● Emmanuel Macron
(Président de la République)
- Face au COVID19, le chacun pour soi
serait une erreur majeure. Le jour où un vaccin sera mis au point il devra être
accessible à tous.
- La santé est un bien public mondial
: la communauté internationale unit ses forces pour vaincre le COVID19.
Ensemble, accélérons le développement des diagnostics, des traitements et du
vaccin et œuvrons à les rendre accessibles à tous.
- Le COVID19 accroît les inégalités.
Les pays les plus pauvres sont les plus exposés aux risques économiques,
sociaux, sécuritaires liés à la pandémie. Le G20 s’est engagé à aider l’Afrique
et nous devons obtenir des résultats rapidement.
- Nos chercheurs, nos scientifiques,
doivent avoir tout le soutien de l’Europe et de tous nos partenaires internationaux.
- La règle est simple: nous ne
mettrons jamais un enseignant en situation de danger.
- À tous nos enseignants : depuis
chez vous ou mobilisés dans les écoles pour accueillir des enfants de
soignants, vous avez mené un travail formidable ces dernières semaines. Merci à
vous pour votre engagement.
- Le 11 mai, la rentrée se fera de
manière progressive, concertée et dans des classes plus réduites que
d’habitude. Mon objectif : que tous les enfants qui ont besoin de revenir à
l’école puissent trouver une école ouverte avec un temps aménagé.
● Gouvernement
[Nota: dans ce
gouvernement, certains membres ne sont pas centristes; nous retranscrivons
cependant leurs propos en rapport avec leur fonction parce qu’ils font partie
selon nos critères d’une équipe qui suit une politique globalement centriste]
Edouard Philippe
(Premier ministre)
- Prendre les bonnes décisions qui
engagent tout le pays, sans fuir le débat, en mettant le Parlement au cœur des
enjeux. C'est notre objectif depuis le début de cette crise.
- Le déconfinement aura lieu pas à pas, avec des marches que nous espérons
franchir toutes les trois semaines : nous pourrons peut-être parfois rester
plus longtemps que prévu sur la même marche, ou redescendre une marche si
nécessaire.
- La fermeture des écoles est une catastrophe pour les plus
vulnérables des enfants et des adolescents. Chaque retour à l’école sera une
bonne nouvelle. Les effectifs ne devront pas dépasser 15 élèves par classe,
formés des jeunes des familles qui en ont le plus besoin.
- En cas de relâchement, le nombre de
nouveaux malades pourrait être bien supérieur aux prévisions, ce qui
compromettrait la réussite de toute la stratégie de déconfinement.
- Grande distribution : Il n’y a
jamais eu de stocks cachés. Il y a eu des commandes massives, et il faut un
certain temps avant qu’elles se concrétisent en millions de masques disponibles
pour l’ensemble de nos concitoyens.
- Tel savant nous dit, catégorique,
qu’il ne peut y avoir de deuxième vague, que l’été verra le virus disparaître.
Tel autre, aussi savant et respecté, nous dit l’inverse. Aucun pays au monde,
aucun scientifique ne saurait aujourd’hui prédire l’été, l’automne, qui nous
attendent.
- Le Gouvernement a mis en place des
mesures d’urgence spécifiques pour les acteurs culturels. Le président de la
République annoncera de nouvelles décisions mercredi.
- J’entends les réticences de
certains maires, de certains chefs d’entreprise, qui craignent que leur
responsabilité soit engagée. Les inquiétudes sont là, il nous faut y répondre.
Préciser la loi, rappeler la jurisprudence, qui oblige le juge à tenir compte
des moyens disponibles et de l’état des connaissances au moment où l’on a agi,
ou pas agi? Oui. Atténuer la responsabilité? Je suis nettement plus réservé.
- J’annonce aujourd’hui une aide pour
les jeunes précaires ou modestes de moins de 25 ans. Restaurants universitaires
fermés, emplois perdus... Certains jeunes se sont retrouvés dans une situation
dramatique. Nous avons donc décidé de verser une aide de 200€ à 800000 d’entre
eux.
