Suite à la demande d’Emmanuel Macron aux différent groupes de l’Assemblée nationale de formuler des propositions sur la politique à suivre après la crise épidémiologique due à la covid19 dans quatre domaines précis «emploi, climat, souveraineté et décentralisation» et afin de mettre sur pied «une économie forte, écologique, souveraine et solidaire», les députés LaREM ont dévoilé 30 propositions dans un document (le lire ici).
Titré «Penser la crise, construire l’avenir, retrouver la
confiance», il se divise en quatre chapitres: protéger nos compatriotes et
tenir la promesse républicaine de justice et d’égalité; accélérer la transition
écologique; placer les territoires au cœur du nouveau pacte républicain; promouvoir
les souverainetés française et européenne.
Dans
une introduction intitulée «Une
crise miroir des fragilités et des forces françaises», les députés du parti présidentiel
estiment que «Le monde traverse
une crise d’une violence inédite depuis la Seconde guerre mondiale qui
interroge nos sociétés démocratiques sur leurs valeurs, leur organisation et
leur capacité à construire un avenir meilleur».
Dressant
un tableau peu optimiste de la situation économique, sociale et politique actuelle,
ce à quoi l’on ne s’attendait pas de la part d’une formation qui gouverne le pays,
le document précise tout de même que l’appareil d’Etat, les services publics et
les citoyens dans leur «esprit
de responsabilité» n’ont pas
failli.
Surtout,
«La crise a démontré qu’il
existait des raisons d’espérer et de s’engager et de croire dans la force de la
République, de ses valeurs et de ses institutions».
De
même, les députés LaREM veulent croire que «Rassemblés, les Français ont su faire face et bloc» qu’«Ils ont fait nation»
et que «L’aspiration était
à à l’unité à l’engagement»
trois affirmations qui méritent discussion...
Dans
sa conclusion, le document aborde de front le problème de la démocratie.
LaREM
estime que «Démocratie
représentative et démocratie participative sont complémentaires pour le
fonctionnement de nos institutions»
et affirme que «L’avenir
de notre modèle démocratique repose sur l’articulation entre les deux».
Voulant,
tout à la fois remettre sur son ouvrage la réforme des institutions, serpent de
mer politique, et «Rouvrir
le débat sur les conditions d’une démocratie renouvelée et apaisée qui garantisse
à nos concitoyens les conditions de leur sécurité», les députés macronistes se disent
conscients qu’il faut «reconquérir
la confiance des Français dans les institutions et, de manière plus générale, la
démocratie représentative»,
celle-ci étant, selon eux, «intérrogée
et parfois contestée».
Si
tout cela sont des «défis
à relever», c’est aussi «des raisons d’esprérer».
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