Ce n’est pas depuis l’épidémie de covid19 que je mets en garde contre les ambitions de la dictature chinoise et de son nouveau Mao – statut qu’il revendique ouvertement –, Xi Jinping.
Alors même que la Chine nous a transmis le virus meurtrier,
celle-ci tente de capitaliser sur la crise sanitaire en rappelant que l’agenda
du Parti communiste chinois (PCC) qui n’a rien de secret, est de faire du pays
la première puissance mondiale en 2049 lors du centième anniversaire de la
prise du pouvoir par… Mao!
L’impudeur avec laquelle Pékin agit actuellement ne peut se
comprendre que par la volonté de profiter de cette crise qui touche
particulièrement les Européens et les Américains pour accélérer cette
transition historique qui ferait retrouver à la Chine cette première place,
celle qu’elle n’aurait jamais du quitter depuis la fin du XIX° siècle et dont
les principaux coupables sont… les Européens et les Américains!
Européens et Américains qui, ne l’oublions jamais, ont fait
entrer consciemment le loup dans la bergerie en permettant à la Chine du début
des années 1980, celle de l’autocrate Deng Xiaoping, de devenir d’abord l’usine
du monde, puis le financier du monde et demain la première puissance économique
et militaire.
Tout cela pour sauvegarder nos modèles économiques bancals…
Mais ce n’est pas parce que nous sommes coresponsables de la
montée en puissance d’une Chine hostile à l’Occident (il suffit de lire la
prose du PCC pour voir avec quelle
hargne mais aussi condescendance ses idéologues attaquent les valeurs humanistes
et démocratiques qui lui sont rattachées) que nous devons baisser les bras et
nous laisser marginaliser et dépouiller sans réagir.
Non seulement parce ce qu’il s’agit de notre développement
économique, social et culturel mais également de ce que nous sommes en tant que
civilisation et surtout en tant que phare, certes palissant mais toujours
vivant, de la liberté dans le monde.
Au-delà de la grossièreté de la propagande chinoise qui ne
convainc que ceux qui veulent l’être ou qui sont destinataires des chèques de
la «coopération» et de l’«entraide amicale» de l’Empire du milieu qui est,
entre autres, en train d’étrangler financièrement les pays africains tout en
pillant leurs ressources et leurs terres arables, le PCC profite de la crise
pour conquérir des marchés, contrôler des instances internationales et
s’attaquer à la démocratie à Hongkong où se produit actuellement une reprise en
main et des arrestations d’opposants.
C’est la raison pour laquelle nous devons nous unir, nous
Européens, mais aussi, nous occidentaux, mais aussi, nous défenseurs de la
liberté et des droits de l’humain, pour contrer les velléités hégémoniques du
régime communiste chinois avant qu’il ne soit trop tard.
Il nous faut mettre en œuvre un plan qui nous redonne la
capacité d’être maîtres de notre présent et de notre futur, notamment dans le
domaine économique mais aussi géopolitique sans oublier la défense
intransigeante de nos valeurs si nous ne voulons pas, dans un proche avenir,
nous retrouver dans un monde Huxlo-Orwellien que j’ai décrit récemment (lire
mon éditorial en question ici).
Oui, nous, les Européens nous devons réagir en espérant être
rejoints bientôt par les Américains quand ils se seront débarrassés de Donald
Trump, voire des Russes quand ils auront été capables de tourner le dos au
régime scélérat de Vladimir Poutine.
Parce que l’arrivée au pouvoir de ces deux populistes que je
viens de citer ont été du pain béni pour
le régime communiste chinois.
Deux pantins – dont l’un saborde la puissance de son pays
pendant que l’autre se gargarise d’une puissance que son pays ne possède plus
depuis longtemps et n’a pas les moyens de récupérer – qui ont permis à l’agenda
chinois de s’accélérer.
Parce qu’à Pékin, un mix entre la sagesse traditionnelle
chinoise et la réalité d’un pouvoir dictatorial sans partage fait que le temps,
loin d’être un ennemi, est le meilleur allié pour parvenir à ses fins comme
l’ont rappelé à maintes reprises les autorités communistes.
Nous, occidentaux, nous croyions que nous avions aussi le
temps de notre côté et que la menace n’était pas encore trop prégnante, que
nous avions encore la possibilité de réagir.
La crise que nous vivons nous dit que c’était une grossière
erreur.
A nous de ne pas la transformer en catastrophe sans retour.
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