Voici une sélection, ce 21 juin 2020, des derniers propos tenus par des centristes dans les médias ou sur les réseaux sociaux en France.
● Emmanuel Macron
(Président de la République)
Nous pensons aux victimes de l’attaque de Reading, à leurs
familles et à leurs proches, à tout le peuple britannique. La France se tient à
chaque instant aux côtés du Royaume-Uni face au fléau terroriste.
● Gouvernement
[Nota: dans ce
gouvernement, certains membres ne sont pas centristes; nous retranscrivons
cependant leurs propos en rapport avec leur fonction parce qu’ils font partie
selon nos critères d’une équipe qui suit une politique globalement centriste]
Edouard Philippe
(Premier ministre)
Ce lundi marquera une étape de plus
du déconfinement.
Continuons collectivement à faire preuve de responsabilité en appliquant les
gestes barrières, la distanciation physique & le port du masque aussi
souvent que nécessaire.
Christophe Castaner
(ministre de l’Intérieur)
- Même s'il y a des tensions, je conteste l'idée de rupture.
Les Français restent attachés à la police et à la gendarmerie. Seule une
minorité conteste la police. Ne nous trompons pas : une minorité rêve de chaos
et instrumentalise des débats légitimes. Ceux-là veulent faire tomber la
République. Quand on jette un pavé sur un policier, on le jette sur un morceau
de la République.
- J’exprime mon soutien et ma solidarité au
peuple britannique après l’attaque perpétrée à Reading ce soir.
- En cette Journée mondiale des réfugiés, je
veux redire l’engagement et la détermination du Gouvernement pour participer au
défi de l’accueil des réfugiés et donner à chacun toutes les opportunités pour
réussir dans notre pays.
Elisabeth Borne (ministre de la Transition écologique et solidaire)
Cette Convention citoyenne pour le
climat est née à la suite de la crise des gilets jaunes. Un mouvement de société inédit qui a mis à jour des
fractures ignorées depuis trop longtemps. Le président de la République l’a
voulu pour répondre à 2 attentes fortes : plus de démocratie et plus
d’écologie. Comme ministre de la Transition écologique et solidaire, je me réjouis de voir que nos perspectives convergent. Vos
propositions vont dans la direction des grandes orientations prises depuis le
début du quinquennat : mobilité propre, économie circulaire, rénovation
thermique. Souvent vous allez plus vite et plus loin. Je ne peux que me réjouir
de voir que la prise de conscience ait avancé si vite. Nous avons un même
objectif : une France qui respecte la planète, une société plus écologique, plus juste, plus solidaire,
plus résiliente. Le président de la République l’a dit, il appelle à une
reconstruction économique, écologique et solidaire. Votre travail est au cœur de ce projet. Votre travail, votre
engagement sont à la hauteur du défi devant nous. Je sais qu’ensemble, nous le
relèverons.
Jean-Michel Blanquer
(ministre de l’Education)
Dans chaque académie de France, un
plan de lutte contre le décrochage scolaire a été élaboré pour faire revenir
les élèves perdus pendant le confinement et stimuler la participation de tous.
L’école de la République est plus que jamais la clé pour une société juste.
Olivier Véran
(ministre de la Solidarité et de la Santé)
Le virus circule toujours et il est
de la responsabilité de chacun de continuer à respecter en toute circonstance
les gestes barrières, pour vous protéger et protéger ceux que vous aimez!
Julien Denormandie
(ministre de la Ville et du Logement)
En cette Journée mondiale des réfugiés,
j’ai une pensée pour tous ceux venus d’ailleurs et qui font la France
d’aujourd’hui, comme Ousmane Bah, lauréat 2019 de Talents des Cités qui a créé
l’application Solodou pour apprendre le Français.
