● Emmanuel Macron
(Président de la République)
- De Prague à Bratislava, il y a 30
ans : ce courage doit continuer à nous inspirer, car la liberté comme l’Europe
restent un combat de chaque jour.
- Vous avez été tirés au sort et avez
accepté de construire notre avenir en relevant son plus grand défi : lutter
contre le changement climatique. Bravo pour votre engagement ! Et merci pour
votre invitation, je participerai à la Convention citoyenne pour le climat en
janvier.
● Gouvernement
[Nota: dans ce
gouvernement, certains membres ne sont pas centristes; nous retranscrivons
cependant leurs propos en rapport avec leur fonction parce qu’ils font partie
selon nos critères d’une équipe qui suit une politique globalement centriste]
Edouard Philippe
(Premier ministre)
- Le président de la République a
fixé un objectif: réunir les conditions pour des restitutions temporaires ou
définitives du patrimoine culturel africain en Afrique. Nous engageons
aujourd’hui le processus de restitution au Sénégal du sabre d’El Hadj Oumar
Tall.
- Il faut offrir davantage de perspectives
à la jeunesse africaine et lui permettre de réussir sur le continent. Le départ
ne peut pas être le seul horizon.
- Dans un monde où les tentations de
l’unilatéralisme et du fait accompli se multiplient, l’Afrique a beaucoup à
nous dire sur le multilatéralisme, dont elle offre de nombreux exemples.
- On ne résoudra pas la question des
migrations sur le long terme en s’abritant derrière des mers ou en érigeant des
murs. La réponse est plus complexe, elle passe en particulier par des
politiques de développement efficaces.
- La paix et la stabilité au Sahel ne
peuvent être assurées par un seul pays. C’est seulement ensemble, pays de la
région et pays européens, que nous pouvons trouver des solutions pour lutter
contre le terrorisme. Nous ne devons laisser aucune chance aux groupes
djihadistes. Notre coordination doit être parfaite en toutes circonstances.
Christophe Castaner
(ministre de l’Intérieur)
- Aucun culte ne peut s’exercer dans
la peur, chacun doit être libre de pratiquer sa religion. Je veux aussi que la
parole se libère, que personne n’ait peur de porter plainte, que personne n’ait
honte. Chacun doit savoir qu’il sera bien accueilli et pris en charge.
- La lutte contre l’antisémitisme
passe par les mots. Elle passe aussi par des actes, des actes forts. C’est un
engagement quotidien du ministère de l’Intérieur mobilisé pour protéger nos
citoyens de confession juive qui ont dit et répété leur attachement à la
République.
- Oui, nous allons continuer à
réformer: Emmanuel Macron a précisément été élu pour cela. Nous le ferons dans la
concertation, l'écoute, en dialoguant avec les Français partout dans les
territoires et en prenant en compte les inquiétudes de chacun.
- L'Islam a toute sa place en France
mais dans le respect, comme tous les cultes, de nos principes de laïcité :
liberté de croire ou de ne pas croire dans les limites du respect de l’ordre
public, séparation de l'État et des cultes et égalité de tous devant la loi.
- Les «listes communautaires» sont
l'épiphénomène d'un problème plus profond qu'est l'émergence de l'islam
politique dans certains quartiers. C'est ce combat-là que nous menons car la
République est chez elle partout. Et elle ne reculera nulle part.
- Il peut y avoir des phénomènes de
radicalisation dans les services publics : nous sommes extrêmement vigilants,
des fonctionnaires sont formés pour identifier les individus à risque. Mais ce
n'est pas parce que l'on est musulman qu'on est suspect de quoi que ce soit.
- D'ici 2022, il y aura 10 000
policiers et gendarmes supplémentaires en France. C'était un engagement d'Emmanuel Macron et il sera tenu.
Il y a les recrutements mais aussi la méthode: ils seront davantage sur le
terrain avec la police de s écurité au quotidien.
- La sécurité des Français est une priorité absolue de ce
Gouvernement : augmentation de plus d'1 milliard d'euros du budget du
ministère de l'Intérieur depuis 2017 ; plus de 1 0.00 policiers et
gendarmes supplémentaires d'ici la fin du quinquennat.
- Hier, des policiers ont été la
cible d’un déchainement violence inouï et contraints de se réfugier dans un
commerce. De ces images, je retiens le sang-froid de nos forces et l'immense
lâcheté des brutes qui les ont attaqués. Chacun doit condamner ces exactions.