Jean-Yves Le Drian
(ministre de l'Europe et des Affaires étrangères)
Nous avons recommandé à nos
compatriotes qui résident à l'étranger de rester dans le pays où ils ont élu
domicile (...) Nous avons proposé un plan de suivi médical, d'aides sociales
directes et un soutien à l'AEFE.
Nicole Belloubet
(ministre de la justice)
- Il me semble difficile que les élus
locaux puissent voir leur responsabilité engagée.
- Les maires doivent pouvoir prendre
dans leurs communes les décisions qui sont nécessaires au déconfinement sans crainte de
voir leur responsabilité pénale engagée.
- [Réouverture des écoles] Les règles
du code pénal, prévues pour retenir la responsabilité en cas d'infraction
involontaire des élus, sont très restrictives.
- Il est désormais jugé de manière
constante que l'employeur qui a pris les mesures de prévention obligatoire peut
s'exonérer de sa responsabilité civile.
Florence Parly
(ministre des Armées)
- Visite ce matin de la PME
francilienne BforCure qui travaille sur un nouveau projet de dépistage du
Covid-19 « NoMoreCov ». Un test innovant, léger et surtout rapide : il
permettra un dépistage en 30 minutes.
- 1,8 millions d’euros : c’est ce
qu’investit le ministère des Armées pour un procédé de test qui pourrait être
utile à nos forces déployées sur le terrain, mais aussi à des acteurs du monde
civil. Un exemple d’innovation dite «duale».
Bruno Le Maire
(ministre de l’Economie et des Finances)
- Notre objectif: réussir le
déconfinement avec notamment la réouverture de tous les commerces le 11mai et un retour du plus grand
nombre de Français au travail dans des conditions sanitaires maximales.
- La mise en place du chômage partiel
par le gouvernement a
été un amortisseur considérable pour toutes les entreprises. Le salon va pouvoir
redémarrer sans avoir licencié, sans avoir perdu ses compétences et ses
savoir-faire.
- Les personnes qui touchent une
petite retraite et qui travaillent en même temps à leur compte pour compléter
leurs revenus sont maintenant éligibles au Fonds de solidarité. Ils pourront
demander une aide dans quelques jours.
Elisabeth Borne (ministre de la Transition écologique et solidaire)
L’appel de dirigeants d’entreprises à
faire de la relance économique un accélérateur de la transition écologique est un engagement
positif. Il faudra l’honorer pour construire un monde résilient et désirable
pour les générations présentes et futures.
Jean-Michel Blanquer
(ministre de l’Education)
- [Reprise de l'école] Ce n'est pas
honnête de jouer avec les émotions sur un tel sujet. Nous avons besoin d'un
peuple uni autour de son école. Des personnes cherchent à faire peur, quand on
aime l'école de la République on ne fait pas ça.
- Ce que nous avons à faire dans
l’intérêt du pays et des enfants est inédit. D’autres pays le font avec les
mêmes défis à relever. Les communes se préparent pour la semaine prochaine.
Nous n’avons pas choisi la facilité. Nous avons choisi le bien public. Nous
réussirons ensemble.
- Le protocole sanitaire est très
strict, je le reconnais. S'il ne l'avait pas été on nous l'aurait reproché.
Maintenant certains le trouvent trop strict mais nous assumons.
Didier Guillaume
(ministre de l’Agriculture)
A partir de lundi, tous les commerces
doivent ouvrir, avec les mesures de précaution. Je suis favorable à ce que les
restaurants rouvrent le plus vite possible. Un point sera fait fin mai.
Franck Riester
(ministre de Culture)
- La crise que nous traversons est
tout particulièrement terrible pour le secteur culturel. Ce qui se joue, c'est
la capacité de notre pays à rester un pays de culture. Après les mesures
d'urgence, nous travaillons à une nouvelle série de mesures fortes.
- Je ne peux pas laisser dire que le gouvernement a oublié le monde de
la culture. Nous avons veillé à ce que les mesures qui bénéficient à toute
l'économie bénéficient également au secteur culturel et avons pris des mesures
spécifiques d'ampleur. Nous sommes au travail.
