Voici une sélection, ce 23 novembre 2019, des derniers
propos tenus par des centristes dans les médias ou sur les réseaux sociaux en
France.
● Emmanuel Macron
(Président de la République)
- Il faut voir loin. Parce que nous sommes dans une phase où
le pays parfois doute de lui-même. Mais là où il y a parfois à réparer
certaines plaies du passé, on ne pourra le faire qu’en construisant un avenir
pour le pays dans le siècle qui vient.
- Quand vous écoutez le discours ambiant, parfois d'ailleurs
celui que vous [journalistes] vous empressez de relayer, on a l'impression que
tout va mal en France. (...) Je ne minimise rien, je dis juste que nous devons
collectivement être lucide sur nous-mêmes et la réalité de ce qu'est notre pays
aussi. Je dis juste que un pays, on le redresse, on le construit, en ayant de
la volonté, en allant de l'avant. Pas en regardant à chaque fois uniquement ce
qui ne va pas.
- [Retraites] C’est une
réforme essentielle, juste. Ce n’est pas une réforme comme les autres on bâtit
un nouveau système. Mais elle doit être juste et claire pour tout le monde, et
être faite au bon rythme. (…) [Elle doit] permettre de clarifier l’âge de
cotisation ou l’âge auquel on part. et clarifier le niveau minimum de la
retraite.
- [Retraites] On doit reconstruire la
confiance avec l'universalité du système. 42 régimes, c'est illisible.
- [Retraites] Dès que la réforme est votée, il faut que les
nouveaux entrants rentrent dedans.
- [Grève du 5 décembre] C’est d’abord une mobilisation
légitime de travailleurs et travailleuses d’entreprises bénéficiant des régimes
spéciaux.
- Le 5 décembre est quelque chose
d'étrange. Il va y avoir une mobilisation massive contre une réforme dont on ne
connait pas les termes exacts. C'est parce que c’est avant tout une
mobilisation contre la fin des régimes spéciaux mais c’est l’engagement
que j’ai pris devant les Français.
- [Grève du 5 décembre] Nous sommes en train de réinventer
un système de retraites universel et plus responsable. Un mouvement de
protestation contre une réforme que je crois indispensable. (…) Les uns et les
autres parfois agités par une logique politicienne ou des considérations que je
ne partage cherchent chaque occasion de semer le désordre.
- Il n’y a pas de démocratie s’il n’y a pas de respect.
- [Français en difficulté] Je les entends, j’agis pour eux
mais on finit par ne plus voir que cela, alors que nous sommes en train de
baisser le chômage pour la première fois depuis des années!
- Ce n’est pas moi qui en 2017 qui ait choisi d’être face à
Marine Le Pen au second tour, c’est le choix démocratique des Français. Ce
n’est pas moi qui ai fait qu’aux Européennes, les deux premières listes aient
été la liste RN et la liste Renaissance. C’est la manière dont notre vie
politique se structure.
- J'ai discuté avec les étudiants sur leurs difficultés. J’ai
rappelé nos efforts sur les bourses mais il faut des améliorations avec un
redéploiement des aides vers les personnes les plus précaires. [Il y aura] en
concertation avec les associations étudiantes une réforme du système de
bourses.
- Je ne néglige pas ce qu’on a appelé le mouvement des
gilets jaunes, je dis «ce qu’on a appelé» car je ne suis pas sûr que les
manifestants soient les mêmes aujourd’hui qu’il y a un an. Le réveil de cette
France qui travaille, de ces mères isolées qui élèvent seules leurs enfants.
Cette France avait l'impression d'être l'angle-mort des politiques publiques,
se sentait déclassée. Elle ne voyait pas les changements, un après mon
élection. Cette France se sentait déclassée. Et ça, ça a été un coup de
semonce.
- [Gilets jaunes] J’ai fait des erreurs, comme ne pas voir
qu’il fallait une transition et qu’il fallait aider les classes moyennes et
populaires.
- Il y a un discours politique de mes opposants, de la
classe politique traditionnelle, qui disait ce type de 39 ans qui arrive et
devient président de la république est forcément déconnecté. On m’a construit
ce rôle, mais pardon ce n’est pas moi ce rôle. On a voulu me faire un
hologramme.
- Nous inaugurons à Amiens la
première Maison France Services. Ces maisons seront bientôt dans chaque canton
de France afin de vous permettre d’accéder plus facilement aux services
publics. C’est un endroit pour vous, où l’on va régler vos problèmes, c’est la
République en actes.
- Le fret ferroviaire a échoué en France parce que
l’entreprise n’était pas capable de le développer parce que les contraintes de
statuts, d’organisation ne le permettaient pas. Je sais que la SNCF est
pleinement mobilisé avec les cheminots sur ce sujet. Le fret ferroviaire est
une nécessité absolue pour le pays. Pourquoi on ne l’a pas développé? Parce
qu’avec la structure qu’avait la SNCF avant la réforme d’il y a un an, on ne
pouvait pas le développer.
- Je ne laisserai pas tomber les
anciens salariés de Whirlpool, jamais. On va continuer à chercher des solutions
et on va y arriver !
