Voici une sélection, ce 18 juillet 2020, des derniers propos tenus par des centristes dans les médias ou sur les réseaux sociaux en France.
● Emmanuel Macron
(Président de la République)
- [Plan de relance européen] Pour la
France, 35 milliards d’euros sont en jeu. Pour une Europe plus verte, solidaire
et souveraine, pour les emplois, je vais tout faire pour convaincre nos
partenaires.
- Après Notre-Dame, la cathédrale
Saint-Pierre-et-Saint-Paul, au cœur de Nantes, est en flammes. Soutien à nos
sapeurs-pompiers qui prennent tous les risques pour sauver ce joyau gothique de
la cité des Ducs.
● Gouvernement
[Nota: dans ce
gouvernement, certains membres ne sont pas centristes; nous retranscrivons
cependant leurs propos en rapport avec leur fonction parce qu’ils font partie
selon nos critères d’une équipe qui suit une politique globalement centriste]
Jean Castex (Premier
ministre)
- Objectif: nous accorder sur une
méthode et un calendrier de discussions et de concertations pour répondre
efficacement et durablement à la crise et ses effets. La lutte contre le
chômage et la préservation de l’emploi sont la priorité absolue de mon
Gouvernement.
- La crise que traverse notre pays
appelle la mobilisation de tous, dans le dialogue, l'écoute et la
responsabilité.
- En pensée avec nos sapeurs-pompiers
mobilisés courageusement pour circonscrire l’incendie de la cathédrale de
Nantes. Je les assure de mon soutien et de ma profonde gratitude. Aux Nantais,
dont je partage l’émotion, je veux dire ma solidarité.
- Je suis issu de la France rurale et
j'en suis fier. À la place qui est la mienne, si je peux contribuer à réduire
le décalage qui s'est instauré entre nos territoires, entre les Français et
ceux qui les dirigent, je serai le plus heureux des hommes.
- Augmenter les moyens de nos forces
de sécurité est nécessaire, mais pas suffisant : il est également indispensable
d'améliorer la réponse pénale en donnant à l'autorité judiciaire les moyens de
son action. Le budget 2021 y répondra très concrètement.
- Augmenter les impôts n'est pas une
bonne réponse à la crise.
- Notre premier devoir, c'est
d'adapter notre politique au contexte exceptionnel que traverse notre pays.
Nous y travaillerons avec les partenaires sociaux : je suis convaincu que le
dialogue social est une garantie d'efficacité et de cohésion nationale.
- COVID19: le virus circule toujours et j'appelle nos concitoyens à la
vigilance. Aujourd'hui comme hier, le respect des gestes barrières est
indispensable.
- « Tout ce qui est humain est nôtre
» : telle est la belle devise que font vivre, au quotidien, les bénévoles du
Secours populaire français. Je suis allé cet après-midi à leur rencontre, dans
le Val-d’Oise.
- L'instauration d'un nouveau système
universel de retraite sera maintenue mais nous lui appliquerons une nouvelle
méthode en reprenant la concertation et en distinguant très clairement son
caractère structurel de tous ses éléments financiers.
- La réforme de l'assurance chômage
est une bonne réforme et nous la mènerons à terme, mais nous avons décidé de
l'adapter aux circonstances présentes et donc d'en décaler la date d'entrée en
vigueur.
- La priorité des priorités, c'est la
lutte contre la crise et le chômage, et le retour à une croissance économique
qui sera riche en emplois durables.
- C'est par le dialogue, en nous
écoutant, en nous respectant que nous pourrons trouver les voies du sursaut
collectif et de la réponse à la crise.
Jean-Yves Le Drian
(ministre de l'Europe et des Affaires étrangères)
- [Sommet européen des 17 et 18 juillet] L’enjeu, c’est de
transformer l’essai. Très vite, après un certain retard à l’allumage, l’Europe
a su prendre la mesure de la situation et se mettre en ordre de bataille, pour
protéger la santé et les emplois de nos concitoyens. Ce sursaut européen, il
faut maintenant l’inscrire dans la durée, afin de montrer à ceux qui espèrent
comme à ceux qui doutent que l’Europe est parfaitement capable de se dépasser
quand les circonstances l’exigent. Il faut donc que les États membres
parviennent à un accord politique sur la proposition de plan de relance
présentée par la Commission. (…) Je souhaite que ce soit dès ce week-end. En
tout cas, avec le Président nous faisons tous les efforts nécessaires pour que
ce soit possible. Ce plan de 750 milliards d’euros, qui doit beaucoup à la
France et à l’Allemagne, marquera l’histoire de l’Europe, en donnant une
traduction très concrète à l’immense besoin de solidarité collective qui se
fait aujourd’hui sentir sur notre continent et à notre ambition commune de
préparer l’avenir dès aujourd’hui. Voilà comment nous sortirons renforcés de la
crise.
- Il y a une vraie entente, très forte, entre Angela Merkel
et Emmanuel Macron, ainsi qu’entre Heiko Maas [ministre des Affaires étrangères
de l’Allemagne] et moi-même. Nous nous appelons toutes les semaines pour faire
un point et nous nous voyons très souvent. La relation franco-allemande n’est
bien sûr pas exclusive mais elle est indispensable pour faire avancer l’Europe.
- Ceux qu’on appelle les « frugaux » ont en réalité un réel
appétit pour le marché intérieur. Nous devons leur démontrer que c’est leur
propre intérêt que d’avoir un marché intérieur solide et non discriminatoire.
