Keir Starmer |
Pour caractériser Keir Starmer, le nouveau chef du Parti travailliste
qui vient d’être élu à ce poste le 4 avril, les médias l’ont présenté comme un «centriste»,
ce qui est faux.
Se disant socialiste, il est considéré comme un homme de gauche,
certes moins extrémiste que son prédécesseur, Jeremy Corbyn, dont il faisait d’ailleurs
partie de son équipe.
Il milite, comme Corbyn, pour la renationalisation de certaines
entreprises et son programme économique reprend les fondamentaux socialistes.
Sans doute que son europhilie, son opposition au Brexit et sa
position en faveur d’un nouveau référendum sur cette question ont amené les médias
à voir en lui un modéré.
Toujours estill que sa tâche sera, principalement dans un
premier temps, de réunir les différentes tendances du Labour puis de redonner à
ce dernier une image de parti de gouvernement largement écornée par les
positionnements idéologiques de Corbyn ainsi que par l’antisémitisme de celui-ci,
partagé par nombre de militants.
«Je mènerai ce grand parti dans une nouvelle ère, avec confiance
et espoir, de sorte que lorsque le moment viendra, nous puissions servir à nouveau
notre pays - au gouvernement», a-t-il déclaré après son élection.
Il a également présenté ses excuses pour l’antisémitisme.
Si Keir Starmer est bien de gauche, il pourrait toutefois
être compatibles avec les idées développées par les centristes Liberal democrats
ce qui permettrait alors aux deux formations de former une alliance et de
porter une alternative crédible au Parti conservateur actuellement au pouvoir.
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