Voici une sélection, ce 13 décembre 2019, des derniers
propos tenus par des centristes dans les médias ou sur les réseaux sociaux en
France.
● Emmanuel Macron
(Président de la République)
- [Réformes des retraites] Cette réforme correspond à mes
engagements et a fait l'objet d'un très gros travail pendant deux ans de
concertation avec tous les syndicats, je crois qu'il est bon que le
gouvernement soit à l'œuvre, poursuive le travail et avance.
- [Réformes des retraites] C’est une réforme de
transformation de notre système et qui va donner sa pleine force dans le temps.
Elle n'est donc pas avant toute chose budgétaire.
- [Réformes des retraites] C'est une réforme historique pour
le pays, historique pour la refondation d'un État providence du 21e siècle. Et
au moment que je jugerai opportun pour m'exprimer devant les Français et les
Françaises, je le ferai.
- [Elections britanniques] À nos amis
Britanniques: vous avez entériné le Brexit, mais vous ne quittez pas l'Europe.
Vous restez à nos côtés, et nous restons aux vôtres.
- Pour notre avenir, l’Europe doit se
doter d’un budget ambitieux pour investir dans une alimentation saine, dans la
transition écologique, le numérique et l’intelligence artificielle, la défense
et la protection de nos frontières.
- Fin de Conseil européen. Au cœur
des échanges que nous avons eus : notre objectif d'être le premier continent
neutre en carbone. Green Deal, taxe carbone aux frontières, solidarité
européenne pour la transition écologique : beaucoup d'avancées viennent d'être
actées.
- Oui, l’Europe sera bien le premier
continent neutre en carbone ! Nous l’avons acté ensemble hier soir. Avançons
maintenant pour la mise en œuvre de le Green Deal.
● Gouvernement
[Nota: dans ce
gouvernement, certains membres ne sont pas centristes; nous retranscrivons
cependant leurs propos en rapport avec leur fonction parce qu’ils font partie
selon nos critères d’une équipe qui suit une politique globalement centriste]
Edouard Philippe
(Premier ministre)
J’ai noté la demande de certains
partenaires sociaux et notamment de Laurent Berger qu’une réunion soit
organisée à Matignon. Je l’ai dit: ma porte est ouverte et ma main est tendue.
J’appellerai dès cet après-midi les leaders syndicaux et les représentants des
employeurs pour voir avec eux comment reprendre rapidement le dialogue sur la
construction du système universel de retraite.
Christophe Castaner
(ministre de l’Intérieur)
- Depuis janvier, on a recensé 14 500
faits délictueux commis contre des agriculteurs. Pour endiguer ces actes et
confondre leurs auteurs, la gendarmerie a créé la cellule Demeter qui coordonne les enquêtes et suit les réseaux d'activistes.
- Élu d'un territoire rural, je
connais les inquiétudes et les difficultés de nos agriculteurs. La
multiplication des agressions dont ils font l'objet est préoccupante. Nous nous
devions de réagir et d'agir.
- La France s’engage aux côtés de la
Grèce qui fait face à une hausse des entrées irrégulières : coopération
renforcée pour lutter contre les réseaux de passeurs ; de nouveaux experts
envoyés ; accueil de 400 réfugiés relocalisés depuis la Grèce.
- Le droit d’asile doit être
renforcé, les frontières de l’Europe mieux contrôlées et la solidarité entre États
membres assurée. Nous travaillons aux grandes lignes du futur pacte
asile-immigration européen.
Florence Parly
(ministre des Armées)
Les Marines européennes s’allient. Le
Danemark annonce à son tour – après les Pays-Bas – rejoindre la mission
européenne de surveillance maritime dans les eaux du Golfe arabo-persique.
C’est une excellente nouvelle qui consolide un projet opérationnel et européen.
La sécurité maritime est cruciale dans une zone qui voit transiter un tiers du
pétrole à destination du continent européen.