Si je suis néerlandais par exemple, je suis intéressé notamment par l’évolution
du port de Rotterdam. Mais si l’Europe est morcelée et divisée, c’est
l’ensemble des activités de nombreux ports, ces joyaux de l’économie
européenne, qui risquent d’en pâtir. Je pense donc que la raison finira par
l’emporter.
- L’Europe de la santé que nous devons travailler à
construire, ce ne doit pas être une Europe institutionnelle mais une Europe des
réalisations concrètes, comme celle de Robert Schuman il y a soixante-dix ans.
Avec un seul mot d’ordre : le pragmatisme, et des objectifs clairs. Pour être
plus efficaces, renforçons les compétences du Centre européen de prévention et
de contrôle des maladies pour le suivi épidémiologique et l’alerte. Créons, sur
le modèle de ce qui se fait aux États-Unis, une agence européenne afin de mieux
soutenir l’innovation, la recherche et la production de vaccins et traitements
; nous l’avons initié de fait avec des contrats européens pour garantir l’accès
de la population européenne au futur vaccin. Et défendons fortement le principe
que ces vaccins doivent être des biens publics mondiaux, accessibles à tous.
- Le risque, c’est de voir cette crise creuser les fractures
sociales et territoriales entre les Européens. D’où l’importance de ce plan de
relance : c’est la meilleure manière de couper l’herbe sous le pied aux
partisans de la déconstruction européenne, qui n’ont pour tout projet politique
que le repli national et font en réalité le jeu des intérêts étrangers. C’est
pourquoi notre responsabilité, c’est de faire de la souveraineté européenne une
réalité au service de nos concitoyens.
- [Définition de la souveraineté européenne] C’est la
possibilité pour chaque État de rester indépendant dans un monde où la rivalité
des puissances se fait sentir dans tous les domaines. Le vrai Européen, ce n’est
pas celui qui nie l’existence et l’importance des États nations ; de même que
le vrai patriote, ce n’est pas celui qui rejette et condamne l’Europe.
L’Européen patriote ou le patriote européen, c’est celui qui au contraire sait
que, sans nations fortes, le projet européen est fragilisé et que sans Europe
forte, nos nations sont plus faibles. Négligez la souveraineté, et vous aurez
le souverainisme ; oubliez la nation, et vous aurez le nationalisme.
- Avec l’Allemagne, sur tous les sujets nous nous concertons
et sur tous les sujets nous prenons des initiatives communes. Par exemple sur
la question libyenne. L’Allemagne a la présidence européenne en ce moment, et
nous nous attachons à ce que l’Allemagne, l’Italie et la France parlent d’une
même voix. Nous sommes en train d’agir ensemble, en Européens, pour que
l’avenir de la Libye ne se décide ni à Ankara ni à Moscou. (…) Cette
convergence européenne est déterminante. L’accord de Berlin, de janvier [qui
appelait à un cessez-le-feu permanent en Libye], n’a pas été suffisamment suivi
de mise en œuvre. Nous essayons de ramener les acteurs à respecter l’accord.
Cela veut dire notamment une pleine mise en œuvre de l’embargo sur les armes.
Et nous travaillons à de possibles sanctions contre tous ceux qui le violent
ouvertement aujourd’hui.
- Cette clarification, qui doit venir de la Turquie, est
essentielle pour les intérêts européens. Ce que j’appelle la « syrianisation »
de la Libye, par exemple, pose des questions pour la sécurité de l’Europe. Sur
la maîtrise des flux migratoires, c’est aussi un sujet européen. De même
s’agissant du non-respect du droit international de la mer en Méditerranée
orientale, les deux pays qui en sont d’abord victimes sont Chypre et la Grèce,
deux États membres de l’Union européenne. Violer leur souveraineté
territoriale, c’est violer celle de l’Europe. La réponse doit donc être
collective. Une discussion franche entre l’Europe et la Turquie s’impose.
- Alors même que nous devrions tous être dans le même camp
face au virus, les tensions géopolitiques entre les États-Unis et la Chine
n’ont cessé de s’intensifier au cours des dernières semaines. C’est un fait navrant,
mais c’est un fait. L’Europe n’a rien à gagner à se laisser enfermer dans une
nouvelle logique de blocs. Mais pour cela, elle n’a pas d’autre choix que de
s’affirmer comme acteur politique international capable de défendre ses
intérêts propres. (…) Je trouve que nous nous affirmons beaucoup plus ; sur
tous ces sujets nous avons réussi à avoir des positions communes européennes.
Dans cette phase majeure, je trouve que progressivement les convergences sont
en train de s’affiner. L’Europe ne doit pas entrer dans cette logique de
duopole mondial dans laquelle certains veulent nous entraîner. Nous avons notre
propre voie à affirmer.
- [L’Europe est une puissance] il faut l’assumer. Les
Européens doivent se révéler à eux-mêmes qu’ils sont déjà une puissance. C’est
cela le sujet. Face à la brutalisation du monde, l’Europe doit définitivement
sortir de l’innocence et de la naïveté. Elle doit prendre enfin la mesure
qu’elle est une double puissance : une puissance de souveraineté, au service de
chacun des États membres ; une puissance d’équilibre, au service du droit, du
dialogue, de la coopération et de la stabilité internationale. Trop longtemps,
nous avons fait nôtre en Europe la maxime « pour vivre heureux, vivons cachés
». Il est clair aujourd’hui que ce n’est plus tenable.
