● Emmanuel Macron
(Président de la République)
- C’est grâce à la science et à la
médecine que nous vaincrons le virus. Je réunis aujourd’hui nos meilleurs
chercheurs pour progresser sur les diagnostics et les traitements. Notre effort
de recherche est totalement mobilisé dans la lutte contre le COVID19.
- Merci aux travailleurs sociaux
engagés auprès des femmes et des hommes qui sont à la rue. Nous sortirons plus
forts de cette crise. Solidaires et responsables.
● Gouvernement
[Nota: dans ce
gouvernement, certains membres ne sont pas centristes; nous retranscrivons
cependant leurs propos en rapport avec leur fonction parce qu’ils font partie
selon nos critères d’une équipe qui suit une politique globalement centriste]
Edouard Philippe
(Premier ministre)
- C’est un appel solennel que je fais
à chacun d’entre nous : soyons à la hauteur de cet événement, qui n’a pas de
précédent dans les cent dernières années, mais qui exige de notre Nation d’être
solide, soudée, et civique.
- Nous devons à nos soignants de la
reconnaissance et nous leur devons des armes pour se battre. Ils doivent
pouvoir disposer du matériel indispensable pour faire face à cette crise
sanitaire dans la durée. Nous sommes mobilisés jour et nuit sur ce sujet.
- Dans leur immense majorité, nos
concitoyens respectent admirablement les règles de confinement, avec beaucoup
de sérieux et de conscience civique.
- Les avis sont divergents sur la chloroquine. Ce médicament peut
être utilisé dans les cas graves en milieu hospitalier, sur décision collégiale
des médecins. Ce n'est pas une autorisation de mise sur le marché. Ce n'est pas
une utilisation libre.
- Nous avons fait en sorte que la
recherche puisse s'engager très rapidement sur l'hypothèse du Pr. Raoult. Une
autorisation a été délivrée en 24h pour des essais cliniques, du jamais vu !
Plus de 800 patients pourront entrer dans une série de tests.
- Énormément de nos concitoyens
respectent le confinement, et je mesure ce que cela veut dire de contraintes.
Mais nous savons que dans certains endroits, un certain nombre de gens ne
respectent pas les règles.
- Sortir pour promener ses enfants ou
faire du sport, ce doit être: dans un rayon d’un kilomètre de chez soi, au
maximum pour une heure, tout seul et une fois par jour. Il faudra dater et
donner l’horaire de l'attestation lorsque l’on sort.
- Nous n’hésiterons pas à prendre des
mesures de couvre-feu là où la situation sanitaire l’impose.
- Beaucoup de nos concitoyens
aimeraient retrouver le temps d’avant, mais il n’est pas pour demain. Ce temps
du confinement peut durer encore quelques semaines.
- Les protéger, éviter tout contact,
mais ne pas les oublier ! Il faut que chacun d’entre nous participe à un effort
de solidarité nationale pour aider les personnes plus âgées.
Christophe Castaner
(ministre de l’Intérieur)
- La loi d'urgence pour faire face à
l'épidémie de Covid19 a été publiée au Journal officiel. Le durcissement des
sanctions pour violation des mesures de confinement entre en vigueur. À
l'amende forfaitaire de 135€ s'ajoutent de nouvelles peines en cas de violation
répétée.
- La loi publiée aujourd'hui permet à
d'autres agents et fonctionnaires de dresser les contraventions pour violation
du confinement. Fonctionnaires et de police nationale et forces de gendarmerie ne seront plus seuls habilités à sanctionner ces
comportements.
- Je salue l’engagement de tous les
policiers et gendarmes mobilisés pour faire respecter la loi et les consignes
des autorités. La crise sanitaire que nous traversons exige le civisme de
chacun et la responsabilité de tous.
- En cette période de crise
sanitaire, être à l’écoute de nos parlementaires est indispensable : leurs
retours et leurs propositions nous permettent d’ajuster nos dispositifs et de
renforcer leur efficacité.
Jean-Yves Le Drian
(ministre des Affaires étrangères)
Echange ce matin avec les acteurs du tourisme. Je salue leur
solidarité avec nos compatriotes à l’étranger aux côtés du gouvernement. Nous
continuerons à protéger entreprises et salariés du tourisme pendant la crise COVID19, en préparant la relance.
