● Emmanuel Macron
(Président de la République)
- Les intérêts de sécurité et de
stabilité de l’Europe sont pour la France une priorité absolue et la seule
ligne de conduite.
- La France n’est ni pro-russe, ni
anti-russe, elle est pro-européenne. Même si elle n’est pas dans l’Union
européenne, la Russie est dans l’Europe. Et nous n’avons aucun intérêt à ne pas
regarder en face notre relation avec la Russie et à laisser des malentendus.
- La France ne s’est jamais cachée
sur le sujet du respect de l’État de droit. C’est un sujet européen, car il
nous concerne tous. C’est pourquoi nous soutenons pleinement la Commission pour
défendre nos valeurs.
- On peut conjuguer l’attachement à sa patrie avec la
volonté d’avoir une Europe forte qui défend cette souveraineté.
- Nous devons tous regarder l'histoire
en face, et chacun toute notre histoire, sans chercher à la détourner, à la
masquer non plus ou à l'instrumentaliser. J’ai défendu avec force la Pologne et
le peuple polonais face aux attaques inacceptables dont cette mémoire a fait
l'objet.
- Nous savons les efforts que la Pologne, pays
historiquement dépendant du charbon, va devoir faire pour réussir sa transition
climatique et atteindre la neutralité carbone en 2050. La France plaidera au
niveau européen pour qu’elle soit aidée via des mécanismes d’accompagnement.
- Le but de l'Europe de la Défense?
Que les Polonaises et les Polonais puissent se dire: «le jour où je suis
attaqué, je sais que l'Europe me protège». Ce jour-là le sentiment européen
sera indestructible.
● Gouvernement
[Nota: dans ce
gouvernement, certains membres ne sont pas centristes; nous retranscrivons
cependant leurs propos en rapport avec leur fonction parce qu’ils font partie
selon nos critères d’une équipe qui suit une politique globalement centriste]
Christophe Castaner
(ministre de l’Intérieur)
Lancée ce jour, la direction du numérique du ministère de
l'Intérieur rassemble des moyens budgétaires, humains et technologiques
jusqu'alors dispersés dans différents services. Objectifs: une action plus
efficace, des services plus performants et une gouvernance plus agile. Très
concrètement, elle aura pour mission de concourir à la réalisation de projets
structurants pour le ministère ou attendus par nos concitoyens et parmi eux: la
plainte en ligne, la carte nationale d'identité électronique, le réseau radio
du futur des forces de sécurité.
Jean-Yves Le Drian
(ministre des Affaires étrangères)
- [Emmanuel Macron] Il faut le
laisser mener jusqu'à son terme son mandat et la décision du futur lui
appartiendra à lui. Je le soutiens. Je pense que c'est un chef d'État de grande
envergure, de courage et de propositions.
- [Édouard Philippe] C'est un bon
Premier ministre parce qu'il a des qualités de sang froid, de détermination, de
courage et de décision. Ma relation avec lui est très bonne.
- [Climat social] Cette violence là
est insupportable et il faut que tous les démocrates, tous les républicains
s'élèvent contre ce type d'actions.
- [Congé pour les parents ayant perdu
un enfant Muriel Pénicaud a reconnu une "erreur", "c'est sur la
traduction juridique qu'il y a eu une erreur et une faute.
- [Conflit israélo-palestinien] Nous
avons salué les efforts des États-Unis (...) mais nous avons des réserves par
rapport à cette situation.
- [Libye] Nous avons pris des
initiatives pour faire en sorte que les migrants soient accueillis en
particulier au Niger.
- [Chercheurs retenus en otage en
Iran] Ils ne sont pas en bonne condition, ils ne sont pas toujours très bien
traités. Notre consulat fait ce qu'il faut pour les accompagner.
- [Terrorisme] Il y a maintenant une bonne coordination entre la nécessité
de renforcer les efforts militaires de notre part et celle des Européens,
renforcer la force conjointe des pays du Sahel et faire en sorte que l'action
soit ciblée.
