idéologique existant dans le monde entier mais particulièrement bien établi aux Etats-Unis qui vise à la destruction voulue et souhaitée d’une grande partie de l’Etat démocratique et républicain, de ses services publics ainsi qu’à décrédibiliser au maximum l’action gouvernementale notamment en matière de régulations de toutes sortes et plus spécifiquement dans les secteurs sociaux et économiques.

Ce mouvement se rapproche évidemment des idées libertariennes où le dogme est le plus de liberté dans le moins de contraintes mais il est encore plus radical puisque son but est de créer concrètement le chaos dans la société afin de détruire la machine à gouverner puis de faire en sorte que la loi qui régit les rapports humains soit celle du plus fort (et du plus riche) dans une vision simpliste du darwinisme social de Spencer.

Son égérie est l’écrivaine Ayn Rand qui se qualifiait elle-même de «capitaliste radicale» (et sa philosophe d’«objectivisme») dont les thèses prônent un Etat minimum et un laissez faire maximum.

Et ce n’est même pas un secret puisque Trump l’a affirmé à plusieurs reprises.

Ainsi, lorsqu’il parle de cette fameuse affabulation du «deep state», cet Etat profond qu’il a accusé maintes fois de diriger le pays dans l’ombre («L'État profond et la Gauche, et leur organe, les médias qui délivrent des fake news»), ce n’est pas seulement pour attaquer les démocrates qui en seraient soi-disant à sa tête mais pour démanteler l’appareil étatique tout court qui serait la nuisance principale qui empêcherait les Etats-Unis d’être fidèles à leur exceptionnalisme et leur destinée manifeste.

Ici, pas de politique politicienne mais une vraie guerre contre l’Etat protecteur et régulateur.

Nombreux sont les observateurs qui sont fascinés par la nomination d’incompétents à des postes importants dans le gouvernement Trump ou à la tête de grandes administrations.

En réalité, ils sont justement nommés pour leur incompétence et pour la mission de détruire ce qu’ils dirigent.

L’exemple récent du directeur de la poste en est la caricature extrême sachant qu’il est également parmi les principaux actionnaires d’entreprises privées qui concurrencent cette même poste…

Bien sûr, tout incompétent et ignorant qu’il est, Trump ne comprend pas exactement tous les tenants et les aboutissants de cette idéologie radicale ainsi que les enjeux majeurs qu’elle porte.

Il voit surtout dans cette bataille un moyen de préservation de son statut social et de la fantasmagorie dans laquelle il vit menacée constamment par tous les complots qu’il invente ou récupère postés sur la toile par des illuminés.

De même, il n’hésite pas à s’en servir à des fins purement d’ambitions personnelles notamment en vue de sa réélection.

On ne peut en effet pas comprendre complètement ses agissements des quatre dernières années mais surtout de ceux des derniers mois si l’on n’a pas en tête que sa stratégie est de gagner par et grâce à un chaos délibérément mis en place à tous les niveaux et dans tous les domaines.

Steve Bannon, son principal conseiller lors de la campagne de 2016 puis lors de son entrée à la Maison blanche, activiste d’extrême droite, définissait par une boutade son objectif premier que Trump embrasse également:

«Je suis léniniste parce que Lénine voulait détruire l’État, et c’est aussi mon objectif. Je veux tout faire s'écrouler et détruire tout l’establishment d’aujourd’hui.»

Et il avait ajouté que «les membres du cabinet de Trump avaient été choisis pour une seule raison, la déconstruction de l’Etat administratif» avec comme objectif de «changer les lois des 40 dernières années».

Ce n’est pas pour rien que Trump, lui-même, a souvent affirmé que le pays «avait les pires lois qui existent».

Quand Trump menace de supprimer les budgets de plusieurs administrations ou de les réduire à une peau de chagrin, il ne s'agit pas seulement, comme pour celle de la poste, de favoriser sa réélection en empêchant des électeurs de voter, mais de faire en sorte qu’elles ne puissent plus remplir leur mission de service ou de régulation, laissant la place à un chaos voulu dont la finalité n’est même pas un Etat minimum mais plus d’Etat du tout dans de nombreux secteurs.

De même, lorsqu’il baisse les impôts des riches ce n’est pas seulement pour se faire un cadeau et contenter ses amis milliardaires, c’est également pour que l’Etat n’ait pas les moyens de fonctionner normalement et, surtout, correctement.

C’est ce qui se passe, par exemple, pour les écoles publiques (afin qu’elles soient remplacées par des écoles privées), pour les parcs nationaux (afin qu’ils disparaissent et que des entreprisses privées puissent exploitées leurs richesses diverses) et bien sûr pour l’assurance santé (afin de permettre aux compagnies privées de reprendre totalement le contrôle du secteur).

Ce qui doit demeurer en place pour Trump au niveau fédéral, c’est uniquement et in fine l’appareil de sécurité et répressif.

George Packer, journaliste au magazine The Atlantic a écrit en avril dernier une enquête intitulée «Le président est en train de gagner sa guerre contre les institutions américaines» et sous-titrée «Comment Trump détruit la fonction publique et plie le gouvernement à sa volonté», une guerre menée depuis janvier 2017 lorsqu’il prend effectivement ses fonctions.