Roxana Maracineanu
(ministre des Sports)
[Journée
mondiale des réfugiés ] Une pensée particulière
pour ceux qui fuient leur pays d’origine pour un futur qu’ils espèrent
meilleur. Je remercie associations, collectivités et services de l’Etat qui les
accueillent. Certains font déjà de l’intégration par le sport, moi j’y crois.
Adrien
Taquet (secrétaire d’Etat à la Protection de l’enfance)
La question de l'allongement du congé
paternité est au coeur du projet des 1000 Premiers jours que je porte. À la
rencontre de 1000 parents dans toute la France depuis septembre, c'est la
demande que j'ai le plus entendue lors de mes déplacements.
Marlène Schiappa
(secrétaire d’Etat à l’Egalité hommes-femmes et à la Lutte contre les
discriminations)
Bonne Fête
des pères à tous les papas et soutien au congé paternité d’un mois. Le gouvernement y travaille !
Jean-Baptiste Lemoyne
(secrétaire d’Etat au Tourisme)
La saison sera cruciale pour la filière du tourisme. C'est
même une question de survie pour certains professionnels qui ont failli être
rayés d'un trait de plume après ces trois mois d'arrêt. Le secteur a été le
premier à être soutenu financièrement par l'Etat, avec une aide de 18 milliards
d'euros sur la table, un fonds de solidarité et une mesure de chômage partiel
qui sera financée jusqu'à la fin de l'année. Il faut poursuivre ce soutien et
c'est pourquoi j'appelle à des vacances tricolores, à un été bleu, blanc, rouge
pour que les Français privilégient la France comme destination, en métropole
comme en Outre-Mer.
● LaREM
[Nota: dans ce parti,
les propos de ses membres qui ne sont pas centristes et se considèrent de
droite ou de gauche ne sont pas retranscrits]
Gilles
Le Gendre (président du groupe à l’Assemblée nationale)
Expérience inédite pour notre
démocratie, les 149 propositions Convention citoyenne pour le climat remises au Gouvernement nous obligent. Emmanuel Macron indiquera à leurs auteurs quelles suites leur seront données.
Les députés LaREM souhaitent
qu’elles soient ambitieuses.
Aurore Bergé
(porte-parole)
L'écologie n'appartient pas à un
parti politique seul. Surtout quand ce parti s'allie aux Insoumis et à
l'extrême gauche.
Laurent Saint-Martin
(député)
- Le débat sur la dette publique est devenu complètement
binaire. La moitié des gens estime la situation catastrophique, parce que 120 %
de dette sur PIB, c’est “quand même énorme”. Et l’autre moitié explique qu’il
n’y a pas de sujet car de toute façon la dette sera annulée.
- Le moyen le plus efficace pour qualifier l’endettement
d’un État, c’est de regarder la qualité d’une signature, la manière dont les
créanciers eux-mêmes jugent la capacité d’un pays à rembourser sa dette.
- La dette française est restée dans le panier des valeurs
refuge, beaucoup plus proche des titres allemands qu’italiens [du à] la qualité
de la politique menée par le gouvernement depuis trois ans.
- Il ne faut pas hésiter à financer la relance économique du
pays par de l’endettement.
Nadia Hai (députée)
La question n’est pas de savoir si
l’on déverse trop d’argent dans les banlieues. Elle est de savoir ce que l’on
en fait. Nous ne voulons pas d’un énième plan banlieue mais d’une politique
centrée sur les habitants pour plus d’efficacité. C’est ce que nous faisons.
Sylvain Maillard
(député)
Les députés LaREM sont cohérents. Nous
appliquons le projet pour lequel nous avons été élu en 2017 et souhaitons
accélérer notamment sur la transition écologique et les solidarités.