- Le concept de souveraineté européenne, développé depuis le
discours de la Sorbonne par le président Macron, est un concept de plus en plus
partagé. Et les événements en confirment le bien-fondé.
- La 5G n’est pas une technologie comme les autres car elle
a vocation à être le support d’un nombre considérable d’applications critiques
pour la Nation. Ainsi, les réseaux de télécommunications qui utilisent la 5G
peuvent être des cibles privilégiées de cyberattaques aux conséquences
considérables, pour l’économie et la vie de nos concitoyens. C’est pourquoi
l’État, par la régulation et le contrôle, doit garder un droit de regard sur la
sécurité de ces équipements. Nous ne souhaitons discriminer aucun équipementier
a priori, mais simplement nous assurer que nous disposons de toutes les
garanties nécessaires en termes de sécurité nationale et européenne et de
préservation de notre souveraineté numérique européenne.
- Le Conseil des Affaires étrangères qui s’est tenu lundi a
confirmé que l’Union européenne répondrait de manière coordonnée à la mise en
œuvre de la loi sur la sécurité nationale à Hong Kong. Cette loi est une
rupture majeure qui met à mal le cadre hérité de la rétrocession de 1997. Elle
remet en cause le principe un pays, deux systèmes et le respect du haut degré
d’autonomie de Hong Kong et des libertés fondamentales qui en découlent. Cette
loi affecte aussi, directement, nos ressortissants et nos entreprises. C’est
pourquoi, avec mes collègues européens, nous nous sommes accordés sur des
pistes d’actions concrètes pour apporter notre soutien à la société civile
hongkongaise et tirer toutes les conséquences de la nouvelle situation créée à
Hong Kong.
- Je suis pleinement engagé pour servir mon pays, c’est ma
seule ambition. Le fait d’avoir été plusieurs années dans des fonctions qui ont
des liens me permet d’avoir des réseaux diplomatiques, des interlocuteurs qui
me reconnaissent et cela me permet d’aider le président de la République à
agir. C’est un honneur et un devoir.
Barbara Pompili
(ministre de la Transition écologique)
- Pas de transition écologique sans
justice sociale, c'est une évidence. Vous pouvez compter sur moi pour y
veiller.
- Plus de 7000 tonnes de déchets s’accumulaient
illégalement sur la plaine de Triel. Ni les Français, ni la nature n'ont à
supporter ça : grâce à la mobilisation des collectivités locales et de l’État,
nous sommes en train de venir à bout de cette mer de déchets.
- La loi anti-gaspillage nous donne des outils
efficaces pour mettre fin aux dépôts sauvages de déchets en France. L'un
d'entre eux : la multiplication par plus de 10 de l'amende pour dépôt sauvage,
qui passera de 135 à 1500 euros.
-Et oui le vélo c'est du sérieux ! Le
déconfinement a suscité un engouement inédit pour ce mode de transport écologique,
économique et bon pour la santé (+29% de cyclistes/2019). Fière d’être aux
côtés d’un Premier ministre prêt à mettre les bouchées doubles pour la petite
reine!
- [Sur les contrats de développement
écologique] Il faut que toutes les populations soient associées : les jeunes,
les entreprises, les associations et les élus bien évidemment. Ces contrats
doivent concerner tous les sujets qui permettent de relancer l'activité.
Jean-Michel Blanquer
(ministre de l'Education nationale, de la Jeunesse et des Sports)
- Les Vacances
apprenantes c’est aussi les colonies de vacances
apprenantes ! À Montpellier, avec Roxana Maracineanu, nous voyons des enfants si heureux de partir pour une
semaine d’activités sportives et éducatives! Bonnes vacances à tous!
- Au XXIe siècle, l’éducation est le premier des biens.
Aujourd’hui, si l’Europe veut faire la différence par rapport au reste du monde,
l’éducation doit être au cœur de nos politiques publiques. Il faut avoir une
vision partagée de la part du produit intérieur brut consacré à l’éducation. Et
considérer que la dépense en éducation est le premier des investissements
positifs.
- [Sur les 750 milliards de ce plan de relance, quel devrait
être selon vous le montant de l’investissement pour l’école?] Nous sommes en
train de chiffrer ce que cela signifie aussi bien à l’échelle française
qu’européenne. La Commission européenne nous accompagne d’ailleurs dans ce
travail. C’est en septembre que les choses devraient aboutir. Les crédits qui
seront dégagés dans le plan de relance européen seront affectés pour au moins
30 % au verdissement de nos économies. L’école peut être au premier plan de cet
investissement pour les bâtiments scolaires notamment (qualité thermique,
etc.). Le numérique dans sa dimension des outils pédagogiques, de la
souveraineté de nos moyens, de l’inclusion des familles les plus éloignées,
devrait aussi en bénéficier. Il serait normal que sur les deux premières
années, une partie de ces investissements soit consacrée à l’éducation.
- Pendant la crise, nous avons bien vu les avantages et les
inconvénients des systèmes centralisés et décentralisés. Dans le cas français,
la centralisation a eu des vertus sur l’enseignement à distance. Nous sommes,
en Europe, parmi ceux qui ont le plus évité le décrochage scolaire et le plus
ramené les élèves à l’école. Mais avec le diplôme du baccalauréat, qui est
complètement national, le compte à rebours et les exigences techniques ne
permettaient pas d’organiser les examens et de garantir l’égalité des
candidats. Nous avons donc choisi la solution du contrôle continu, qui a
d’ailleurs été retenue dans le monde entier. L’Allemagne est une exception.