Bruno Le Maire
(ministre de l’Economie et des Finances)
- Il est plus difficile pour les
femmes d’avoir accès à un financement pour leur projet entrepreneurial. Elles
se heurtent à un véritable mur !
- J’ai rencontré ce matin à Bercy des
représentants des secteurs économiques menacés par les sanctions américaines.
Ils peuvent compter sur notre soutien total. Les menaces de sanctions
américaines sont inacceptables. Notre priorité est de trouver une solution
internationale à l’OCDE sur la taxation du numérique. Si nécessaire, nous
sommes prêts à riposter au niveau européen.
- Les avancées sociales de la réforme
des retraites sont
nombreuses! C'est une réforme de justice. Nous voulons du dialogue. Il y a des
marges de négociation sur plusieurs aspects de la réforme comme sur la
pénibilité.
- Il y aura une compensation de la
maternité à 100% pour les femmes dans le nouveau système de retraite, dès le
premier enfant. Une revalorisation des retraites est également prévue pour les familles nombreuses.
- La réforme des retraites est un projet de
justice avec des avancées sociales majeures : 1000 euros de retraite minimale;
à chaque heure travaillée, vous gagnez des points pour votre retraite.
Aujourd’hui, des milliers de personnes cotisent mais n’ont le droit à rien.
- Je propose à Laurent Berger de
revenir à la table des discussions, de regarder toutes les avancées sociales
majeures qu’il y a dans ce projet de loi qui est un projet de justice.
- Arrêtons avec la logique du
conflit. Il y a de la place pour la discussion et la négociation, que ce soit
sur la pénibilité ou sur les modalités pour parvenir à l'équilibre.
Elisabeth Borne (ministre de la Transition écologique et solidaire)
- L’Europe vient de s’engager à
devenir le 1er continent neutre en carbone, c’est à dire qui n’émettra pas plus
de CO2 que la nature ne sait en absorber. C’était le combat de la France, que
nous avons traduit dans la loi. C’est maintenant le choix de l’UE, et c’est
historique !
- Ceux qui partent à la retraite
avant 2037 ne seront pas concernés» par la réforme.
Annoncer que l'on veut gâcher les
vacances de Noël des Français, je trouve ça irresponsable.
- [Green
Deal] La France salue la présentation du pacte
vert, qui fait du climat et de l’environnement la priorité de la nouvelle
Commission européenne.
Jean-Michel Blanquer
(ministre de l’Education)
[Réforme des retraites] Clarté des
principes au service de l’avenir des pensions de tous les Français. Porte
ouverte pour toutes les discussions permettant les améliorations.
Didier Guillaume
(ministre de l’Agriculture)
Réunion avec les syndicats agricoles
sur les Retraites: ce
système universel est un vrai progrès social pour les agricultrices et les
agriculteurs
Jacqueline Gourault (Ministre de la Cohésion des territoires et des Relations avec les collectivités territoriales)
- Ce dont nous avons le plus besoin
pour retrouver de la cohésion sociale et territoriale, c’est de lieux pour se
rencontrer, s’émerveiller, où se mêlent les générations pour agir ensemble.
Simplement. Je suis fière d’inaugurer chez moi l’un de ces lieux, la Micro Folie de Blois.
- Je suis très circuits courts, on
sait d’où vient le produit, il ne voyage pas (...) c'est une solution pour nos agriculteurs et une qualité d’alimentation pour le
consommateur.
Franck Riester
(ministre de Culture)
- La réforme
des retraites est nécessaire. Nous la ferons dans
le dialogue. Mais une certaine droite, inconséquente et irresponsable, s'y
oppose pour des raisons purement politiques alors qu'elle en a toujours défendu
le principe. Je crois que la France mérite mieux.
- Le Cnam a approuvé hier la création de l'Institut national supérieur
de l'éducation artistique et culturelle. Un pas de plus vers l'objectif fixé
par Emmanuel Macron:
que 100% des enfants accèdent à une éducation artistique et culturelle de
qualité, gage d'émancipation.
