● Emmanuel Macron
(Président de la République)
- La France réussira si elle agit
"en même temps", d’un bloc. Réconcilier territoires, énergies et
ambitions, réconcilier l’économique et le social, le productif et
l’environnemental.
- La négation de l'existence même
d'Israël comme Etat est un antisémitisme (...) Ce qui ne veut pas dire qu'il
deviendrait impossible d'avoir des désaccords, de critiquer telle ou telle
action du gouvernement d'Israël
- Faire croître les PME pour qu’elles
deviennent des ETI, les ETI pour qu’elles deviennent des grands groupes. C’est
la bonne stratégie. Et pour cela, j’ai besoin de vous.
- Excellente discussion avec Donald Trump sur la fiscalité du
numérique. Nous allons travailler ensemble sur un bon accord pour éviter toute
escalade des tarifs.
- Les résultats des réformes engagées
depuis le début du quinquennat sont là : en deux ans et demi on a créé plus de
500 000 emplois.
- Durant douze ans, on a détruit des
emplois dans l’industrie. Depuis 8 mois, on en recrée.
● Gouvernement
[Nota: dans ce
gouvernement, certains membres ne sont pas centristes; nous retranscrivons
cependant leurs propos en rapport avec leur fonction parce qu’ils font partie
selon nos critères d’une équipe qui suit une politique globalement centriste]
Edouard Philippe
(Premier ministre)
- Lorsqu’on procède à des coupures
sauvages d’électricité, on met nécessairement nos concitoyens dans une
situation inacceptable et parfois périlleuse. C’est méconnaître la loi et cela
doit être sanctionné.
- J’ai demandé à l’inspection des
services de renseignement de mener une revue en profondeur des procédures de
détection et de traitement des processus de radicalisation dans tous les
services de renseignement impliqués dans la lutte contre le terrorisme. Le
drame du 3 octobre 2019 l’a rappelé : la sécurité des services de renseignement
est une exigence primordiale. Après l’analyse en profondeur menée par
l’inspection des services de renseignement, j’ai pris les décisions suivantes
pour la renforcer.
- Le groupe MSC construira ses 2 prochains
navires propulsés au gaz naturel en France, ce qui représente 2 mds
d’investissement et 2400 emplois. On ne signe pas tous les jours des contrats
de cette importance pour l’économie française et l’avenir de nos territoires !
Christophe Castaner
(ministre de l’Intérieur)
[Municipales] Mise au point : Chaque candidat, quelle que
soit la taille de sa commune, pourra, comme à chaque élection, décider de son
étiquette politique Les préfets ne
nuanceront plus d'office les listes des communes de - de 9000 habitants.
C'était une demande forte des élus locaux.
Bruno Le Maire
(ministre de l’Economie et des Finances)
- Direction Davos pour le World economic forum avec une
double ambition: convaincre les dirigeants politiques et économiques d'aller
vers un capitalisme durable, respectueux de l'environnement et un capitalisme
plus juste. Une volonté : attirer les investisseurs en France.
- Les mouvements sociaux ont un
impact sur de nombreuses entreprises du secteur logistique et du transport de
marchandises. Le gouvernement soutient celles qui ont des difficultés financières avec une
série de mesures.
- Le Pacte
productif sera au cœur de la stratégie économique
de la France dans les prochaines années. Nous
souhaitons investir dans les nouvelles technologies, former, alléger les impôts
de production, simplifier davantage tout en prenant en compte la lutte contre
le réchauffement climatique
- Les trois années qui viennent de
s’écouler montrent que la volonté politique, partagée avec les acteurs
économiques, donne des résultats. Un exemple frappant : la France recrée des
emplois industriels pour la première fois depuis 15 ans. Inverser la tendance,
c’est possible !
Elisabeth Borne (ministre de la Transition écologique et solidaire)
- La loi Antigaspillage est définitivement adoptée à
l’Assemblée nationale ! Développement du vrac, fin du plastique à usage unique,
interdiction de la destruction des invendus neufs...Cette loi, ce sont 130
mesures qui nous font sortir concrètement d’une société du tout jetable.