●MoDem
Jean-Noël Barrot
(député)
- Sur l'affaire de Dijon, c'est le déconfinement des trafics
qui explique en partie un regain de tension, voire une explosion de violence,
dans certains territoires. Force doit rester à la loi et nous devons
être intraitables. La tranquillité publique est un droit fondamental qui
conditionne l'exercice de nos libertés, ce qui explique aussi le déploiement de
force qui a été décidé pour apaiser les tensions, assurer le maintien de
l'ordre et rassurer la population. S'agissant de la colère des policiers, je ne
peux que constater à quel point ils sont sollicités et mobilisés depuis
l'automne 2018. Le gouvernement a montré son soutien sans faille aux forces de
l'ordre en créant 10 000 postes de policier et de gendarme sur la
durée du quinquennat et en renforçant leurs moyens matériels. Tout cela
témoigne de la priorité du gouvernement à faire respecter l'ordre républicain.
- Que l'on s'interroge régulièrement sur telle ou telle
pratique d'arrestation, telle ou telle pratique d'inspection, cela me paraît
absolument sain. Ce qui est inacceptable, en revanche, c'est que de petits
groupes puissent jeter l'opprobre sur une profession dont la responsabilité est
d'assurer notre sécurité et nos libertés.
- C'est ce gouvernement qui a mis fin à l'hémorragie
des postes de policier et de gendarme. Je crois qu'ils le savent. Cet
épisode ne doit pas éclipser l'effort considérable qui a été fait depuis le
début du quinquennat pour soutenir nos forces de l'ordre.
- Le choix de mettre la priorité sur le régalien a été le
bon. C'est cela qui caractérise le bilan du gouvernement et des ministres de
l'Intérieur qui se sont succédé depuis le début du quinquennat.
- Le constat, c'est que des millions de Français sont à la
recherche d'un emploi ou contraints au chômage partiel. Au 9 juin,
13 millions de salariés faisaient encore l'objet d'une demande de chômage
partiel par leur entreprise. Même si la reprise est là et que la consommation a
rebondi, le pays est bien en deçà de son potentiel productif. Si nous ne
voulons pas que le pays se déclasse et s'appauvrisse, il faudra collectivement
travailler plus.
- Dans un premier temps, il convient de remettre les gens au
travail. C'est l'urgence. La récession dans laquelle nous sommes est sans doute
l'une des plus profondes de notre histoire. Par le passé, ce genre de situation
a produit des ajustements majeurs sur le marché du travail. Il ne faut pas
sacrifier ceux qui sont déjà les plus éloignés du travail et qui risquent
d'être les grandes victimes de la crise, notamment les jeunes.
- Je salue le dialogue entre les partenaires sociaux et le
patronat qui a permis la continuité économique du pays et sa subsistance. Je
pense particulièrement à certaines branches de l'agroalimentaire dans
lesquelles il a fallu mettre les bouchées doubles dans un contexte très dégradé
où les marchés d'importation étaient quasiment fermés. La crise va être longue
et l'on se trouvera dans des situations où les problèmes habituels seront
décuplés : des entreprises très sollicitées et d'autres confrontées à une
demande déprimée, ou dans l'incapacité de reprendre leur processus de
production. Il ne sert à rien d'essayer de plaquer des formules générales mais
plutôt de confier, comme cela a été fait pendant la crise, le soin aux chefs
d'entreprise, aux salariés et aux représentants du personnel de prendre les
décisions qui s'imposent.
- Ce qui est fondamental, c'est de créer une transition
acceptable et efficace du régime de chômage partiel vers un nouveau régime
d'activité partielle qui incite tout le monde, salariés comme entreprises, à la
reprise d'activité. Il y a plusieurs instruments possibles, à commencer par des
primes pour inciter à l'emploi des jeunes et jouer un peu plus sur le coût
du travail que nous ne le faisons actuellement. Passons progressivement d'une
logique où on subventionne une entreprise pour qu'elle conserve ses salariés à
une logique où on l'incite à réactiver sa force de travail. Est-ce qu'il faut des
baisses de charges ? Peut-être, mais il n'y a presque plus de
cotisations au niveau du smic. Il faut privilégier les primes qui auront un
effet plus incitatif. C'est un instrument qui a fait ses preuves pendant la
crise de 2008.