- [Whirlpool] J’avais pris en 2017 contrairement à d’autres,
pour rester allusif, un discours de vérité. Je n'ai pas incité à mener une
guerre de blocage qui n’aurait pas sauvé un emploi. Ça a été suivi par un
projet de reprise qui a été accompagné. Ce projet a été un échec, échec qui
peut accompagner tout projet entrepreneurial mais la justice devra faire son
travail. Les engagements consistent à réaffirmer que l’Etat sera là dans la
durée. Une cellule de suivi a été mise sur pied sur le plan local qui suit les
salariés sur le plan psychologique, économique, et la préfète coordonne à
Amiens les services de l’Etat. Certains
salariés ont retrouvé un poste mais nous continuerons ce travail de
reclassement, à former utilement. Je crois que notre pays est capable de
recréer des emplois. Je dis mon engagement et ma confiance car la force de
l’entreprise ce sont les salariés qui ont les compétences et le savoir-faire.
- Je voulais passer du temps avec
vous, Maires de France, pour évoquer les problèmes de chacun et partager un
moment de convivialité après votre Congrès. Nous allons continuer à travailler
ensemble, répondre aux attentes des Français. Vous m’aurez toujours avec vous,
à vos côtés.
● Gouvernement
[Nota: dans ce
gouvernement, certains membres ne sont pas centristes; nous retranscrivons
cependant leurs propos en rapport avec leur fonction parce qu’ils font partie
selon nos critères d’une équipe qui suit une politique globalement centriste]
Edouard Philippe
(Premier ministre)
- Nous lançons la plateforme http://moncompteformation.gouv.fr. Une petite révolution pour que l’accès à la formation soit
plus fluide, plus massif, et que le marché de la formation soit plus
transparent et plus réactif!
Christophe Castaner
(ministre de l’Intérieur)
- Mieux accueillir les victimes dans
les commissariats et brigades : c’est un objectif majeur du Grenelle des violences conjugales.
Au commissariat de Chaumont un parcours
exemplaire est déployé. Orientation immédiate vers un enquêteur: pour bien
accueillir les victimes, il faut aussi avoir les bons outils. Une prise en
charge personnalisée par un fonctionnaire de police qui met tout en œuvre pour créer une relation de confiance et
établir un dialogue : c’est essentiel alors que beaucoup de victimes
n’osent déposer plainte ou engager une procédure. La mise en relation avec des
intervenants sociaux, membres d’associations d’aide aux victimes : c’est
le trait d’union indispensable entre l’action policière et l’action sociale,
qui est elle aussi prioritaire, notamment pour proposer une solution
d’hébergement.
- C’était un engagement du Grenelle des violences conjugales:
je viens de présenter avec Marlène Schiappa la grille d’évaluation du danger à destination de nos
policiers et gendarmes. Élaborée par des
policiers, des gendarmes, des acteurs associatifs et des victimes elles-mêmes,
elle permettra de: mieux protéger la victime et ses enfants ; mieux
identifier les risques ; fournir un outil commun à la police et la gendarmerie.
- À l'écoute de nos territoires et de
ceux qui les font vivre au quotidien. Merci aux maires de France pour leur
engagement au service de la République : ils incarnent ses valeurs dans chacune
de nos communes avec la même sincérité. La même générosité.
- [Maires] 35 000 communes et autant
d’engagés. L’Élysée, c’est la maison de la «commune France» et Emmanuel Macron leur a redit
qu’ils y étaient chez eux. Heureux d’avoir pu échanger avec ceux qui exercent,
probablement, le plus beau des mandats : celui de la proximité et de la
générosité.
Jean-Yves Le Drian
(ministre des Affaires étrangères)
- Nous avons évoqué à l’OTAN la nécessité d’engager une
vraie réflexion politique et stratégique pour l’Alliance.
- Il n’y aura pas plus de défense
européenne sans OTAN que d’OTAN crédible sans renforcement durable des
engagements de défense européens.
- Nous souhaitons qu’un groupe de
personnalités politiques indépendantes puisse conduire cette réflexion sur les
valeurs, les missions et les moyens de l’Alliance au XXIème siècle.
Florence Parly
(ministre des Armées)
- Le renseignement est indispensable
à nos opérations militaires. Fruit de 10 ans d'études, le programme Archange
équipera l'armée de l'air dès 2025. Sa mission: la guerre électronique, soit
l'interception d'émissions radio et radar.
- Après la défaite d'Isis en Syrie, l'opération sahélienne a
cherché à empêcher la reconstitution aux portes de l'Europe d'un véritable
refuge pour les organisations terroristes.
- Nous attendons de l'Initiative d'intervention européenne
une plus grande capacité des Européens à prendre en charge les questions de
sécurité sans contredire ainsi les engagements des pays membres de l'Alliance
atlantique.
Bruno Le Maire
(ministre de l’Economie et des Finances)
- Le cadre issu de la loi PACTE va favoriser le
développement d'un écosystème blockchain en France dynamique et robuste, qui allie capacité
d'innovation, transparence et haut niveau de sécurité pour les épargnants et
investisseurs.
- Un décret autorise désormais les
entreprises à tenir leurs registres sous forme électronique ! C’est une
nouvelle étape dans la simplification des formalités administratives des PME,
des artisans, des commerçants
- Nous nous battons pour que le travail paie. Toutes les
mesures que nous avons prises comme la hausse de la prime d’activité, la baisse
de l’impôt sur le revenu, vont dans ce sens. Les Français commencent à
comprendre cette ligne de force de notre politique.
- Il y a un paradoxe français : la France réussit. A
l’étranger notre pays est considéré comme l’endroit où investir. De l’autre
côté beaucoup de Français sont en souffrance. Notre réponse : nous voulons un
capitalisme plus juste et durable avec une économie 0 carbone.
