Alors que Barack Obama s’investit, comme il lui avait promis, de plus en plus dans sa campagne et vient de lui permettre une levée de fonds importante, Joe Biden continue à creuser de larges écarts dans les sondages avec Donald Trump.
Le candidat centriste du Parti démocrate à la présidentielle
du 3 novembre prochain possède jusqu’à 14 points d’avance dans les enquêtes d’opinion
les plus sérieuses.
C’est le cas de la dernière en date réalisée par l’institut
Siena pour le New York Times (50% contre 36%) et qui confirme celle de CNN (55%
contre 41%) que Trump avait tenté de décrédibilisé en faisant intervenir un
obscure institut d’étude dont les enquêtes sont menées en dehors de toute rigueur,
pour la contester.
Depuis, un sondage de Fox news, la chaine favorite du démagogue
de la Maison blanche qu’il vient de critiquer en l’accusant de faire maintenant
du vrai journalisme (!),a confirmé ces écarts (12 points, 50% contre 38%) tout
comme celui de Harvard (12 points, 56% contre 44%) ou celui de CNBC (10 points,
51% contre 41%).
Même les instituts qui ont des résultats contestables, notamment
ceux qui corrigent les données brutes toujours en faveur des républicains annoncent
des écarts conséquents (de 6 à 8 points).
Pire pour Trump, nombre de sondages réalisés dans les «swing
states», ces Etats qui peuvent changer de camp d’une élection à l’autre et qui
font désormais la différence (et qui ont permis à l’hôte actuel de la Maison blanche
de l’emporter malgré son déficit de 3 millions de voix en 2016), mettent Biden
en tête comme dans l’Ohio, le Wisconsin, la Floride, la Pennsylvanie ou l’Arizona.
Même si la débâcle actuelle de Trump est également due à sa
gestion de l’épidémie de la covid19, à celle des manifestations contre le racisme,
à son incompétence à mettre sur pied un plan de relance économique et quelques autres
de ses incuries qui se font jour de manière de plus en plus criardes, Joe Biden
est en train de mener, selon les observateurs, une campagne efficace et
intelligente, lui que l’on disait incapable voici quelques mois, voire quelques
semaines, de faire le poids face au rouleau compresseur de haine, de mensonge
et de démagogie de l’équipe du président sortant.
Son passé et ses valeurs humanistes que personne ne peuvent
lui contester sont en train de démontrer ses capacité à gouverner un pays en
crise qui mettra peut-être longtemps avant de se remettre du passage de Trump au
pouvoir.
Reste, bien sûr, que l’élection est encore dans cinq mois et
demi et que beaucoup de choses peuvent encore survenir même si les experts en
sondages estiment que les différences faites aujourd’hui par Biden sont quasiment
impossible à inverser pour Trump.
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