- L'Association mondiale des journaux
représente la presse dans sa diversité. Devant ses représentants, j'ai rappelé
ce matin l'engagement de la France à faire appliquer les règles sur le droit
voisin pour un réel partage de la valeur, notamment au profit des journalistes.
L'occasion de rappeler aussi ma vigilance quant aux
conditions économiques d’exercice du métier de journaliste, pigiste ou salarié.
C’est une question que nous abordons dans sa globalité à l’occasion des
concertations sur la mise en place du régime universel des retraites.
Gérald Darmanin
(ministre des Comptes publics)
-Baisse de l’impôt sur le revenu de 5 Mds€, suppression du
dernier tiers de taxe d'habitation pour 80% des Français, poursuite de la
défiscalisation des heures supplémentaires : le budget 2020 est celui de la
baisse des impôts pour les Français.
- Suite aux annonces d'Edouard Philippe en juin dernier,
j'ai signé aujourd'hui un décret qui supprime 10 commissions administratives
jugées inutiles ou redondantes. L'Etat
se transforme pour plus de simplicité dans l’administration.
- Il n’y aura ni baisse de salaire, ni baisse des pensions
du fait de la réforme des retraites.
- Si les partenaires sociaux se mettent d'accord sur autre
chose pour équilibrer le système des retraites, le gouvernement les écoutera.
- Cette réforme est une réforme de justice sociale. Elle
garantit une retraite décente à 1000 euros pour tous ceux qui ont travaillé
toute leur vie. Elle prend en compte la pénibilité. Chaque heure travaillée
comptera pour la retraite. L’équité est au cœur de notre projet.
- Edouard Philippe a proposé hier de confier aux partenaires
sociaux la tâche d’équilibrer le régime. Si d’ici 2022, les syndicats trouvent
mieux que notre proposition pour garantir l’équilibre du système, le
Gouvernement laisse sa porte ouverte.
- Il nous faut garantir le niveau des pensions. Nous ne
pouvons pas laisser la dette, c’est-à-dire les marchés financiers, financer
notre système de retraite, alors qu’il est fondé sur la répartition. Sinon ce
seront nos enfants et petits-enfants qui paieront. Et ils ne peuvent pas payer
à la fois notre retraite et notre dette! Le gouvernement a toujours dit qu’il
ferait une réforme d’universalité, c’est-à-dire qu’il mettrait fin aux 42
régimes, dont les régimes spéciaux, ce qui est courageux. Une réforme d’équité
sociale, qui favorisera les femmes ou les agriculteurs, qui sont les perdants
du système actuel. Une réforme de responsabilité, avec des recettes égales aux
dépenses. Pour garantir l’équilibre, il y a trois façons de faire: soit on
baisse les pensions - ce que ne souhaite personne -, soit on augmente les
cotisations - ce n’est pas ce que nous proposons -, soit on travaille un peu
plus, et c’est ce que nous proposons. Notre ambition? Faire en 2020, la
refondation et la garantie de notre système de retraite créé au lendemain de la
guerre.
- Personne ne peut raser gratis ou cacher la vérité aux
Français sur l’état des comptes sociaux. En revanche, il est évidemment
possible de discuter. Il y a plusieurs manières de remettre le système à
l’équilibre, si les partenaires sociaux viennent avec une position d’équilibre
des comptes, le premier ministre a dit qu’il les entendra. Il appartient aux
partenaires sociaux de discuter de tout cela mais aussi des nouvelles
solidarités comme la retraite minimum ou la pénibilité.
- Les oppositions politiques, surtout à l’extrême gauche et
à l’extrême droite, nous critiquent en disant que l’on risque de basculer dans
un système par capitalisation alors que c’est nous qui sauvons le système par
répartition! Mais ce sont ceux qui ne veulent toucher à rien qui menacent de
livrer notre système de retraites aux marchés financiers en empruntant toujours
plus aux banques. Édouard Philippe propose un nouveau système afin de redonner
aux partenaires sociaux les clés d’une énorme caisse de 320 milliards d’euros,
celle sur des retraites, assise sur des fondations solides qui garantiront la
pérennité du système.