Nicole Belloubet
(ministre de la justice)
Les mesures visant à lutter contre la
propagation du COVID19 dans les prisons sont l’une de mes priorités. Je veux rendre
hommage aux personnels judiciaires, pénitentiaires et de la PJJ qui s’engagent
courageusement pour assurer la continuité du service public
Florence Parly
(ministre des Armées)
Un A330 Phénix est à nouveau
mobilisé. Il vient de décoller avec pour objectif de soulager l'hôpital de
Muhouse en évacuant des patients vers les hôpitaux de Brest et Quimper. Merci
aux soignants, au service de santé des armées et à l’armée de l’air pour leur
engagement.
Bruno Le Maire
(ministre de l’Economie et des Finances)
- La situation est comparable à 1929. La croissance
française en 2020 sera bien inférieure à ce qu’elle a été évaluée dans le
projet de loi de finances rectificative.
- Pour permettre aux entreprises de
récompenser leurs salariés, nous suspendons l’obligation d’accord
d’intéressement afin qu'elles puissent verser une prime allant jusqu'à 1000€,
sans charges ni impôts.
- Il y a une mobilisation de toute
l’économie française, partout en France il y a des comportements exemplaires de
la part d’entreprises.
- J’appelle toutes les entreprises,
notamment les plus grandes, à respecter leurs délais de paiement vis-à-vis de
leurs fournisseurs. Toutes celles qui ne les respecteraient pas n’auront pas
accès à la garantie de l’État pour leurs crédits bancaires.
- Je demande à toutes les
entreprises, notamment les plus grandes, de faire preuve de la plus grande
modération sur le versement de dividendes. C’est un moment où tout l’argent
doit être employé pour faire tourner les entreprises.
- Nous suspendrons, pour les
entreprises de moins de 250 salariés, l’obligation d’avoir un accord
d’intéressement pour qu'elles puissent verser une prime sans charges et sans
impôts jusqu’à 1000€ afin de récompenser les salariés qui se rendent sur leur
lieu de travail.
- A la suite de la décision de fermer
les marchés ouverts, j’appelle la grande distribution à s’approvisionner en
produits français pour soutenir nos agriculteurs.
- Nous avons décidé avec les
ministres des Finances européens et la Commission européenne de suspendre les
règles budgétaires européennes. Cela nous donne toutes les marges de manœuvre
nécessaires pour faire face à la pandémie.
- Conférence téléphonique G20: confirmation de l’impact
économique violent de la crise sanitaire sur la croissance mondiale, soutien
financier aux pays en développement, préparation d’une stratégie commune de
sortie de crise.
Elisabeth Borne (ministre de la Transition écologique et solidaire)
Les véhicules qui doivent circuler malgré le confinement
peuvent devoir réaliser un contrôle technique pour leur sécurité. Les centres
sont autorisés à rester ouverts mais des tolérances sont prévues: 3 mois pour
les véhicules légers, 15 jours pour les véhicules lourds.
Jean-Michel Blanquer
(ministre de l’Education)
- Hommage à tous les professeurs de
France et aux personnels de l’Éducation nationale massivement engagés pour le
suivi de chacun de nos élèves. L’éducation au cœur des enjeux de résilience et
de rebond de notre pays.
- Nous travaillons avec les
collectivités locales et le monde associatif et poursuivons le même objectif
commun : aucun élève ne doit être laissé au bord du chemin.
- Je suis en téléconférence avec les
syndicats pour assurer le plus possible le report des examens et concours dans
des dates qui ne léseront pas les candidats.
Olivier Véran
(ministre de la Solidarité et de la Santé)
Les soignants ont vraiment besoin de
notre soutien et ils le méritent.
Didier Guillaume
(ministre de l’Agriculture)
- Il faut défendre nos agriculteurs et sécuriser la chaîne
alimentaire. Il n’y aura pas de pénurie ou de rupture de cette chaîne. L’idée
du projet de loi sur l’État d’urgence sanitaire est de donner de la flexibilité.
À situation exceptionnelle, il faut des moyens exceptionnels et temporaires. Nous
avons par exemple un problème de main-d’œuvre pour les prochaines récoltes.
200 000 postes sont à pourvoir et nous travaillons dans plusieurs
directions. Il faut pouvoir adapter les contrats ou encore permettre à certains
travailleurs saisonniers étrangers de venir en France. La filière de la pêche
est également en grande difficulté. Pour répondre à cette crise, il y a
actuellement des discussions au niveau européen pour soutenir cette filière.