- [Tribune: Sans un soutien prolongé des pouvoirs publics,
la culture ne survivra pas]
C'est au moment où, comme aujourd'hui, tout semble remis en
cause, que nous devons collectivement nous rappeler ce à quoi nous tenons
vraiment. Ce à quoi nous croyons. Ce pour quoi nous voulons nous battre.
La France ne serait pas la France sans ce lien unique
qu'elle a noué, depuis des siècles, avec l'art et les artistes. Elle ne serait
pas la France sans ses milliers de cinémas et de théâtres, ses innombrables
festivals, ses musées, ses librairies et médiathèques, ses disquaires, ses
cathédrales et ses châteaux, ses rentrées littéraires, sa fête de la musique,
ses journées du patrimoine. La culture, dans notre pays, n'est pas seulement
une activité privée, ou un divertissement d'esthète. Elle est notre manière de
faire nation. Elle est notre raison d'être ensemble et notre façon de parler au
monde. Elle est un art de vivre, tout simplement.
Or c'est cela, cette part essentielle de nous-mêmes, qui
peut aujourd'hui disparaître. A la différence de la plupart des autres
activités, en effet, dans le domaine de la culture, les pertes sont irréversibles.
On peut reconstituer, même si c'est difficile, un appareil productif. Mais on
ne remplace pas une compagnie de théâtre, de danse ou de cirque, ou encore une
maison d'édition : en cessant d'exister, elle emporte avec elle, pour toujours,
la singularité d'un regard, la beauté de ce qui ne verra jamais le jour.
Lorsqu'il est perdu, on ne ressuscite pas davantage le savoir-faire d'un
artisan d'art, d'un maître verrier, ou d'un tailleur de pierre : car il est le
fruit d'une histoire séculaire que nous ne pourrons pas réinventer. La culture
est du côté de ce qui n'est pas reproductible : c'est ce qui en fait la valeur
et la fragilité. Ma mission de ministre est d'être au service de tous ceux qui
rendent un tel miracle possible.
Face à une crise qui menace ce que nous avons de plus
précieux, seul l'Etat - en dialogue étroit avec les collectivités territoriales
- peut agir avec suffisamment de force et de vision d'ensemble. Cette
conviction m'a animé dès les premiers jours.
Il a d'abord fallu répondre à l'urgence : sauvegarder les
emplois, maintenir les structures à flot. Avec les équipes du ministère de la
Culture, je me suis immédiatement mobilisé pour concevoir les dispositifs les
plus adaptés à la très grande diversité des situations - en portant une attention
particulière aux acteurs les plus fragiles : artistes et techniciens du
spectacle et de l'audiovisuel, artistes-auteurs, lieux et compagnies du
spectacle vivant, gestionnaires de monuments historiques, artisans d'art,
architectes indépendants, journalistes pigistes, librairies, salles de
cinéma... Je l'ai fait en concertation quotidienne avec les professionnels, et
en liaison permanente avec mes collègues du gouvernement. Le fonds de
solidarité a pu pleinement bénéficier au monde de la culture, de même que le
dispositif d'activité partielle, qui a été élargi aux artistes et techniciens
du spectacle, dont les règles d'accès à leur régime spécifique
d'assurance-chômage ont, en outre, été modifiées pour tenir compte de la crise.
S'y ajoutent des mesures spécifiques, ainsi que des reports et annulations de
charges. Grâce à l'engagement de chacun, nous avons réussi à limiter les
conséquences à court terme de la situation, même si des problèmes demeurent,
que nous nous employons à résoudre. Nous continuons à travailler avec les
professionnels et les collectivités sur les conditions et le calendrier des
reprises d'activité.
Mais ne nous y trompons pas : le plus difficile est devant
nous. La plus grave erreur serait de considérer qu'à la fin de la période de confinement,
les choses pourront reprendre comme avant. La vérité est qu'il faudra du temps
avant que la fréquentation de nos salles de spectacles et de cinéma, de nos
musées et monuments, de nos festivals, retrouve le niveau d'avant la crise.
L'Etat devra être présent pendant cette période où la culture sera contrainte
d'adapter son activité : sans un soutien prolongé des pouvoirs publics, elle ne
survivra pas.