- Le ministère de l’écologie a été pendant longtemps un
ministère de la parole. Aujourd’hui, ce doit être un ministère de l’action.
Depuis que je suis à la tête de ce ministère, je veux mener concrètement,
constamment, systématiquement la transition écologique et solidaire. La
stratégie nationale bas carbone (SNBC) et la programmation pluriannuelle de
l’énergie (PPE) que nous mettons en consultation à partir d’aujourd’hui
retiennent cette approche systémique, celle d’une transformation globale de la
société à laquelle je crois profondément. Ces documents constituent le plan de
bataille qui va nous permettre d’aller d’ici à 2050 vers un pays qui ne produit
pas plus de carbone qu’il n’en absorbe. Ce plan concerne tous les secteurs, nos
façons de consommer, de produire, de nous déplacer, d’habiter. C’est cette
ambition forte que je porte à la tête de ce ministère.
- Ces derniers mois, ont été votées ou sont en cours
d’adoption la loi énergie-climat, celle sur la mobilité et la loi sur
l’économie circulaire. Ce que nous dit le Haut Conseil pour le climat, c’est
que les budgets carbone de la période ayant débuté lors du quinquennat précédent
n’ont pas été respectés (2015-2018). Il est faux de dire que nous n’avons pas
d’ambition alors que nous voulons justement, avec la SNBC, corriger les
insuffisances du passé pour rejoindre la bonne trajectoire Je suis convaincue
que l’on a besoin de transformations radicales, profondes, mais évidemment, on
ne va pas se payer de mots en laissant croire que cela peut se faire du jour au
lendemain. Ce qui compte, c’est d’avancer concrètement. Par exemple, le projet
de loi sur l’économie circulaire induit des modifications profondes de nos
modes de consommation : il s’agit de passer d’une société du tout-jetable
à une société où l’on répare et recycle.
- Face à ces drames internationaux, nous cherchons des
solutions collectives. La France a pesé de tout son poids pour que l’Europe
annonce vouloir être le premier continent neutre en carbone. Quand on porte
cette ambition, on le fait pour entraîner d’autres pays. La Chine représente
30 % des émissions de GES, l’Europe 10 %. Si l’Europe se fixe un
objectif plus ambitieux que 40 % de réduction en 2030, on pèse
collectivement et on peut entraîner la Chine pour qu’elle révise à la hausse
ses objectifs.
- Il s’agit de la première stratégie nationale bas carbone
qui donne une trajectoire secteur par secteur pour atteindre la neutralité
carbone au milieu du siècle. C’est beaucoup plus ambitieux qu’auparavant. La
France s’engage à réduire la part du nucléaire à 50 % en 2035, ce qui
veut dire fermer 14 réacteurs. On donne des objectifs crédibles, qu’on
transforme en actes, en fermant le premier réacteur de la centrale de
Fessenheim dès février et en fermant les centrales à charbon.
- Le développement de l’éolien est très mal réparti en
France. La majorité des capacités est concentrée dans deux régions, les
Hauts-de-France et le Grand-Est. Cela s’est fait de façon anarchique et on a
des territoires dans lesquels il y a une saturation, y compris visuelle. On n’a
pas suffisamment travaillé avec les collectivités territoriales. Les porteurs
de projets peuvent avoir des démarches vécues comme du démarchage agressif. Il
faut éviter que les champs se concentrent au même endroit, sans renoncer à
l’éolien pour autant. Nous allons mener un travail sur l’acceptabilité sociale
des éoliennes pour que les nuisances visuelles soient moindres. Ce qui est
clair, c’est qu’on ne veut pas l’imposer.