- Le Conseil d’orientation des retraites a dit qu’il
manquait entre 8 et 17 milliards d’euros par an à partir de 2025. Je note que
les partenaires sociaux sont dans ce Conseil. Le gouvernement ne peut pas dire:
«Il y a un problème, mais cachez ce trou que je ne saurai voir.» Si on ne fait
rien, les Français auront de moins en moins de pensions de retraite. Je note
cependant que la CFDT promeut depuis des années la retraite à points et que
Laurent Berger, lui-même, reconnaît nombre de mérites à notre réforme.
Continuons à discuter.
- Le gouvernement ne fait pas d’économies dans la réforme
des retraites! Il n’y a aucune mesure budgétaire ni en 2020, ni en 2021. En
revanche, les mesures sociales de redistribution entreront en vigueur dès 2022
et nous avons repoussé de 2025 à 2027 la date d’équilibre. Vous le voyez, le
premier ministre joue le jeu du dialogue social et de la responsabilité. En
résumé s’il ne fait pas d’économies sur le dos des futurs retraités, le
gouvernement garantit le système de demain: on ne construit rien sur le déséquilibre.
- C’est toujours compliqué de faire simple. Le dossier des
retraites est sans doute le dossier le plus technique, dans lequel il y a le
plus d’enjeux, et qui intéresse tout le monde que j’ai pu rencontrer. Le
premier ministre a eu l’amabilité de dire que le système par point c’est comme
l’impôt à la source que nous avons mis en place: au début ça fait peur à tout
le monde et finalement ça se passe bien et on se demande même comment on
faisait avant. La vérité, c’est que depuis les années 1980, les réformes des
retraites, parfois courageuses, c’est toujours pour du sel, jamais pour du
sucre. Nous proposons de mettre fin à de vieilles habitudes. Dans le système
par point, il n’y a plus de trimestre. Chacun pourra partir à 62 ans, voire 60
ans pour ceux qui ont commencé à travailler avant 20 ans et beaucoup de
Français pourront partir avec une retraite à taux plein à 64 ans plutôt qu’à 67
ans comme aujourd’hui.
- La réforme que l’on propose est gaullo-rocardienne. Nous
conservons un système par répartition et nous promouvons le travail. C’est une
réforme de gauche, avec la responsabilité financière ; c’est une réforme de
droite, avec le souci du social. Le seul clivage que je perçois oppose plutôt
ceux qui sont en responsabilité et ceux qui souhaitent encore procrastiner.
- Les enseignants ne verront pas leur pension baisser.
Notamment les plus jeunes enseignants, ceux qui entreront dans le nouveau
régime, qui devront donc être traités un peu différemment de ceux qui resteront
dans le vieux système. Nous avons le temps de le faire progressivement. La
question se pose pour tous les agents de la fonction publique. Le gouvernement
a pris un engagement très clair: aucun agent public ne verra son pouvoir
d’achat baisser. Je note de la même façon que nous avons dit aux professions
libérales que nous baisserons leur CSG pour compenser la hausse de leurs
cotisations.
- Chaque année, les régimes spéciaux nous coûtent 8
milliards d’euros et ils sont chaque année plus coûteux. Demain, nous fermerons
les régimes et donc cela produira des économies. Même si, il est vrai, nous ne
produirons pas 8 milliards d’euros dès demain. Nous prenons l’engagement que le
gouvernement ne fera pas d’économie sur la réforme des retraites, et donc tout
argent gagné sera redistribué. Le gouvernement a montré les efforts sans
précédent qu’il faisait pour l’Éducation nationale, par exemple un milliard
d’euros en plus dans le budget de cette année.