- Ce que nous avons construit pendant la crise, c'est un
véritable bouclier anti-faillites et anti-licenciements, auquel viennent
s'ajouter des armes que nous donnons aux entreprises pour affronter la crise.
Nous agissons de manière puissante et chirurgicale pour que l'argent des
Français soit utilisé de la manière la plus efficace possible. Nous n'avons pas
à rougir de l'ampleur de ces mesures. Quand on compare la France à l'Allemagne,
il faut regarder ce qui est décaissé, pas simplement ce qui est affiché :
les prêts garantis par l'État sont largement plus consommés en France qu'en
Allemagne. Oui, l'Allemagne a décidé de baisser sa TVA, mais c'est une mesure
dont les effets sont incertains. Quand nous l'avons fait en France, cela n'a
pas fait baisser les prix et, quand il a fallu relever le taux de TVA, dix ans
plus tard, sur la restauration, les prix ont augmenté. L'accord franco-allemand
sur un plan d'investissement commun, avancée historique obtenue de haute lutte
par la France, est la meilleure garantie d'une relance massive et coordonnée.
- L'heure n'est pas à augmenter les impôts. Les montants
envisagés par celles et ceux qui proposent un nouveau prélèvement sont
dérisoires par rapport à l'enjeu de la reconstruction et du redressement du
pays. Qu'à terme on puisse réviser certains de nos mécanismes de
redistribution, la manière dont la richesse nationale est partagée, cela me paraît
nécessaire, et le MoDem porte des propositions pour développer notamment
l'actionnariat salarié. Mais l'urgence est de sortir le pays de l'ornière. En
levant des impôts, on perd sur tous les tableaux : on décourage l'activité
sans pour autant résoudre de problèmes de finances publiques.
- Ce que nous voulons, c'est qu'une partie de ces déficits
puisse être à terme résorbée par le rebond économique et la
croissance retrouvée. J'ai entendu le président de la République fixer comme
cap pour le pays celui d'un destin maîtrisé et d'une indépendance retrouvée,
avec une triple exigence : le partage des pouvoirs et responsabilités, le
patriotisme républicain et la transition économique et sociale. La réforme
des retraites porte en elle des progrès et des protections pour les personnes
qui ont été particulièrement éprouvées et exposées à la crise, je pense aux femmes
et aux carrières hachées. Il me semble tout à fait opportun de leur faire
bénéficier de ces avancées d'ici à la fin du quinquennat.
- Nous avons travaillé avec le groupe communiste à
l'Assemblée nationale pour faire avancer la question des pensions agricoles.
Nous ne nous sommes pas demandé s'il fallait tout reprendre ou non de la
réforme avant de le faire! L'urgence, c'était la situation des agriculteurs, et
il y a eu un consensus. C'est dans cet esprit qu'il faut avancer. Quant au
système par points, défendu de longue date par François Bayrou et le MoDem, il
peut être porteur de nombreuses avancées sociales si nous trouvons les chemins
de la concorde.
Nathalie Avy-Elimas (députée)
[Tribune: Il faut une politique familiale renforcée pour que
notre pays sorte plus fort de cette épreuve]
Dimanche dernier, le Président de la République a posé trois
principes directeurs pour réussir la reconstruction de la France : écologie,
souveraineté et solidarité. Alors que notre pays vient de traverser une crise
sanitaire violente et en affronte une autre, économique cette fois, il était
crucial que la solidarité soit au cœur du plan de relance. Elle s'est largement
exprimée par des gestes généreux et spontanés, durant le confinement, en
particulier à l'égard de nos aînés.