- La trajectoire fixée, c’est 50 % de notre production
électrique par le nucléaire en 2035 et elle est crédible. Ensuite, il faut
regarder de façon objective les avantages et les inconvénients des différents
scénarios d’équilibre avec les autres sources de production décarbonées telles
que l’éolien ou le solaire. Je suis surprise de voir que certains en France
remettent en cause le principe d’une réduction de la part du nucléaire dans
notre mix électrique. C’est pourtant du bon sens de se dire qu’il est
raisonnable de ne pas avoir un mix aussi déséquilibré – 72 % de notre électricité
provient du nucléaire. Après Fukushima, il est évident qu’on ne peut pas
dépendre totalement de cette technologie.
- [Convention citoyenne pour le climat] Cette convention est
un moment charnière pour la démocratie. Cela montre que l’on peut préparer des
mesures fortes et qui soient acceptables, en associant les citoyens. La
hausse de la taxe carbone a été abandonnée. Si on veut malgré tout rehausser
notre ambition, nous avons besoin de partager avec les citoyens quels sont les
leviers qui leur semblent les plus appropriés. On a aussi connu en cette année
2019 la canicule, la sécheresse, les inondations… Aujourd’hui, la prise de
conscience est de plus en plus forte et il faut apporter des réponses. C’est
pour cela que j’ai souhaité que la question de l’adaptation au changement
climatique soit à l’ordre du jour du prochain conseil de défense écologique. Le
président de la République a dit aux citoyens de la convention que, pour que
l’on puisse reprendre leurs propositions, il faudra qu’elles soient « prêtes
à l’emploi ». Nous attendons donc des propositions très concrètes, dont
une partie pourrait faire l’objet d’un référendum.
- Les propositions avaient été mises sur la table en
décembre 2019, à la SNCF comme à la RATP. Elles permettent d’aller vers
l’universalité, en passant de 42 régimes à un seul, tout en respectant la part
de contrat moral avec les agents de ces sociétés ; la réforme ne
s’appliquera pas à ceux qui sont à moins de dix-sept ans de la retraite ;
ainsi, plus des trois quarts des conducteurs ne sont pas concernés. Et les
droits acquis avec les règles actuelles seront garantis.
- Le président de la République et le premier ministre l’ont
dit: avec le changement des vies professionnelles, qui sont aujourd’hui plus
heurtées qu’hier, le moment est venu d’avoir une solidarité entre tous les
Français. Nous avons toujours été clairs sur notre volonté de passer à un
système unique, ce qui implique la fin des régimes spéciaux. Ceux-ci comptent
deux retraités pour un actif, et l’Etat apporte au total 7,5 milliards
d’euros par an pour équilibrer leurs comptes. Il y a donc bien un problème.
- [Des représentants de la CGT affirment qu’il faut taper
sur l’économie] Ce n’est pas responsable car taper sur l’économie, ça veut dire
taper sur l’emploi. Depuis plusieurs années, les ports voyaient leur activité
repartir, nous étions sur une bonne dynamique qui est sapée par ces conflits.
Les armateurs vont s’adapter sans difficulté, au détriment de notre
économie : par exemple pour livrer la région parisienne, il leur suffira
de débarquer les marchandises à Anvers et de les transporter en camion, au lieu
de les acheminer par la Seine depuis Le Havre.
Jean-Michel Blanquer
(ministre de l’Education)
- Les humanités sont plus que jamais
fondamentales pour élargir notre vision et penser la vie. Odysseum, nouveau
site de l’éducation nationale, superbe outil pour les langues anciennes et pour
comprendre les civilisations dont nous sommes issus.
- Le contrôle continu se passe bien
dans la grande majorité des lycées. Les quelques désordres sont le fait de
groupes qui commettent des actions illégales. Ce qu’ils font est grave
vis-à-vis des élèves. Cela reste limité & nous traitons au cas par cas dans
l’intérêt des lycéens.
Agnès Buzyn (ministre
de la Solidarité et de la Santé)
- Coronavirus : la situation
concernant la France est réévaluée en continu en fonction des informations
nouvelles. Nous serons réunis ce soir avec l'OMS pour déterminer si de
nouvelles dispositions s'avèrent nécessaires.