- Je pense que demain, il faudra repenser notre organisation
globale, sociale comme alimentaire.
- Je suis favorable au maintien de l’ouverture des marchés
de plein vent. Dans certains territoires, ils sont indispensables aux
populations comme aux petits producteurs. En relation avec le Préfet, les
maires vont donc avoir le choix de les conserver sous réserve que les
conditions de sécurité soient assurées. C’est parfois le seul endroit où l’on
peut faire ses courses. C’est aux maires de prendre leurs responsabilités et
j’en appelle au bon sens.
- J’ai appelé et j’appelle la grande distribution à soutenir
nos agriculteurs et elle s’est engagée dans cette campagne de patriotisme
alimentaire. Des efforts seront par exemple faits en matière de délais de
paiement. Et si les grandes surfaces doivent ouvrir le dimanche pour étaler la
fréquentation et bien il faudra que ce soit autorisé.
- Il n'y aura pas de rupture de la
chaîne alimentaire, il n'y aura pas de pénurie. J'en appelle au patriotisme
alimentaire des Français afin de soutenir nos agriculteurs et nos producteurs
qui sont en grande difficulté.
- Merci à la grande distribution de pratiquer le patriotisme
alimentaire. Aidons toutes nos filières agricoles et agro-alimentaires mangeons
des produits frais, fruits et légumes, poissons, produits lactés...
Gérald Darmanin
(ministre des Comptes publics)
Nous ne prenons pas de décision sanitaire en fonction de
l’activité économique. Notre priorité est de protéger les Français et nous
suivrons l’avis du comité scientifique indépendamment de toute autre
considération.
Muriel Pénicaud
(ministre du Travail)
- Pour soutenir le personnel soignant
qui œuvre chaque jour auprès des malades touchés par le coronavirus, j’ai décidé de
débloquer 18 millions d’€ pour mobiliser et rémunérer 9000 élèves infirmiers
d’Ile de France. Tous unis et mobilisés face à la crise.
- À date, 37.000 entreprises ont demandé à bénéficier du
dispositif de chômage partiel, dont 11 % dans le bâtiment, soit 730.000
salariés pour un coût total estimé à 2,2 milliards d’euros. Ces chiffres
grossissent chaque jour, notamment parce que les entreprises ont trente jours
pour faire leur demande, avec effet rétroactif. Les services du ministère du
Travail se sont engagés à répondre le plus vite possible, le plus souvent dans
les quarante-huit heures, et le remboursement se fait lui aussi rapidement au
bout de dix à douze jours. Le dispositif a été élargi dans la loi d’urgence
pour correspondre au maximum de cas possibles: les emplois à domicile et les
assistantes maternelles bénéficient du chômage partiel… Les salariés continuent
à percevoir 100 % de leur salaire net s’ils sont au smic et 84 % s’ils sont
au-dessus. Les pouvoirs publics remboursent intégralement les entreprises
jusqu’à 4,5 smic, contre 1 smic auparavant. Le but est que toutes les
entreprises aient une autre solution que de licencier son personnel pour ne pas
précariser les salariés, ne perdre aucune compétence et permettre le
redémarrage de l’économie le jour venu.
- Le chômage partiel concerne tous les secteurs d’activité,
tous les salariés dès le premier et les apprentis. Il existe des cas
particuliers et des professions pour lesquels on doit adapter les modalités de
mise en œuvre. On le fait au cas par cas. On ne doit oublier personne. Le
chômage partiel est aussi possible sur une partie de l’activité d’une
entreprise, et aussi pour les personnes à temps partiel. Le but est clair:
maintenir autant que faire se peut l’activité et ne pas licencier.
- On estime que, sur les 20 millions de salariés en France,
8 peuvent télétravailler. Pas un poste en télétravail ne doit manquer à l’appel
quand c’est possible. Et là encore, je demande aux employeurs d’être souples et
bienveillants envers les salariés, y compris sur le niveau d’exigence.
