samedi 27 juin 2020

Actualités du Centre. Les 30 propositions de LaREM pour l’«après»


Suite à la demande d’Emmanuel Macron aux différent groupes de l’Assemblée nationale de formuler des propositions sur la politique à suivre après la crise épidémiologique due à la covid19 dans quatre domaines précis «emploi, climat, souveraineté et décentralisation» et afin de mettre sur pied «une économie forte, écologique, souveraine et solidaire», les députés LaREM ont dévoilé 30 propositions dans un document (le lire ici).
Titré «Penser la crise, construire l’avenir, retrouver la confiance», il se divise en quatre chapitres: protéger nos compatriotes et tenir la promesse républicaine de justice et d’égalité; accélérer la transition écologique; placer les territoires au cœur du nouveau pacte républicain; promouvoir les souverainetés française et européenne.
Dans une introduction intitulée «Une crise miroir des fragilités et des forces françaises», les députés du parti présidentiel estiment que «Le monde traverse une crise d’une violence inédite depuis la Seconde guerre mondiale qui interroge nos sociétés démocratiques sur leurs valeurs, leur organisation et leur capacité à construire un avenir meilleur».
Dressant un tableau peu optimiste de la situation économique, sociale et politique actuelle, ce à quoi l’on ne s’attendait pas de la part d’une formation qui gouverne le pays, le document précise tout de même que l’appareil d’Etat, les services publics et les citoyens dans leur «esprit de responsabilité» n’ont pas failli.
Surtout, «La crise a démontré qu’il existait des raisons d’espérer et de s’engager et de croire dans la force de la République, de ses valeurs et de ses institutions».
De même, les députés LaREM veulent croire que «Rassemblés, les Français ont su faire face et bloc» qu’«Ils ont fait nation» et que «L’aspiration était à à l’unité à l’engagement» trois affirmations qui méritent discussion...
Dans sa conclusion, le document aborde de front le problème de la démocratie.
LaREM estime que «Démocratie représentative et démocratie participative sont complémentaires pour le fonctionnement de nos institutions» et affirme que «L’avenir de notre modèle démocratique repose sur l’articulation entre les deux».
Voulant, tout à la fois remettre sur son ouvrage la réforme des institutions, serpent de mer politique, et «Rouvrir le débat sur les conditions d’une démocratie renouvelée et apaisée qui garantisse à nos concitoyens les conditions de leur sécurité», les députés macronistes se disent conscients qu’il faut «reconquérir la confiance des Français dans les institutions et, de manière plus générale, la démocratie représentative», celle-ci étant, selon eux, «intérrogée et parfois contestée».
Si tout cela sont des «défis à relever», c’est aussi «des raisons d’esprérer».

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