- 84% des dirigeants de sociétés étrangères plébiscitent
notre politique économique selon Ipsos. C’est une nouvelle confirmation de
l’attractivité de la France. La France et les Français réussissent.
Elisabeth Borne (ministre de la Transition écologique et solidaire)
Oui ! Bravo Pascal Canfin et Renew Europe pour cette
proposition que l’Europe décrète l’état d’urgence climatique et
environnementale. Un signal fort alors que s’ouvre dans quelques jours la COP25.
Jean-Michel Blanquer
(ministre de l’Education)
- L’éducation au goût est
essentielle. Enjeu de bien-être, de santé, de société, de culture, de
rayonnement. Un art de vivre à transmettre. Hommage à Jacques Puisais fondateur
de l’Institut du goût sur lequel nous compterons pour nos politiques
d’éducation au goût de tous nos élèves.
- Le petit-déjeuner gratuit dans les
territoires les plus défavorisés. Des vertus multiples: les enfants commencent
bien la journée, prennent l’habitude de prendre un petit-déjeuner aussi chez
eux, une éducation au goût, un travail sur le vocabulaire.
- Des écoles et des collèges ruraux
dynamiques pour un rebond démographique et une attractivité forte.
- L’éducation au début de la vie puis
tout au long de la vie : la clé essentielle de l’épanouissement de chacun. Un
pas très important accompli pour chacun d’entre nous aujourd’hui avec Mon Compte Formation.
Agnès Buzyn (ministre
de la Solidarité et de la Santé)
- [Retraites] Si nous faisons une réforme qui vise
simplement à équilibrer le système, nous aurons tout perdu. Considérer qu’il
est encore légitime d’avoir 42 régimes liés à des statuts, alors que nos
enfants n’auront absolument pas les mêmes parcours professionnels que les
nôtres, est absurde. Le statut des cheminots a été accordé de façon temporaire
par de Gaulle à la sortie de la guerre pour les remercier de leur participation
à la Résistance. Il faut questionner le corporatisme social issu du XXe siècle
pour aller vers un modèle universel et solidaire.
- [Retraites] Beaucoup imaginent qu’ils vont basculer d’un
système à l’autre brutalement. En réalité, selon le régime auquel on adhère,
une période de transition permettra d’adapter le taux et l’assiette des
cotisations.
- [Clause du grand-père qui consisterait à n’appliquer la
réforme qu’aux nouveaux entrants sur le marché du travail] Ce n’est pas
crédible. Cela reviendrait à créer un 43e régime. Je n’y crois pas beaucoup,
même si tout est ouvert.
- [Grève du 5 décembre] Cela va être dur. La grève sera très
corporatiste. Des gens crient simplement parce qu’ils veulent garder leur
régime spécial. Nous leur opposons un projet de société solidaire. J’espère que
nous réussirons à convaincre l’opinion.
- Sur le fond, personne ne conteste les orientations du plan
«Ma santé 2022» que j’ai construit en deux ans parce que j’avais vu, en tant
que praticien, la dégradation de notre système de santé depuis vingt ans.
J’avais vu que l’hôpital était devenu le réceptacle de tous les
dysfonctionnements. Cela m’a convaincue qu’il fallait faire une réforme
systémique qui englobe le numérique, la formation, la médecine de ville, toutes
les professions de santé. Mais il faut du temps pour obtenir des résultats
concrets, deux, trois ans. Entre-temps, les urgences ont continué à
dysfonctionner, notamment parce que la démographie médicale est catastrophique
en France, comme en Europe. On n’a pas su anticiper les besoins de santé des
populations. Le système est à bout.
- La fonction publique hospitalière emploie 1,2 million de
personnes. Si j’augmente les salaires de 300 euros par mois, l’addition s’élève
à 4 milliards d’euros. 4 milliards d’euros que je ne mets pas dans l’achat de
scanners, de plateaux techniques de haute technicité pour garder les médecins,
dans des hôpitaux neufs, pour que les conditions de travail soient favorables.
J’ai opté pour un plan plus raffiné, qui ne met pas tout dans les salaires mais
redonne envie de travailler à l’hôpital public.
- [Mesures d’urgences pour l’hôpital] Je sais que beaucoup
disent, notamment les partis d’opposition, que ce sont des
« mesurettes » et du « rafistolage ». Non! Quand on annonce
1,5 milliard d’euros sur trois ans d’argent frais et une reprise de dette
de 30 %, c’est énorme. L’Etat assume de dire que, par ses décisions
tarifaires, il a eu une part de responsabilité dans cette dette – ça n’a jamais
été fait. Maintenant, il faut du concret très rapidement. Les primes entreront
en vigueur le 1er janvier 2020, puisqu’il faut voter, avant, le
projet de loi de financement de la Sécurité sociale. Les 450 millions
d’euros d’investissement dans le quotidien seront également débloqués en
janvier pour rénover les locaux et le matériel. La Fédération hospitalière de
France, les présidents de commissions médicales d’établissement, les directeurs
d’hôpitaux ont trouvé mercredi que le plan était d’envergure. A eux maintenant
de traduire dans leurs équipes la satisfaction qu’ils ont exprimée.
- Un bruit court selon lequel le gouvernement mettrait la
tête de l’hôpital sous l’eau, pour mieux le revendre au privé. C’est totalement
faux, cela permet juste à certains de dire : « Ce plan, on n’en veut
pas. » Le président de la République a toujours souligné que la santé et
l’éducation devaient être les deux priorités d’un pays. Il le vit comme un
investissement. L’hôpital est un bien commun indispensable et fondamental.