- La réussite de l’enseignement professionnel et de
l’apprentissage en Allemagne inspire certaines de nos réformes. Nous
développons actuellement des campus des métiers et des qualifications au plus
près des innovations technologiques et des élèves. La place du sport et de la
culture dans la vie quotidienne des élèves allemands doit aussi nous inspirer.
Jusqu’à présent, ce n’est pas notre point fort. Maintenant que je suis aussi
ministre des Sports, je souhaite, avec Roxana Maracineanu, développer cela, dès
la rentrée prochaine. L’idée est d’avoir une vision complète du temps de
l’enfant - qui inclut temps scolaire et périscolaire - et d’organiser la
journée différemment, pour avoir plus de temps pour le sport l’après-midi.
- Les professeurs allemands sont mieux payés que les
Français. Ils enseignent aussi deux matières. Est-ce envisageable en France?
Quand on arrive dans un pays et que l’on y grandit, il est
important d’éprouver de la fierté d’appartenir à ce pays. L’histoire de France
et les valeurs de la République doivent donc être au cœur de notre politique
scolaire qui est, par essence, une politique de l’intégration. Je suis très
défiant à l’égard des tendances américaines communautaristes qui ne
correspondent pas à notre modèle. Elles sont à l’œuvre en France depuis
longtemps et elles produisent des effets de fragmentation. Ce que nous devons à
tous les jeunes c’est la transmission des savoirs universels et des valeurs de
la République.
- Quand je suis arrivé, en 2017, j’ai rétabli les sections
européennes et les classes bilangues. Les suppressions précédentes avaient
abîmé l’apprentissage de l’allemand. Nous avons eu un rebond. Aujourd’hui, 15,7
% des élèves du secondaire apprennent l’allemand, un chiffre jamais atteint.
Nous sommes repassés au-dessus de la barre des 500.000 élèves.
Bruno Le Maire
(ministre de l'Economie, des Finances et de la Relance)
- Les 200 000 primes à la conversion prévues seront épuisées
d'ici la fin du mois de juillet. Nous garderons une prime à la conversion
modifiée mais attractive pour accélérer la baisse des émissions de CO2 et le
renouvellement du parc automobile français.
- La compétitivité est la condition de la création d’emplois
en France. Le gouvernement s’engage à baisser de 10 Mrds € les impôts de
production des entreprises en 2021. Cette baisse aura un impact de 20 Mrds
€ sur les finances publiques : 10 Mrds en 2021, 10 Mrds en 2022.
Florence Parly
(ministre des Armées)
Le 14 juillet 2020, une partie des
avions du défilé aérien a volé avec du biocarburant. Une première et un bon
début !
Gérald Darmanin
(ministre de l'Intérieur)
- Soutien à nos sapeurs-pompiers
mobilisés contre l'incendie qui s'est déclaré au sein de la cathédrale de Nantes ce matin.
- Nous avons réuni ce matin avec Marlène Schiappa les Préfets au
ministère de l’Intérieur pour leur présenter les priorités d'action des
prochains mois. Sans l’action des Préfets sur le territoire, sans leur
engagement plein et entier, l’État n’a ni bras, ni yeux, ni oreilles.
- Je viens de signer le décret
relevant le niveau de la prime de feu. Cela représentera pour chaque
sapeur-pompier professionnel un gain mensuel d’environ 100 euros net.
Elisabeth Borne
(ministre du Travail, de l'Emploi et de l'Insertion)
- J'ai porté auprès du Premier ministre le fait d'adapter la
réforme de l'assurance chômage, dont le sens est d'accompagner les salariés,
mais aussi de favoriser le retour à l'emploi et de responsabiliser les
entreprises. C'est une bonne réforme, mais on voit que le contexte a totalement
changé. Je pense qu'il était important de décaler dans six mois son application
dans ces différentes composantes. (…) Le deuxième volet de la réforme, qui
était prévu pour le 1er septembre, est reporté au 1er janvier 2021. On revient
également sur la première partie de la réforme, entrée en vigueur en novembre
dernier, avec l'ouverture des droits, la dégressivité des indemnités des
cadres, le système de bonus-malus pour les employeurs. Car c'est ça le dialogue
social ! Tout le monde n'est pas d'accord, mais à un moment donné, on trouve un
compromis. Et je pense que c'est un bon compromis.
- Je suis convaincue que la relance démarre par le social.
Nous vivons une crise sans précédent. Forcément, les Français ont beaucoup
d'inquiétudes. Il y a de la destruction de liens sociaux, d'emplois… Il faut
tout faire pour que personne ne reste au bord de la route et aider les Français
à rebondir après la crise.
S'agissant du climat social, je constate que les partenaires
sociaux font preuve d'une très grande responsabilité. Les Français attendent de
nous qu'on démontre notre capacité à travailler ensemble. Il faut porter un
message de confiance.
- [Le dialogue social], c'est être à l'écoute, entendre le
point de vue des autres. On peut avoir tendance à considérer qu'on est les
seuls à avoir raison, pourtant il y a des arguments qui méritent d'être
écoutés. Il faut que chacun soit capable de faire un pas vers l'autre. Je crois
beaucoup à la culture du compromis.
- [Chômage] La situation actuelle comporte de nombreuses
incertitudes, c'est pourquoi il est important d'avoir des rendez-vous
réguliers. Nous ferons une nouvelle conférence sociale en octobre.