- Les choix posés par le projet de loi Bioéthique sont
ceux de l’équilibre entre le possible et le souhaitable : ce sont des choix que
nous faisons tous ensemble, à l'Assemblée et au Sénat. Ces sujets ne laisseront personne indifférent. Nous
souhaitons un débat parlementaire exigeant, serein et apaisé, où chacun pourra
prendre le temps de débattre d’un texte qui reconnaît des droits nouveaux sans
rien céder aux principes qui nous lient les uns aux autres.
- L’ouverture de la PMA à toutes les femmes, c’est
l’ouverture sur un avenir que nous regardons avec confiance.
- [Projet de loi bioéthique] Les
principes que nous défendons sont au cœur du projet de loi: la dignité de la
personne humaine, l’autonomie de chacun et la solidarité de tous. Le champ des
possibles ouvert par la science et la recherche est vaste, mais nos principes
sont solides : ils sont autant de jalons et de limites à ne pas dépasser.
- L’hôpital public a été pendant trop
longtemps victime de baisses budgétaires consécutives : nous sommes en train de
rattraper le retard d’investissement et de valorisation des professionnels de
santé.
- Les négociations ont déjà débuté
pour voir comment nous pouvons appliquer les critères de pénibilité dans la
fonction publique hospitalière (...) Cela leur permettra de partir à la
retraite plus tôt en accumulant des points de pénibilité.
- Maintenant, je mets les moyens sur
l'hôpital public qui a été pendant trop longtemps victime de baisses
budgétaires (...) Les premiers chèques ont été donnés aux hôpitaux ce mois-ci.
Didier Guillaume
(ministre de l’Agriculture)
- Nous pouvons être fier de notre
modèle agricole, engagé dans la transition agro écologique. Accompagnons les agriculteurs et les
consommateurs dans un dialogue apaisé!
- L’encadrement réglementaire du
biocontrole doit être porté au niveau européen. C’est une nécessité pour
accélérer son développement répondant ainsi aux demandes sociétales
Franck Riester
(ministre de Culture)
Il y a moins d’un an, nous étions
déjà réunis au ministère autour des 18 signataires de la Charte « Pour les femmes
dans les médias ». Cette année, 59 signataires supplémentaires s’engagent.
Une formidable réussite !
Gérald Darmanin
(ministre des Comptes publics)
- Conformément à la promesse d'Emmanuel Macron, l'impôt sur le
revenu va baisser !
- Dès ce mois-ci, 17 millions de
foyers vont voir leurs impôts diminuer de 300€ en moyenne par an.
- Cette année, 80 % des Français
bénéficieront de la suppression totale de la Taxe d’habitation, pour un gain moyen de 600€. Nous tenons nos engagements.
Muriel Pénicaud
(ministre du Travail)
Faire croître les plus de 5000
entreprises de taille intermédiaire ETI pour qu’elles deviennent des champions de la création d’emploi en France: nous réussirons
en investissant dans l’innovation technologique, le capital humain et
l’écologie.
Julien Denormandie
(ministre de la Ville et du Logement)
- La rénovation de logements est ma priorité depuis le 1er jour. En 2 ans, deux
fois plus de logements ont été rénovés par l'ANAH. Nous renforçons cette action grâce à la prime rénovation. Chacun doit pouvoir vivre dans un logement sain et en
sécurité.
Réformer, c'est difficile.
- [Coupure d'électricité revendiquée
par la CGT Énergie] C'est scandaleux et irresponsable.
- [Je suis] totalement opposé [à la
création d'un fichier national des locataires mauvais payeurs].
Marc Fesneau
(ministre des Relations avec le Parlement)
- L’antisémitisme est souvent fondé
sur l’ignorance, la méconnaissance, le refus de la différence. Il faut lutter
sans relâche, où que ce soit, contre ces mouvements. C’est le respect de
l’autre, de la différence, y compris religieuse, qui doit prévaloir.
- Il faut mesurer, chaque jour, son
langage, y compris chez les responsables publics. Un langage belliqueux peut
créer la confusion dans les esprits. Il faut trouver les voies et moyens pour
nouer le débat démocratique, accepter les désaccords, trouver des compromis.
