Voici une sélection, ce 26 novembre 2019, des derniers
propos tenus par des centristes dans les médias ou sur les réseaux sociaux en
France.
● Emmanuel Macron
(Président de la République)
- Chaque victime de violence
conjugale est la responsabilité de la Nation tout entière. À chaque étape, nous
devons lui garantir efficacité et humanité. Le Tribunal de Créteil duquel je
sors à l'instant en est un modèle. Merci pour nos échanges en cette journée de
mobilisation.
- J’adresse mon soutien à chaque
femme qui a vécu des violences sexistes ou sexuelles. Comptez sur moi pour
poursuivre la mobilisation du gouvernement et de la Nation entière dans cette
grande cause. Besoin de l’engagement de chacun(e).
● Gouvernement
[Nota: dans ce
gouvernement, certains membres ne sont pas centristes; nous retranscrivons
cependant leurs propos en rapport avec leur fonction parce qu’ils font partie
selon nos critères d’une équipe qui suit une politique globalement centriste]
[Tribune sur les violences conjugales de Marlène Schiappa,
secrétaire d'État chargée de l'Égalité entre les femmes et les hommes et de la
lutte contre les discriminations, Nicole Belloubet, ministre de la Justice, et
Christophe Castaner, ministre de l'Intérieur]
Des brimades, des coups, la mort. Ces mots sont glaçants.
Pourtant, ils sont la réalité de trop de femmes sous le joug de leur compagnon.
Mais avant l'irréparable se cachent bien souvent des années de souffrances
physiques et de pression psychologique.
Avant l'irréparable pèse trop souvent le poids du silence.
Celui d'une chaîne pénale qui ne répond pas toujours assez vite, ne répond pas
toujours assez bien. Celui des proches, des collègues et des voisins, qui
souvent savent mais n'osent pas dire. Et quand les femmes parlent, l'écoute
n'est pas toujours là. Aujourd'hui, nous prenons tous les trois la plume
convaincus que c'est la capacité de nos ministères à se mobiliser, se
coordonner et agir ensemble dans la durée qui permettra de changer les choses
et de sauver les vies.
Il n'y a pas de gifles anodines ni de crimes passionnels :
il n'y a que des blessures physiques et psychologiques indélébiles, il n'y a
que des familles détruites et des vies emportées. Il n'y a qu'une vérité, qui
devrait être une évidence : un homme n'a pas le droit de frapper une femme,
jamais. Dès le début du mandat, le président de la République a pris un
engagement fort : faire de l'égalité femme-homme la grande cause du quinquennat
et ce Gouvernement est le premier à livrer cette bataille avec tant de volonté.
Beaucoup a été fait : une plateforme de signalement en ligne
a été mise en place, les moyens du 3919 ont été renforcés, et nous l'avons fait
connaître. Une circulaire de politique pénale a été diffusée aux parquets et
5000 places d'hébergement dédiées aux femmes victimes de violences ont été
créées. Mais nous sommes lucides : le compte n'y est pas encore et la
mobilisation de la société civile est là, aiguillon indispensable, pour le
rappeler à chaque instant. Pour aller plus loin et en finir avec ce fléau, le
Premier ministre a lancé le 3 septembre le Grenelle des violences conjugales.
Chaque femme doit savoir que sa plainte ou son signalement
sera écouté et pris au sérieux. Nous mettons tout en œuvre pour y parvenir, à
commencer par un audit rigoureux de l'accueil des victimes dans les
commissariats et les brigades de gendarmerie. Nous allons mieux former
policiers, gendarmes et magistrats. Nous avons organisé le dépôt de plainte à
l'hôpital et nous réfléchissons, avec la ministre de la Santé, à l'élaboration
d'un cadre qui permette, dans certaines conditions, aux médecins de
s'affranchir du secret médical afin de pouvoir signaler les violences et
accompagner les victimes.
Nous voulons mieux protéger ces femmes : le bracelet
électronique anti-rapprochement sera mis en place et une grille d'évaluation du
danger pour les services de police et de gendarmerie sera établie et diffusée.
Nous ne nous arrêtons pas là : de nouvelles actions fortes seront annoncées le
25 novembre. Nous pouvons et nous devons faire mieux. Mais ne nous y trompons
pas, les responsables des violences, ce ne sont ni les policiers, ni les
gendarmes, ni les magistrats qui, au quotidien, travaillent pour protéger les
femmes. Les responsables, ce sont les auteurs. C'est pourquoi nous voulons
prévenir et réprimer sans états d'âme le passage à l'acte. Du signalement au
procès, des forces de l'ordre aux magistrats, la chaîne pénale doit se
mobiliser sans relâche et se saisir avec la même force de chaque dossier.