- [Brexit] Il y a eu un vote, il s'impose. C'est une forme de gâchis
cette affaire.
- [Brexit] L'avenir pour le Royaume-Uni va être un peu plus compliqué.
Maintenant va s'ouvrir une période difficile de préparation des relations
futures.
- [Brexit] C'est une grande tristesse de constater le départ des
Britanniques.
- [Coronavirus] Il faut être vigilant, faire preuve de sang froid dans une
période où chacun a tendance à s'enflammer et faire en sorte que les règles
sanitaires soient respectées.
Florence Parly
(ministre des Armées)
- L’Europe de la défense nécessite
une stratégie commune. Allemagne, Espagne et France s'allient pour construire
l'avion de chasse de demain.
- Le Président de la République a
pris la décision d’augmenter les effectifs de l’opération Barkhane, qui seront
portés à 5100 militaires, pour renforcer la lutte contre le terrorisme au
Sahel. La lutte contre le terrorisme est notre priorité : au Sahel, la France
est en première ligne mais elle ne doit pas être seule. Nos militaires
incarnent le bras armé de la République. Chaque jour, ils combattent avec la
même détermination un ennemi fugace et asymétrique. Le renfort annoncé par le
Président de la République permettra d'accentuer la pression contre l'EIGS
(Etat islamique au grand Sahara), organisation terroriste agissant pour le
compte de Daech. Nous ne laisserons aucun espace à ceux qui veulent
déstabiliser le Sahel.
Bruno Le Maire
(ministre de l’Economie et des Finances)
- Nous avons quelques secteurs
économiques très solides mais nous devons ouvrir de nouveaux champs de
conquête. Comment les choisir ? Avec des experts et selon 3 critères :
dynamisme du marché, maîtrise des technologies, atteindre une économie zéro
carbone.
- Notre prochain chantier: le Pacte productif, pour construire
une économie décarbonée et atteindre le plein-emploi. Il doit réviser toutes
nos politiques publiques, nos investissements pour décarboner nos productions
et nos importations.
Elisabeth Borne (ministre de la Transition écologique et solidaire)
Les zones
humides sont indispensables à la vie et à
l’adaptation face au changement climatique. Nous les protégeons: le Parc
Naturel Scarpe Escaut en Hauts de France vient d’être désigné comme 50ème site sous protection
d’importance internationale.
Jean-Michel Blanquer
(ministre de l’Education)
S’agissant de Mila Il y a 2 choses à faire: 1.
La protéger et lui assurer une scolarisation normale. C’est ce que nous
préparons en lien avec sa famille. 2. Condamner tout retour d’une interdiction
de la critique d’une religion par le biais de la menace.
Gérald Darmanin
(ministre des Comptes publics)
En 2020, 8 foyers sur 10
bénéficieront de la suppression complète de la Taxe
d’habitation, pour un gain moyen de 600€. Nous
tenons nos engagements.
Marc Fesneau
(ministre des Relations avec le Parlement)
- Personne ne peut prendre Edouard Philippe en défaut de ne pas être
totalement mobilisé dans son rôle. Il l'a dit : la priorité reste l'action
gouvernementale. C’est sain, en démocratie, d’aller devant les citoyens.
Autrement, on nous ferait le grief de ne pas avoir osé se présenter.
- Il faut tenir compte de la
situation dramatique de deuil dans laquelle se trouvent des parents après la
perte d’un enfant et les accompagner dans la durée. Ce n'est pas une affaire
d'argent. Le sujet mérite qu'on y réfléchisse collectivement et sans démagogie.
- Ce n’est pas une affaire d’argent.
Il faut accompagner les parents qui souffrent du deuil d’un enfant. La question
du deuil est une question de jours, mais pas seulement : il faut accompagner
dans la durée les parents dans cette situation.