- Les phénomènes de violence sont
présents dans toute la société, sur tous les sujets. Cela doit nous
interpeller. Ceux qui ne sont pas d’accord manifestent trop souvent par la
violence, l’intrusion, l’intimidation, leur désaccord. Il faut rappeler
certaines règles.
Frédérique Vidal
(ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’innovation)
- 9 millions d'euros supplémentaires
investis pour soutenir le déploiement de la réforme des études en santé, sous
la forme d’un appel à projet lancé dans les prochaines semaines. Un engagement
fort que nous prenons.
- Favoriser la réussite, reconnaître
l’engagement, donner sa chance à l’audace, sont autant de préoccupations au
cœur de la loi de programmation pluriannuelle pour la recherche.
Adrien
Taquet (secrétaire d’Etat à la Protection de l’enfance)
- [Protection de l'enfance] On n'a
pas attendu le reportage de M6 pour s'attaquer à ce sujet. Dans la stratégie de
protection de l'enfance, il y a toute une partie sur la création de normes
nationales d'encadrement et de contrôle.
Cédric O (secrétaire
d’Etat chargé du numérique)
Au-delà des milliards
d’investissement annoncés à Choose France, ce qui
compte ce sont les milliers d’emplois créés partout en France. Ces emplois ne
tombent pas du ciel. Nous les devons aux réformes du gouvernement et à la politique
menée depuis 2 ans et demi.
Brune Poirson
(secrétaire d’Etat auprès de la ministre de la Transition écologique et
solidaire)
- [Loi sur l’Économie circulaire] C’est une loi de
rassemblement. Elle a été adoptée à l’unanimité lors de la commission mixte
paritaire entre le Sénat et l’Assemblée nationale, ce qui est rare.
Concrètement, l’idée est de passer du tout jetable au tout réutilisable, avec
le développement du vrac, de la réparation, de la réutilisation des produits et
la lutte contre l’obsolescence programmée. Nous doublons le nombre de filières
pollueur-payeur. Par exemple, chaque année en France, 1 million de vélos sont
envoyés à la benne. En relançant le secteur de la réparation, nous soutiendrons
l’emploi local et le pouvoir d’achat. D’autres filières seront créées pour les
articles de sport, le bricolage, les jouets, les mégots, les lingettes et les
chewing-gums, entre autres. L’information du consommateur va être massivement
améliorée: sur le caractère réparable ou non des produits, sur leurs
caractéristiques écologiques, sur les perturbateurs endocriniens contenus dans
les objets, qu’ils soient avérés ou suspectés.
- [Interdiction du plastique à usage unique à l’horizon 2040]
Nous aurions pu faire voter, comme les gouvernements précédents, un objectif
suffisamment lointain pour ne pas être comptables de son échec mais
suffisamment proche pour en récolter des gains politiques. Or, on veut une
transition radicale, sans retour en arrière, mais pas brutale, sinon on va être
confronté au même problème qu’avec la taxe carbone, faute d’alternative
technique ou de solutions ne grevant pas le pouvoir d’achat. Si le gouvernement
est trop brusque, les Français se sentiront piégés et rejetteront la mesure.
Dans les faits, nous sommes un des pays qui vont le plus loin sur
l’interdiction du plastique à court terme. Une trentaine d’objets à usage
unique sont concernés. Les pailles, les touillettes, les couverts, etc. seront
interdits dans moins d’un an. Dans les fast-foods, dans moins de trois ans, il
n’y aura plus d’emballages jetables pour les repas consommés sur place, plus de
jouets en plastique distribués aux enfants. Enfin, d’ici à 2030, un objectif de
la loi est de diviser par deux le nombre de bouteilles en plastique
commercialisées.
- [Possible vague écologiste aux municipales] Je me réjouis
toujours quand l’écologie est mise en avant. Mais j’appelle les Français à se
méfier des promesses faciles. Une partie de la gauche tente de renaître avec un
discours écologiste.
A Un véritable populisme vert est en train de se développer.