Enfin, la chaîne de solidarité doit succéder à la chaîne
pénale : les victimes et leurs enfants doivent pouvoir être mis à l'abri,
soignés et orientés vers les bons acteurs, notamment associatifs. C'est
pourquoi, depuis 2017, le Gouvernement a augmenté de 21 % les subventions des
associations accueillant les victimes de violences sexistes et sexuelles. Le
gouvernement fait et fera tout ce qui est en son pouvoir, mais seul, il ne peut
pas tout. Nous avons besoin de vous. À l'heure où nous parlons de société de
vigilance, gardons les yeux ouverts sur les violences conjugales. C'est grâce à
notre prise de conscience collective et notre réaction à tous, que nous
sauverons des vies.»
Edouard Philippe
(Premier ministre)
- Une des premières réussites du Grenelle des violences conjugales
a été de briser la chaîne du silence et de libérer la parole des victimes et de
leurs proches, des associations, des institutions, des experts, des policiers,
des magistrats.
- Depuis le début du Grenelle des violences conjugales
: 600 appels/jour au 3919, contre 150 auparavant ; une grille unique
d’évaluation du danger sera distribuée aujourd’hui aux commissariats et
brigades ; le Parlement a adopté la généralisation du bracelet
anti-rapprochement.
- Contre les violences conjugales,
notre société a besoin d’un électrochoc. Nos mesures s’organisent autour de
trois axes : éducation, protection des victimes et de leurs enfants, suivi et
prise en charge des auteurs des violences.
- L’exigence n°1, c’est la
réactivité. Dès les premières violences, y compris psychologiques, chaque
minute compte. Grâce à l’implication de la Fédération Nationale Solidarité
Femmes, il sera désormais possible de joindre le 3919 24h sur 24, 7 jours sur
7.
- Nous créerons une nouvelle
circonstance aggravante pour les auteurs de violences dans le cas de
harcèlement ayant conduit au suicide ou à une tentative de suicide. Objectif :
sanctionner plus lourdement les personnes à l’origine d’un «suicide forcé».
- La violence psychologique est
souvent le préalable à la violence physique. Nous inscrirons la notion
d’emprise conjugale dans le code civil et le code pénal. En le caractérisant
dans la loi, on traite ainsi les violences physiques et psychologiques.
- [Grenelle des violences conjugales] Nous devons, lorsque cela peut sauver des vies, offrir la
possibilité aux médecins de déroger au secret médical. Je souhaite que cela
concerne des cas très encadrés, d’urgence absolue, où il existe un risque
sérieux de renouvellement de violence.
- Ce devrait être à l’auteur de violences conjugales de partir, non
à sa victime. Nous voulons deux centres de prise en charge des hommes violents
par région pour : - suivre psychologiquement l’auteur de violence - permettre à
la victime de demeurer à son domicile si elle le souhaite.
- [Grenelle des violences conjugales] Le Gouvernement consacrera l’année prochaine plus d’1
milliard d’euros à l’égalité entre les hommes et les femmes. Dans le cadre de
cette somme, nous dédierons 360 millions d’euros à la lutte contre les
violences faites aux femmes.
- Dans la lutte contre les violences
conjugales, on ne veut plus jamais entendre «ah c’est dommage». Nous allons,
par une mobilisation complète de la société, obtenir des résultats et faire
changer les comportements.
Christophe Castaner
(ministre de l’Intérieur)
- L'engagement du Gouvernement avec
le Grenelle des violences conjugales est sans précédent. Le ministère de l'Intérieur est au
rendez-vous, en particulier sur l'amélioration de la formation de nos forces.
- Il n'y a pas de gifles anodines ni
de crimes passionnels: il n'y a que des blessures physiques et psychologiques
indélébiles, il n'y a que des familles détruites et des vies emportées.
- Le Grenelle
des violences conjugales, ce sont des engagements
forts, durables et puissants pour lutter contre ces actes insupportables qui
blessent, et tuent. C’est aussi une méthode: avec Marlène
Schiappa et Nicole Belloubet nous unissons nos forces.
Florence Parly
(ministre des Armées)
- Créer les conditions de la parole.
Écouter et accompagner. Au ministère des Armées, Thémis est là pour écouter,
soutenir et agir contre les violences sexistes, sexuelles ou discriminatoires.
- Rendre hommage aux héros africains
de la Seconde Guerre mondiale dans nos rues : c’est l’objet d’une convention
entre le ministère des Armées et l’association des maires de France. Parce que
la France n’oublie jamais ceux qui ont combattu pour elle.
- Je salue la mémoire et le sens de
l'engagement hors du commun de Jean Morel, qui foula les plages normandes avec
ses frères d'armes du commando Kieffer lors du débarquement de 1944. Son
histoire est la nôtre, assurons-nous de ne jamais l'oublier et de la
transmettre, toujours.
Bruno Le Maire
(ministre de l’Economie et des Finances)
- L’éducation financière est un enjeu
majeur, plus que jamais nécessaire pour sensibiliser nos concitoyens aux enjeux
économiques du monde, pour la réussite de leur projet personnel, de leur
entreprise ou simplement pour mieux gérer leur budget au quotidien.