Et, s’il est réélu en novembre prochain, cette guerre sera poursuivie avec une plus grande intensité.

Voilà pourquoi Trump bénéficie d’un si important soutien de la droite radicale et de l’extrême droite.

Ici, le clown populiste et démagogue fait place au destructeur de l’état de droit et des principes de la démocratie républicaine.

De ce point de vue, il est le digne successeur de Ronald Reagan dont la citation la plus connue est que «l’action publique n’est pas la solution au problème, c’est le problème» et qui disait également qu’«à mesure que le gouvernement se développe, la liberté se contracte», confondant manifestement liberté et licence.

Depuis maintenant quarante ans les radicaux et extrémistes qui ont fait main basse sur le Parti républicain font tout pour empêcher les services publics de fonctionner et à l’Etat de remplir sa mission.

Avec Trump, ils ont trouvé leur bras armé.

 

 

vendredi 28 août 2020

Propos centristes. France – Le plan «France Relance»: préparer la France de2030 / 100 milliards € soit 1/3 du budget de l'État / transition écologique, compétitivité et souveraineté économique, cohésion sociale et territoriale sont les priorités; emploi, priorité numéro un; Covid19: nouvelle étape, nouvelles mesures; une école sûre pour la rentrée scolaire; Europe puissance; tensions en Méditerranée…

Voici une sélection, ce 28 août 2020, des derniers propos tenus par des centristes dans les médias ou sur les réseaux sociaux en France.

Emmanuel Macron (Président de la République)

- Le temps est aujourd’hui venu de la relance.

- Le plan France Relance sera présenté jeudi par le Premier ministre. Il est particulièrement ambitieux. C’est l’un des plus importants d’Europe rapportés au PIB.

- 100 milliards d’euros: pas pour reconstruire notre économie à l’identique! 100 milliards pour faire de la France une économie d’avant-garde et pour offrir un emploi à tous.

France Relance permettra aux entreprises de retrouver de l’air, d’investir davantage, d’être toujours plus compétitives. Ce sont ces 20 milliards d’euros de baisse d’impôts de production. Là encore, une action jamais faite.

- France Relance comportera des programmes ciblés destinés à changer ici et maintenant la vie des Français dans les territoires : la rénovation thermique des bâtiments, la poursuite de la conversion du parc automobile, l’accélération du déploiement du très haut débit.

- France Relance sera avant tout pour les plus jeunes, pour celles et ceux qui auront besoin de se reconvertir, d’acquérir de nouvelles compétences, pour celles et ceux qui évoluent dans des secteurs particuliers : je pense à la santé et au Ségur.

- Dans toutes les crises, un monde ancien disparaît, un nouveau apparaît. Cette crise peut être une opportunité. Notre objectif avec le plan de relance : que la France, l’Europe, prennent toute leur part à l’invention du monde d’après.

- Le plan de relance n'est pas une stratégie pour faire face aux difficultés du moment. Ça, nous l'avons déjà fait et nous allons continuer. C'est préparer la France de 2030. (...) C'est investir pour transformer. C'est construire la France de demain.

- Dans tous les secteurs stratégiques, notre ambition est de produire à nouveau en France.

- 15 milliards d’euros seront dédiés au soutien à l’innovation et aux relocalisations de technologies stratégiques. Le futur de l’hydrogène, du recyclage, de la quantique, le futur de l’économie verte, circulaire et décarbonée, doivent, avec ce plan, s’écrire en France.

- Nous devons relocaliser et recréer des forces de production sur nos territoires. La souveraineté sanitaire et industrielle sera l’un des piliers du plan de relance.

- Avant la pandémie, pour la première fois depuis plus de 12 ans, on ouvrait plus d’usines qu’on en fermait, on recréait des emplois industriels.

- Avec le Sénégal, nos efforts sont convergents pour la stabilité au Sahel. Unis face à la pandémie, nous travaillons ensemble pour la relance des économies africaines et une croissance durable.

 

Gouvernement
[Nota: dans ce gouvernement, certains membres ne sont pas centristes; nous retranscrivons cependant leurs propos en rapport avec leur fonction parce qu’ils font partie selon nos critères d’une équipe qui suit une politique globalement centriste]

Jean Castex (Premier ministre)

- Le défi que nous devons relever est que cette crise soit le point d’appui d’une consolidation de notre économie, d’une transformation de nos manières de faire, de produire, d’administrer et même de gouverner.

- Le Gouvernement va continuer de traiter de manière déterminée les conséquences sociales et économiques de la crise sanitaire.

- Le plan de relance nous offre une occasion exceptionnelle de positionner notre Nation sur les secteurs d’avenir, créer de la valeur en France, localiser sur notre territoire les relais de croissance de demain. Nous affichons clairement des priorités limitées, mais majeures : la transition écologique, la compétitivité et la souveraineté économique, la cohésion sociale et territoriale.

