● Gouvernement
[Nota: dans ce
gouvernement, certains membres ne sont pas centristes; nous retranscrivons
cependant leurs propos en rapport avec leur fonction parce qu’ils font partie
selon nos critères d’une équipe qui suit une politique globalement centriste]
Christophe Castaner
(ministre de l’Intérieur)
- Assurer la sécurité des Français,
combattre, toujours et sans relâche, le terrorisme, la délinquance,
l’insécurité et les atteintes à notre pacte républicain : voilà la première
mission que nous avons confiée avec Laurent Nunez au nouveau directeur général de la police nationale [Frédéric Veaux].
Jean-Yves Le Drian
(ministre des Affaires étrangères)
- Détermination totale pour la
défense des intérêts de toute la filière pêche qui est une priorité sine qua non de la relation future entre
l’UE et le RoyaumeUni.
- La réforme du commerce extérieur
mise en œuvre par le Gouvernement porte ses fruits. Nous allons poursuivre et
amplifier notre action en 2020.
Nicole Belloubet
(ministre de la justice)
- [Tribune: «Le crime de lèse-Dieu n’existe pas»]
Aujourd’hui, la vie publique est ainsi faite que quelques
mots, maladroitement prononcés en moins de dix secondes à la radio, peuvent
susciter une rare polémique.
Tenter d’expliquer ensuite plus clairement sa pensée est
vain. Le pli est pris. Le « bad buzz » est parti. Plus rien ne
s’entend dans le brouhaha des réseaux sociaux et des chaînes d’information.
C’est la règle du jeu. Elle s’impose aux responsables politiques plus qu’à tout
autre. Rien ne sert de le déplorer. C’est désormais ainsi.
J’en ai fait l’expérience il y a quelques jours. Lors d’une
interview à la radio, on m’interrogeait sur l’« affaire Mila » [du
prénom de cette lycéenne de l’Isère visée par des menaces de mort après avoir
tenu des propos hostiles à l’islam]. On me demandait alors ce qui était le plus
grave : insulter une religion, ou menacer quelqu’un de mort. Au fond, pour
moi, à brûle-pourpoint, la question n’avait pas de sens. L’évidence est
là : nul ne doit être menacé de mort, quelle que soit son expression.
Rien, absolument rien, ne justifie, ou même n’explique, que l’on appelle à
l’assassinat d’une personne.
« J’ai eu une expression qui était non seulement
maladroite – ce qui est regrettable – mais surtout inexacte – ce qui l’est plus
encore »
Puis j’ai eu une expression qui était non seulement
maladroite – ce qui est regrettable –, mais surtout inexacte – ce qui l’est
plus encore : « L’insulte à la religion, c’est évidemment une
atteinte à la liberté de conscience. » Maladroits, ces mots, repris de
ceux exprimés dans la question posée, l’étaient à l’évidence, en donnant le
sentiment que l’on pouvait établir une comparaison entre deux termes qui n’ont
rien à voir l’un avec l’autre et qu’on ne peut mettre en balance. Inexacts,
ensuite, car, juridiquement, l’insulte à la religion n’existe heureusement pas
dans notre République. Seules sont réprimées les injures faites à autrui en
raison de son appartenance à une religion déterminée, comme celles adressées à
une personne en raison de ses origines, de ses orientations sexuelles, de son
sexe…
Pour dire les choses simplement, chacun peut critiquer comme
bon lui semble une religion, une idée, un concept, avec les mots de son choix.
C’est non seulement heureux, mais aussi salutaire. On ne peut, en revanche,
insulter les personnes, qu’elles soient croyantes ou non, d’ailleurs. C’est ce
qui permet de vivre ensemble dans une société civilisée. Je regrette de ne pas
avoir pu l’exprimer aussi clairement dans les quelques secondes qui m’étaient
imparties ce matin-là.
Si j’ai souhaité reprendre ici la parole de manière plus
posée, c’est que les écrits restent. Face à la caricature et à la polémique,
que mes mots ont pu alimenter mais que je trouve décalées au regard de mes
convictions, il me semblait juste de dire le fond de ma pensée sur ce sujet qui
enflamme notre société.