Pour autant, il n'est pas question de revenir au "monde
d'avant". La crise a mis en lumière des aspirations nouvelles : à une
société à la fois plus solidaire et plus autonome, plus proche et respectueuse
de la nature, plus soucieuse aussi de l'histoire et du temps long. Je veux
donner corps à ces espérances : en investissant davantage dans notre patrimoine
; en repensant le modèle de développement de nos grands opérateurs culturels,
qui doit prendre davantage en compte le lien social et inter générationnel ; en
nous appuyant sur les artistes, du spectacle vivant en particulier, pour nous
aider à lire le monde d'aujourd'hui et inventer celui de demain; en relevant,
par ailleurs, le gigantesque défi de souveraineté, notamment en matière
culturelle, posé par les grands acteurs du numérique. Je travaille depuis
plusieurs semaines à une série de propositions très structurantes sur
l'ensemble de ces sujets. Ce mercredi, le président de la République prendra
des décisions importantes. Dans les jours qui suivront, je préciserai
l'ensemble des mesures que nous mettrons en œuvre au service de cette vision.
Gérald Darmanin
(ministre de l'Action et des Comptes publics)
- À la demande du Président de la
République, nous allons annuler les charges sociales des petites entreprises de
moins de 10 salariés qui ont dû fermer sur décision administrative durant le
confinement.
- Le mois dernier, 1,2 million de
petites entreprises ont demandé une aide du fonds de solidarité allant jusqu’à
1500 euros. En 5 jours ce mois ci, 660 000 petites entreprises en ont déjà fait
la demande au titre du mois d’avril.
Muriel Pénicaud
(ministre du Travail)
Nous accompagnons toutes les
entreprises pour que l’activité reprenne dans des conditions garantissant la
santé et la sécurité des salariés. Nous avons déjà établi 48 guides par métiers
et un protocole de déconfinement pour les aider à mettre en place les règles universelles.
Julien Denormandie
(ministre de la Ville et du Logement)
- Pour venir en aide aux familles
modestes dans les quartiers, nous avons enclenché un plan d'urgence de 50 Mio€ pour aider
les associations d'aide alimentaire et distribuer des chèques services. Une
aide exceptionnelle sera versée aux familles bénéficiaires des APL, RSA ou ASS.
- Oui, il y a des difficultés. (...)
De plus en plus de familles ont demandé des aides alimentaires. Nous avons
enclenché un plan d'urgence de 50 millions €.
Frédérique Vidal
(ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’innovation)
- Avec l'aide annoncée hier pour les
étudiants précaires et les nombreuses initiatives des établissements depuis le
début de la crise nous permettront de ne laisser aucun étudiant sans
accompagnement.
- L’aide aux étudiants précaires
concernera les étudiants qui ont perdu leur emploi à cause du Covid19 et ceux qui devaient
faire des stages obligatoires gratifiés. Une attention particulière sera aussi
portée aux étudiants ultramarins restés en métropole.
- Parallèlement à l'aide aux
étudiants précaires, les établissements ont déjà mis en place des aides
informatiques ou alimentaires pour les étudiants.
Annick Girardin (ministre
des Outre-mer)
En choisissant de rester dans
l'hexagone durant la crise plutôt que de rentrer dans leur territoire, les
étudiants d'outre-mer ont contribué à la lutte contre le virus. Il est temps de
les aider en retour.
Roxana Maracineanu
(ministre des Sports)
- Je travaille à mobiliser le
mouvement sportif pour contribuer à la démarche mise en œuvre pour une reprise
progressive de l’école, dans le respect des règles sanitaires et en toute
sécurité.
- Aucun acteur du sport n’est
abandonné. Comme le monde associatif, le sport pro sera aidé en France. Et ce
n’est pas le cas partout.
Amélie
de Montchalin (secrétaire d’Etat aux Affaires européennes)
- La coordination européenne de nos déconfinements est capitale pour
nos concitoyens et travailleurs frontaliers.
- L’Allemagne, unie avec la France,
l’Espagne et l’Italie pour une relance européenne forte, immédiate et
solidaire. Loin des divisions.