- On a étudié, avec Bruno Le Maire, l’idée d’établir une
telle liste [des secteurs autorisés à continuer leur activité], mais on s’est
vite heurté à un problème car tous les secteurs sont imbriqués. Je prends un
exemple: tout le monde s’accorde à dire que l’urgence est de fournir les
hôpitaux en médicaments. Pour cela, il faut que les usines les produisent, mais
aussi que les emballages nécessaires à leur distribution soient fabriqués,
qu’ils soient transportés par des chauffeurs routiers qui doivent pouvoir se
restaurer, dormir, se laver les mains, faire le plein, être dépannés si besoin…
On le voit, et il y a des milliers d’exemples comme celui-là, chaque maillon de
la chaîne implique l’engagement de salariés d’autres secteurs qui tous ont un
rôle important pour la vie quotidienne des Français. Là encore, je vais prendre
un exemple: l’élagage des arbres, essentiel en ce moment pour éviter que les
lignes soient sectionnées par une branche qui tombe et coupe l’électricité d’un
hôpital, d’un village, d’une usine de fabrication de gel hydroalcoolique… Le
service économique minimum a besoin du fonctionnement de quasiment tous les
secteurs d’activité.
- Protéger les salariés et travailler autrement doivent
aller de pair. Les entreprises doivent réorganiser le travail, y compris en
mode dégradé ou ralenti, avec moins de rentabilité et de productivité. Il ne
faut pas être dans le tout ouvert ou tout fermé. Le seul point intangible est
la sécurité des salariés, qui n’est pas négociable. Cette question est
prioritaire dans les entreprises où doivent être respectées les règles
sanitaires obligatoires en cette période: une distanciation d’un mètre entre
les personnes ; le nettoyage fréquent des mains… Toutes les entreprises doivent
en discuter avec leurs représentants du personnel. Les bonnes pratiques doivent
être adaptées par secteur d’activité en fonction des métiers.
- Contrairement à ce qui est dit, il n’a jamais été question
de supprimer des congés payés qui demeurent, même en temps de crise, un droit
acquis important. En revanche, dans la situation que nous traversons et alors
que nous demandons un effort de solidarité à chacun, il n’est pas absurde qu’on
puisse poser quelques jours de congé pendant cette période de confinement alors
que ce n’était pas prévu. Seul un accord d’entreprise ou de branche pourra
permettre à l’employeur de fixer une semaine de congé payé en dehors des règles
actuelles. Le dialogue social, dont nous avons temporairement assoupli les
conditions d’exercice, reste donc primordial. La loi nous permet aussi de
déroger à la durée du travail ou aux repos compensateurs dans certains secteurs
précis pour mieux lutter contre la crise sanitaire. Je pense notamment aux
usines qui fabriquent des masques qui vont temporairement pouvoir travailler un
peu plus pour répondre à la demande…
Julien Denormandie
(ministre de la Ville et du Logement)
- Il faut pouvoir aider les
soignants, des EHPAD & travailleurs sociaux qui travaillent loin de chez
eux. J'ai conclu un partenariat avec airbnb. Pour tous ceux qui ont des logements vacants, la plateforme #AppartSolidaire leur permet de
les mettre à leur disposition
- Notre objectif est de mettre le
plus grand nombre de personnes à l’abris, le plus vite possible. En moins d’une
semaine, plus de 2000 places ont été ouvertes dans les hôtels pour les
sans-abris.
Marc Fesneau
(ministre des Relations avec le Parlement)
- La crise du coronavirus est un
tournant dans le modèle économique mondial. L'hyperspécialisation de certains
secteurs dans des lieux géographiques concentrés pose des problèmes de
dépendance. Cela pose question. Il faudra reconstruire ce modèle.
- Pour proroger l'état d'urgence,
nous reviendrons devant le Parlement. Dans des crises comme celles-là, les
démocraties peuvent être chahutées. C'est pourquoi nous avons choisi d'avoir un
débat au Parlement et d'encadrer les mesures. Pour l'heure, nous gérons la
crise.
- Nous avons trouvé un compromis lors
des débats : le Parlement sera éclairé des décisions prises par le gouvernement. Dans le cadre de
l'état d'urgence sanitaire, il sera doté de pouvoirs exceptionnels, encadrés en
continu par les parlementaires, au nom des Français.
- C'est normal en période de crise
que les Français soient inquiets. Mais le gouvernement est à l'œuvre depuis le
début très en amont. Les premières mesures de confinement portaient sur des
voyageurs de Chine il y a plus d'un mois et ont permis de ralentir l'épidémie.
Frédérique Vidal
(ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’innovation)
- Installation ce jour du comité
analyse recherche et expertise (CARE) Covid19. Essais cliniques, diagnostic et vaccin : la recherche
mobilisée autour du Président de la République pour apporter des réponses à la
crise sanitaire.