- Pendant la présidentielle, Mme Le
Pen nous annonçait pouvoir sortir de l’euro sans conséquences. Elle pense
maintenant qu’il faut revenir à la retraite à 60 ans. Permettez-moi de laisser
de côté les leçons qu’elle tente de nous donner.
- [Réforme des retraites] Le groupe
La France insoumise est dans une stratégie d'obstruction. C'est dévoyer le rôle
du Parlement et dégrader le rôle du parlementaire. Ils fuient le débat des
idées, le débat de fond. Il n'y a pas de "zadisme" : on est à l'Assemblée, pas à Notre-Dame des
Landes.
Frédérique Vidal
(ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’innovation)
Aujourd'hui se tenait la première
réunion du groupe de travail chargé de réfléchir aux conditions de
sensibilisation et de formation des étudiants aux enjeux de la transition
écologique. Ce groupe de travail rassemble associations et syndicats étudiants,
établissements, entreprises, collectivités et scientifiques reconnus, afin que
tous les acteurs du changement prennent une part active aux discussions. 2019 a
montré des signes encourageants d'une prise de conscience collective. Notre
société devra mettre en œuvre des changements reposant sur un engagement
collectif fort, qui s’appuiera lui-même sur une compréhension réelle des
changements à l’œuvre. Alors que la jeunesse de notre pays se mobilise avec
force depuis plusieurs mois sur les enjeux climatiques, ce groupe de travail
donne un cadre clair pour avancer concrètement sur ces sujets, dans le respect
total de la liberté académique des établissements.
Amélie
de Montchalin (secrétaire d’Etat aux Affaires européennes)
- Nous ne sacrifierons pas l’accord sur notre relation
future avec le Royaume-Uni – son contenu, ses équilibres et les garanties qu’il
apportera – sous prétexte qu’il faudrait signer coûte que coûte avant onze
mois. Sur le plan commercial, le degré d’ouverture que nous pourrions consentir
dépend du degré de convergence, normative et réglementaire, auquel le
Royaume-Uni consentira pour l’agriculture, l’environnement, le social, la
fiscalité, les normes sanitaires, les aides d’Etat… Si Londres accepte un alignement
réglementaire, on pourra signer avant le 31 décembre. Si l’on nous demande
de tout retricoter, alors il faudra prendre le temps nécessaire pour y arriver.
Le mandat octroyé à Michel Barnier doit dire : d’accord pour zéro tarif et
zéro quota, mais alors aussi zéro dumping. Ce qui ne veut pas dire, j’insiste,
zéro contrôle douanier. Au-delà du problème commercial, il y a les questions de
pêche, de sécurité, de défense, d’énergie, de transport aérien… Nous ne serons
d’accord sur rien tant qu’il n’y aura pas d’accord sur tout. Il n’est pas
question de saucissonner les négociations. Des experts des Etats membres se
sont déjà réunis et ont permis de recenser les problèmes à résoudre. Il est
apparu qu’il y avait très peu de distance entre les Vingt-Sept, ou entre eux et
la Commission. C’est notre intérêt, et celui de nos concitoyens, de rester unis
et d’être clairs dans ce que nous demandons au Royaume-Uni. Nous devons surtout
conserver l’exigence absolue d’une action européenne qui ne soit pas paralysée
par cette négociation sur le Brexit. La Commission doit sortir de la logique de
celles qui l’ont précédée : des stratégies et des ambitions qu’on se fixe,
mais pas toujours les moyens suffisants pour les atteindre.
