Après les oxymores «extrême centrisme» et «centrisme
révolutionnaire», voici maintenant le «centrisme autoritaire»!
Cette dernière appellation est tout aussi imbécile
qu’ignominieuse pour une pensée humaniste et consensuelle dont le respect, la
tolérance ainsi que la liberté, l’égalité et la fraternité sont les piliers.
On la retrouve – ironie de l’histoire – dans le magazine Marianne
fondé par le journaliste au centrisme affiché, Jean-François Kahn, racheté et
devenu le repère de nationalistes populistes dont un des fonds de commerce est
de répandre les insanités les plus grossières sur les centristes…
Mais elle aurait tout aussi bien pu sortir de la bouche d’un
membre de La France insoumise ou de celle d’un militant du Rassemblement national,
à moins qu’elle ne vienne de l’éructation d’un manifestant en gilet jaune ou agitant
un petit drapeau de la CGT.
Or donc celui qui serait le maître d’œuvre de ce «centrisme autoritaire»,
vous l’avez compris, n’est autre que le Président de la république lui-même.
Pire, selon le même magazine, il serait un «néolibéral autoritaire»!
Suprême insulte pour les auteurs de cette dénonciation auxquels
on conseille fortement de relire le dictionnaire pour connaître la définition
des deux qualificatifs qui n’ont aucun lien avec la personnalité et l’action
publiques d’Emmanuel Macron».
Mais, pour ces personnes à la déontologie journalistique des
plus minimalistes, plus on peut salir le Centre et ceux qui l’incarnent par des
propos scandaleux, plus on est heureux.
Et on l’est également d’exciter sans cesse les haineux qui
peuplent aujourd’hui les partis extrémistes ainsi que les mouvements de foule
qui arpentent le macadam.
Même si je ne fais aucune illusion sur leur honnêteté
intellectuelle, je rappellerai à tous ces imposteurs que la violence est venue
d’abord des opposants au pouvoir – dont des élus, notamment des députés – avec
des insultes, des propos lui déniant sa légitimité démocratique acquise dans
les urnes, des appels à le renverser par la force.
Puis, il y a eu l’épisode ultraviolent des gilets jaunes,
les attaques des personnes et des biens de membres de la majorité
présidentielle, et l’épisode tout aussi violent des actions perpétrées par la
CGT et Sud en marge de la grève éminemment politique contre la réforme des retraites
où un des buts affichés, comme lors des manifestations séditieuses des opposants
à la taxe carbone, un des slogans favoris était de faire «dégager Macron…
Et il a bien fallu contenir ces assauts, non pas contre un
soi-disant pouvoir illégitime mais tout simplement contre la démocratie avec
les forces de l’ordre de la république.
Car, oui, le Centre est un défenseur intransigeant, et de la
démocratie, et de la république ainsi que de leurs valeurs.
Dès lors, une question se pose: que veulent ces personnages qui
répandent sans vergogne la haine par leurs propos ou leurs agissements?
Ne serait-ce pas de détruire ce régime démocratique et cette
république qu’ils haïssent tant?
Parce qu’accuser l’autre de ses propres visées est une technique
aussi vieille que l’humanité et utilisée si souvent par les apprentis dictateurs
et leurs troupes.
Centristement votre,
Le Centriste
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