Deux sondages publiés le 8 juin donnent pour l’un Joe Biden vainqueur de la présidentielle devant Donald Trump avec 10 points d’avance (47% contre 37% / The Hill) et l’autre avec 14 points (55% contre 41% / CNN).
Outre que l’écart ne cesse de grandir et que dans l’agrégateur
de sondage de RealClearPolitics il soit désormais de 8 points (49,6% contre
41,6%) en faveur du candidat démocrate, plusieurs enquêtes d’opinion donnent un
score en faveur de l’ancien vice-président de Barak Obama au-dessus de la barre
des 50%.
En comparaison, Hillary Clinton n’avait jamais atteint la barre
des 50% dans les sondages lors de la campagne présidentielle de 2016.
Cette nouvelle donne rend extrêmement difficile la
possibilité pour Trump de l’emporter le 3 novembre prochain.
Il semble que ce dernier connaisse une désaffection d’une majorité
importante des Américains (seuls 38% d’entre eux approuvent son action contre
57% qui la désapprouvent, soit près de 20 points de différence).
Si le populiste démagogue n’a jamais réussi à convaincre une
majorité de ses concitoyens dès le départ de sa présidence (il a été élu avec
trois millions de voix de moins qu’Hillary Clinton et avec 46,1% des voix
contre 48,2% à sa concurrente démocrate), ses dernières frasques et
incompétences lors de la crise épidémique de la covid19 (qui n’est toujours pas
terminée aux Etats-Unis avec plus de 110.000 morts) et des manifestations contre
le racisme suite au meurtre de George Floyd par des policiers, ont joué un rôle
accélérateur dans ce mouvement de rejet.
A l’inverse et contrairement à Hillary Clinton en 2016 qui
peinait à avoir une majorité d’Américains qui l’appréciait, la popularité de Joe
Biden continue sa progression dans les sondages.
Ainsi, 63% d’entre eux estiment que le centriste est plus capable
que Trump de gérer les problèmes raciaux, 55% qu’il est plus capable de gérer l’épidémie
de coronavirus, 55% qu’il est plus capable de gérer le pays en temps de crise
selon le dernier sondage de CNN.
De même, les électeurs de Biden se disent désormais à 69% «enthousiastes»
de voter pour lui en novembre contre 50% en avril et 53% des démocrates se
disent «extrêmement enthousiastes» d’aller voter.
Une mobilisation qui monte, rejoignant celle des fans de
Trump et qui était pour ce dernier un atout jusqu’à présent face au candidat
démocrate qui ne soulevait pas un enthousiasme débordant dans son propre camp.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Les commentaires anonymes ne sont pas publiés ainsi que ceux qui seraient insultants ou qui ne concernent pas le Centre et le Centrisme.