Il est porté par des responsables politiques prêts à faire croire n’importe
quoi en suggérant que tout est faisable en un claquement de doigts. Ici on
pourrait passer à 100 % d’énergies renouvelables en quelques années, là on
pourrait supprimer tous les plastiques jetables en autant de temps. Face à eux,
tout discours rationnel sur l’écologie est interprété comme un renoncement. Ils
utilisent l’angoisse créée par l’urgence climatique pour pousser les Français à
y répondre par la précipitation. Or, faire passer le réalisme pour un manque
d’ambition est extrêmement dangereux à moyen terme. Cela crée du cynisme et
nourrit les extrêmes. Il faut lutter contre ce populisme vert qui ne peut être
que mortifère pour la cause écologique. Ce mouvement vise soit à utiliser
l’écologie comme excuse pour casser le système actuel, c’est ce qu’on retrouve
à l’extrême gauche avec Jean-Luc Mélenchon, Les Insoumis et Yannick Jadot à
EELV; soit à vanter une écologie du repli, dont le projet secret est de
refermer la France sur elle-même et de l’isoler, comme le souhaite Marine Le
Pen. Emmanuel Macron porte une politique réaliste. C’est moins facile sur un plateau
télé mais c’est plus efficace pour la planète.
- La transition ne se fera pas sans l’écologisation des
milieux économique et financier mais pour cela, ils doivent savoir quel sont
notre cap et notre ambition. Je serai la VRP de ma loi afin de leur décrypter
ses nouveaux leviers de croissance verte.
- [Greta Thunberg sur place] C’est une voix forte, utile
pour mobiliser l’opinion publique. Mais chacun son rôle. C’est à nous
d’apporter des solutions, et nous nous y attelons.
Marlène Schiappa
(secrétaire d’Etat à l’Egalité hommes-femmes et à la Lutte contre les
discriminations)
- Avec Adrien
Taquet nous mettons en œuvre tout ce qui est
possible pour renforcer la protection et la prise en charge des enfants qui
sont des victimes de violences conjugales.
- Pénaliser la sollicitation du «viol
à distance», passage de 2 à 5 ans d’emprisonnement pour consultation d’images pédoporno,
inscription automatique au fichier des agresseurs sexuels : 3 décisions
concrètes de lutte contre la pédocriminalité.
● LaREM
[Nota: dans ce parti,
les propos de ses membres qui ne sont pas centristes et se considèrent de
droite ou de gauche ne sont pas retranscrits]
Richard Ferrand
(président de l’Assemblée nationale)
La proposition de loi pour protéger
les victimes de violences conjugales est un modèle de co-construction, à
laquelle ont participé associations, élus locaux, bénévoles, députés, victimes,
témoins, sur l'ensemble du territoire. Merci pour leur apport inestimable.
Stanislas Guerini
(délégué général)
-Mener une transition énergétique
concrète et juste, tenir la promesse du vivre mieux, être intransigeant sur les
valeurs républicaines, changer de méthode pour gouverner au niveau local...
Autant de priorités qui seront celles des futurs maires En Marche.
- 8 milliards d'euros investis par de
grandes compagnies étrangères en France, ce sont des milliers d'emplois en plus
sur tout le territoire. Notre politique économique porte ses fruits, et elle
bénéficie à tous les Français!
Gilles
Le Gendre (président du groupe à l’Assemblée nationale)
Jamais la France n'a créé autant
d'emplois. Jamais les investissements ne se sont aussi bien portés. Ces
résultats sont les 1ers fruits des réformes que nous conduisons pour armer
notre pays face aux défis économiques, sociaux, numériques, écologiques.
●MoDem
Sarah El Hairy
(porte-parole)
- Jamais nous pourrons justifier la
violence et l'ère de l'intimidation que la CGT essaye d'imposer. Nous sommes dans un état de droit: le vote
la grève la manifestation sont des droits fondamentaux pour exprimer son
opposition Je condamne les intrusions et les coupures électriques.
