Espagne, Inde, Grande-Bretagne, Argentine, Belgique, Brésil,
Grèce autant de pays où les centristes ont connue des défaites cuisantes en
2019.
Si en Grande-Bretagne, en Argentine et au Brésil, les
centristes ont fait face à des populistes, cela n’a pas été le cas ailleurs.
En Espagne, ils ont même connu un désastre électoral face
aux socialistes du PSOE et au Parti populaire, étant même devancé par l’extrême-droite,
entraînant la démission du président et fondateur de leur parti Ciudadanos,
Albert Rivera, à qui l’on promettait pourtant un avenir politique radieux...
A cela, il faut ajouter le mauvais score des centristes en
Pologne alors même qu’ils pensaient être capables de revenir au pouvoir.
En Grande-Bretagne, les Liberal democrats, forts de leur
excellent score aux élections européennes et à des sondages qui les avaient
placés, un moment, au coude à coude avec les Conservateurs et les
Travaillistes, n’ont pas pu endiguer la vague déferlante de droite populiste
qui permettra à Boris Johnson d’activer concrètement le Brexit contre lequel
luttaient les centristes, étant les seuls à avoir promis l’annulation de la
procédure de sortie de l’Union européenne.
A noter, tout de même, que les Lib dems sont ceux qui ont
connu la plus forte progression en voix… ce qui ne les pas empêchés de perdre
un siège à la Chambre des communes!
Mais tout n’est pas aussi sombre pour le Centre qu’on
pourrait le penser au vu de cette liste de défaites.
Ainsi, les centristes canadiens du Parti libéral, emmenés
par Justin Trudeau ont connu la victoire même si elle a été pour le moins
étriquée face au Parti conservateur qui l’a devancé en voix.
En outre, c’est un parti centriste, Momentum, qui est en
train de devenir la principale force d’opposition en Hongrie face au populiste
Orban.
En Italie, Matteo Renzi est en train de reconstruire un
parti centriste pour s’opposer aux populistes du Mouvement 5 étoiles et aux
extrémistes de droite de la Ligue de Matteo Salvini.
En Israël, les centristes ont été bien proches de chasser du
pouvoir le populiste démagogue et malhonnête Benjamin Netanyahu mais celui-ci a
pu s’accrocher au pouvoir pour ne pas aller en prison et a provoqué un
troisième scrutin en moins d’un an et qui aura lieu au début de 2020.
En Bolivie, c’est le candidat centriste qui a fait chuter le
populiste d’extrême-gauche, Moralès, après qu’il ait essayé de manipuler les
élections et qu’il se doit enfui au Mexique.
Sans oublier, évidemment les Etats-Unis où le favori pour
l’élection présidentielle de 2020 est, depuis le début de 2019, Joe Biden,
l’ancien vice-président de Barack Obama.
Mais le fait marquant de 2019 est bien évidemment la mise en
accusation – dans la procédure d’impeachment (destitution) –, de Donald Trump par la Chambre des
représentants à majorité démocrate, l’aile centriste n’ayant pas fait défaut lors
du vote alors que plusieurs de ses membres élus en 2018 se trouvent dans des
Etats qui votent généralement républicain.
Reste que le procès du président qui doit avoir lieu au
Sénat dans le courant 2020 sera une farce instrumentalisée par la majorité
républicaine qui a déjà déclarée Trump innocent avant même de l’avoir jugé!
Quant à l’Union européenne, elle a connu des élections
législatives où le Centre s’est comporté assez bien mais pas aussi bien qu’il l’avait
prévu et n’est que le troisième groupe au Parlement alors qu’il avait l’ambition
de devenir le second.
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- Actualités
du Centre. Inde – Législatives: Le Centre écrasé par les nationalistes
populistes de Modi
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Alexandre Vatimbella avec l’équipe du CREC
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