Par ma formation intellectuelle, mon parcours professionnel
– comme professeure, rectrice ou juge – et, surtout, par mes convictions
profondes, je suis viscéralement attachée à l’idée de laïcité. Je vais sans
doute énoncer ici ce qui relève pour moi de la pure évidence. Mais en ces temps
troublés, quelques principes simples méritent d’être rappelés.
En matière de laïcité, il n’y a pas d’accommodements
possibles. C’est un bloc. Inaltérable. Non négociable. Vital.
« Ces pressions, que nous pensions écartées au XXe siècle,
sont aujourd’hui plus fortes que jamais »
La France s’est construite autour de cette idée cardinale,
qui fait partie de notre ADN. Ce principe est la pierre angulaire de la
République. Il repose sur la liberté de conscience et la stricte séparation des
religions et de l’Etat. Et si la laïcité renvoie à un régime juridique, elle
est plus encore un esprit, un esprit français.
Dans les temps actuels, ce bien est précieux, car il repose sur
le respect de chacun dans ses convictions, tout en préservant la sphère
publique des pressions religieuses. Or ces pressions, que nous pensions
écartées au XXe siècle, sont aujourd’hui plus fortes que jamais, en
revêtant de nouvelles formes, directes ou insidieuses, avec toujours, en
surplomb, une violence plus ou moins explicite.
L’affaire Mila a remis en lumière la question du droit au
blasphème. Ce droit existe. Dans notre pays, chacun est libre de blasphémer. C’est
l’évidence même.
A la réflexion, je trouve que parler de blasphème est d’une
certaine manière se placer sur le terrain du religieux, et entrer finalement
dans le jeu de ceux qui veulent interdire une expression libre. Par définition,
qui se place hors du point de vue religieux ne blasphème pas ; il exprime
une pensée, une critique, que l’on peut ensuite critiquer à son tour si on le
souhaite, mais jamais en usant de menaces ou d’injures ad hominem.
La France n’est pas une terre de fatwas. Nous ne sommes plus
au temps de Moïse, où le blasphémateur devait mourir lapidé par la communauté.
Le crime de lèse-Dieu n’existe pas, et la République a su rompre avec une
tradition qui avait conduit à l’exécution du chevalier de La Barre, accusé de
n’avoir pas ôté son chapeau devant une procession. Voltaire en défendit la
mémoire.
A l’occasion de cette polémique, je me suis replongée dans
un petit texte de Jaurès, paru en 1904 dans L’Humanité, puis dans Le Populaire,
en 1930, et heureusement republié récemment, muni d’une belle préface. Il
s’intitule : « Le martyre d’un libre-penseur, Etienne Dolet ».
Cet humaniste fut brûlé en 1546 pour crime d’impiété et Jaurès rend
hommage à ce « blasphémateur », en rappelant les devoirs qui
s’imposent à chacun et en fustigeant « l’ineptie des inquisiteurs »
et « la niaiserie des bourreaux ».
« Les bûchers sont aujourd’hui virtuels. Ils n’en sont
pas moins intolérables et menaçants »
Les bûchers sont aujourd’hui virtuels. Ils n’en sont pas
moins intolérables et menaçants, car nous savons, aujourd’hui, cinq ans après
l’attentat de Charlie Hebdo, que les mots tuent aussi. La bêtise, l’ignorance,
l’obscurantisme nous guettent à chaque pas et ne nous lâchent pas, avec une
force démultipliée sur les réseaux sociaux. Une adolescente en a fait la
terrible expérience et nous devons tous contribuer à la protéger et à lui
permettre de retrouver le fil d’une vie normale, celle d’une jeune adulte qui
s’ouvre au monde.
Jaurès avait pressenti ce qui se joue aujourd’hui :
« L’organisation du nouveau monde social de solidarité et de justice ne se
fera point sans un grand effort de pensée. Les bûchers sont éteints ; mais
l’obstacle demeure, des inerties, des routines, des préjugés, des ignorances.