- 3 données pour comprendre la puissance et la dimension européenne du plan de relance de 100 milliards € qui sera présenté la semaine prochaine : il représente 1/3 du budget de l'État, il est 4 fois plus important qu'en 2008, 40% de contributions sont issues de l'UE.

- Apprentissage, formation, insertion : j’ai déjà annoncé des mesures fortes pour aider à embaucher des jeunes et des apprentis. Nous aurons aussi besoin de nos entreprises pour atteindre cet objectif, qui n’est pas seulement économique, mais aussi sociétal.

L'activité partielle demeurera ouverte dans ses conditions actuelles jusqu’au premier novembre et, au-delà, pendant deux ans, pour toutes les entreprises couvertes par un accord sur l’activité partielle longue durée.

- Garants de l’ordre public et de la sécurité de nos compatriotes, nos préfets ont une priorité absolue : protéger nos concitoyens et faire appliquer avec fermeté la loi, partout et pour tous. Nul ne saurait défier impunément l’autorité de la République. Je serai intransigeant.

- En cette période de crise, nous avons besoin d’un État puissant, agile, à l’écoute de nos territoires et plus que jamais au service de leurs habitants. J’y veille et j’y veillerai personnellement.

- [Covid19] La logique globale de notre action pourrait se résumer en une phrase : vivre avec le virus.

- [Covid19] L’épidémie regagne du terrain, et c’est maintenant qu’il faut intervenir. Nous sommes depuis quelques semaines dans une phase de recrudescence de l’épidémie. Le taux de reproduction du virus se situe au-dessus de 1, ce qui signifie que le virus gagne du terrain. Nous étions redescendus à 0,7 en mai. Nous sommes remontés à 1,4.

- [Covid19] Pour casser les chaînes de transmission, il faut tester, tracer, isoler. Nous avons déployé une capacité à tester désormais parmi les plus ambitieuses du monde: - [Covid19] 830.000 tests par semaine à ce jour; objectif du million de tests en septembre.

Le port du masque ne doit pas nous faire oublier les gestes barrières : nous devons continuer à nous laver les mains régulièrement, et à nous tenir à plus d’un mètre de distance les uns les autres lorsque c’est possible.

- [Covid19] Des plans de reconfinement, territoriaux ou plus globaux, ont été préparés. Notre système hospitalier est prêt à une éventuelle nouvelle vague de patients (lits, masques, réanimateurs, médicaments...). Mais nous devons tout faire pour éviter un reconfinement généralisé.

- Du concret : le Gouvernement débloque 100 millions d'euros pour inciter à l'embauche des personnes handicapées, dès le mois de septembre. Dans ce contexte de crise, nous devons redoubler d'efforts pour que les personnes en situation de handicap puissent accéder à l'emploi.

- Auteurs, artistes, entreprises et établissements des secteurs privé et public : 432 millions € seront consacrés au spectacle vivant dans le plan de relance. C'est un effort inédit qui témoigne de notre attachement à celles et ceux qui font vivre l'art et la culture en France.

- Les professionnels du spectacle vivant ont été et sont très fortement impactés par la crise du COVID19. Ils attendaient des actes forts et un soutien durable de la part du Gouvernement. Nous apportons aujourd’hui une réponse concrète, puissante et immédiate. Une prolongation du crédit d’impôt pour le spectacle vivant et du crédit d’impôt phonographique jusqu’au 31 décembre 2024 ainsi qu’un assouplissement temporaire des paramètres du crédit d’impôt spectacle vivant. La mise en place d’un nouveau mécanisme de compensation pour encourager la reprise d’activité des exploitants des salles de spectacle : une provision de 100 millions d'euros permettra de le financer dès septembre.

 

Jean-Yves Le Drian (ministre de l'Europe et des Affaires étrangères)

- [Liban] Ce pays est au bord du gouffre... On ne va pas signer de chèque en blanc. Le risque aujourd'hui, c'est la disparition du Liban.

- [Français tués au Niger] C'est un acte terroriste inacceptable. l'enquête est en cours. nous avons besoin de l'action humanitaire.

 

Barbara Pompili (ministre de la Transition écologique)

- Le choix de l'écologie, c'est un choix économique. C'est celui que nous faisons avec un plan de relance vert. Il permettra aux entreprises de créer des emplois et de se développer.

- Écologie et économie sont les deux faces d’une seule et même médaille. Décarboner nos modes de production, de distribution et de consommation est autant un impératif qu’une opportunité.

- 30% des crédits du plan de relance seront dédiés au verdissement de notre économie. Ce sont des moyens historiques qui nous font franchir une étape très importante. C’est une grande victoire pour l’écologie.

- L’arrêt de la chasse à la glu, cela fait longtemps qu’on devait le faire, c’est fait. C’est une mise en conformité avec le droit européen et une bonne nouvelle pour la biodiversité.

 

Jean-Michel Blanquer (ministre de l'Education nationale, de la Jeunesse et des Sports)

- Une école sûre pour accueillir tous les élèves. Grâce au respect par tous du protocole sanitaire et des gestes de base.