- Il faut distinguer les
revendications initiales des «gilets jaunes», cette colère profonde, qui venait
de loin, qu’il nous fallait entendre et que nous avons entendue et ceux qui,
très vite, n'ont eu pour moteur que la haine et la violence.
- Confiance et reconnaissance aux
forces de sécurité et secours qui étaient mobilisées partout en France. Les
dégradations et violences commises en marge des manifestations appellent des
condamnations fermes et unanimes. Le ministère de l'Intérieur reste vigilant et
mobilisé.
Nicole Belloubet
(ministre de la justice)
- [Selon le rapport de l’Inspection générale de la justice,
dans 41 % des 88 homicides conjugaux et tentatives étudiés, la victime s’était
déjà signalée à la police] Très clairement, ça ne va pas. La chaîne pénale
n’est pas satisfaisante. Ce rapport, comme je l’avais demandé, met le doigt sur
les difficultés et les dysfonctionnements. Dans 35% des cas, les forces de
l’ordre et la justice n’avaient été saisies d’aucune plainte avant le
féminicide. Mais dans 65% des cas, elles l’étaient. Je suis consciente de la
difficulté pour les personnes qui recueillent les plaintes de mesurer la
réalité et l’ampleur du danger. C’est pour ça qu’elles doivent être formées. Il
faut des formations à l’accueil des victimes, à leur suivi, dans les
commissariats, dans les gendarmeries et dans les tribunaux. Depuis octobre, une
formation obligatoire aux violences conjugales est d’ailleurs dispensée aux
magistrats qui changent de poste, soit tous les deux ans en moyenne. Il faut
des lieux d’écoute, aussi, et mettre en place des mécanismes pour ne pas
contraindre une victime à répéter ce qu’elle a subi à chacun de ses
interlocuteurs.
- Il y a un problème de preuves. La police pourrait
s’inspirer de ce qui est fait à l’hôpital de Dax. Les victimes avouent rarement
qu’elles ont subi des violences conjugales; elles arrivent en avançant de
fausses raisons, qu’elles sont tombées, par exemple. Mais, à Dax, les médecins
les amènent à verbaliser. Et ils ne les laissent pas repartir sans avoir
contacté une association qui les accompagne immédiatement. Le système est
organisé de sorte qu’il n’y ait pas de faille. C’est une politique qui doit
être portée par les chefs de juridiction. Nous devons mettre en place des
protocoles de réponse qui ne laissent place à aucune faille, nulle part. Pour
qu’il n’y ait pas de sentiment d’impunité, il doit toujours y avoir une réponse
pénale, même si elle n’est pas toujours de même niveau, bien sûr.
- Je suis contre la suppression des mains courantes comme
modalité d’alerte. Depuis la circulaire de 2014 leur nombre a baissé au profit
des plaintes, processus qui prend parfois du temps mais qui doit demeurer
l’objectif. Ce qui ne va pas, c’est qu’en matière de violences conjugales, le
parquet devrait être systématiquement informé de ces mains courantes, afin de
pouvoir ordonner l’ouverture d’une enquête si les faits sont graves, et ce même
si la victime refuse de porter plainte. Je vais donc réactiver cette
circulaire, qui semble avoir été enfouie.
- Il est nécessaire de dépasser le secret médical. Ça fait
appel à l’éthique du médecin : s’il voit qu’une femme se fait massacrer, ça me
choquerait qu’il ne le dise pas.
- Dans une circulaire du 9 mai, j’ai demandé que
l’ordonnance de protection soit plus utilisée. Avec la proposition de loi pour
lutter contre les violences faites aux femmes, qui sera définitivement votée
dans quelques semaines, nous allons encore faciliter le recours à cette
ordonnance. Le procureur pourra saisir le juge aux affaires familiales pour lui
demander de la délivrer. Certains JAF me disent qu’ils n’en délivrent pas car
les certificats médicaux des victimes ne sont pas assez explicites et ne
permettent pas de fonder la notion de danger. Avec la ministre de la Santé,
Agnès Buzyn, nous allons donc travailler à l’élaboration de certificats types.
- Aujourd’hui, sur les 1028 téléphones grave danger mis à
disposition des parquets, seuls 683 sont utilisées en raison d’un cadre trop
restreint. J’ai demandé aux procureurs d’avoir une approche plus ouverte
en assouplissant les critères du danger et ainsi incitant les juridictions
à davantage les donner.