Cédric O (secrétaire
d’Etat chargé du numérique)
- [StopCovid] La solution proposée
par Apple et Google ne nous convient pas en termes de protection de la vie
privée et de maîtrise du système de santé. C'est pourquoi la France, comme le
Royaume-Uni et d'autres pays, a choisi de développer sa propre application, qui
fonctionnera très bien sur tous les téléphones. Nous entrerons dès la semaine
prochaine en phase de test. Cela nous permettrait d'avoir un débat et un vote
au Parlement dans la semaine du 25 mai, pour un déploiement à partir du 2 juin.
- StopCovid est un projet utile et complémentaire du travail des brigades
sanitaires. Si vous avez été en contact avec un cas positif, vous serez prévenu
immédiatement et suivi plus vite. C’est un outil sanitaire important.
Jean-Baptiste Lemoyne
(secrétaire d'Etat auprès du ministre de l'Europe et des Affaires étrangères)
J’ai réuni ce matin tous les acteurs
du Comité de filière tourisme pour : faire le point sur la mise en œuvre des mesures de
soutien au secteur. Déjà 4,5Mds€ de PGE validés; préparer le Comité
Interministériel du Tourisme que présidera Edouard
Philippe le 14 mai.
Gabriel Attal
(secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’Education)
Pour beaucoup de jeunes en
difficulté, le confinement est synonyme de précarité accrue. Pour les aider à
passer ce moment difficile, nous leur verserons une aide supplémentaire de
200€. La mobilisation du gouvernement face à l’impact social de la crise
sanitaire se poursuit.
Agnès
Pannier-Runacher (secrétaire d'Etat auprès du ministre
de l'Economie et des Finances)
- Nous avons réservé et acheté 5
millions de masques réutilisables soit l'équivalent de 105 millions de masques
à usage unique pour les personnes précaires. Ils seront livrés chaque semaine
aux préfets et distribués aux maires.
- Nous accompagnons la filière aéronautique dans 3 directions:
mise en place des mesures d’urgence, accompagner la reprise du travail dans des
conditions sanitaires irréprochables, préparer la suite acec un plan de relance
et de soutien. (…)Ce plan de soutien doit être à la mesure des enjeux auxquels
nous faisons face, il est trop tôt pour en dessiner parfaitement les contours.
- Les entreprises sorties de leurs
difficultés peuvent s'en prévaloir auprès de leur banque et demander un prêt
garanti par l'Etat. Nous allons prolonger et
renforcer le plan pour les entreprises qui ne peuvent pas rouvrir au mois de
mai.
● LaREM
[Nota: dans ce parti,
les propos de ses membres qui ne sont pas centristes et se considèrent de
droite ou de gauche ne sont pas retranscrits]
LaREM prend acte du rejet du plan de déconfinement par le Sénat et
regrette la démarche irresponsable qui a conduit une majorité de sénateurs à ne
pas voter en sa faveur, plaçant les logiques politiciennes avant l’intérêt
supérieur du pays.
Richard Ferrand
(président de l’Assemblée nationale)
A quelques jours du début programmé
du déconfinement, la question des transports et de leur organisation est un
sujet majeur. Deux impératifs: éviter la diffusion du virus, assurer la
sécurité sanitaire.
Stanislas Guerini
(délégué général)
[Aide pour les jeunes précaires ou
modestes de moins de 25 ans] La République En Marche salue cette nouvelle annonce
forte du Premier ministre. Nous serons particulièrement attentifs à ce que
l'attention portée aux plus précaires tout au long de la crise se poursuive.
Aucun de nos concitoyens ne doit être laissé sur le bord de la route.
Gilles
Le Gendre (président du groupe à l’Assemblée nationale)
- Les mesures déconfinement au Sénat et à l’Assemblée Nationale permettent
d'organiser la protection des Français tout en amorçant le retour à la vie
normale. Opération complexe qui accompagnera le recul de l'épidémie et repose
sur la responsabilité de chacun.
- Le déconfinement du 11 mai n'aura lieu que si l'épidémie
décroît.
Aurore Bergé
(porte-parole)
Il y a urgence pour la culture. Les
acteurs culturels sont éligibles au plan de 8 milliards d'euros mis en place
pour les secteurs particulièrement touchés comme l'hôtellerie et la
restauration. Il faut soutenir et protéger la création.