- Ce que je regarde le plus, c'est le retour de tous les élèves. Notre travail c'est celui de mise en confiance. Et je dis depuis le mois de mai et même avant qu'il est bien meilleur pour un enfant d'aller à l'école que de rester chez soi.

- Chaque professeur est en situation d'apprécier le niveau de ses élèves et de s'adapter. Néanmoins nous avons développé des outils pour cela.

- L’école inclusive au cœur de la préparation de rentrée! Avec plus de 380.000 élèves en situation de handicap scolarisés. Des postes en plus (8000) et une nouvelle organisation pour la réussite de tous.

 

Bruno Le Maire (ministre de l'Economie, des Finances et de la Relance)

- Le plan de relance est un plan d’investissement pour la "France 2030". Une France qui aura retrouvé sa compétitivité et sa croissance. Une France qui aura une économie plus verte et décarbonée.

- La France est l’un des pays de l’OCDE qui s’est le plus désindustrialisé des 10 dernières années. Nous voulons changer la donne : après la baisse des impôts sur le capital, l’IS baissera à 25% en 2022 et les impôts de production de 10 Mds €/an dès le 1er janvier 2021.

- Les derniers mois ont été très difficiles pour les entreprises. Si nous avons pu trouver des réponses efficaces, c’est grâce aux organisations patronales et syndicales avec qui nous avons travaillé quotidiennement. J’aimerais simplement saluer votre engagement.

 

Florence Parly (ministre des Armées)

- La Méditerranée orientale se transforme en un espace de tensions. Le respect du droit international doit être la règle et non l'exception. Avec nos partenaires chypriotes, grecs et italiens nous entamons un exercice militaire dès aujourd'hui avec des moyens aériens et maritimes. Notre message est simple : priorité au dialogue, à la coopération et à la diplomatie pour que la Méditerranée orientale soit un espace de stabilité et de respect du droit international. Elle ne doit pas être un terrain de jeu des ambitions de certains; c'est un bien commun. our la France, 3 avions Rafale, une frégate et un hélicoptère prendront part à cet exercice européen.

- Entretien avec Netchirvan Barzani, président de la région autonome du Kurdistan. Les forces kurdes sont en première ligne contre Daech. La coalition internationale appuie militairement les Peshmergas dans les zones de combat. Je salue leur engagement et leur courage.

- L’Irak est un partenaire précieux de la France qui sait compter sur notre solidarité et notre amitié. Notre coopération est solide et notre volonté commune de vaincre Daech ne faiblit pas.

- La France se tient prête à poursuivre les formations engagées auprès des forces irakiennes qui combattent en première ligne. Nous voulons participer à la montée en puissance et à l’autonomisation des forces de sécurité irakiennes.

 

Gérald Darmanin (ministre de l'Intérieur)

- Les préfets sont les garants de l’ordre républicain et de la sécurité dans les territoires. La loi doit être appliquée avec fermeté partout en France, nous y veillerons.

- Face à la délinquance, tous les acteurs doivent prendre leurs responsabilités. Nos compatriotes n’attendent pas de nous des discours angéliques mais une intervention résolue pour restaurer l’autorité de l’Etat.

- Journée de consultations avec les organisations syndicales des sapeurs-pompiers. L’occasion notamment d’échanger sur les mesures mises en place pour lutter contre les agressions qu’ils peuvent être amenés à subir en intervention.

- Grâce à l’action de nos policiers, deux personnes soupçonnées d'avoir violemment agressé un homme juif début août à Paris ont été interpellées. Aucune impunité face à ceux qui déversent la haine antisémite.

- Je me suis entretenu aujourd’hui à Madrid avec mon homologue espagnol Fernando Grande-Marlaska. Ensemble nous avons échangé sur la situation à la frontière franco-espagnole, les questions d’asile et d’immigration ainsi que sur la coopération de sécurité intérieure.

- [Grenoble] Merci aux effectifs mobilisés pour imposer l'ordre républicain, le seul qui protège. Aucun doute ne doit subsister: l’Etat s’imposera face à l’ensauvagement d’une minorité de la société.

 

Elisabeth Borne (ministre du Travail, de l'Emploi et de l'Insertion)

- L’emploi est la priorité numéro 1 du plan de relance. Nous agissons pour sauvegarder nos emplois, favoriser l’embauche des jeunes, renforcer les formations en particulier sur les secteurs et métiers porteurs. Nous sommes mobilisés et déterminés à ne pas subir la crise.

- La crise COVID19 a boosté le dialogue social en entreprise, et renforcé la concertation entre les partenaires sociaux et le gouvernement. Nous devons pérenniser cette dynamique pour relever les défis des mois à venir.

- Au pic de la crise COVID19, l’Etat a pris en charge les salaires de 9M de Français en mettant en place un dispositif d’activité partielle inédit. Nous le prolongeons jusqu'au 1er novembre. APLD prendra ensuite le relais pour protéger les emplois de manière plus pérenne.

 

Jacqueline Gourault (ministre des Territoires et des Relations avec les collectivités territoriales)

- Le Gouvernement est engagé dans un effort sans précédent pour développer la couverture numérique des territoires ruraux. Malgré le confinement, 300 pylônes sont sortis de terre depuis le début de la crise sanitaire.