- Je fais partie de la génération qui sera concernée, tout
comme le président. C’est bien le signe que nous croyons à notre réforme! La
date initiale, 1963, était peut-être effectivement un peu brutale et la clause
du grand-père, trop lointaine pour qu’on y croit. Quand on est à 20 ans de la
retraite, on n’a pas encore bâti sa vie d’après et la guerre des âges,
permettez-moi de le dire, c’est aujourd’hui que nous la vivons! C’est ceux qui
disent que ce sont à nos enfants de payer demain. Ce sont ces jeunes qui
pensent qu’ils n’auront pas de retraites demain et qu’ils ont moins de pouvoir
d’achat aujourd’hui parce qu’ils doivent payer les cotisations de leurs aînés.
En réformant, nous garantissons la paix des âges. Nous ne pouvons pas laisser à
nos enfants une dette écologique, une dette publique et une dette sociale par
manque de courage.
- Le président est conforme à sa promesse de transformation
et de courage. Emmanuel Macron a été élu par une majorité de Français qui
voulait qu’il sauve nos valeurs communes en améliorant le système. Il l’a fait
avec les ordonnances travail, la réforme de la fiscalité, la fin du statut des
cheminots, la réforme de la fonction publique, l’impôt à la source, la réforme
de l’assurance chômage et maintenant les retraites.
- Les Français ne votent pas toujours pour un bilan, mais à
coup sûr un mauvais bilan ne vous fait pas réélire. Mais plus important encore,
si nous ne faisons pas cette réforme courageuse, c’est le riche qui s’en
sortira. Il s’en sort toujours, il en a les moyens. En revanche, le statu quo
coûte au peuple, coûte à l’ouvrier de Tourcoing. Notre réforme de
redistribution va permettre au cadre qui gagne plus de 10.000 euros par mois de
financer la retraite de l’agriculteur qui jusqu’ici percevait 600 euros: c’est
une belle avancée sociale.
Julien Denormandie
(ministre de la Ville et du Logement)
- [Il faut] travailler progressivement
un peu plus longtemps pour avoir un régime à l'équilibre.
- [Réforme des retraites] Il est
extrêmement important que l'on puisse à la fin se mettre d'accord. Que l'on
puisse aller jusqu'au bout de cette réforme, qui ouvre de nouveaux droits
sociaux.
- Nous sommes déterminés à mettre en
œuvre cette réforme sociale qui va ouvrir de nouveaux droits notamment pour les
femmes et les petites retraites. Notre responsabilité est aussi de créer un
système de retraite à l'équilibre maintenant et non plus tard.
- Toutes les projections montrent que
d'ici 5 ans, en moyenne, on partira à la retraite à 64 ans.
- [Réforme des retraites] L'année
prochaine, on va mettre en place une gouvernance au centre de laquelle seront
les partenaires sociaux.
Marc Fesneau
(ministre des Relations avec le Parlement)
- Le Premier ministre Edouard Philippe a fait œuvre de
pédagogie. Nous sommes au rendez-vous de nos promesses. Je regrette que
certains syndicats refusent de voir les avancées réelles de cette réforme. Je
crois que les grands perdants du système actuel les perçoivent.
- Je crois à l’esprit de
responsabilité des uns et des autres. La CGT est
d’accord pour réformer les retraites, mais crée de façon permanente les
conditions du désaccord. Qu’elle l’explique aux femmes, aux agriculteurs, aux
artisans lésés aujourd’hui.
- Il ne faut pas changer pour
changer. Il faut changer le système car il est injuste, illisible. Personne n’a
à vilipender les régimes spéciaux, mais ce qui présidait à leur création n’est
peut-être plus d’actualité aujourd’hui. On est en droit de poser la question.
- Ce n’est pas un choix de
confrontation qui est recherché. C'est simplement celui de la vérité. On ne
peut envisager des mesures nouvelles sans expliquer leur financement. Et les
partenaires sociaux sont invités à se saisir de la question.
Adrien
Taquet (secrétaire d’Etat à la Protection de l’enfance)
Dès son arrivée, Roxa Maracineanu s'est engagée
avec courage contre les violences sur mineurs dans le sport. La fin de l'omerta
est récente mais actée. Nous menons ce combat ensemble.