Roland
Lescure (député)
180 000 de nos concitoyens ont été
rapatriés depuis le début de la crise. A titre de comparaison, les États-Unis
ont rapatrié 80 000 de leurs ressortissants dans le même temps. Je remercie
l'ensemble des personnels consulaires et du Quai d'Orsay.
Céline
Calvez (députée)
Dès le 13 avril, Emmanuel Macron a souhaité le
retour progressif et concerté à l’école. Depuis, les enseignants et les maires ont travaillé ensemble
pour atteindre cet objectif. Les solutions sont variées d’une ville à l’autre,
c’est cette adaptation aux conditions qui est clé!
●MoDem
Bruno Millienne
(député)
La plateforme de commande de La Poste
dédiée aux TPE-PME est ouverte. Commandez les masques de protection nécessaires
pour sécuriser la reprise de votre activité et la santé de votre personnel au
sein de votre entreprise de moins de 50 salariés.
●UDI
[Nota: dans ce parti,
les propos de ses membres qui ne sont pas centristes et se considèrent de
droite ne sont pas retranscrits]
A mesure que le confinement de la population exigé par
l’épidémie de Covid-19 se prolonge, l’urgence de reprendre le cours normal de
l’existence se fait sentir de manière plus impérieuse : pour les salariés dont
l’emploi est menacé par l’effondrement de l’activité, pour nos concitoyens qui
vivent dans des logements précaires, et bientôt pour tous nos soignants et
fonctionnaires qui sont en première ligne mais dont le revenu dépend de la
création d’activité en France.
Dès que la situation sanitaire le permet, la vie normale et
l’activité économique doivent reprendre. A ce titre, depuis le pic épidémique,
l’UDI s’est clairement positionnée pour une “territorialisation du déconfinement”
: puisque le virus ne pratique pas le culte jacobin de l’uniformité de la norme
sur tout le territoire, le déconfinement doit épouser les variétés
géographiques et sanitaires de notre pays. C’est un principe girondin de bon
sens : imposer une fermeture prolongée et centralisée de tous les lieux
accueillant du public n’est pas souhaitable.
“Quand vous êtes dans des secteurs ruraux peu touchés, on
peut réouvrir le bistrot, la petite entreprise et un certain nombre
d’activités. On est pas obligés de tout faire depuis Paris de manière
soviétique à partir du Gosplan. Nous n’en sommes plus là, il faut s’adapter au
terrain et il faudra en tirer la leçon après la crise en allant vers plus de
décentralisation” justifie Hervé Marseille, président du groupe Union Centriste
au Sénat et Secrétaire général Adjoint de l’UDI.
Aussi, l’UDI regrette que la carte des départements rouges,
verts et orange n’aille pas au bout d’une vraie logique de territorialisation
du déconfinement. “Il n’y aura que de légères adaptations locales au sein d’un
cadre trop général et identique” regrette Jean-Christophe Lagarde, président de
l’UDI et président des députés UDI, Agir et Indépendants à l’Assemblée
Nationale.
En effet, il n’y aura quasiment AUCUNE différence dans
l’organisation de la vie quotidienne entre les départements où forte
circulation épidémique et les autres : sur trente-cinq restrictions de
libertés, seulement deux seront décentralisées et trente-trois feront l’objet
d’une application uniforme. Pour les musées, les plages, les lacs, les salles
de sport, les mariages, les lieux de culte, les cérémonies funéraires, les
rassemblements de plus de 10 personnes, les commerces, les centres commerciaux,
les bars, les cafés, les restaurants, les écoles ou les sports collectifs et
tant d’autres cas, la norme sera nationale, sans tenir compte de la circulation
du virus sur les territoires.
“Nous aurions pu espérer une territorialisation du
déconfinement pour les bars et les restaurants notamment” explique
Jean-Christophe Lagarde. “On doit ouvrir les restaurants dès que c’est
possible, d’autant qu’un restaurant qui ouvre permet de redémarrer l’activité
dans l’ensemble du tissu économique : il fait marcher le boulanger d’à côté, il
achète un certain nombre de produits dans les commerces voisins” poursuit-il.
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