- Les [maisons France Services] sont des lieux de qualité signant le retour des services publics dans les territoires ruraux. D’ici 2022, le maillage de proximité de ces maisons permettra à chaque citoyen d’y accéder en moins de 30 minutes.

 

Eric Dupond-Moretti (Garde des Sceaux, ministre de la Justice)

- Contre le COVID19, notre vigilance est constante et permanente. Réunion avec l’ensemble des directeurs inter-régionaux de l’administration pénitentiaire pour faire un suivi de situation précis sur l’application des protocoles sanitaires en détention.

- A l’hôpital du Cateau-Cambrésis, l’ensemble des services de l’État travaillent main dans la main pour prendre en charge avec humanité et efficacité les femmes victimes de violences : médecins, magistrats, services sociaux, gendarmerie. Un modèle que je veux généraliser.

- J’inaugurais ce matin les locaux d’un service pénitentiaire d’insertion et de probation à Douai. Ici, dans les Hauts-de-France, comme partout, les peines prononcées n’ont pas vocation à être dures mais justes et à favoriser la réinsertion des condamnées pour éviter la récidive.

 

Olivier Véran (ministre des Solidarités et de la Santé)

- Nous avons préparé notre système de santé à la possibilité d'une nouvelle pression épidémique : augmentation de la capacité d’accueil en réanimation, stocks stratégiques de masques, d'équipements individuels comme les gants ou encore de médicaments et de respirateurs.

- Chacun peut freiner le COVID19. Se laver les mains, prendre ses distances, porter le masque sera notre quotidien pendant plusieurs mois. Il faut en faire une hygiène de vie, un automatisme. Je ne dis pas que c’est facile, je dis que nous n’avons pas le choix.

- Que ce soit dans la recherche d’un vaccin, d’un traitement ou le développement de nouveaux tests comme les tests salivaires, nous mettons tout en œuvre pour faciliter et soutenir l’innovation et se doter de nouvelles armes efficaces et sûres contre la COVID19.

- Les entreprises ont été des acteurs à part entière de la gestion de la crise sanitaire. Production de masques et équipements, protection des salariés, innovation. Cette énergie, nous devons continuer à la mobiliser au service de la santé des Français.

- Nous réalisons 840 000 tests par semaine. La stratégie de dépistage du COVID19 poursuit sa montée en puissance.

 

Frédérique Vidal (ministre de l'Enseignement supérieur, de la recherche et de l'innovation)

Ce qui est essentiel est de garantir la formation des élèves en situation de handicap. C’est aussi leur permettre de vivre leur vie étudiante, et de les accompagner dans le milieu professionnel. Nous travaillons avec les entreprises.

 

Julien Denormandie (ministre de l'Agriculture et de l'alimentation)

- Je le dis de manière peut être un peu crue, mais désormais, quand vous habitez à Paris, il faut sortir couvert.

- En cette Journée internationale du chien, faisons passer le message: n'abandonnez pas votre animal domestique! Je regrette que la France en détienne le triste record. Des solutions existent. Ensemble, luttons contre ces abandons.

 

Elisabeth Moreno (ministre chargée de l'égalité entre les femmes et les hommes, de la diversité et de l'égalité des chances)

- L'avantage de l'Index de l'égalité professionnelle, c'est qu'il donne des éléments simples et concrets pour favoriser l'égalité salariale en entreprise. Ce n'est pas un outil punitif mais au contraire un levier positif d'attractivité!

- Le monde de l'entreprise ne manque pas de femmes talentueuses, il manque d'opportunités pour les faire briller!

- Les entreprises doivent être au rendez-vous de la lutte contre les discriminations. C'est un enjeu de société mais aussi de performance économique.

 

Franck Riester (ministre chargé du commerce extérieur et de l'attractivité)

- La relance passera par les entreprises, et le pari gagnant de l’internationalisation. Ma mission est de recréer la confiance, nécessaire pour redresser notre économie. Le message d’optimisme livré par Jean Castex doit guider notre ambition commune à l’international.

- Face à la crise, la 1ère condition pour redresser notre commerce extérieur, c’est de ne pas ajouter à l’incertitude économique l’instabilité de l’action publique. Nos réformes depuis 2017 paient. Nous maintiendrons le cap, pour gagner encore en compétitivité.

- Pour rétablir notre balance commerciale, nous devrons sortir de la naïveté dans notre rapport à l'international : structurer une véritable autonomie stratégique européenne, défendre le multilatéralisme sans jamais transiger avec nos intérêts & notre souveraineté.

- Nous devons aux entreprises le meilleur niveau de protection possible pour assurer leur développement à l’étranger. C’est dans cet esprit que nous avons bâti un plan dédié à l’export, avec des leviers concrets pour les entreprises exportatrices.

 

Emmanuelle Wargon (ministre chargée du Logement)

- J'ai réuni les associations qui se mobilisent au quotidien pour les sans-abri et les plus précaires. À situation exceptionnelle, moyens exceptionnels : plus de 14 000 places d'hébergement seront pérennisées en 2020/2021.