- Nous voulons aller plus loin dans
l'accompagnement et l'éducation financière des Français, notamment des ménages
en difficulté, avec le déploiement d'ici fin 2020 de 400 Points conseil budget
dans toute la France.
-L'acier produit chez Ascoval émet 10
fois moins de CO2 qu'un acier traditionnel. Ascoval est le symbole de cette industrie décarbonée que nous
voulons construire. L'Etat est fier d'avoir aidé l'aciérie avec les
collectivités locales.
Elisabeth Borne (ministre de la Transition écologique et solidaire)
- [Black Friday] Il ne suffit pas de consommer toujours plus, il nous faut
surtout consommer mieux! Nous présentons au avec Brune
Poirson et l’Ademe, la campagne «Longue vie aux objets», pour aider les Français
à prolonger la durée de vie des produits.
- [Black Friday] on ne peut pas
vouloir baisser les émissions de gaz à effet de serre et appeler comme ça à une
frénésie de consommation
- Les énergies renouvelables, ça se
passe dans, avec et pour les territoires!
- Après l’ours Mischa, nous procédons au
placement des ours Bony et Glacha. Ils pourront bénéficier des soins dont ils ont besoin. Je ne
transigerai pas avec les conditions de vie des animaux sauvages en captivité.
- [Avenir du nucléaire en France] Il
est important que l'on regarde tous les scénarios. Un avec de nouveaux
réacteurs nucléaires et un avec du 100% renouvelable.
Agnès Buzyn (ministre
de la Solidarité et de la Santé)
- [Grenelle des violences conjugales] Déterminée avec le gouvernement
à mettre fin à cette réalité inadmissible.
Agissons sur le lien entre addictions et violences, sur la prévention de la
récidive et le rôle que les professionnels de santé ont à y jouer.
Franck Riester
(ministre de Culture)
- [Projet de loi Audiovisuel] Le cap est clair. Nous voulons renforcer notre audiovisuel
français et rééquilibrer les règles du jeu avec les acteurs étrangers.
- Dans toute la France, plus de 35
000 jeunes ont déjà activé leur pass Culture. Aujourd’hui, la barre des 100 000 réservations a été
franchie.
Gérald Darmanin
(ministre des Comptes publics)
- L’Assemblée
Nationale vient d’adopter un amendement qui
facilite le versement de la prime Macron exonérée d’impôts et de cotisations
pour les travailleurs handicapés. Elle pourra être versée sans condition
d’intéressement et bénéficier à l’ensemble des travailleurs handicapés.
- Grâce au prélèvement à la source,
l'impôt sur le revenu baissera dès janvier 2020.
- La politique du gouvernement profite notamment à
celles et ceux qui travaillent : prime exceptionnelle ; défiscalisation
des heures supplémentaires ; élargissement de la prime d’activité. En 2019
le travail paie mieux!
- La réforme des retraites a trois
objectifs: il faut que le régime soit universel, équilibré et porteur de
justice sociale, avec une retraite minimum à 1.000€/mois quand on a travaillé
toute sa vie.
-En 1945, quand la sécurité sociale a
été créée, il y avait plus de 3 actifs pour 1 retraité, en 2019 c’est moins de
2 actifs pour 1 retraité. Il y a donc de moins en moins de Français qui
financent de plus en plus de pensions de retraites. Le système n’est plus équilibré.
- L'Islam politique vise à diviser la
République. Nous devons continuer de le combattre sans relâche.
- Le Président de la République est à
la tête d’un pays à réparer. Il faut faire attention à ne pas avoir plusieurs
France qui se font face, des métropoles qui vont bien et des territoires qui
concentrent les difficultés.
Muriel Pénicaud
(ministre du Travail)
- J'ai reçu aujourd'hui 3 rapports
d'évaluation de l'expérimentation Territoires zéro chômeur de longue durée.
Objectif : construire avec les acteurs un diagnostic partagé afin d'améliorer
ce dispositif que mon ministère soutient financièrement dans le PLF pour 2020.
- L'autonomie financière c'est la
liberté de dire stop. Les femmes victimes de violences conjugales pourront
désormais débloquer leur épargne salariale en urgence.
- Pour pouvoir dire «non», pour
pouvoir partir quand la situation est extrême violente, il faut l’autonomie
financière. Débloquer de l’argent tout de suite vous permet de claquer la
porte, et de partir tout de suite.
- [«Mon Compte Formation»] En deux jours, on est à 200.000 téléchargements de
l'application. On attend un million l'année prochaine. On a que des retours
nous disant que c'est facile d'utilisation.
Julien Denormandie
(ministre de la Ville et du Logement)
Face aux violences conjugales, il
faut rompre le silence et agir pour les victimes: plus de 1000 places
d’hébergement et de log en 2020, extension de la Garantie visale ; coordination
renforcée entre 3919 et 115 avec géolocalisation des places par les pros.