Le vrai moyen d’honorer les martyrs de la pensée comme Dolet, c’est de créer en
soi, par un travail de tous les jours, la liberté de l’esprit, la puissance de
la vie intérieure. »
Il concluait, optimiste : « Le droit supérieur de
la conscience libre ira s’affirmant. » J’ai toujours partagé cet
optimisme, quels que soient les obstacles, et parfois la sensation de retours
en arrière. Ce fut la raison pour laquelle j’ai choisi d’enseigner et c’est cet
engagement qui me porte aujourd’hui encore.
- Les représentants des avocats, jusqu'à présent, avaient
une position qui était le refus d'entrer dans le système universel des
retraites. Pour nous, ce n'est pas une option.
Je respecte le droit de grève mais pas la paralysie des
juridictions [par les avocats].
Florence Parly
(ministre des Armées)
- Succès pour Barkhane et les forces
armées maliennes : plus de 30 terroristes ont été neutralisés dans la région
des 3 frontières. Je salue le courage de nos soldats et de nos partenaires
maliens. Nos efforts se poursuivront dans cette région avec la coalition pour
le Sahel.
- Le Maroc est un partenaire clé, son
expertise régionale est précieuse notamment sur les enjeux en lien avec la
situation au Sahel et en Libye.
Bruno Le Maire
(ministre de l’Economie et des Finances)
- Avec Thierry
Breton, nous avons eu un long échange sur la
souveraineté numérique européenne, notamment sur le futur cloud européen. Nous
allons travailler main dans la main sur ce sujet car il n’y a pas de
souveraineté politique sans souveraineté sur les données.
- Dans le cadre du Pacte productif, Emmanuel Macron déterminera au
printemps les filières sur lesquelles nous concentrerons nos moyens. L’objectif
: garantir la souveraineté technologique et économique de notre pays.
- Merci au collège d’experts présidé
par Benoit Potier pour leur rapport « Faire de la France une économie de
rupture technologique » qui identifie 10 marchés clés sur lesquels la France
doit investir dans les années à venir.
- Nous voulons nous donner tous les
moyens pour renforcer la souveraineté économique de l'Union européenne. Cela
passe notamment par l'affirmation du rôle de l'euro sur la scène
internationale.
- Dans un contexte de tensions
commerciales, nos exportations augmentent tout comme le nombre d’exportateurs.
Nos réformes ont contribué à améliorer la compétitivité de nos entreprises,
gagner des parts de marché et ainsi réduire notre déficit commercial.
- La meilleure façon de réduire les
inégalités et de recréer de l’unité dans la nation, c’est de permettre à tous
les Français d’avoir un travail et de vivre dignement de ce travail. C’est la
politique que nous menons. 500 000 emplois ont été créés en France en moins de
3 ans.
- Un immense merci à tous les
entrepreneurs. Vous avez crée 500 000 emplois en France depuis près de 3 ans.
780 000 entreprises ont été créées en 2019, c'est un record. Bravo à vous, à
votre energie, à votre créativité. Continuons dans cette direction! Le gouvernement est totalement
mobilisé pour améliorer l'offre économique française, la compétitivité des
entreprises, leur accès aux financements afin de créer davantage de prospérité
et d'emplois pour notre pays.
- Faire un rapport sur la question de
la justice de la politique du gouvernement en oubliant notamment 1 milliard d’€
de prime d’activité qui vont aux plus modestes, ce n’est pas honnête, ni
sérieux. Je conteste la méthode employée par l’OFCE pour faire son rapport.
- Nous avons considérablement
simplifié la mise en place d'accords d'intéressement avec la loi PACTE. La taxe à 20% sur l'intéressement a aussi été supprimée.
Entrepreneurs, saisissez-vous de ce dispositif pour partager les fruits de
votre succès avec vos salariés.
- Dans la loi ASAP, nous irons plus loin dans
la simplification : un entrepreneur qui a moins de 11 salariés pourra mettre en
place un accord d’intéressement de manière unilatérale sans être obligé de consulter
l’ensemble de ses salariés.
- Bonne nouvelle pour notre économie
: 85% des investisseurs américains estiment positif l’impact des réformes du gouvernement sur l’attractivité
de la France. Deux tiers d’entre eux jugent notre pays attractif !
- Les investissements étrangers
créent des emplois en France. C’est ce que montre ce baromètre : 51% des
entreprises américaines [installées en France] interrogées prévoient de
recruter.