- Le rôle de ce comité Care est de
savoir ce qui est possible techniquement et ce qui est prêt dans les
laboratoires pour lutter contre le coronavirus.
- En ces circonstances
exceptionnelles qui rendent difficile le contrôle d'assiduité, les bourses sur
critères sociaux continueront d’être versées aux étudiants. Si les cours
devaient être prolongés, les bourses pourraient l’être aussi.
Amélie
de Montchalin (secrétaire d’Etat aux Affaires européennes)
- En Européens, nous coordonner pour
répondre à la crise sanitaire, et préparer le jour d’après, mais aussi l’Europe
d’après.
- En Europe ce n’est pas en
solitaires mais en solidaires que nous vaincrons le COVID19. Chaque jour s’inventent
concrètement de nouvelles solidarités entre nos pays, nos régions, nos
soignants. La réponse ne se joue pas seulement dans les institutions
européennes.
Cédric O (secrétaire
d’Etat chargé du numérique)
Pour permettre à nos commerçants de
proximité de vendre en ligne en toute sécurité, de nombreux acteurs du e-commerce se sont mobilisés pour fournir leurs services à des
conditions préférentielles.
Agnès
Pannier-Runacher (secrétaire d'Etat auprès du ministre
de l'Economie et des Finances)
- Nous devons être au côté des
entreprises et des salariés qui ne peuvent plus travailler, faute de clients,
faute de commandes, faute de perspectives.
- Nous avons augmenté drastiquement
la production de gel hydroalcoolique et nous sommes en train d'inventer des
masques en tissu réutilisable.
- Nous avons pris des mesures
puissantes, inédites, qui sont à la mesure de cette crise économique. (...)
Nous analysons chaque situation.
Christelle Dubos
(secrétaire d’Etat auprès de la ministre de la Solidarité et de la Santé)
- Nous mobilisons les étudiants en
travail social pour prêter main forte aux établissements sociaux et
médico-sociaux.
- Nous devons tout faire pour éviter qu’à la crise
épidémique ne s’ajoutent des drames sociaux. L’accompagnement qu’apportent les
travailleurs sociaux aux personnes les plus en difficultés dans la vie ne peut
pas s’arrêter sans faire peser de lourdes conséquences. C’est notre devoir et
notre responsabilité de maintenir l’accompagnement des plus fragiles en cette
période de crise.
Jean-Baptiste Djebbari
(secrétaire d’Etat aux Transports)
[Communiqué conjoint de Jean-Yves Le Drian et Jean-Baptiste
Djebbari]
Dans le contexte de gravité inédite de la crise du
coronavirus, la France a pris depuis le 17 mars, à la demande du Président de
la République, des mesures très fortes poursuivant un seul et même
objectif : réduire par tous les moyens et de façon drastique les contacts
et les déplacements, car cette mesure est la meilleure pour empêcher le plus
possible la propagation du virus. Par souci de cohérence et d’efficacité, cette
mesure, nous la mettons en œuvre à l’échelle nationale mais aussi en Europe et
au plan international.
Nous avons demandé aux Français qui ont leur résidence
habituelle en dehors de l’espace européen, d’éviter les déplacements
internationaux et de rester chez eux. Cette recommandation reste aujourd’hui
valable et nécessaire.
A l’inverse, nous avons demandé aux Français actuellement en déplacement temporaire à l’étranger de rentrer rapidement en France, tant que des liaisons aériennes sont en place.
A l’inverse, nous avons demandé aux Français actuellement en déplacement temporaire à l’étranger de rentrer rapidement en France, tant que des liaisons aériennes sont en place.
A cette fin, nous avons mis en place plusieurs mesures
d’accompagnement afin d’aider et de faciliter les démarches de nos
compatriotes. Ainsi, à notre initiative, un dispositif exceptionnel, mis en
place par le Centre de crise et de soutien du ministère de l’Europe et des
affaires étrangères en lien avec les services compétents du secrétariat d’Etat
chargé des transports et les autorités des pays concernés, a permis d’engager
une coopération opérationnelle avec le groupe Air France, et ses compagnies Air
France et Transavia, dont nous saluons l’engagement et la coopération, et
d’autres compagnies aériennes françaises et étrangères. Cette coopération
permet d’abord de recenser, pays par pays, les besoins de nos compatriotes, puis
de mettre en œuvre un plan de transport adapté en fonction des priorités et des
urgences locales.