- Depuis un an et demi, on se plaît à
dire que le président n’a rien à faire des quartiers. C’est strictement faux.
Nous nous battons tous les jours pour ces quartiers, pour améliorer la
sécurité, l’école et l’accès au travail de leurs habitants. Nous ne lâcherons
rien. La réussite républicaine pour tous!
Marc Fesneau
(ministre des Relations avec le Parlement)
- [Grenelle des violences conjugales] Pour que, plus jamais, le silence tue. Pour que la crainte,
la peur et la honte changent de camp. Un plan inédit et global du gouvernement et une mobilisation
nécessaire de tous. Parce que c’est la société humaine que nous formons tous
ensemble qui doit et peut aussi agir.
- [Réforme des retraites] Regardons
les actes. Le gouvernement ne cherche pas l’affrontement, mais le dialogue. Avec les
syndicats qui veulent débattre, la porte est grande ouverte. Nous devons
résoudre les inégalités qui existent entre les régimes et converger vers un
système unique.
- [Réforme des retraites]
Reconnaissons qu’on ne peut pas entrer dans un nouveau système avec, au
compteur, 6, 8 ou 10 milliards de déficit. Il faut poser cette question-là. On
ne peut pas renoncer à l’objectif d’équilibre des comptes.
- [Réforme des retraites] J'entends
parfois le représentant de la CGT dire qu'il ne veut pas de réforme. S'il
trouve que le système, aujourd'hui, est égalitaire, qu'il le dise, mais je ne
crois pas qu'il le soit.
Frédérique Vidal
(ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’innovation)
Je me félicite du lancement d'un projet
de recherche conduit par Eric Macé et l’université
de Bordeaux sur le profil socio-démographique des
auteurs de violences conjugales. Objectif: mieux repérer, prévenir et lutter
contre ces violences intolérables.
Adrien
Taquet (secrétaire d’Etat à la Protection de l’enfance)
80% des femmes victimes de violences
conjugales sont mères. Les enfants y sont presque toujours exposés. Aménager
l'exercice de l'autorité parentale, c'est garantir les droits des enfants sans
dispenser le parent violent de ses devoirs.
Cédric O (secrétaire
d’Etat chargé du numérique)
- Pour être perçu comme un progrès,
le numérique doit bénéficier à tous.
- À partir d’aujourd’hui et jusqu’au
30 novembre, c’est la semaine de l’innovation publique ! Plus de 300 événements
partout en France, pour des services publics plus efficaces et une relation
réinventée avec le citoyen.
Agnès
Pannier-Runacher (secrétaire d'Etat auprès du ministre
de l'Economie et des Finances)
-Avec la signature d’un contrat avec
Hayange pour recycler les rails de la SNCF, Ascoval doublera d’ici fin 2020 sa production. Les investissements
sont commandés et les travaux lancés. Nous serons aux côtés des salariés et des
élus locaux pour faire réussir ce projet.
- Nous avons fait le pari
d’accompagner l’aciérie électrique Ascoval. Une aciérie qui émet 10 fois moins de CO2 que les aciéries
classiques et qui produit en France. Notre détermination a permis de lui
redonner un avenir dans un contexte de marché difficile.
- [Enchères pour les fréquences 5G] Je
vais être très claire, 1 milliard de plus réparti sur 15ans, c'est 66 millions
de crédits en plus par an, au regard du budget de l'Etat, c'est l'épaisseur du
trait. Ces enchères ne sont pas un sujet budgétaire
- [5G] Les
opérateurs auront des obligations de couverture du territoire. A eux de
proposer le bon prix au moment des enchères. Je ne suis pas comptable de leur
volonté d'écraser la concurrence. Ce sont donc des choix qu'ils feront en
fonction de leurs moyens et de leur stratégie.
- [5G] Le grand enjeu aujourd'hui,
c'est que les industriels et les entreprises de services s'emparent du sujet
pour qu'on ait des gains de productivité.
- La France sera au rendez-vous de la
5G. Nous fixons des
engagements de couverture bien plus ambitieux que dans d'autres pays, tout en
valorisant correctement les fréquences, qui sont le patrimoine des Français.
Christelle Dubos
(secrétaire d’Etat auprès de la ministre de la Solidarité et de la Santé)
Lutter contre le surendettement,
c’est combattre une spirale qui broie des vies et pousse les familles vers la
pauvreté. Avec Bruno Le Maire, nous déployons 400 Points conseil budget d’ici à 2020 dans
toute la France pour casser ce cercle vicieux.
Marlène Schiappa
(secrétaire d’Etat à l’Egalité hommes-femmes et à la Lutte contre les discriminations)
- Après le Grenelle, plus personne ne pourra considérer que
les violences conjugales sont une fatalité. Il y a à peine quelques années, on
parlait de drames passionnels dans les médias. Personne ne se scandalisait du
nombre de femmes tuées, entre 130 et 150 par an depuis des générations.
