Emmanuel Macron a présenté ses vœux aux Français avec la
volonté de rassembler le pays mais tout en indiquant qu’il avait été élu pour
le réformer et qu’il ne faiblirait pas dans ce domaine malgré les échéances
électorales et les difficultés.
«Je prends l’engagement devant vous ce soir, a-t-il déclaré,
de consacrer toute mon énergie à transformer notre pays pour le rendre plus
fort, plus juste, plus humain».
Et il a ajouté:
«J’ai conscience que les changements bousculent souvent mais
les inquiétudes ne sauraient pousser à l’inaction car il y a trop à faire.»
«Il ne faut pas renoncer à changer notre pays et notre
quotidien» a-t-il poursuivi.
Le président de la république a demandé à ses compatriotes
d’être unis mais également de se respecter tout en construisant l’avenir du
pays.
Un avenir du pays qui passe par l’Union européenne malgré le
Brexit et par une grande mobilisation en faveur de l’écologie afin de lutter,
entre autres, contre le changement climatique.
Par ailleurs, il a estimé que sa politique menée depuis deux
ans et demi commençait à produire des résultats positifs notamment en matière
d’emploi, de création d’entreprises, d’investissements étrangers qui font,
selon lui, «la France plus forte».
Quant à la réforme des retraites, il a indiqué qu’elle était
«un projet de justice et de progrès social» et qu’il la mènerait jusqu'au bout
même s’il comprenait les craintes et les angoisses de certains parce qu’elle
est essentielle à ses yeux pour adapter la France à la réalité présente.
C’est donc un président qui veut l’apaisement et la réunion
mais qui ne veut pas renoncer à moderniser le pays face à toutes les
résistances.
Il est à noter qu’il n’a stigmatisé personne mais qu’il n’a
rien cédé des promesses de campagne qu’il avait faites en 2017.
Un discours très largement centriste, et dans la volonté
d’unir et de trouver les compromis nécessaires, et dans la nécessité de mener
les réformes indispensables pour le présent et le futur.