Ce plan de transport est aujourd’hui pleinement opérationnel
et porte ses fruits. Il a permis ces derniers jours le retour vers la France de
plus de 60.000 de nos compatriotes.
Ainsi, au Maroc, plus de 140 vols organisés dans la semaine
écoulée ont permis le retour de plus de 20.000 Français vers la France. En
Tunisie et en Algérie, ce sont plus de 10.000 de nos compatriotes qui ont pu
rentrer sur le territoire national. Des vols commerciaux spéciaux ont aussi pu
être organisés au Portugal et en Espagne ces derniers jours et ont permis le
retour de plusieurs centaines de personnes.
Des dispositifs similaires, sur la base de liaisons
commerciales normales ou spéciales, sont mis en place dans plusieurs dizaines
de pays où nos compatriotes se trouvent en séjour temporaire, en Amérique
Latine, en Asie, au Moyen-Orient, ou bien encore en Afrique. Ainsi, encore hier
soir ce sont près de 300 compatriotes que nous avons pu ramener du Pérou.
Demain, nous devrions pouvoir faire rentrer plus de 400 Français des
Philippines. Des solutions sont également mises en œuvre en Inde, ou encore en
République dominicaine où se trouvent de nombreux compatriotes. Et ces
dispositifs valent aussi bien sûr dans tous les pays où se trouvent des
Français.
Les situations sont souvent très compliquées et requièrent
une forte mobilisation, y compris au plan politique. Nous nous entretenons
ainsi avec nos homologues des pays concernés et continuerons à le faire à
chaque fois que cela sera nécessaire. Nous veillons aussi à ce que les tarifs
des billets d’avions soient régulés en demandant, dans le contexte exceptionnel
que nous vivons, aux compagnies aériennes de faire un effort, ce qu’elles sont
nombreuses à accepter.
Beaucoup reste encore à accomplir. Nous connaissons la
situation difficile, parfois même angoissante, dans laquelle demeurent encore
des milliers de ressortissants français en attente d’une solution de retour
vers le territoire national. C’est pourquoi notre mobilisation est et restera
entière, ainsi que celle des ambassades, des consulats généraux français dans
l’ensemble de notre réseau diplomatique et des agences locales d’Air France,
pour résoudre ces problèmes en lien avec les autorités locales et pour proposer
des solutions de retour à l’ensemble des voyageurs français encore à
l’étranger.
Sibeth Ndiaye
(porte-parole)
Partout où nous constatons que les
mesures de confinement ne sont pas suffisamment respectées, nous ne voyons
aucun inconvénient à aller plus loin.
● LaREM
[Nota: dans ce parti,
les propos de ses membres qui ne sont pas centristes et se considèrent de
droite ou de gauche ne sont pas retranscrits]
Stanislas Guerini
(délégué général)
Il est 20h. L'heure de redire aux
soignants, aux caissiers, aux livreurs, aux pharmaciens, aux chauffeurs de
taxi, aux éboueurs, aux boulangers et à toutes celles et ceux qui sont en première
ligne pour nous: merci.
●UDI
[Nota: dans ce parti,
les propos de ses membres qui ne sont pas centristes et se considèrent de
droite ne sont pas retranscrits]
Jean-Christophe Lagarde (président)
- Un marché couvert est souvent bien
plus sécurisé sur le plan sanitaire qu'un centre commercial. Quand les Maires
ont fait le boulot, ces marchés doivent pouvoir rouvrir. C'est essentiel pour
nos agriculteurs, les personnes âgées et notre santé.
- [Boris Johnson décide le
confinement des Britanniques] Quand on se souvient que ce blaireau disait à sa
population qu’il n’y avait pas de problème il y a moins de 3 semaines...mais
qui s’en souvient? Ses idiots d’électeurs? Hélas non!
Daniel Leca (secrétaire général)
Et si les starlettes, youtubers,
politiques et autres anonymes incompétents laissaient les spécialistes
s’exprimer sur la chloroquine? C’est insupportable de voir des «badges»
Facebook fleurir pour apporter un soutien au Pr. Raoult. On ne rejoue pas le
dernier PSG/OM!!
Thierry
Benoit (député)
Dans le prolongement des actions
engagées par Bruno Le Maire, j'attire l'attention sur l'utilité d'offrir un report possible
d'échéances de prêt, sans pénalités, pour les particuliers et les entreprises.
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