Elisabeth Borne (ministre de la Transition écologique et solidaire)
- La hausse des énergies
renouvelables est l’un des piliers de la transition vers la neutralité carbone.
Les entreprises du secteur de l’énergie y sont
prêtes! Lancement d’un fonds de 200M€ pour le gaz vert. 300 nouveaux lauréats
pour l’appel d’offres «photovoltaïque sur bâtiment».
- Les acteurs des 80 Contrats de
transition écologique étaient réunis pour la 1ère fois ce matin. Ce moment de
partage a permis de concrétiser une véritable dynamique collective. A nous tous
d’incarner cette ambition écologique au plus près des Français.
Jean-Michel Blanquer
(ministre de l’Education)
[Réforme du baccalauréat] La fin des séries était quelque
chose d’attendu par beaucoup. (…) On a des programmes plus approfondis. (…) Notre
objectif est de poursuivre une exigence renouvelée. Nous voulons rehausser le
niveau général et c’est la plus forte des mesures sociales que l’on peut
prendre. (…) On appelle "lourd" un programme sérieux qui ne nous
plaît pas [...] Je reconnais que ce nouveau programme crée du travail en plus,
mais j'assume de vouloir rehausser le niveau général.
Agnès Buzyn (ministre
de la Solidarité et de la Santé)
Le protocole d’accord conclu
aujourd’hui avec les fédérations d’établissements de santé inscrit pour la
première fois la progression de leurs ressources dans une logique
pluriannuelle. Chaque établissement de santé saura dorénavant sur quel budget
compter durant trois ans et pourra, grâce à cette visibilité, engager les
investissements nécessaires.
Gérald Darmanin
(ministre des Comptes publics)
Cette année, plus de 12 millions de foyers fiscaux ne
rempliront plus de déclaration de revenus. C’est une grande avancée de
simplification pour les Français et pour l’administration.
Julien Denormandie
(ministre de la Ville et du Logement)
- La discrimination continue à
perdurer dans notre pays dans l'accès à un job et à un logement.
- Comme nous nous y étions engagés,
nous avons realisé le plus grand testing réalisé sur la discrimination à l'embauche mené
en France. Dénoncer n’est pas une fin en soi : c’est bien pour cela que nous
travaillons depuis plusieurs mois avec les entreprises concernées, pour que ce
testing serve réellement à changer les pratiques de recrutement.
- L’existence de discriminations dans l’accès à
l’emploi est une réalité. Elle dérange mais la prise de conscience est
nécessaire. On lancera un nouveau testing cette année. La lutte contre les discriminations est un
combat de tous les jours pour les entreprises privées comme pour l’Eta.
Marc Fesneau
(ministre des Relations avec le Parlement)
Respecter la démocratie, c’est
respecter ses adversaires politiques. C’est essayer de convaincre, sans
menaces, sans insultes, sans contraintes. Et c’est au fond respecter l’autre.
Adrien
Taquet (secrétaire d’Etat à la Protection de l’enfance)
Les pédocriminels se trouvent où il y
a des enfants (...) 27 000 plaintes sont déposées en France pour agression sexuelle sur enfant. On
peut estimer à 100 ou 150 000 enfants qui sont victimes chaque année.
Jean-Baptiste Lemoyne
(secrétaire d’Etat au Commerce extérieur)
Les chiffres 2019 du commerce
extérieur sont très encourageants! Baisse de 3,9 Mds€ notre déficit commercial,
hausse de 16 Mds€ de nos exportations de biens, 3.000 entreprises exportatrices,
elles n’ont jamais été aussi nombreuses depuis 17 ans !
● LaREM
[Nota: dans ce parti,
les propos de ses membres qui ne sont pas centristes et se considèrent de
droite ou de gauche ne sont pas retranscrits]
Notre action, une politique pour les
plus riches, vraiment ?! + 90€/mois de prime d'activité, une bonne nouvelle
pour les « riches » ou pour les 5M de Français en dessous de 1,5 SMIC
? En France, le travail paie mieux. + 353.000 apprentis en 2019 sur tout le
territoire, une bonne nouvelle pour les "riches" ou pour les jeunes ?