- Je suis pragmatique, attachée au concret, aux résultats, à ce qui fait une différence et qui change la vie des gens. Ma boussole sera la justice sociale et indiquera le chemin vers la transition écologique. Je serai une ministre exigeante et à l'écoute.

 

Jean-Baptiste Djebbari (ministre chargé des Transports)

- Redresser notre économie et préparer l’avenir : voilà les ambitions du plan de relance.

- Privilégier le TGV à l’avion sur des trajets courts, c’est le sens de l’Histoire.

- Vidéosurveillance, meilleure coordination des forces d’intervention : nous allons améliorer la sécurité dans les bus.

 

Agnès Pannier-Runacher (ministre chargée de l'Industrie)

- L’Europe, c’est du concret. Après l’accord de principe de juin, signature du contrat avec AstraZeneca mettant en place une chaîne d’approvisionnement du vaccin localisée en Europe. Si la recherche sur ce vaccin contre la COVID19 réussit, nous en garantirons l’accès à nos concitoyens.

- Avec le plan de relance, le Président de la République veut bâtir la France de 2030. Ce projet ambitieux passe par le rebond de notre industrie. Nous allons investir: 15 Mds € pour innover et (re)localiser, 20 Mds de d'impôts de production en moins, massivement dans les compétences

- Le Gouvernement a fourni cet été 53 millions de masques réutilisables aux familles modestes. Le choix que nous faisons, c'est d'accompagner ceux qui en ont le plus besoin, c’est-à-dire les familles et les personnes vulnérables.

- Les PME sont au cœur de notre tissu productif, elles emploient sur l'ensemble des territoires et certaines seront nos futures ETI et grandes entreprises. C'est pour ça que nous devons les accompagner dans le cadre du plan de relance.

 

Marlène Schiappa (ministre chargée de la Citoyenneté)

- [Les parents, l'oncle et la tante de l'adolescente bosniaque musulmane qu'ils avaient frappée et tondue parce qu'elle fréquentait un Serbe chrétien, vont être expulsés du territoire français] Il était nécessaire de réagir vite ! Bien sûr, je ne pense pas qu'il faille prendre position sur tout, à chaud, mais à partir du moment où un fait est rendu public, que chacun dans la société s'en empare, le gouvernement s'y intéresse aussi. Les Français peuvent avoir un sentiment de laisser-faire si on ne condamne pas les faits qui sont rapportés. Concernant cette affaire, les forces de l'ordre qui sont arrivées sur les lieux ont constaté elles-mêmes ce qui s'était produit. Les témoignages se recoupent tous, c'était donc important de réagir très fermement. Il est de notre devoir également de montrer aux gens que le pays est tenu, que le ministère de l'Intérieur est réactif et que des décisions sont prises rapidement, en matière de sécurité c'est essentiel. (…) Je tiens la même ligne depuis longtemps : elle a toujours été fondée sur un accueil très fort des personnes étrangères qui ont besoin de protection, mais cela ne va pas sans un certain nombre de devoirs quand on entre sur le territoire français. Je le répète encore aujourd'hui : quand la maison du voisin s'effondre, on l'accueille, mais quand le voisin commence à tabasser votre sœur, on le met dehors. Point. Ceux qui disent qu'il faut garder dans le pays des gens qui frappent et tondent leur fille, leur nièce, ont un discours qui est complètement en dehors de mon logiciel de pensée.  (…) Remettons au clair les situations des uns et des autres. Soyons factuels. La famille mise en cause est une famille de Roms venant de Bosnie, ils ont été déboutés du droit d'asile en décembre dernier et tous les recours ont été épuisés. Ils avaient vocation à quitter le territoire national avant que les faits se soient produits et cela n'a pas été possible avec la crise de la Covid-19. Contrairement à ce que j'entends ici et là, ce n'est absolument pas dans une double peine.   La tante et l'oncle, eux, eu égard à leur parcours, avaient obtenu le statut de réfugiés. Si le second est jugé bel et bien coupable, il sera certes en situation régulière, mais je veux rappeler que le statut de réfugié peut être remis en cause. Cette décision sera prise après celle du tribunal correctionnel de Besançon le 23 octobre prochain. Selon le verdict, s'il y avait une condamnation, le ministère de l'Intérieur saisira l'Office français de protection des réfugiés et apatrides (OFPRA) pour engager une procédure de retrait du statut de réfugié. Je ne veux pas entendre qu'on ne respecterait pas le droit d'asile. Au contraire précisément, nous appliquons le droit.  (…) Les auteurs présumés seront jugés à l'automne, pour violence sur mineur. Il y aura donc une décision de justice qui s'appliquera sur le territoire national. Et, en parallèle de la procédure judiciaire, il y a la procédure administrative, une procédure d'éloignement, que ces personnes soient condamnées ou pas. 

