Le vote de confiance qui a suivi le discours de politique générale du Premier ministre, Jean Castex, devant l’Assemblée nationale, a été, comme convenu, une simple formalité puisque son gouvernement a obtenu 345 voix sur 522 suffrages exprimés (565 votants sur 575 députés) contre 177 (et 43 abstentions).
Concernant les centristes, si les groupes LaREM (280
membres, 274 pour, 1 abstention et 3 non-votants, les deux nouvelles ministres,
Bourguignon et Pompili, ainsi que le président de l’Assemblée nationale, Ferrand)
et MoDem (46 membres, 44 pour, 2 abstentions) ont soutenu de manière quasiment unanime
le Premier ministre et son gouvernement, le groupe UDI, lui, s’est divisé.
Ainsi, sur les 19 membres qu’il compte (membre de l’UDI et apparentés),
11 se sont abstenus (dont Jean-Christophe Lagarde), 6 ont voté pour et un a
voté contre.
A noter que, comme on pouvait s’y attendre, les masques sont
tombés dans le groupe EDS (Ecologie démocratie solidarité) composé
essentiellement d’anciens membres de LaREM qui ont quitté ou ont été exclus du
parti de la majorité présidentielle.
Ses membres avaient affirmé lors de sa création qu’ils ne s’opposeraient
pas systématiquement et qu’ils n’étaient pas dans l’opposition.
Or, lors de ce vote où ceux qui soutiennent le gouvernement
votent pour, ceux qui le combattent votent contre et ceux qui adoptent une
position d’attente sans condamner a priori son action à venir, les députés de
ce groupe ont voté très majoritairement contre (11 membres sur les 17 qui en
font partie, dont Taché et Orphelin) avec seulement 2 voix pour et 4 abstentions
(dont Villani), posant une nouvelle fois la légitimité démocratique de ces
députés qui se sont fait élire sur la promesse de soutenir l’action du
Président de la République.
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