Le redressement de notre pays ne pourra se faire sans
mesures fortes en faveur de la cohésion sociale, dont la famille est le noyau
central. Nos voisins européens l'ont bien compris : l'Allemagne a récemment
annoncé des mesures concrètes d'aide aux familles. En Italie, un Family Act a
été adopté pour donner un véritable essor à la politique familiale. Nous nous
trouvons désormais à la croisée des chemins : alors qu'une politique familiale
renforcée constituerait un outil économique formidable pour que notre pays
sorte plus fort de cette épreuve, un statu quo ne ferait que rajouter de la
crise à la crise. Cela comprend, bien sûr, les politiques en faveur des
familles les plus démunies, mais pas seulement. Toutes, sans distinction,
doivent être accompagnées et soutenues.
Le confinement les a mises à rude épreuve, et si la crise a
fait naître des solidarités remarquables, elle a également mis en exergue les
inégalités flagrantes de notre système. Des mesures d'urgence ont été déployées
par le Gouvernement pour les pallier temporairement. Nous devons désormais
dessiner des solutions qui permettront de rendre notre Nation plus juste à
l'égard des familles, et ce, de manière pérenne.
C'est l'objectif de la mission d'information sur
l'adaptation de la politique familiale française aux défis du XXIe siècle, dont
je suis rapporteure et qui rendra ses conclusions et formulera des propositions
ambitieuses dans les jours qui viennent. Dans ce rapport, j'appelle de mes vœux
un retour au principe fondateur de notre politique familiale : l'universalité.
Elle a permis à notre pays, pendant plus de 50 ans, de faire preuve de vitalité
démographique, condition fondamentale pour la société française de demain. Une
simplification de notre système de prestations familiales est également
essentielle, afin de garantir aux familles lisibilité et transparence, gages de
confiance. Enfin, il est urgent que pour permettions véritablement aux parents
de concilier harmonieusement leurs vies personnelle et professionnelle, en
améliorant la politique d'accueil du jeune enfant et les congés parentaux.
C'est aussi comme cela que nous parviendrons à l'égalité entre les femmes et
les hommes.
Depuis le début du quinquennat, le Groupe MoDem demande que
la prime de naissance soit versée avant l'arrivée de l'enfant. Cette prime, de
près de 1.000 euros, doit permettre aux familles de préparer l'accueil de leur
enfant dans les meilleures conditions. Nous nous réjouissons que notre
Assemblée puisse, dès cette semaine, franchir ce premier pas symbolique vers
une politique familiale à la hauteur des enjeux qui se dressent devant nous.
Notre groupe se mobilisera pour que cette proposition de loi portée par notre
collègue LR Gilles Lurton, vice-président de la mission d'information, soit
adoptée.
La famille d'aujourd'hui doit être regardée sous toutes ses
formes. Nous devons tout mettre en œuvre pour permettre aux familles de garder
espoir en l'avenir. Il s'agit de redonner un nouveau souffle à l'unité de notre
pays, à travers la solidarité de toute la Nation. C'est l'ambition de ce
rapport : inscrire toutes les familles au cœur du XXIe siècle, un vrai choix
politique."
Philippe Berta
(député)
Je suis fier d’appartenir à un pays
qui a fait le choix de la santé avant celui de l’économie, mais je regrette que
la France décroche en matière d’investissement dans la recherche, ce qui
explique pour partie nos difficultés sanitaires.
●UDI
[Nota: dans ce parti,
les propos de ses membres qui ne sont pas centristes et se considèrent de
droite ne sont pas retranscrits]
Thierry
Benoit (député)
On ne peut pas continuer d'écrêter
les retraites des petits agriculteurs, mais pas celles des hauts fonctionnaires
de l'Etat!
● Autres
(Personnalités ou
organisations centristes)
Jean-Pierre Raffarin
(ancien premier ministre)
- Le tirage au sort peut être
pertinent, en démocratie, pour l’expression de l’éthique de conviction. On
imagine bien un ministre répondant à des interpellations de citoyens. Pour
l’éthique de responsabilité, en revanche, le suffrage universel est la
meilleure source de légitimité.
- La décentralisation politique sera
toujours plus pertinente qu’une nouvelle forme de centralisation par tirage au
sort.
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