Aujourd’hui, ce chiffre glaçant suscite l’indignation. Le Grenelle des
violences conjugales a participé à cette prise de conscience et permis de faire
émerger un engagement collectif à lutter contre ce fléau. Je pense qu’il y aura
un avant et un après grâce à une mobilisation inédite du gouvernement et de
toute la société.
- Je suis heureuse de ne pas être seule à me battre pour
mettre la lutte contre ces violences [conjugales] au premier plan. Cette
mobilisation est émouvante et positive car elle alerte l’ensemble de la société
sur la nécessité d’agir. C’est aussi le rôle des associations de vouloir
toujours plus. Celles qui accueillent des femmes au quotidien ont participé aux
groupes de travail du Grenelle et savent que nous nous démenons. «Nous toutes»
est plutôt un réseau qui fait du plaidoyer, c’est utile aussi. Quant au risque
de critiques, vous savez, dès que l’on agit, on prend le risque de décevoir. Ce
serait une stratégie de rester cachée jusqu’à la fin du quinquennat. Mais ce
n’est pas la mienne.
- Il n’y a pas une mesure magique qui éradiquerait à elle
seule les violences conjugales. Nous travaillons plutôt sur la mise en œuvre
d’une cinquantaine de mesures issues des onze groupes de travail du Grenelle,
dont certaines feront l’objet d’une proposition de loi déposée par deux députés
de la majorité, Guillaume Gouffier-Cha et Bérangère Couillard. Ce texte sera
déposé dans les semaines à venir et j’espère qu’il sera examiné d’ici à la fin
du mois de janvier. La lutte contre les violences conjugales ne se résume pas à
une question d’argent. C’est surtout une question de volonté et de priorités
- [Prise en charge des auteurs de violences conjugales]
Aujourd’hui, c’est un angle mort des politiques publiques. J’ai été très
marquée par la visite du centre Home des Rosati, à Arras, qui héberge et prend
en charge les auteurs des violences conjugales. Il ne s’agit pas de placer les
tueurs dans ces structures, mais les auteurs de violences conjugales condamnés
à des petites peines ou à des peines avec sursis. Ce centre fait baisser la
récidive de ces violences à 20% environ contre 60% habituellement. Cette prise
en charge psychologique est efficace car elle permet une prise de conscience
chez nombre de ces hommes. Nous lançons un appel à candidatures pour aboutir à
la création de deux centres sur ce modèle par région d’ici à la fin du
quinquennat. Cet objectif représente un engagement de 2 à 3 millions d’euros
pour le gouvernement. Ces centres seront cofinancés pour moitié par l’État et
pour moitié par les collectivités et des partenaires privés.
- Sur l’hébergement, la question n’est pas tant celle du
nombre de places que leur accessibilité et leur qualité. Édouard Philippe a
déjà annoncé la création de 1000 places dont 250 d’urgence pour un budget de 5
millions d’euros. On peut toujours faire de la surenchère mais encore faut-il
que ces places soient fléchées et attribuées. Nous avons créé une plateforme de
géolocalisation des places disponibles pour orienter très rapidement les
femmes. L’État va aussi se porter garant pour que les victimes de violences
conjugales puissent louer un nouveau logement quand elles veulent partir et
qu’elles sont dans des situations financières difficiles. C’est une petite
révolution dans la manière d’appréhender leur hébergement.
- Le gouvernement a engagé 1,116 milliard pour l’égalité
femmes-hommes pour 2020. Le budget a été multiplié par deux depuis 2012. Il y a
un fantasme sur le milliard consacré par l’Espagne à la lutte contre les violences
conjugales. Peu de personnes savent qu’il s’agissait d’un milliard théorique,
et sur cinq ans. Aujourd’hui, nous mettons bien plus d’argent que l’Espagne sur
ce sujet. Les moyens sont au rendez-vous et toutes les nouvelles politiques
publiques seront financées. Mais la lutte contre les violences conjugales ne se
résume pas à une question d’argent. C’est surtout une question de volonté et de
priorités. Regardez les «téléphones grave danger»: l’État les finance mais un
bon tiers dorment dans des placards!
- La baisse des féminicides sera un aboutissement, mais cela
ne dépend pas que de l’État. Le Grenelle n’est pas une baguette magique qui va
mettre fin à toutes les violences conjugales au matin du 26 novembre. J’aborde
le sujet avec le sérieux qu’il mérite et personne ne peut promettre
sérieusement que plus aucune femme ne sera tuée par son conjoint. Le
gouvernement œuvre pour améliorer leur protection de manière méthodique. Leurs
plaintes seront mieux prises en compte grâce à la formation des forces de
l’ordre, la grille d’évaluation du danger et un protocole de suivi que nous
avons présentés avec le ministre de l’Intérieur. Les armes à feu et les armes
blanches dites létales comme les sabres pourront être saisies dès l’ouverture
de l’enquête, par principe de précaution. C’est une mesure importante car 31,8%
des féminicides sont commis avec des armes à feu. Nous allons aussi ouvrir le
numéro d’écoute et d’accompagnement du 3919 24 heures/24 et 7 jours sur 7.