- La seule communauté qui existe est
nationale, chacun à le droit de croire ou pas et de le faire en sécurité. C'est
à l'école que l'on doit faire l'apprentissage de la tolérance et nous devons
lutter partout contre cette cyber haine trop souvent anonymisée.
●UDI
[Nota: dans ce parti,
les propos de ses membres qui ne sont pas centristes et se considèrent de
droite ne sont pas retranscrits]
Jean-Christophe Lagarde (président)
- En 2020, l’UDI restera le parti
politique de la raison quand une partie du pays perd la tête et une partie de
ses dirigeants perd le Nord
- 600 000 Français ont entendu ce que
nous disions aux européennes : l’Europe fait face à de grands enjeux de
souveraineté et d’indépendance qu'elle doit relever pour ne pas devenir un
dominion d’autres puissances.
- Nous avons un tabou français sur la
capitalisation. Une retraite par capitalisation aurait permis de cotiser onze
fois moins pour obtenir la même pension qu’aujourd’hui ! La capitalisation est
la seule solution pour anticiper nos futurs déséquilibres démographiques
- On peut battre le Président de la
République dans les urnes, on ne peut pas l’abattre dans la rue. Une fraction
minoritaire de la société veut imposer aux autres son opinion parce qu’elle
pense avoir raison : ce n’est pas la démocratie.
- Les Français ne veulent pas partir
plus tard à la retraite. Ils n’ont pas envie de perdre deux ans de vie pendant
lesquels ils pourraient s’occuper de leurs petits-enfants. On peut financer les
retraites en passant aux 37 heures.
- La seule solution pour sauver les
retraites, c’est de travailler plus. A l’UDI, nous croyons qu’il faut
travailler plus tout au long de sa vie, pas forcément de partir encore plus
tardivement à la retraite !
- Ce qui a aggravé les craintes sur
la réforme des retraites, c’est d’avoir mélangé la retraite par points avec le
sujet de l’équilibre financier. Le Gouvernement a eu raison de séparer les deux
dossiers.
- Les Municipales ne sont pas une
élection à enseignement national : faire croire que tel ou tel parti a gagné
les élections, c’est prendre les français pour des cons !
- L’UDI est la troisième force
territoriale du pays, surtout dans les villes moyennes. Je vous fais un pari :
la moitié des Maires UDI seront réélus dès le premier tour !
- Ce dont la France manque le plus,
ce sont des projets qui nous permettent de nous rassembler et de nous
surpasser. Pendant que nous devenons une colonie technologique d'autres pays,
comment on dépasse nos propres rivalités pour l'emporter?
- Depuis vingt ans, trente ans, le sujet est : “est-ce qu'on recule
l'âge où l'on part en retraite?” On est passé de 60 à 62 ans, c'est ce qui fait
que le régime est équilibré aujourd'hui, c'est grâce à M. Sarkozy. Aujourd'hui,
avec M. Macron, on veut passer, avec l'âge pivot, de 62 à 64 ans. Moi je dis que plutôt que reculer l'âge de la
retraite, on ferait mieux, au lieu de travailler plus à la fin de sa vie
professionnelle, de travailler plus tout au long de sa vie.
- Si vous travaillez 37h à partir de 2022, c'est-à-dire 20 à 25 minutes
de plus par jour, on peut garantir l'équilibre et le maintien de l'âge de
départ à 62 ans. Je n'ai pas rencontré un seul français qui m'a dit “Non, je préfère
rester à 35 heures et partir à 64 ans”. Encore ce week-end, tout le monde me
disait “20 à 25 minutes par jour, on ne voit pas la différence”.
- Mes grands-parents travaillaient 40 heures par semaine, partaient à 65
ans et avaient une dizaine d'années de vie devant eux. Aujourd'hui, on
travaille 35 heures par semaine, on part à 62 ans et on vit jusqu'à 85, 88 ans.
Est-ce qu'on pense que c'est terrible comme acquis social de travailler 37
heures par semaine pour partir à 62 ans? Je trouve préférable de gagner deux ans de sa vie
et de perdre vingt minutes par jour».
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