En France, les jeunes se forment mieux. Baisse historique du chômage en 2019
dans toute la France (-3,1%), bonne nouvelle pour les "riches" ou
pour tous les Français? 780€/an d'économisés en moyenne avec la suppression de
la taxe d'habitation, une bonne nouvelle pour les "riches" ou pour le
pouvoir d'achat des Français ? En France, le pouvoir d’achat augmente comme
jamais. 10.800 classes de CP et CE1 dédoublées pour 300.000 élèves, une bonne
nouvelle pour les « riches » ou pour l’avenir des écoliers ? En
France, l’école donne les mêmes chances à tous. Reste à charge 0 sur les
lunettes, prothèses auditives et dentaires, bonne nouvelle pour les
« riches » ou pour tous les Français?
Richard Ferrand
(président de l’Assemblée nationale)
- L'autorité de l'État mérite que le
Préfet de département puisse coordonner tous les moyens dont l’État dispose sur
le terrain. Pourquoi ne pas ... choisir un interlocuteur unique pour incarner
l’État, tout l’État.
- Les collectivités territoriales
agissent au plus près du quotidien mais n'ont pas les capacités d'initiatives
suffisantes ! On devrait partir des territoires pour savoir ce qui est utile de
faire : c’est ce que je défends.
- Je propose une nouvelle
architecture pour un dialogue fécond entre un Etat fort, plus proche, des
collectivités libres, à l’initiative, et une société civile active, riche de
citoyens engagés.
Stanislas Guerini
(délégué général)
- 1684€ de moins à Montfermeil, 1585€
à Carqueiranne, 1348€ à Béthune... Derrière ces chiffres, il y a une réalité
très concrète pour les Français : les impôts baissent!
- Je crois en la démocratie sociale.
Sur la réforme des retraites, les discussions sont toujours en cours avec les
organisations syndicales sur des sujets comme la pénibilité ou le minimum
contributif. Le texte de loi évoluera en fonction du consensus que nous trouverons.
Corinne Vignon
(députée)
Le système de retraite actuel aggrave
les inégalités entres les hommes et les femmes. Une des ambitions du système
universel est d'y remédier.
Olivier
Véran
(député)
Non, la réforme des retraites n'est
pas un cadeau fait aux plus riches. Demain, au-delà de 10 000 euros par mois
vous cotiserez à hauteur de 2,8% mais vous n'aurez aucune pension en retour.
Ces cotisations financeront la solidarité.
●MoDem
Bruno Millienne
(député)
Il y’a plusieurs combats à mener de front: redémarrer
l’économie pour créer des richesses, créer des emplois (+580 000), notamment
dans l’industrie, accompagner ceux qui sont en activité mais dans la précarité.
Les réformes vont dans ce sens mais paraissent inaudibles.
Nicols Turquois
(député)
- Comment accepter aujourd’hui qu’une
aide soignante ait une retraite différente à travail égal en fonction de son
statut, libéral, salariée du privé ou dans le public ? Le projet de loi sur les retraites
ambitionne de corriger ces inégalités!
- C'est écrit nulle part que l'on
gèle la part du PIB consacré aux retraites. On arrête d'essayer de faire peur à
nos concitoyens.
- Le cœur même du système des
retraites actuel est assez peu redistributif.
- [Retraites] Oui, il y a une
possibilité d'avoir un malus. C'est clairement dit. Et dans le système actuel,
il y a un double malus, aujourd'hui. Le système à points a sûrement des
limites, mais il est plus clair, il est plus homogène.
Jean-Noël Barrot
(député)
- Une chose est claire: les classes
moyennes et les actifs sont les *grands* gagnants des réformes fiscales
entreprises depuis 2017. Après avoir été les *grands* perdants des trois
dernières décennies.
- Bonne nouvelle! Le solde commercial de la France
s'améliore pour la première fois depuis 5 ans et 3000 exportateurs de plus, un
record depuis 17 ans.
●UDI
[Nota: dans ce parti,
les propos de ses membres qui ne sont pas centristes et se considèrent de
droite ne sont pas retranscrits]
Jean-Christophe Lagarde (président)
Quand on veut être maire, il faut
rejeter toute forme d'arrogance, entretenir une proximité avec les citoyens et
faire preuve de compétence.
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