- Ce qui m’a le plus choquée en arrivant dans le monde
politique, c’est la mauvaise foi. Je ne comprenais pas les trucs énormes qui
étaient dits à l’Assemblée nationale. Quand on est médecin, on a l’habitude
d’être dans un dialogue très transparent, très honnête avec le malade. J’ai ce
défaut horrible de dire tout ce que je pense, et de façon très transparente.
Mais j’apprends et je ne me décourage nullement. Je vis comme un privilège et
un honneur de servir mon pays.
Didier Guillaume
(ministre de l’Agriculture)
la coopération dans le domaine de la
recherche au service de la compétitivité des filières agricoles est primordiale
pour nourrir la population européenne et africaine demain. c’est l’enjeu de
notre transition agro écologique !
Jacqueline Gourault (Ministre de la Cohésion des territoires et des Relations avec les collectivités territoriales)
L’État doit être davantage
facilitateur pour permettre aux collectivités de mener à bien leurs projets.
Franck Riester
(ministre de Culture)
- Notre modèle culturel est une
référence. Les défis numériques sont une chance. Pour les concilier, les Européens
doivent être réalistes et unis. Je sais pouvoir compter sur l’engagement de
Margrethe Vestager pour
promouvoir un cadre propice à la créativité et à la diversité culturelle.
- Il y a un an, on nous prédisait
l’échec de l’adoption de la directive sur le droit d’auteur. Pourtant, elle a
été votée. Aujourd’hui, on nous dit que rien n’est possible face au poids des
plateformes numériques. Ce n’est pas vrai. Unis nous pouvons préserver la souveraineté
européenne en matière culturelle.
Gérald Darmanin
(ministre des Comptes publics)
- [Retraites] Donner à chaque
personne qui part à la retraite désormais, qui a travaillé tout sa vie, 1.000
euros minimum, c'est une belle réforme sociale.
- [Retraites] La réforme que nous
portons est une réforme de justice sociale qui permettra à tous, notamment aux
agriculteurs, d’avoir enfin une retraite acceptable. Pour ceux qui auront
travaillé toute leur vie, la retraite minimum sera de 1000€.
- Nous héritons de dix ans d’abandon
de l’hôpital public. Nous réagissons à deux niveaux: un plan de transformation
de long terme et un plan massif et inédit de 1.5 Md€ d’argent frais pour
répondre à l’urgence, avec en plus un allègement inédit de la dette à hauteur
de 10 Mds€.
- Entre la baisse de l’impôt sur le
revenu de 5 Mds€, la suppression du dernier tiers de taxe d'habitation pour 80%
des Français et la poursuite de la défiscalisation des heures supplémentaires :
le budget 2020 est celui de la baisse des impôts pour les Français.
- Nous aurons l’an prochain le plus
faible déficit depuis près de 20 ans mais nous assumons nos choix budgétaires :
nous tenons les comptes de la nation, nous baissons les impôts de façon inédite
et nous faisons face aux urgences sociales.
- La France est plus attractive que
jamais! Les résultats de la politique économique et fiscale portée par Emmanuel Macron sont là. La
France est désormais le second pays le plus attractif d’Europe pour les
investissements étrangers et le premier de la zone euro.
- Depuis deux ans et demi, la
politique économique et fiscale portée par Emmanuel
Macron donne des résultats : les impôts et le
chômage baissent en France.
Avec Emmanuel
Macron, Edouard Philippe
et Xavier Bertrand nous avons beaucoup travaillé à la mise en œuvre du Canal
Seine-Nord. Aujourd’hui, nous signons la convention de financement du Canal. On
en parle depuis 200 ans. Ça y est, le projet du Canal Seine-Nord va enfin voir
le jour!
Muriel Pénicaud
(ministre du Travail)
- La première protection contre le chômage, c'est la
compétence. Le premier levier pour la compétence, c'est la formation.
- [«Mon Compte forrmation] [Le nouveau dispositif de
formation va] permettre à notre pays d’entrer dans une société de compétences,
seule voie pour répondre aux mutations technologiques, numériques et
écologiques.
- L’idée de la formation tout au long de la vie […] devient
une nécessité économique et sociale.
- [«Mon Compte forrmation] seuls les organismes agréés
préparant à un titre professionnel ou à un diplôme seront référencés.
- Le premier marqueur du chômage, c’est l’absence de
formation.
Marc Fesneau
(ministre des Relations avec le Parlement)
Au Congrès des maires, entretien avec
les représentants des Communes forestières de France , qui œuvrent en faveur
d’une gestion durable de la forêt. Le patrimoine forestier couvre 31% du
territoire. Un atout pour la transition énergétique et nos territoires.
Frédérique Vidal
(ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’innovation)
- Avec Gabriel Attal, nous
travaillons sur le revenu universel d'activité jeunesse. Ce qu'il faut que nous
travaillons, c'est les critères pour la partie de la jeunesse qui est
étudiante.
-Les barèmes des bourses ne
correspondent plus à la réalité d’aujourd’hui, nous devons les revoir
structurellement. Tout sera remis à plat début 2020 comme nous nous y étions
engagés, nous y travaillons avec les organisations étudiantes.