- Le risque n’est pas vraiment le Brexit, c’est l’incapacité
à répondre concrètement aux objectifs fixés: «l’Europe qui protège sa
souveraineté», «l’Europe puissance, et puissance industrielle»… Désormais, il
faut faire. Il nous faut les résultats concrets de ce que l’on décide. Il faut
donc, certes, savoir comment on négociera avec les Britanniques mais également,
durant ces onze mois, être capable de dire aux gens que ce qui a pu nourrir la
campagne pour le Brexit ne trouvera pas de ferment dans d’autres pays. Le
délitement pernicieux peut se produire si nous n’accélérons pas notre capacité
à mettre en œuvre nos projets, nos objectifs et nos ambitions. Le Brexit va
alimenter les fantasmes de ceux qui, ici ou là, veulent que leur pays sorte de
l’Europe. Si l’Europe est tétanisée, elle leur donnera des arguments.
[Green Deal] Ce projet nous oblige à la cohérence. Il faut
mettre de l’argent dans le budget pour le climat et l’environnement. Nous
devrons être cohérents, aussi, sur le plan commercial : si l’on veut
opérer une véritable transition agro-environnementale, on ne pourra pas, sous
prétexte d’une prétendue raison supérieure, signer un accord avec les
Américains qui voudraient abaisser nos standards.
- Il faudra un budget [européen] à la hauteur de nos
ambitions. Il est prévu que 25 % du budget soit consacré à la lutte contre
le réchauffement climatique, ce chiffre doit monter à 30 % au moins. Il
faut aussi consacrer 10 % du budget à la biodiversité et à la lutte contre
la pollution. Que fait-on, en outre, pour les revenus des agriculteurs,
l’innovation pour la transition écologique, l’intelligence artificielle, le
soutien aux PME ?
Emmanuelle Wargon
(secrétaire d’Etat auprès de la ministre de la Transition écologique et
solidaire)
[Contrats de transition écologique] On
a 80 territoires qui sont rentrés dans cette logique de contrats de transition
écologique. (...) On couvre presque 10 millions de Français on va investir 1,2
milliard d'euros dans ces contrats.
Sibeth Ndiaye
(porte-parole)
[Réforme des retraites] On ne peut pas dire d'un côté qu'il y a précipitation, et
d'un autre nous reprocher d'avoir perdu deux ans à ne rien faire et à
concerter. Nous avons fait les choses dans l'ordre.
● LaREM
[Nota: dans ce parti,
les propos de ses membres qui ne sont pas centristes et se considèrent de
droite ou de gauche ne sont pas retranscrits]
Richard Ferrand
(président de l’Assemblée nationale)
[Réforme des retraites] L’obstruction n’apporte rien, au contraire. Le travail
parlementaire doit être calme, intelligible et d’abord répondre aux questions
que les Français se posent.
Stanislas Guerini
(délégué général)
Dans la lutte contre le Front
national, je ne crois ni au déni, ni au renoncement. Et encore moins à la
pactisation.
Gilles
Le Gendre (président du groupe à l’Assemblée nationale)
- [Réforme des retraites] Le droit d’amendement est constitutionnel mais 22000
amendements c’est abîmer le fonctionnement démocratique. L’obstruction de nos
oppositions n’empêchera pas la discussion du texte dans l’hémicycle à partir du
17 février.
- En l'absence cruelle d'idées sur
les retraites, nos
oppositions ont pour seule stratégie l'obstruction. À cette politique du pire,
nous allons répondre par notre sens de la responsabilité.
- Nous députés LaREM allons corriger et enrichir
le projet sur le congé lié à la perte d’un enfant. Nous avons entendu et respectons
l’incompréhension suscitée par le premier vote du texte.
Olivia Gregoire (députée)
Nous avons fait une erreur sur la proposition
de loi sur le deuil d’un enfant: nous l'avons reconnue, nous allons la réparer vite et nous
ferons mieux que ce qui était prévu puisque nous avions déjà l'idée de proposer
un accompagnement plus complet à travers un fonds de solidarité nationale
●MoDem
Richard Ramos (député)
Je lance le pacte "Ma cantine
sans nitrites" à tous les maires et candidats aux municipales, pour les
engager à interdire la charcuterie contenant des nitrites dans leurs cantines
scolaires. Découvrez le site de l'opération!
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