- Notre objectif est clair : aucun jeune sans solution. On a
demandé beaucoup de sacrifices à notre jeunesse pendant le confinement pour
protéger nos aînés, on doit leur renvoyer l'ascenseur. Pour les jeunes prêts à entrer
sur le marché du travail, il y aura un coup de pouce de 4000 euros par an pour
les embauches en CDI ou sur des CDD suffisamment longs. Trois mois ? Six mois ?
Je rouvre la concertation lundi avec les partenaires sociaux pour régler tous
les paramètres. Ce plan sera finalisé la semaine prochaine pour une mise en
œuvre au plus vite.
- Outre 100 000 services civiques supplémentaires, nous
allons créer 300 000 contrats d'insertion, qui passeront par le dispositif «
garantie jeune » ou, le cas échéant, par des contrats aidés. Tel qu'on les
conçoit dans ce quinquennat, ils ne seront pas une voie de garage. Pour les
quelques dizaines de milliers de « décrocheurs », les 16-18 ans dont la
scolarité a été totalement perturbée par la crise sanitaire, j'ai proposé au
Premier ministre une action particulière de formation. On va aller les chercher
avec l'Education nationale.
- Le gouvernement reste déterminé à mener la réforme
structurelle, qui correspond aux engagements de campagne d'Emmanuel Macron, à
son terme. L'objectif est de mettre en place un système universel plus juste,
plus lisible et qui correspond davantage à la réalité des parcours
professionnels. Ce n'est pas un hasard si ce dossier est désormais rattaché au
ministère du Travail ; il est important d'avoir aussi la vision sur les fins de
carrière et le travail des seniors.
- [Réforme des retraites] Je n'arrive pas dans une
concertation avec des idées préconçues. Tout est à discuter. Ensuite, il y aura
l'autre sujet à ouvrir, celui de l'équilibre financier du système actuel. Tout
le système de protection social a été percuté par la crise, c'est vrai de la
branche maladie, de la branche retraite du régime général et de l'Agirc-Arrco
géré par les partenaires sociaux. On va, dès le mois de juillet, saisir le
Conseil d'orientation des retraites (COR) afin qu'il fasse un état des lieux
sur la situation financière et les perspectives. On est confronté à une
aggravation de la situation, mais on doit distinguer l'impact de la crise du
coronavirus et les éventuels déséquilibres structurels du système.
- La méthode promise a été appliquée
dès ce matin avec les partenaires sociaux : c’est par le dialogue que nous
construirons un nouvel agenda social adapté aux conséquences de la crise. Notre
priorité commune : préserver l’emploi.
- J'en suis convaincue, la relance
démarre par le social. Nous ferons tout pour que personne ne reste sur le bord
de la route et pour aider les Français à rebondir après la crise.
Eric Dupond-Moretti
(Garde des Sceaux, ministre de la Justice)
- J'ai eu un langage fleuri, et je peux plaider coupable -
c'était dans d'autres fonctions. Je n'ai jamais eu de langage sexiste. Et
d'ailleurs, si vous reprenez mes déclarations, j'ai toujours une totale égalité
des droits. (...) Je n'ai pas à rougir de ce que j'ai pensé sur ces questions.
- [Accusation contre Gérald Darmanin] Une toute petite
règle, dans notre République, une petite bricole, qui s'appelle la Constitution.
Un homme, tant qu'il n'a pas été définitivement condamné, est présumé innocent.
C'est vrai pour lui, c'est vrai pour vous aussi, c'est vrai pour moi, et ça
nous protège tous.
Roselyne Bachelot
(ministre de la Culture)
Grande émotion : incendie à la
cathédrale de Nantes ! Ce joyau de notre patrimoine est à nouveau menacé. Je
serai à Nantes dès cet après-midi. Le ministère de la Culture et ses services
sont d’ores et déjà entièrement mobilisés.
Olivier Véran
(ministre des Solidarités et de la Santé)
- Là où le virus circule, nous le
traquons pour l’éradiquer : en facilitant l’accès aux tests, avec des centres
de dépistage supplémentaires, en limitant les rassemblements... - Toutes les mesures utiles seront prises là où elles sont
nécessaires.
- La situation de « vulnérabilité élevée » que
connaît actuellement la Mayenne souligne la force de la menace épidémique.
Cette menace reste bien présente, comme en attestent les cas groupés que nous
avons récemment constatés sur ce territoire. Depuis la fin du confinement, la
France a connu 497 clusters. C’est beaucoup. Aujourd’hui, certaines régions
sont hautement vulnérables. Le taux
- Ces dépistages, ce sont autant de signaux allumés qui nous
permettent de repérer là où le virus frappe et contamine. Je suis de très près
l’évolution de la situation en Mayenne. Avec un temps d’avance sur le reste du
territoire, et parce que la situation l’exige, nous avons renforcé le port du
masque, en le rendant obligatoire dans les lieux publics clos et, nous traquons
le virus grâce à une stratégie très intense de tests virologiques. Nous
réalisons plus de 1 200 tests par jour. Partout dans le territoire,
l’ARS se mobilise très activement pour faciliter l’accès aux tests, diversifier
les endroits pour se faire tester, et recruter les professionnels dont nous
avons besoin.
- Pour augmenter les capacités de tests, nous comptons bien
entendu sur les soignants, mais aussi la réserve sanitaire et les pompiers.