Adrien
Taquet (secrétaire d’Etat à la Protection de l’enfance)
- Quand on connaît les chiffres, cela m'étonne que ce pays,
qui aime à se voir comme le pays des Droits de l'homme, puisse accepter que
chaque année plus de 150 000 mineurs soient victimes d'agressions sexuelles,
que 10 000 d'entre eux subissent de la prostitution infantile, qu'un enfant
soit tué tous les cinq jours par l'un de ses parents.
- [Viols d’enfants] Nous n'avons sans doute pas envie de
voir ce qui renvoie à de plus abject en nous, comme l'inceste commis par un
ascendant sur un mineur. De plus, étant donné que 80% des violences ont lieu
dans le cadre familial, cela fait vaciller l'un des fondements de notre
société, la famille.
- L'enjeu est de mieux repérer les violences, y compris
lorsqu'elles se manifestent par des signaux faibles dans un premier temps. Pour
ce faire, mon plan prévoit une meilleure formation et coordination entre
personnels de santé, travailleurs sociaux, forces de l'ordre et magistrats.
Deuxième recommandation, améliorer notre connaissance des 400 à 500 morts
inattendues de nouveau-nés par an, l'un des taux les plus élevés en Europe. On
passe certainement à côté de quelque chose. Les moyens de l'Observatoire
national de la mort inattendue du nourrisson (Omin) seront renforcés et un
protocole précis d'organisation entre les professionnels de santé et ceux de la
Justice quand une mort inexpliquée survient va être mis en place partout en
France.
- Beaucoup d'affaires ne sont pas connues car les enfants ne
parlent pas et certaines informations ne remontent pas des départements.
Pourtant nous disposons déjà d'un Observatoire National de la Protection de
l'Enfance (ONPE) qui a précisément été créé dans cet objectif. Il faut surtout
mieux articuler l'ONPE et les Observatoires Départementaux de la Protection de
l'Enfance. Par ailleurs, une enquête de victimation va être lancée pour avoir
une vision plus précise des violences commises au cours de leur enfance sur les
personnes devenues adultes. Il en existe déjà mais il faut approfondir.
- [En dix ans, les condamnations pour viols et agressions
sexuelles ont diminué de 40%. Les auteurs agissent-ils en toute impunité?] Bien
sûr que non, et il faut résister à ceux qui vont jusqu'à crier au complot. La
justice est particulièrement vigilante, les forces de police et de gendarmerie
tout comme les magistrats sont mieux formés, les associations font un travail
formidable, et il y a une vraie volonté politique. Il faut se rendre compte que
l'écrasante majorité des violences sexuelles sur mineurs ont lieu dans le huis
clos familial. Résultat, c'est le silence et ensuite c'est souvent parole
contre parole car on manque de preuves matérielles. C'est parfois difficile
pour un juge de condamner un auteur dans ces conditions.
- [Seuls 4% des viols sur mineurs font l'objet de plaintes] En
France, nous avons un problème avec la libération de la parole de l'enfant, et
sa crédibilité. A cet égard, le procès d'Outreau a eu des effets assez
délétères. Mais ces 4% ne reflètent pas uniquement une défiance vis-à-vis de
l'autorité judiciaire, c'est aussi une parole qui ne sort jamais. (…) Il n'y a
pas de mesure miracle pour faire parler un très jeune enfant victime de
violence sexuelle. Nous misons d'abord sur l'information et la sensibilisation
des enfants. Dès l'âge de 5 ans on peut évoquer la question du consentementou celle du rapport au corps. Nous
voulons investir davantage le temps périscolaire par le biais d'un partenariat
avec l'Association des maires de France en labellisant ce qui se fait de mieux
au niveau associatif. L'école a bien sûr également un rôle à jouer pour aider
les enfants à repérer les conduites malsaines et à s'en protéger. Des
programmes scolaires d'éducation à la sexualité existent. Jean-Michel Blanquer
est d'accord pour les évaluer et voir comment on pourrait les renforcer le cas
échéant. Nous allons également généraliser les unités médico-judiciaires
pédiatriques qui permettent de recueillir et de protéger la parole des enfants
avec tous les services à disposition au même endroit : policiers et gendarmes
formés, médecins, légistes, psychologues. Il n'en existe aujourd'hui que 58.
L'objectif est d'en installer une par département d'ici 2022 et surtout de ne
plus avoir de "zone blanche". On va également créer des équipes
pédiatriques référentes sur les violences faites aux enfants. Leur rôle sera
d'être une ressource pour les personnels de santé à l'hôpital et les médecins
libéraux. Aujourd'hui, les médecins ne sont pourvoyeurs que de 5% des
signalements de maltraitances alors qu'ils voient passer beaucoup
d'enfants.
- Il n'est pas admissible que seul un Français sur quatre
face à une suspicion de violences [contre les enfants les signale]. En Suède,
si vous donnez une claque à votre enfant dans la rue, on vous dénonce tout de
suite. Au moindre doute, il faut appeler le 119. Mais ce qui n'est pas
admissible non plus est que, deux fois sur trois, on demande aux gens qui
composent ce numéro d'urgence de rappeler car les écoutants ne sont pas assez
nombreux. Nous allons donc débloquer 400 000 euros dès 2020, la moitié par
l'Etat, l'autre par les départements, qui vont permettre d'embaucher 5
écoutants et 3 cadres.