- [Les parents, l'oncle et la tante de l'adolescente bosniaque musulmane qu'ils avaient frappée et tondue parce qu'elle fréquentait un Serbe chrétien, vont être expulsés du territoire français] Je déplore [les propos d’] Aurélien Taché, comme d'ailleurs avant lui [ceux de] Benoît Hamon, d’Éric Piolle et toute une partie de la gauche de la gauche, qui ont adopté une logique identitaire. Ils se targuent de défendre le bien quels que soient vos actes, mais ils défendent les gens en fonction de leur identité. Pour eux, vous êtes musulman, vous êtes une bonne personne et vous méritez d'emblée d'être défendu. C'est exactement le tweet d'Aurélien Taché mais être musulman n'est ni une circonstance atténuante, ni une circonstance aggravante. Moi je regarde les personnes pour ce qu'elles font, pas pour ce qu'elles sont. On parle de l'extrême droite identitaire, mais maintenant il existe une gauche identitaire. Elle porte en elle une culture de l'excuse qui a amené le PS à faire 6% à l'élection présidentielle; des excuses permanentes en fonction de ce que sont les gens, que ne comprennent pas ceux qui respectent des règles. Et puis, quand on a été sur une affiche à côté d'Emmanuel Macron, qu'on a été élu sur le dépassement du clivage gauche-droite, tout ramener à une lecture simpliste "la gauche c'est bien, la droite c'est mal", c'est une façon de ne pas respecter la confiance que les électeurs ont placé en vous aux élections législatives.   Quand une jeune fille est tabassée et tondue parce qu'elle est amoureuse d'une personne d'une autre religion, c'est un inversement des valeurs incommensurable que de défendre d'abord les mis en cause ! Il faut évidemment avoir des mots de compassion pour cette jeune fille ! 

- Notre ligne politique [est] claire: comme 70% des Français, je veux que la laïcité soit mieux défendue. Le Premier ministre l'a même mentionné dans son discours de politique générale.  

- Mes missions sont claires : je m'occupe de tout ce qui ne relève pas directement des forces de l'ordre de sécurité intérieure, comme la sécurité publique, le maintien de l'ordre ou le renseignement sur le territoire. Nous sommes une équipe complémentaire avec Gérald Darmanin et j'ai autorité sur plusieurs directions importantes du ministère de l'Intérieur. Quand j'étais à l'Égalité femmes-hommes, on me disait que je n'avais pas assez de services, de moyens et de missions. Désormais, on me dit que j'en ai trop. J'en suis ravie ! La cohérence de toutes ces missions, c'est le beau principe de citoyenneté, c'est pour lui que le président de la République a créé ce portefeuille.  J'ai coutume de dire que c'est le ministère de la défense et de la promotion des valeurs de la République : liberté, égalité, fraternité bien sûr mais également l'égalité entre les sexes, l'accueil des réfugiés, la défense de la laïcité, l'ensemble des droits et des devoirs. 

- La lutte contre les séparatismes est un sujet qui mobilise le président de la République depuis longtemps, et depuis longtemps le gouvernement y travaille à bas bruit. C'est une tâche importante menée avec l'ensemble des directions et des services du ministère de l'Intérieur. Un travail de l'ombre, de renseignements, au peigne fin, qui a notamment permis de fermer près de 200 établissements. Le projet de loi que nous préparons est une nouvelle étape qui s'ouvre : avec Gérald Darmanin, nous avons la volonté extrêmement ferme de légiférer sur les zones grises qui ne nous permettent pas d'agir actuellement. Cela comprend la lutte contre le séparatisme islamiste, contre les ingérences étrangères, mais aussi la lutte contre les dérives sectaires et contre un certain nombre de groupuscules organisés, je pense notamment aux suprémacistes blancs. Nous présenterons des initiatives fortes bientôt en plus de la loi.  

 

Brigitte Klinkert (ministre chargée de l'Insertion)

Les PME et TPE sont des acteurs absolument essentiels pour l’insertion professionnelle!

 

Nadia Hai (ministre chargée de la Ville)

- La politique de la Ville, ce n'est pas que les quartiers dans une ville. Il faut penser la Ville dans toutes ses composantes, c'est à dire les quartiers, les secteurs résidentiels mais aussi la ruralité avoisinante.

- Face au succès de Quartiers d’été, le ministère de la Ville lance Quartiers d’automne 2020.

 

Jean-Baptiste Lemoyne (secrétaire d’Etat chargé du Tourisme, des Français de l’étranger et de la Francophonie)

- À chaque pylône de 4G qui sort de terre c’est l’attractivité de nos communes rurales qui se renforce!

- Les entreprises du secteur du tourisme, fortement impactées par la crise, conserveront un accès à l’activité partielle jusqu’à la fin de l’année. Un bilan sera alors fait. Tout sera mis en œuvre pour préserver emplois et compétences.

 

Clément Beaune (secrétaire d’Etat chargé des Affaires européennes)

- L’Europe est en train d’apprendre la puissance. Le plan de relance est un tournant historique : nous affirmons ensemble notre ambition pour l’avenir!

- [Brexit] Un test grandeur nature pour la souveraineté européenne. Aucune faiblesse n’est possible : nos citoyens et nos entreprises ne peuvent pas en payer le prix.