- J’ai été marquée par l’histoire d’une femme qui s’est
jetée par la fenêtre après le retour à la maison de son conjoint, condamné pour
des violences conjugales. À force de la harceler, il l’a poussée à se suicider.
Je considère qu’il faut reconnaître cette responsabilité. C’est pourquoi nous
voulons inscrire le suicide forcé dans la loi comme une circonstance aggravante
du harcèlement moral au sein du couple. Le terme d’emprise devrait être utilisé
pour caractériser le suicide forcé. Une première. Aujourd’hui, beaucoup de
personnes pensent que les violences conjugales se résument aux coups. Les
violences psychologiques doivent être mieux reconnues.
- Quand un soignant s’aperçoit qu’une femme est en danger de
mort imminent, il devrait pouvoir le signaler sans avoir de réprobations de sa
hiérarchie. Il y avait déjà eu en 2007 une première évolution dans la loi avec
un secret médical partagé pour les enfants en danger. L’idée n’est pas de
remettre en cause le secret médical et le lien de confiance entre les patients
et les médecins. Ni d’obliger les médecins. Mais de protéger les femmes.
-À l’Assemblée générale des Nations unies, le président de
la République a demandé à tous les États de donner un cadre juridique aux
féminicides pour mieux les combattre. Nous sommes le premier gouvernement à
avoir utilisé ce terme en France de manière institutionnelle et à l’avoir fait
connaître du grand public. Il l’était seulement dans les sphères militantes.
Aujourd’hui, il est entré dans le langage courant et des médias. C’est
important car il faut nommer les choses pour les rendre visibles. Je ne suis
pas certaine que remplacer «meurtre par conjoint» par «féminicide» dans le code
pénal soit utile. En revanche, je pense qu’il serait positif de le définir dans
la loi, sans créer une nouvelle infraction.
Sibeth Ndiaye (porte-parole)
Suspension de l’autorité parentale,
formation obligatoire des enseignants, 3919 disponible 24h/24… des mesures
concrètes pour lutter contre des violences inacceptables. C’était la fin du Grenelle des violences conjugales
mais notre mobilisation continue. Place à une action renforcée.
● LaREM
[Nota: dans ce parti,
les propos de ses membres qui ne sont pas centristes et se considèrent de
droite ou de gauche ne sont pas retranscrits]
[Tribune: «Voici notre proposition de loi après le Grenelle
sur les violences conjugales» des députés Guillaume Gouffier-Cha et Bérangère
Couillard]
Ce lundi 25 novembre, le Grenelle des violences conjugales
prend fin. Lancé par Marlène Schiappa au début de l'été, ce Grenelle a permis
de parler des violences conjugales dans toutes les sphères de notre société
comme jamais. C'était nécessaire face au scandale des féminicides que nous
connaissons dans notre pays. Ce Grenelle a également permis une mobilisation
sans précédent de l'ensemble des acteurs engagés dans la lutte contre ce fléau
pour réinterroger le fonctionnement nos politiques publiques. Lundi, ce
Grenelle prend fin mais pas les violences conjugales. Et nous devons maintenant
continuer à agir. C'est ce que nous faisons aujourd'hui en déposant avec nos
collègues du groupe La République en Marche une proposition de loi qui
reprend les principales avancées législatives issues des travaux du Grenelle.
A travers cette proposition de loi, nous souhaitons
permettre la suspension de l'autorité parentale en cas d'homicide conjugal sans
attendre le jugement, et permettre au juge pénal de retirer l'exercice de
l'autorité parentale en cas de condamnation pour des faits de violences
conjugales. Nous voulons renforcer les peines encourues en cas de suicide forcé
et donner la possibilité aux professionnels de santé de pouvoir signaler
des faits de violences conjugales. Nous souhaitons faciliter la saisie des
armes en cas de violences conjugales et nous voulons permettre la déchéance de
l'obligation alimentaire qui pèse sur les descendants de la victime envers le
parent condamné en cas d'homicide conjugal. Enfin, nous interdisons strictement
et de manière automatique le recours à la médiation pénale en cas de faits de
violences conjugales, quelle que soit la forme de ces violences.
Plutôt que de commenter le Grenelle sur les réseaux sociaux,
nous sommes retournés une nouvelle fois sur le terrain avec humilité
Au-delà de cette proposition de loi, nous avons remis au
gouvernement le 5 novembre dernier plus de 130 propositions qui portent sur la
reconnaissance des violences conjugales, l'accompagnement et la protection
judiciaire des victimes, la protection des enfants, la prise en charge des
auteurs, la coordination des acteurs, la prévention, la formation et
l’éducation ainsi que sur des solutions spécifiques aux Français de l'étranger.