J’ai également autorisé les techniciens de laboratoires à réaliser des
prélèvements. Car c’est bien l’intensification de notre stratégie de tests et
le renforcement des gestes barrières qui nous permettra de lutter efficacement
contre le virus.
- L’objectif des grands centres de dépistage, c’est
précisément d’inciter le plus grand nombre à se faire tester, que l’on ait des
symptômes ou pas. Nous savons aujourd’hui que de nombreux porteurs du virus ne
présentent aucun symptôme. Ce sont ces porteurs asymptomatiques que nous devons
dépister pour limiter le plus possible les contaminations.
- Notre stratégie repose maintenant sur une approche ciblée,
en fonction des zones de circulation virale. Je suis prêt aussi à ouvrir de
nouveaux lieux de dépistage massif. Nous prendrons toutes les mesures utiles,
partout où cela sera nécessaire.
- Le reconfinement est la dernière des options. Nous faisons
tout pour l’éviter, car je ne minimise en rien les sacrifices humains et
économiques qu’il engendre. C’est pourquoi, je prendrai toutes les mesures dont
la Mayenne a besoin, de façon spécifique, locale, pour contrer le virus.
Surveiller c’est anticiper. Et en anticipant, nous casserons les chaînes de
contamination. J’y suis déterminé, et je le serai jusqu’à l’éradication du
virus.
Annick Girardin
(ministre de la Mer)
La Fête de la mer et des littoraux
est née d'un constat : qui ne connaît pas, n'aime pas. Et pourtant, la
nécessité de sensibiliser le grand public aux enjeux maritimes est grande.
Aujourd'hui, nous rappelons que la mer est au cœur de la France !
Frédérique Vidal
(ministre de l'Enseignement supérieur, de la recherche et de l'innovation)
- La semaine prochaine en Conseil des
Ministres, la Loi Recherche sera présentée. Cette loi représente 25 milliards d’euros
d’investissement sur les 10 prochaines années et une revalorisation sans
précédent des carrières de tous les métiers de la recherche.
- Nous devons réinvestir massivement
dans la recherche ! 25 milliards d’euros c’est ce dont nous avons besoin pour
rester 1er mondial en mathématiques, 3e en océanographie.
- Nous avons vu pendant le
confinement qu’un certain nombre d’étudiants avait du mal à se nourrir
correctement. A la rentrée, tous les étudiants boursiers pourront avoir accès à
un repas équilibré à 1 euro.
- A la fin de la phase principale sur
parcoursup, 88.2%
des lycéens et 95.2% des bacheliers généraux ont reçu une proposition. Tous les
candidats sans proposition ont été appelés et nous continuons d'accompagner 9
500 lycéens qui souhaitent poursuivre dans le supérieur.
- Poursuite d’études, apprentissage,
semestre supplémentaire : nous travaillons à échelonner l’arrivée massive des
700 000 diplômés sur le marché du travail. Un échange important aura lieu cet
après-midi avec les partenaires sociaux.
Julien Denormandie
(ministre de l'Agriculture et de l'alimentation)
-Investir dans l’avenir, c’est aussi
investir dans nos agricultures et dans notre alimentation. Les investissements
agricoles seront au cœur du plan de relance pour renforcer une alimentation de
qualité, locale, accessible à chacune et à chacun.
- Même au cœur de la crise sanitaire,
tous les acteurs de la chaîne alimentaire n’ont jamais cessé de travailler pour
nourrir les Français. C’est aussi grâce à eux que la vie a pu continuer, malgré
tout. Merci à chacun d’entre eux.
Marc Fesneau
(ministre chargé des relations avec le Parlement et de la participation
citoyenne)
- Il faut faire attention à ne pas
caricaturer les uns et les autres et à ne jamais accepter la vindicte,
l'agression fût-ce-t-elle verbale, car on ne sait jamais où elles mènent. Le
respect des institutions, c'est aussi le respect de ceux qui les incarnent.
- Il ne faut pas opposer la
démocratie représentative, qui procède d’une légitimité formidable en
démocratie, au dialogue fructueux et direct avec les citoyens. Les deux sont
complémentaires, d’où l’intérêt de les faire figurer dans le même périmètre
ministériel.
Elisabeth Moreno
(ministre chargée de l'égalité entre les femmes et les hommes, de la diversité
et de l'égalité des chances)
- L'égalité des chances doit être une
réalité concrète dans nos quartiers.
- L’Etat, en collaboration avec les
Régions, n’a jamais autant investi pour la formation. C’est l’une des clefs de
l’émancipation économique!
Franck Riester
(ministre chargé du commerce extérieur et de l'attractivité)
- Le Gouvernement sera à l’écoute du
terrain pour renforcer les capacités exportatrices de nos entreprises et favoriser
le développement de nos territoires. L’Etat et les territoires doivent aider
les entreprises à innover, investir, grandir pour produire en France et
exporter.
- Objectif: faire du site France le
choix numéro 1 des investisseurs ! L’ensemble du Gouvernement, en lien direct
avec les territoires, va continuer à amplifier cette dynamique collective dans
le cadre du plan de relance.
Emmanuelle Wargon
(ministre chargée du Logement)
- Chacun doit avoir accès à un
logement abordable. Pour cela, nous travaillons sur toutes les dimensions :
l’accueil, la solidarité, le logement, le retour à emploi.
- « Débuts chaotiques » selon
le quotidien L’opinion??!