- [Le défenseur des droits, Jacques Toubon, a préconisé
lundi dans son rapport de renforcer le fichier judiciaire automatisé des auteurs
d'infractions sexuelles ou violentes (FIJAISV)] Dès ma nomination j'ai
identifié ce qui me semblait être une faille. Sont inscrits automatiquement au
FIJAISV les agresseurs sexuels et les personnes qui ont été condamnées pour des
crimes dont la peine encourue est de 5 ans. En consultant ou en détenant des
images pédopornographiques vous encourez une peine de deux ans. Vous n'êtes
donc pas systématiquement inscrit sur ce fichier. Résultat, sur 900
condamnations par an à ce titre, les tribunaux n'ont ordonné l'inscription au
fichier que de 55% de ces condamnations. Cela fait 500 personnes condamnées
pour avoir consulté ou détenu de telles images qui se baladent dans la nature
sans être inscrit au FIJAISV et qui peuvent être embauché pour travailler auprès
d'enfants. Pour rendre automatique cette inscription, nous avons décidé avec la
garde des Sceaux de durcir les peines accourues pour ce délit. Elles vont
passer de 2 à 5 ans. Par ailleurs, nous souhaitons étendre le contrôle
des antécédents judiciaires inscrits au FIJAISV pour les personnes employées à
domicile pour la garde d'enfants de moins de 6 ans. Avec la ministre des Sports
et la Fédération française de football de la région Centre Val de Loire, nous
expérimentons également un mécanisme de l'honorabilité des bénévoles.
- [Numéro unique d'écoute pour éviter le passage à l'acte ou
la récidive des auteurs de violences] En Allemagne, 9515 contacts téléphoniques
ont été recensés depuis 13 ans. Ces contacts ont donné lieu à 2894 évaluations
et 1554 offres de thérapie. Il est indispensable de travailler en prévention
des violences auprès des personnes qui ont conscience d'avoir un désir sexuel,
une attirance physique pour les enfants. Aujourd'hui, ils ne trouvent d'écoute
nulle part. Ce numéro d'écoute, mis en place dans cinq régions, va leur
permettre de parler à un psychiatre ou un psychologue qui pourra les orienter.
(…) Pour bien tester ce dispositif et s'assurer que lorsqu'on les généralisera
il y aura les ressources nécessaires. Le pire serait que quelqu'un appelle,
qu'on l'écoute, mais qu'on ne soit pas en mesure de le prendre en charge
ensuite...
- Cela fait 20 ans que l'on cherche la solution. Je suis
convaincu que pour un enfant de 11 ans la pornographie n'est que de la
violence, cela façonne de manière négative sa sexualité, son rapport au monde,
à l'homme ou à la femme. Comme va l'annoncer le Président de la République ce
matin, nous allons déjà faire appliquer la loi en demandant à la justice d'être
plus regardante afin de s'assurer que les plateformes de partage de vidéos en
ligne mettent bien en place des dispositifs de protection des mineurs efficaces
(ce n'est pas le cas des simples "disclaimers"). Une sanction
financière du CSA à l'égard des plateformes qui ne respectent les obligations
de protection des mineurs sera aussi introduite. Il faut en outre que nous nous
assurions que les parents s'emparent davantage les outils de contrôle parental.
En conclusion, l'Etat doit assumer ses responsabilités pour enrailler toutes
ces violences, et nous le faisons. Mais au regard de la situation, nous n'y
arriverons pas seuls. Une prise de conscience de l'ensemble de la société est
nécessaire.
Amélie
de Montchalin (secrétaire d’Etat aux Affaires européennes)
Le Président n'a jamais dit que nous
voulions remplacer l’OTAN. Ce que nous disons c’est que l'Europe doit avoir une
position plus unie au sein de l'OTAN. On peut être des alliés sans être des
alignés ou des inféodés.
Cédric O (secrétaire
d’Etat chargé du numérique)
Discussion passionnante avec Soshana
Zuboff, professeure à la HarvardBusiness School, autour de la régulation des géants du
numérique. L’Europe et les Etats-Unis ont la responsabilité d’agir pour
protéger nos démocraties. C’est le sens de mon déplacement aux Etats-Unis début décembre.
Emmanuelle Wargon
(secrétaire d’Etat auprès de la ministre de la Transition écologique et
solidaire)
De Briançon à Arles, nos communes s’engagent dans des
Contrats de transition écologique qui permettent de créer des projets
écologiques locaux au service des Français. C’est ça l’écologie concrète, celle
du quotidien.
Marlène Schiappa
(secrétaire d’Etat à l’Egalité hommes-femmes et à la Lutte contre les
discriminations)
- [Violences faites aux femmes] Il y aura un retrait de l'autorité parentale pour tous les
auteurs de féminicide et un aménagement de l'autorité parentale pour les auteurs de
violences conjugales.
- [3919] 100% des appels n'étaient
pas répondus faute d'écoutantes et les gens ne connaissaient pas ce numéro. Au
lendemain du grenelle sur les violences conjugales, 59% de la population le connait et nous avons recruté cinq
écoutantes supplémentaires.
- Un mari qui frappe sa femme, c'est
un mauvais père.
- Tous les jours, des policiers et
gendarmes interviennent et sauvent la vie des femmes. Nous sommes à un
tournant, une prise de conscience de la société et une volonté commune d’agir.
Ensemble, nous allons réussir à changer les choses !
Sibeth Ndiaye
(porte-parole)
Il y a des situations individuelles
parfois très difficiles mais il y a aussi des raisons collectives d’espérer: de
nombreux emplois créés, y compris dans l'industrie, l'augmentation du pouvoir
d'achat, la baisse continue du chômage.