Nous demandons notamment la généralisation des filières d'urgence dans toutes
les juridictions, la généralisation du dépôt de plainte dans tous les hôpitaux,
la prise en charge par la sécurité sociale des frais d'accompagnement
psychologique des victimes, la création de davantage de places en hébergement
d'urgence pour les femmes victimes de violences ou bien encore la création de
parcs d'hébergement d'urgence en structures dédiées pour placer et isoler les
conjoints violents.
Ces mesures concrètes, nous les avons construites avec les
acteurs de terrain qui sont engagés au quotidien dans la lutte contre ce fléau.
Plutôt que de commenter le Grenelle sur les réseaux sociaux, nous sommes
retournés une nouvelle fois sur le terrain avec humilité. Nous avons traversé
toutes les régions de notre pays pour voir ce qui ne fonctionne pas, mais aussi
ce qui marche. Durant ce Grenelle, nous avons rencontré des victimes de
violences qui nous ont décrit ce qu'elles avaient vécu et ce qu'elles
continuent de vivre. Nous avons rencontré des policiers, des gendarmes, des
magistrats, des avocats, des médecins, des psychologues, des accompagnateurs
sociaux, des responsables de l'Education nationale, des associations, des élus
locaux, tous confrontés au quotidien aux violences conjugales et
intrafamiliales. Ces acteurs nous ont expliqué leur travail. Ils nous ont parlé
des victimes qui sont aujourd'hui plus nombreuses à prendre la parole, mais
aussi des enfants qui assistent à ces violences et de leurs auteurs. Et c'est
forts de ces travaux que nous voulons aujourd'hui continuer à agir avec
détermination pour mobiliser toute notre société dans ce grand combat de notre
époque."
Richard Ferrand
(président de l’Assemblée nationale)
- [Grève du 5 décembre] [Je ne suis pas inquiet] pour une
raison simple: j'ai l'espoir que nous allons sauver un système de retraites qui
est aujourd'hui inégalitaire et à bout de souffle; et nous allons construire un
système économiquement soutenable et juste, qui créera les mêmes droits pour tous
sur un modèle universel, et non par corporation.
- Sortons de la neurasthénie et mesurons aussi le dynamisme
de notre pays! Je suis frappé des différences entre ce que je lis et ce que je
vis, notamment quand je me déplace dans nos régions à la rencontre des
Français. Ils sont nettement plus confiants qu'il y a quelques années. Le 5
décembre, c'est une mobilisation pour conserver des inégalités que nous ne
pouvons ni ne voulons plus assumer.
- Pour le premier anniversaire [de mouvement de foule des
gilets jaunes], la bougie était éteinte. Parce que le Président a pris des
décisions massives que nos concitoyens ont vérifiées de manière très concrète.
Nous n'avons jamais connu en même temps la baisse du chômage, la baisse des
impôts et la réduction du déficit public. Partageons cette fierté, au lieu de
seulement cultiver les difficultés et les souffrances, qu'il ne faut pas nier
mais qu'il faut continuer à combattre.
- [Réforme des retraites] Si le Président ou le Premier
ministre étaient arrivés en disant : «Voilà la copie, elle est terminée,
rompez!», on aurait hurlé à la renaissance du premier consul! Depuis deux ans,
le gouvernement et Jean-Paul Delevoye mènent des concertations continues et
approfondies. Et quand vous êtes dans la coélaboration, l'écoute, la
discussion, vous avancez à petits pas. Oui, il y a eu des expressions
contradictoires. Quand on est dans le dialogue le plus transparent, cela crée
parfois un sentiment de désordre créatif…
- Faisons de la fiction un instant : imaginez que nous
vivions aujourd'hui avec un système universel et équitable de retraites où 1
euro cotisé rapporte la même chose à chacun, avec un minimum de 1.000 euros,
une reconnaissance de la pénibilité, où chacun consulte sur son téléphone le montant
de retraite qu'il aura demain. Et imaginez soudainement qu'un gouvernement
vienne proposer un système avec 42 régimes différents, où les femmes
toucheraient moins que les hommes et où les chauffeurs de bus du Finistère
devraient travailler cinq ans de plus que leurs homologues de la RATP… Vous me
prendriez pour un fou! Eh bien, ce système, c'est notre système actuel. Avant
un changement, il y a toujours une peur, un climat anxiogène. C'est pourquoi il
nous faut expliquer, et porter de manière positive ce que va être cette
transformation.
- Soyons clairs. Nous vivons plus longtemps, et en bonne
santé. Si l'on veut durablement financer les retraites et notre santé, nous
allons tendanciellement devoir travailler plus.