Drôle de manière de qualifier le succès de MaPrimeRenov': plus de 65 000
demandes depuis janvier malgré le confinement et des travaux qui démarrent en
masse depuis le mois de mai. C'est parce que c'est un succès que nous mettons 100 millions
d’euros de plus dès cette année pour accompagner et amplifier cette dynamique.
Jean-Baptiste
Djebbari (ministre chargé des Transports)
- Les transports seront au cœur du
plan de relance.
- L'ambition est de sauver les 9000
km de petites lignes ferroviaires.
Olivier Dussopt
(ministre chargé des Comptes publics)
- La France se caractérise par des prélèvements obligatoires
élevés mais aussi par un taux de dépenses publiques particulièrement fort.
Certes, nous restons en tête de liste, mais le jour de la libération fiscale
n’est pas l’alpha et l’oméga. L’engagement durant la campagne de 2017 de
baisser les prélèvements obligatoires d’un point de PIB a été déjà tenu et nous
le dépasserons largement d’ici à la fin du quinquennat. La France est repassée
sous la barre des 44 % de PIB en fin d’année dernière. Nous avons diminué
l’impôt sur le revenu des Français de 5 milliards d’euros en janvier - c’est
300 euros par foyer en moyenne - et nous continuons la baisse de l’impôt sur
les sociétés. Par ailleurs, et comme s’y était la aussi engagé le président de
la République, la taxe d’habitation sur la résidence principale est totalement
supprimée dès cette année pour 80 % de nos concitoyens qui en étaient
redevables. Tout ceci alors même que nous traversons, comme chacun le sait, une
récession économique très violente qui appelle un soutien massif de l’État.
Bien sûr, cette crise n’exonère pas la France de continuer à faire des efforts
en matière de baisse des prélèvements obligatoires. Pour autant, elle nous
rappelle aussi le sens de l’impôt: c’est toujours au cœur des crises que nous
mesurons, plus encore avec celle que nous traversons, combien le service public
est notre indispensable bien commun.
- Le FMI, l’Insee et la Commission européenne projettent un
rebond de croissance compris entre 8 % et 9 % en 2021, ce qui ne suffira pas à
retrouver le niveau d’activité d’avant crise. C’est la raison pour laquelle
nous préparons, avec Bruno Le Maire et sous l’autorité de Jean Castex, un plan
de relance de 100 milliards d’euros qui sera présenté à la rentrée. Il
contiendra des mesures visant à soutenir l’emploi et la production pour
retrouver d’ici deux ans le niveau de richesse qui était le nôtre avant la
crise. Ce plan doit s’accompagner du soutien financier de l’Union européenne et
d’un isolement de la dette Covid qui sera remboursée sur le long terme. La
reprise économique est notre seul chemin possible. Il n’y aura donc pas
d’augmentation de la fiscalité pour les Français et nous allons poursuivre les
baisses d’impôts prévues. Je précise que ces baisses seront complétées par une
diminution des impôts de production en deux ans afin d’améliorer la
compétitivité des entreprises.
- Il faut faire la différence entre la prolongation d’un
impôt, déjà payé par les Français, et l’augmentation ou la création de nouveaux
impôts. Le Parlement examine un projet de loi sur l’apurement de la dette de la
Sécurité sociale qui est porté par la Caisse d’amortissement (Cades), et qui
prolonge déjà la CRDS jusqu’en 2033. La question est de savoir s’il faut
prolonger ce prélèvement de quelques années pour rembourser la dette née de la
crise du Covid. Puisque je ne crois pas en la dette perpétuelle, celle-ci devra
être remboursée. Prévoir cela dans la durée, sans impôt supplémentaire, est non
seulement préférable à toutes les alternatives, mais aussi conforme à
l’objectif de maîtrise des dépenses publiques qui, je le rappelle, a permis de
renforcer la qualité de la signature de la France à l’international.
- Le président de la République a décidé, pour affronter la
crise, de financer des mesures d’urgence puis un plan de relance, et en même
temps d’examiner les marges de manœuvre possibles. On peut imaginer que le
calendrier de suppression de la taxe d’habitation pour les contribuables les
plus aisés soit ajusté, sans toucher au taux et sans remettre en cause la
suppression de cette taxe déjà prévue pour les classes moyennes. Lorsqu’on
gagne un peu plus de 2 500 euros par mois, on appartient plutôt à la classe
moyenne qu’aux classes aisées. Quoiqu’il arrive, la taxe d’habitation sera
intégralement supprimée à terme, conformément à l’engagement d’Emmanuel Macron.
- Les mesures qui seront consacrées à la relance économique
doivent rester temporaires et ciblées, et nous souhaitons privilégier
l’investissement. C’est pour cela qu’il faut éviter qu’elles ne pèsent un peu
plus sur notre déficit et notre dette. La baisse des impôts de production est
l’exception à cette règle puisque nous voulons accroître la compétitivité de
nos entreprises. Cette baisse d’impôt était nécessaire avant la crise - les
Français nous l’ont dit et nous l’avons entendu -, elle l’est encore plus
aujourd’hui. Notre dépense publique devrait atteindre 63,6 % du PIB cette
année. Notre objectif est de retrouver un niveau de dépenses publiques
acceptable dès 2021, puis de redescendre autour de 54 % en 2022-2023, soit le
niveau d’avant crise. Pour cela, nous devons maîtriser les dépenses qui seront
incluses dans le plan de relance. C’est un exercice particulièrement difficile
pour chacun des ministères, c’est d’ailleurs la mission que m’a confiée le
premier ministre. Fort de cet objectif, je veillerai également à faire
respecter l’engagement de diminution de l’emploi public (État et opérateurs
publics) d’ici à 2022. D’autre part, nous devons poursuivre les réformes
structurelles déjà engagées, comme la «contemporanéisation» des APL. Cette
réforme de justice sociale a pour but de verser les aides au logement en
fonction des derniers revenus et non ceux d’il y a deux ans. Ainsi, nous
évitons les situations de «trop-perçus» ou de «trop versés» qui polluaient la
vie des allocataires. En cette période où les Français sont inquiets de
l’avenir, cette réforme est plus que pertinente.