Amélie
de Montchalin (secrétaire d’Etat aux Affaires européennes)
- La mission que le Président m'a donnée, c'est d'aller
chercher des alliances en Europe, d'aider la Commission à mettre en œuvre son
projet avec ambition au service des citoyens.
- Le résultat des élections britanniques est une
clarification démocratique après 3 ans de débats sur le Brexit.
-Nous n'avons aucun tabou pour
arriver à un système de retraites qui soit juste, lisible et équilibré pour les
jeunes, les femmes, les agriculteurs... Si les syndicats ont des propositions à
faire, nous sommes tout à fait prêts à en parler pendant 1 an.
- L'âge pivot c'est la garantie d'une retraite pleine à 64
ans. Le système actuel de décote et de surcote n'est ni transparent ni juste:
les Français partent déjà à la retraite à 63,5 ans et 120 000 dont 80 000
femmes par an sont obligés de partir à 67 ans à cause de lui.
Cédric O (secrétaire
d’Etat chargé du numérique)
Le système universel des retraites présenté par Edouard Philippe est une réforme
de justice sociale, plus égalitaire, notamment pour les femmes, plus
redistributrice et elle crée de nouveaux droits comme le minimum de retraite à
1000 €.
- Beaucoup de Français, notamment
parmi les jeunes, pensent qu'ils n'auront pas de retraite. Avec le système
universel des retraites nous garantissons: la même règle pour tous ; de nouveaux
droits ; la certitude d'avoir un système par répartition et non par
capitalisation.
- Grâce au système universel des
retraites, chaque Français saura combien il touchera au moment de sa retraite.
C'est une avancée vers plus de clarté et simplicité.
- Tout le monde est conscient qu'il
faudra travailler plus longtemps. Si les partenaires sociaux se mettent
d'accord sur une autre proposition, nous sommes prêts à l'entendre.
- Un effort a été fait par le gouvernement: un système
universel des retraites généralisé, qui prépare les transitions vers la
retraite. Cette réforme est une réforme de justice sociale, plus égalitaire.
- Aujourd'hui, 13 millions de Français
sont éloignés du numérique. Nous voulons donner à tous les citoyens les outils
pour qu'ils puissent se former au numérique près de chez eux. L'inclusion
numérique est ma priorité pour l'année 2020.
La proposition
de loi CyberHaine sera examinée au Sénat la semaine prochaine. Avec
cette loi, les plateformes devront se doter de moyens pour lutter efficacement
contre les contenus haineux en ligne.
Agnès
Pannier-Runacher (secrétaire d'Etat auprès du ministre
de l'Economie et des Finances)
- [Blocages dans les transports] Le
droit de manifestation est totalement constitutionnel, on doit avoir un débat
démocratique, mais bloquer les gens, à un moment, c'est insupportable.
- [Réforme des retraites] C’est une
réforme de justice sociale adaptée au monde actuel.
Brune Poirson
(secrétaire d’Etat auprès de la ministre de la Transition écologique et
solidaire)
- Chaque Français jette en moyenne
1,5 kg de médicaments non utilisés par an. Pour réduire ce gaspillage, il sera
possible dès 2022 d'acheter certains médicaments à l'unité en pharmacie.
- 630 millions d'euros de produits neufs sont détruits
chaque année. La France est le premier pays au monde à mettre fin à ce gâchis
avec l'interdiction de l'élimination des invendus non alimentaires.
- L’article 4 Quater D du projet de loi Antigaspillage doit permettre
de mieux informer les consommateurs au moment de leur achat d'appareils
électroniques et d'éviter les mises à jour qui participent à l'obsolescence
programmée.
Sibeth Ndiaye
(porte-parole)
- Notre devoir de responsabilité et
de transparence vis-à-vis des Français, c'est de leur dire que nous faisons une
réforme des retraites très juste socialement, et qu'il faut donc la financer.