- Clause du grand-père ou du petit-fils, le cadre de cette
réforme doit être posé avant la fin du quinquennat et les points essentiels,
mis en œuvre. C'est indispensable pour la préservation de notre modèle social
français, c'est indispensable pour la crédibilité de l'action politique.
Ensuite, les chemins pour converger vers l'universalité peuvent prendre des
rythmes différents.
- Si l'acte 2 [du quinquennat] était une fin, nous ne nous lancerions pas
dans ce chantier prométhéen des retraites… Vous voyez bien que notre action
réformatrice se poursuit. Regardez l'hôpital: Madame Buzyn avait présenté le
plan Ma santé 2022, qui avait été largement approuvé et prévoit d'améliorer
l'offre de soins, la télémédecine et l'indemnisation des proches aidants. Nous
aurions pu attendre qu'il porte ses fruits. Mais nous avons écouté le personnel
hospitalier, pris la mesure de l'urgence d'une situation qui ne pouvait
attendre 2022. L'investissement dans les hôpitaux a été divisé par deux et la
dette, multipliée au cours des dix dernières années. Le gouvernement a été
réactif, par des décisions massives et historiques. C'est ça, l'acte 2: écouter
et agir. Et de grâce, nous, Français, n'oublions jamais que nous avons le
meilleur système de santé du monde, qui nous est partout envié! Là encore,
soyons enthousiastes pour le maintenir et le développer, et pas pleurnichards.
- Ce qui s'est passé au congrès des maires ou à l'Elysée,
avec les élus, le vote à l'Assemblée nationale de la loi engagement et
proximité, tout cela montre que le Président a à cœur de cultiver une relation
de proximité avec ces milliers d'élus qui incarnent la République au quotidien.
Stanislas Guerini
(délégué général)
- [Grenelle des violences conjugales] Les mesures annoncées sont majeures. Elles vont changer
profondément les choses et apporter aux femmes victimes de violences conjugales la
protection et le soutien que nous leur devons. La société ne détournera plus le
regard.
Gilles
Le Gendre (président du groupe à l’Assemblée nationale)
- [Grève du 5 décembre] Il n'y aura
pas d'affrontements dans ce pays, parce que nous sommes dans une attitude
d'écoute, de négociation permanente.
- Ce sont des mesures qui ne se
calculent pas en millions, mais en changement de mentalité. Une société ne peut
pas vivre en paix avec un meurtre de femme tous les deux jours.
Aurore Bergé
(porte-parole)
- L'accès à la culture pour tous, sur
tous les territoires, à tous les âges, c'est une véritable société inclusive.
- Il n'y a plus de raison d'avoir des
montreurs d'ours et de loups. Interdisons ces pratiques d'un autre temps.
Laetitia
Avia (députée)
- Les violences conjugales découlent
d’une vision patriarcale selon laquelle «Quand ça va mal une claque remet les
idées en place». C’est un rapport de domination ancré dans notre société et
dans beaucoup de cultures, que nous ne voulons plus tolérer.
- [Grenelle des violences conjugales] Nous avons fait un tour de France durant deux mois, avons
rencontré plus de 1000 acteurs (associations, police, juges, médecins).Nous
avons bousculé nos certitudes pour trouver ensemble des solutions concrètes
allant de l’éducation à la réponse pénale.
-Il y a une ligne directrice pour la
réforme des retraites: créer un régime universel avec les mêmes droits pour
tous. En revanche, la discussion avec les partenaires sociaux est ouverte concernant
les modalités pratiques.
●MoDem
Sarah El Hairy
(porte-parole)
Grenelle des violences conjugales L'ouverture de la plateforme #3919 24h/24h permettra un
contact permanent. Au-delà des 40 mesures annoncées par Marlène Schiappa, ce combat contre le
fléau des violences
intrafamilliales doit être permanent et collectif.
Bruno
Millienne (député)
Le 5 décembre est une grève pour le
maintien des inégalités et de l'injustice sociale. Ne pas réformer, c'est aller
vers la privatisation des retraites. A vous de voir.
●UDI
[Nota: dans ce parti,
les propos de ses membres qui ne sont pas centristes et se considèrent de
droite ne sont pas retranscrits]
Sophie Auconie (députée)
- [Grenelle des violences conjugales] Des annonces qui vont aujourd'hui dans le bon sens mais nous
devons aller plus loin, cela fait longtemps que nous formulons des propositions.
Que de temps perdu!
●Mouvement radical
Le Mouvement
radical se réjouit de la large victoire, à
l’élection présidentielle roumaine, du candidat sortant pro-européen Klaus
Iohannis, qui a fait de la lutte contre la corruption sa priorité.
Françoise Laborde
(députée)
[Grenelle des violences conjugales] 25 novembre c’est la «journée internationale pour
l’élimination des violences faites aux femmes» Journée importante vu le nombre
de féminicides de l’année en cours. Journée avec résultats du Grenelle sur les violences
conjugales et annonces du gouvernement! J’espère que les moyens seront mis.