Agnès
Pannier-Runacher (ministre chargée de l'Industrie)
- Réunion conclusive du comité
Etat-Régions avec Bruno Le Maire, Jacqueline Gourault et Alain Griset. Nous
partageons l’objectif d’agir vite et de manière coordonnée pour amortir la
crise. Notre industrie sera au cœur du plan de relance et de la baisse des impôts de production.
- J'ai sur la table une trentaine de projets de
relocalisation que nous allons étudier un par un.
- [Impôts de production] C'est 10 milliards d'euros et c'est
une baisse massive.
- L’État a été au rdv de ses responsabilités
: auprès des salariés, des indépendants et des entreprises avec 460 milliards
d'€ mobilisés pour notre économie. Et nous poursuivrons avec le plan de relance
de 100 milliards d'€ annoncé par le Premier ministre.
Marlène Schiappa
(ministre chargée de la Citoyenneté)
- La grille d’évaluation du danger lancée
via le Grenelle violences conjugales permet aux forces de l’ordre de détecter les alertes pour
mieux qualifier les plaintes et protéger les femmes. Le ministère de l’Intérieur lance son évaluation
sur la base des retours de terrain.
- Il y a une détermination totale du
gouvernement, de la majorité, pour continuer à porter cette grande cause du
quinquennat pour l'égalité femme-homme.
- Les forces de l’ordre sont en 1ère
ligne pour protéger les femmes face aux violences. Je suis venue les remercier
chaleureusement pour leur action.
Nadia Hai (ministre
chargée de la Ville)
C'est tout l'enjeu du plan
"Quartiers d'été 2020" que j'ai présenté aujourd'hui : 110 millions €
pour être aux côtés des familles après cette période éprouvante du confinement
pour que l'été dans les QPV soit un été de découverte, d’apprentissage et de solidarité.
● LaREM
[Nota: dans ce parti,
les propos de ses membres qui ne sont pas centristes et se considèrent de
droite ou de gauche ne sont pas retranscrits]
Stanislas Guerini
(délégué général)
- Je partage l’émotion des Nantaises
et des Nantais ce matin en voyant la cathédrale Saint-Pierre-et-Saint-Paul en
flammes. Ces images ravivent des souvenirs douloureux et nous émeuvent tous.
Merci aux sapeurs-pompiers mobilisés sur place.
- Grâce à l'action d'Emmanuel Macron qui a fait bouger
les lignes en Europe, on vit un moment européen historique. Le plan de relance
européen pourrait s'élever à 750 milliards €. Pour la France, c'est 1/3 de
notre plan de relance qui pourrait être financé par l'UE.
- Nous avons besoin de faire non pas
simplement pour les Français, mais avec les Français. Il faut maintenant mettre
un accent plus fort sur le dialogue social et les territoires. Les solutions
doivent aussi venir du terrain, c'est la méthode qu'insuffle Jean Castex.
Gilles
Le Gendre (président du groupe à l’Assemblée nationale)
Loi sur les violences conjugales votée à l'unanimité! Sans l'engagement des députés LaREM avec le soutien de Marlène Schiappa, cette loi
n'aurait jamais vu le jour. Elle renforce les droits et la protection des
victimes contre toutes les formes de violence. Le combat ne s'arrête pas là.
Aurore Bergé
(porte-parole)
C'est grâce à l'engagement des femmes
et des hommes du réseau autoroutier que nos trajets sont sécurisés. Il nous
appartient d'être vigilants pour protéger ceux qui nous protègent.
Laurent Saint-Martin
(député)
Notre dette a augmenté de 22% de PIB
supplémentaires avec la crise sanitaire. Mon rapport sur la dette publique montre que nous
devons changer de regard sur ce ratio. L’essentiel réside dans la soutenabilité
de la dette et la confiance que nous accordent ceux qui nous prêtent.
●MoDem
Jean-Noël Barrot
(député)
Restaurer la confiance, garantir l'ordre
républicain, faire de la France la première économie decarbonée, accompagner les plus
fragiles: plein soutien au gouvernement de Jean Castex et à l'ambition qu'il porte pour notre pays!
Bruno Millienne
(député)
Il y a un peu d'apprentissage à faire
de la part de la majorité pour accepter des propositions de l'opposition. Au MoDem, on est assez ouvert
là-dessus. Quand cela tombe sous le bon sens, je ne vois pas pourquoi on le
refuserait.
●UDI
[Nota: dans ce parti,
les propos de ses membres qui ne sont pas centristes et se considèrent de
droite ne sont pas retranscrits]
Jean-Christophe Lagarde (président)
Il y a 60 ans jour pour jour, le
Parlement classait l'homosexualité au rang des "fléaux sociaux". Malgré
le chemin parcouru depuis, les infractions à caractère homophobe augmentent
chaque année : aucun droit n'est définitivement acquis! Le combat contre
l'homophobie continue.
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