- [Réforme des retraites] Entre le début de la discussion et aujourd'hui, des choses
ont bougé. Nous avons pris le temps de la négociation.
● LaREM
[Nota: dans ce parti,
les propos de ses membres qui ne sont pas centristes et se considèrent de
droite ou de gauche ne sont pas retranscrits]
Richard Ferrand
(président de l’Assemblée nationale)
- La transformation de notre système
de retraites ouvre des nouveaux droits aux françaises et aux français, propose
des avancées sociales majeures : chaque heure travaillée comptera !
- [Réformes des retraites] Edouard
Philippe a les bras ouverts au dialogue et les mains tendues.
Stanislas Guerini
(délégué général)
- Nous voulons un système de retraite
à l'équilibre. Plusieurs solutions sont possibles pour y arriver. La nôtre est
de mettre un âge d'équilibre à 64 ans. Mais nous restons ouverts aux
différentes propositions des partenaires sociaux.
- Personne ne peut accepter que les
Français ne puissent pas se réunir à Noël. Le dialogue va se poursuivre avec
les partenaires sociaux. Nous avons déjà pris en compte beaucoup de leurs
attentes dans cette réforme.
- L'ADN politique de Jean-Luc Mélenchon c’est de vouloir l’échec d'Emmanuel
Macron et du Gouvernement. Il essaye constamment
de se refaire politiquement en profitant des colères. Nous, on a été élus pour
faire avancer le pays.
Gilles
Le Gendre (président du groupe à l’Assemblée nationale)
- La relation de confiance avec la CFDT demeure. Dans cette réforme
de progrès social le gouvernement confie aux syndicats le soin de définir les solutions qui
assureront l'équilibre du futur régime de retraites. Nous y travaillerons ensemble avec les députés LaREM.
Aurore Bergé
(porte-parole)
- [Mélenchon accuse les juifs et Israël d’être responsables de la défaite de Corbyn] Quel naufrage intellectuel
et moral. Parler de «génuflexion devant les ukases arrogante des
communautaristes du CRIF». Comme Corbyn, vous aurez le déshonneur et la
défaite. Vous méritez les deux.
- La culture scientifique doit
pleinement faire partie de l'éducation artistique et culturelle.
- La formation est un enjeu clé pour
permettre à l'éducation artistique et culturelle d'être une réalité pour chaque
enfant.
- Clarification nette qui permet
enfin d'envisager plus sereinement le Brexit. Et défaite sévère et sans appel
du populiste et antisémite Corbyn, qui ne peut que réjouir les démocrates
sincères.
Emilie Chalas
(députée)
Rendre les retraites plus équitables, c’est
aussi faire en sorte que les femmes ne soient plus pénalisées en devenant
mères: prise en compte à 100% des congés maternités (enfin!) ;
valorisation de +5% dès le premier enfant ; ouverture de droits pendant
les congés proche aidant.
Dominique
David (députée)
Les avancées sociales sont du côté du
gouvernement! 1000€
min, prime dès le 1er enfant, prise en compte de la pénibilité. Les Français
sont en train de réaliser ce que contient la Reforme
des retraites éclipsée par la crispation des
syndicats.
Laurence
Maillart (députée)
Nous détruisons 630M€ de produits neufs chaque année dont
185 M€ de produits d’hygiène Adoption à l’unanimité de l’article 5 du projet de
loi Economie circulaire qui interdit la destruction des invendus non
alimentaires.
Damien Pichereau
(député)
La fin d'une hérésie ! Nous avons
interdit la destruction des invendus non-alimentaires, comme les produits
d'hygiène ou textile.
Célia
de Lavergne (députée)
- [Réforme des retraites] Nous ne sommes pas dans un rapport de force avec les syndicats
réformistes! Ils approuvent la nécessité d'un système universel par points Nous
allons travailler sur les moyens de parvenir à l'équilibre du futur système :
la porte des négociations reste ouverte.