● LaREM
[Nota: dans ce parti,
les propos de ses membres qui ne sont pas centristes et se considèrent de
droite ou de gauche ne sont pas retranscrits]
Richard Ferrand
(président de l’Assemblée nationale)
- La réforme des retraites, ce n'est pas une
réforme financière, c'est une réforme de justic ! Nous souhaitons un système
équilibré et équitable, universel et non basé sur des corporatismes.
- Lorsqu'on est convaincu qu'un
système de retraite
universel vaut mieux qu'un système où se juxtaposent les corporatismes, ça
mérite de le porter et de convaincre les Français
- La réforme des retraites, ce n'est pas une
réforme financière, c'est une réforme de justice ! Nous souhaitons un système
équilibré et équitable, universel et non basé sur des corporatismes.
- Avec le plan hôpital, il y a un
effort de solidarité nationale pour rendre à nouveau attractif l’hôpital public pour les
personnels. Il fallait prendre des mesures qui permettent d’aboutir à des
résultats rapides. Le plan d'Agnès Buzyn est une accélération salutaire!
- Ce qui est mis sur la table pour l’hôpita est massif et historique !
La reprise d'une partie de la dette par l'Etat permettra d’investir dans des
équipements du quotidien et de rendre attractif les postes. Les médecins,
infirmières, aides soignantes pourront gagner plus!
- Après les violences inouïes en
marge des manifestations du week-end dernier, je voudrais dire aux forces
démocratiques de notre pays, partis, syndicats, qu'elles doivent porter la
condamnation, et ne pas simplement dire «Tout ça, c’est la faute à Macron!»
- Fin de lecture à l’Assemblée Nationale du projet de
loi Engagement et
proximité. Les députés ont voté une amélioration concrète des conditions
d'exercice du mandat de maires, sans fragiliser l’intercommunalité, outil
commun de développement des territoires.
Stanislas Guerini
(délégué général)
- Nous baissons les impôts, nous baissons le chômage, nous
baissons les déficits.
27 milliards de baisse d'impôts sur le quinquennat. 80 % de
Français qui payent pour la dernière fois leur taxe d'habitation Jamais un
Gouvernement n'a autant rendu de pouvoir d'achat aux Français.
- Nous devons veiller à ce que les manifestations du 5
décembre ne soient pas un grand moment de violences. Les formations politiques
ont trop peu condamné les violences des derniers jours. Elles doivent être du
côté de l'ordre républicain.
- Un système universel où 1€ cotisé donne les mêmes droits à
tous les Français. Un système plus juste : un minimum retraite à 1 000€ par
mois. Un système plus équilibré Ce sont les fondamentaux de la réforme des
retraites.
- [Convention citoyenne pour le climat] Cet exercice
totalement nouveau vise à répondre à une attente profonde des Français, qui a
été exprimée lors du grand débat, sur la manière dont fonctionne notre démocratie.
Associer nos concitoyens à la fabrique de la décision publique est une réponse
au besoin de participation citoyenne. L’objectif est de redonner du souffle à
notre démocratie représentative, en y associant une forme de démocratie plus
délibérative. Cette démarche, que le président de la République a eu le courage
de mettre sur la table et qui est regardée à l’étranger avec beaucoup
d’intérêt, répond à une autre aspiration : celle de réussir la transition
écologique concrètement, en trouvant des solutions aux problèmes du quotidien.
- Un des enseignements majeurs de la crise des «gilets
jaunes», c’est que la transition écologique ne doit pas être éloignée de la
justice sociale, l’accompagnement social doit en être l’alpha et l’oméga. Nous
avons également compris que nous devons mener cette transition écologique avec
les Français. La convention citoyenne sur le climat est donc une occasion de
les inviter dans la cuisine de la fabrication de la loi, parfois pour qu’ils en
voient aussi la difficulté. Cela permettra de donner plus de légitimité à notre
action, car elle aura été coconstruite avec nos concitoyens. Je porte un
intérêt immense à cet exercice démocratique. J’ai été marqué par l’implication
totale des 150 participants. Cela mérite d’être valorisé.
- Ce qu’a dit le président de la République doit être
totalement appliqué : soit on soumettra sans filtre ce qui sera proposé
[par la Convention citoyenne sur le climat] au vote du Parlement ; soit on
pourra ordonner une mise en œuvre immédiate au cas où cela relève
d’applications réglementaires ; soit passer par référendum si les mesures
s’y prêtent. Le référendum pourrait être une manière de donner du souffle à
cette convention et de montrer la détermination de la majorité à réussir la
transition écologique. Ce n’est pas une voie à exclure.
- L’essoufflement démocratique, qui traverse l’ensemble des
démocraties occidentales, nécessite que l’on prenne des risques de cette
nature. Après avoir écouté les premières propositions qui ont été formulées,
j’ai trouvé que certains objectifs et constats convergeaient avec notre volonté
d’avancer sur la transition écologique. Ils parlent de lutte contre le
gaspillage alimentaire, contre les emballages plastiques ou l’artificialisation
des sols… Ce sont justement des sujets sur lesquels le gouvernement travaille
en ce moment, comme avec le projet de loi antigaspillage. Les décideurs
politiques ont perdu de leur crédibilité ces dernières décennies, car nous
n’avons pas su faire la preuve de notre capacité à apporter des résultats
concrets. Je vois donc cette convention comme une opportunité et un formidable
outil pour réinstaurer de la confiance dans notre volonté de mettre en œuvre la
transition écologique.