- Notre souveraineté passe par l’Europe. Pour produire nous-mêmes, pour être puissants nous avons besoin de l’Europe dans tous les domaines.

- Il faut le dire et le redire, quand l’Europe est à la hauteur et fait son travail : 40 milliards d’euros pour le plan de relance français, c’est concret, c’est historique, c’est inédit.

- L’Europe parfois ça ne marche pas. On se bat pour l’améliorer. Mais quand ça marche, on le reconnaît. Le plan de relance est inédit. 40% du plan de relance français sera financé par l’Europe.

- [COVID19] Premier contrat européen effectif, pour garantir l’accès rapide du vaccin aux Européens. Une initiative promue par la France, d’autres contrats bientôt à venir : une Europe qui avance et qui protège.

- [Covid19] Je ne regrette pas la décision de l’Allemagne car elle est prise sur une base scientifique. Le Royaume-Uni a classé toute la France en zone rouge : c’est une décision politique. 

- [Biélorussie] J’ai rencontré Svetlana Tikhanovskaïa pour dire notre soutien et saluer son engagement. Mais il ne s’agit pas d’un simple message politique : il y aura des sanctions européennes contre les dirigeants.

- [Plan de relance] Il n’y aura pas d’impôts pour les Français pour payer le plan de relance. Ce sont des fake news. On remboursera après 2027 avec des nouvelles ressources comme la taxe GAFA.

- On ne va pas créer un impôt 'relance', on ne le fait pas au niveau national, on ne le fera certainement pas pour le plan de relance européen non plus (...) Il y a eu beaucoup de fake news.

- La réforme du travail détaché montre que nous pouvons rendre l’Europe plus juste. Elle vient d’entrer en vigueur. Ce n’est qu’un début : lutte contre la fraude et le dumping, égalité salariale...

 

Bérangère Abba (secrétaire d’Etat chargée de la Biodiversité)

L’interdiction de la chasse à la glu cette année est en accord avec les analyses scientifiques et conforme au droit communautaire. Je me félicite de cette décision.

 

Sarah El Hairy (secrétaire d’Etat chargée de la Jeunesse et de l’Engagement)

L’avenir de notre jeunesse se compose dans nos territoires, aussi divers que riches. Notre objectif : jeunesse rurale, avenir égal.

 

Cédric O (secrétaire d’Etat chargé de la Transition numérique et des Communications électroniques)

- Transition écologique, numérique, technologique : pour être à la hauteur de ces enjeux, les entreprises de la tech doivent prendre en compte le bien commun.

- Le réseau 4G est devenu quasiment aussi essentiel que l'eau ou l'électricité. Il faut saluer le travail de tous les salariés des opérateurs télécoms qui ont continué à déployer pendant le confinement.

- Merci à tous ceux mobilisés dans les territoires ruraux. Le plan de relance sera à la hauteur des enjeux sur le déploiement du THD et la lutte contre l’illectronisme. Nous devons travailler pour faire de l’accès à la connexion un service universel.

 

Gabriel Attal (porte-parole du gouvernement)

- Aux chefs d’entreprise : embauchez des jeunes ! L’État vous aide en assurant un coût quasi nul pour le recrutement d’un apprenti et une prime de 4 000 € pour l’embauche d’un jeune. Notre ambition est claire : 1 jeune = 1 solution. Il n’y aura pas de génération sacrifiée.

- 100 millions. C’est le nombre de masques distribués par l’État aux familles modestes, car chacun doit pouvoir se protéger. Je crois que peu de pays dans le monde s’engagent à ce niveau.

 

Partis politiques

● LaREM
[Nota: dans ce parti, les propos de ses membres qui ne sont pas centristes et se considèrent de droite ou de gauche ne sont pas retranscrits]

Richard Ferrand (président de l’Assemblée nationale)

Échanges approfondis avec M. Anthony Rota, Président de la Chambre des communes du Canada. Nos pays font face aux mêmes conséquences de la covid 19 : fonctionnement du parlement, coopération interparlementaire. Le Canada est un partenaire essentiel pour la France et l’Europe.

 

Aurore Bergé (porte-parole)

- "Rien, rien, rien... rien ne vaut la vie". Et la vie sans culture et sans ceux qui la font vivre n'aurait plus de sens.

- Un animal, c'est pour toute sa vie. Nous devons soutenir nos refuges éprouvés par la crise et mieux lutter contre la maltraitance et l'abandon.

 

Laurent Saint-Martin (député)

Si nous n'avions pas mis les moyens sur la table, notre économie serait à terre aujourd'hui. Cette dette supplémentaire devra être remboursée à terme, mais c'est le choix de l'investissement que nous avons fait.

 

●UDI
[Nota: dans ce parti, les propos de ses membres qui ne sont pas centristes et se considèrent de droite ne sont pas retranscrits]

Les sénateurs UDI sont des piliers de la majorité sénatoriale autour d’Hervé Marseille: à 15 jours des Sénatoriales, le Président du Sénat rard Larcher sera l'un des invités de la rentrée de l’UDI.