Bruno
Questel (député)
Le système universel de retrait,
c’est avant tout un système qui sera plus équitable, plus juste et plus lisible
pour tous. En indexant les retraites sur les salaires et non plus sur
l’inflation ; les pensions augmenteront plus vite.
●MoDem
Sarah El Hairy
(porte-parole)
L' âge pivot n'est qu'un plan B proposé par Edouard
Philippe pour être cohérent & faire preuve de
responsabilité vis à vis de l'équilibre budgétaire L'écriture d'un plan A est
entre les mains des partenaires sociaux, si ils ont une autre solution elle
sera reprise
Erwan
Balanant (député)
- [Proposition de loi écocide] Face à l'urgence de la
crise écologique, reconnaître le crime d'écocide est-il la solution ? Si cette
avancée est nécessaire, elle ne doit pas masquer l’immense travail que nous
devons réaliser sur notre droit. Doit-on se contenter de symbole? Je ne le
crois pas.
- [Proposition de loi écocide] Le constat est
terrifiant, nous atteignons les limites planétaires et sans changement de
trajectoire, les conditions de la vie sur terre pour l’humanité sont menacées.
Nous devons appréhender cette crise écologique avec la volonté de freiner les
activités humaines"
Cyrille
IsaacSibille (député)
Si la politique de promotion de la santé est saluée par la
Cour des comptes qui la juge dynamique et ciblée, la régulation de l’offre
alimentaire est jugée insuffisante. Le nutriscore [logo qui informe sur la
qualité nutritionnelle simplifiée et complémentaire à la déclaration
nutritionnelle obligatoire fixé par la réglementation européenne, basé sur une
échelle de 5 couleurs: du vert foncé au orange foncé et associé à des lettres
allant de A à E pour optimiser son accessibilité et sa compréhension par le
consommateur] du professeur Serge Hercberg, qui a démontré son efficacité, doit
se généraliser !
Bruno Millienne
(député)
Cette réforme des retraites est pour
nous MoDem la première
pierre de la refonte de notre modèle social. Nous avons appelé à une conférence
sociale pour mettre tous les sujets sur la table. Nous devons parler notamment
de l’évolutº du monde du travail qui impactera les carrières.
- Universalité ne veut pas dire
uniformité et nous l’avons toujours dit ! Je pense à la pénibilité et aux
seniors. Notamment dans la fonction publique. Les policiers demandaient à être
considérés comme les gendarmes. Je crois qu’ils ont été étendus. Chaque régime
est à regarder.
- Les consultations et les
concertations de avec les syndicats ne commenceront pas la semaine prochaine !
Cela fait des mois que les discussions ont lieu. Le cadre est posé, avec des
avancées sociales. Sur les 42 régimes il faut avancer.
- Seule la CGT aujourd’hui décide de
bloquer le pays. Il est totalement irresponsable de la part de la CGT
d’annoncer le 14 décembre qu’ils bloqueront les Français pendant les fêtes
alors que de nouvelles phases de négociations s’ouvrent ! Que la CGT y prenne
part !
●UDI
[Nota: dans ce parti,
les propos de ses membres qui ne sont pas centristes et se considèrent de
droite ne sont pas retranscrits]
Jean-Christophe Lagarde (président)
- Élections en Grande-Bretagne: enfin une majorité dans ce pays! Mais le plus
marquant est que, comme aux USA, les mensonges répétés, absurdes et grossiers
de «Bojo» [Boris Johnson] n’empêchent
pas les électeurs de voter majoritairement pour lui. Quand nos démocraties sont
mourantes et le mot citoyen se vide!
- Hier, les Écossais, nos alliés historiques, ont à nouveau
exprimé un choix pro-européen très fort. La France et l'Europe doivent leur
ouvrir la porte : si ils le souhaitent, ils ont leur place dans l'Union
Européenne, sans délais et sans condition.
Nathalie Goulet
(sénatrice)
La dette c'est 37 milliards d'euros
payés chaque année par les Français. Si c'est indolore, nous aimerions savoir
pour qui.