Gilles
Le Gendre (président du groupe à l’Assemblée nationale)
[Mon Compte Formation] La liberté de
choisir son avenir professionnel c'est une loi et des droits nouveaux portés
par les députés LaREM. Aujourd'hui c'est aussi un outil simple, clair et pratique
pour une formation à
portée de main.
Aurore Bergé
(porte-parole)
- Agissons contre l'abandon des animaux! Les députés sont
prêts ; Interdiction de vente en animalerie et de petites annonces en
ligne ; Permis de détention. Renforcement des sanctions. Faciliter la
possibilité pour les assoc de se constituer partie civile
- Nous détenons le record européen de
l'abandon des animaux. On s'en passerait bien.
●MoDem
Sarah El Hairy
(porte-parole)
Il existe des inquiétudes légitimes
sur la réforme des retraites nous sommes à l'heure du dialogue mais le MoDem a posé des lignes. Autorité
indépendante pour garantir la valeur du point. Les droits acquis sont acquis. Les
réserves des régimes excédentaires sont sanctuarisées.
Marielle de Sarnez
(députée)
Je forme le vœu qu’à l’occasion de la crise qui s’est
ouverte sur l’OTAN en raison de l’intervention militaire turque dans le
Nord-Est syrien, la France, et les Européens, trouvent enfin le ressort et
l’énergie de s’inventer un avenir commun, et de décider d’exister par eux
mêmes.
●UDI
[Nota: dans ce parti,
les propos de ses membres qui ne sont pas centristes et se considèrent de
droite ne sont pas retranscrits]
Jean-Christophe Lagarde (président)
- [Grève du 5
décembre] Ce n'est pas la peine d'attendre l'explosion, il vaut mieux se mettre
autour de la table maintenant. Il vaut mieux aller à la table des négociations
avant l’affrontement, pour trouver une solution pour renouer ce pacte
nécessaire pour que la France se redresse.
- Mes grands parents ont travaillé 40 heures par
semaine jusqu’à 65 ans, on peut travailler pendant 37 heures jusqu’à
62 ans pour que nous ayons une meilleure retrait
- [La retraite par point est] plus équitable pour les
Français.
- Je propose de passer aux 37 heures
pour éviter de repousser encore l'âge de départ à la retraite.
- [Urgences] C'est la façon dont sont organisés les soins dans notre pays
qui doit évoluer.
●Mouvement radical
Laurent Hénart
(président)
- [Communiqué suite à la présentation du plan d’urgence pour
l’hôpital] Il était très attendu par les professionnels de santé, les syndicats
et collectifs de soignants, mais à l’arrivée, le plan d’urgence pour l’hôpital
déçoit et divise, malgré quelques annonces intéressantes. La reprise d’un tiers
de la dette hospitalière, par exemple, devrait donner un peu d’oxygène et de
capacité d’investissement aux établissements de santé. C’est une bonne mesure
si cette reprise ne se substitue pas aux subventions versées lors des
opérations d’investissement. Si l’on
doit également saluer l’effort budgétaire sur l’ONDAM (Objectif national des
dépenses d'assurance maladie) hospitalier, on peut craindre que cela ne soit
pas suffisant pour apporter une réponse aux demandes des personnels de santé. Les
différentes primes destinées à rendre les professions médicales plus
attractives sont certes une avancée mais ne peuvent pas être une réponse
globale à la profonde crise que traverse l’hôpital public. Plutôt que de
multiplier les primes, qui ciblent chacune une partie de la profession, une
revalorisation du point d’indice aurait davantage répondu aux attentes de tous
les personnels hospitaliers. Par ailleurs, l’allègement des procédures
administratives des hôpitaux annoncé dans le catalogue des mesures du plan
d’urgence nécessite des mesures concrètes pour que cela ne reste pas un vœu
pieux. Nous regrettons enfin l’absence d’annonces non seulement sur la
pérennité des lits d’hospitalisations existants, notamment dans les territoires
en proie à la désertification médicale, mais aussi sur la réouverture
indispensable de lits nécessaires pour que les patients ne s’éternisent plus
aux urgences. Ces annonces sont donc loin de répondre aux revendications des
personnels qui attendaient davantage que quelques primes pour renforcer
l’attractivité de l’hôpital public et enrayer l’exode des hospitaliers vers le
privé. Le Mouvement Radical attend que la ministre des solidarités et de la
Santé annonce un plan ambitieux et novateur de revalorisation des carrières
médicales. Le Mouvement Radical tient à rappeler que le système de santé
français repose sur la coexistence d’un secteur public et d’un secteur privé.
Le véritable enjeu de l’accessibilité à des soins de qualité pour tous impose
une approche globale face aux défis que nous devons relever : urgences et
premiers secours, parcours de soins, déserts médicaux, équipements de haute
technologie ... Si l’hôpital public représente un pilier majeur de
l’organisation des soins en France, il ne peut résoudre seul l’ensemble des
problématiques. Dans un environnement économique nécessairement contraint nous
appelons à un Grenelle de la santé qui regroupe l’ensemble des acteurs :
Hôpital public, hospitalisation privée, médecine de ville, représentants des usagers
et collectivités territoriales.
- On a besoin avec l'Etat de mettre
de la laïcité dans
la loi de 1901 sur les associations.
- Emmanuel Macron a annoncé un chantier sur la décentralisation auquel moi, en
tant que radical, je suis très favorable, et sur lequel tout reste à
faire."
- [Banlieues] Je pense que le travail
effectué par Jean-Louis
Borloo était un excellent travail et qu'on aura
perdu un an ou deux.