- Le 25 novembre, à la fin du Grenelle sur les violences
conjugales, nous tirerons publiquement les conclusions des groupes de travail
mis en place par Marlène Schiappa. De nouvelles dispositions législatives
seront nécessaires, notamment pour les propositions du groupe piloté par le
ministère de la Justice. Je pense par exemple au retrait de l’autorité
parentale pour le conjoint violent évoqué par Édouard Philippe.
- Je suis pour l’utilisation du terme «féminicide» dans le
langage courant, ça permet de nommer les choses. Je l’emploie et je comprends
ce que ça pourrait signifier en matière symbolique de l’inscrire dans le Code
pénal. Mais je ne suis pas sûre que juridiquement ce soit cohérent: le terme
d’homicide employé dans le code pénal est générique et l’aggravation des faits
lorsqu’ils sont commis sur le conjoint est prévue. Le terme de féminicide
imposerait de disposer d’un terme générique pour désigner tous les actes
conduisant à la mort volontairement ou non donnée, autre qu’homicide.
- Ma seule obsession: faire baisser ce chiffre [de
féminicides]. Je suis optimiste, parce que j’ai le sentiment que les choses
bougent, que les acteurs sont décidés à être vraiment réactifs. Il faudra aussi
consolider les moyens aux associations. Ce sont desa cteurs indispensables, des
partenaires.
- [Affaire Polanski] C’est un problème qui a déjà été posé
lors de l’examen du texte sur les violences sexuelles, en août 2018. Nous avons
élargi la prescription à trente ans et après la majorité pour les victimes
mineures. L’imprescriptibilité est inconstitutionnelle, à l’exception des
crimes contre l’humanité. Se pose aussi la difficulté d’établir des preuves
au-delà de trente ans. C’est une solution à la fois conforme au droit et à
l’intérêt des victimes.
Florence Parly (ministre
des Armées)
Notre mémoire nationale est le ciment
de nos valeurs républicaines. Détruire ce qui nous rassemble traduit un manque
criant de sens et de respect.
Bruno Le Maire
(ministre de l’Economie et des Finances)
- Il y a actuellement un milliard d’euros
de souscriptions d’actions FDJ des particuliers. C’est considérable, c'est un immense
succès. Les Français sont au rendez-vous. Les petits souscripteurs seront
servis en priorité.
- Certains SUV et grosses cylindrées émettent trop de CO2. 3
propositions pour limiter leur impact sur l'environnement: déplafonner le malus
auto ; informer le citoyen de leur impact environnemental dans les
publicités ; réviser les règles européennes.
- Les forces de l’ordre ont été
admirables d’efficacité et de courage face à des hordes de casseurs, qui s’en
prennent à notre histoire et aux pompiers qui veulent éteindre des incendies.
Face à cette violence endémique, il n’y a qu’une seule réponse : la fermeté.
Agnès Buzyn (ministre
de la Solidarité et de la Santé)
- L'État avance pour que le numérique
améliore, adapte et modernise nos organisations en santé, afin de faciliter le
quotidien des patients et des professionnels.
- A partir du 1er janvier 2022,
l'espace numérique de santé permettra à chaque citoyen d'avoir un accès
sécurisé à ses données de santé, et d'accéder à des outils lui permettant
d'être de plus en plus acteur de sa prise en charge.
- Oui, beaucoup trop de Français
renoncent aux soins pour des raisons financières. Pour agir contre ce constat,
nous mettons en oeuvre le 100% Santé, la Complémentaire Santé Solidaire &
agissons pour l'égalité d'accès aux soins sur tout le territoire.
Didier Guillaume
(ministre de l’Agriculture)
- Aujourd’hui, il est absolument
scandaleux d’abandonner des animaux domestiques. Je lance une mission
parlementaire dans les jours qui viennent pour rendre un rapport dans les 6
mois pour faire état de la situation.
- [Grande distribution] Si vous ne
jouez pas le jeu on va faire une loi plus coercitive et il y aura des sanctions.
- Je veux un étiquetage de toutes les
matières premières de tous les produits.
- La castration à vif des porcs sera
interdite en fin d’année 2021, de même pour le broyage des poussins.
Jacqueline Gourault (Ministre de la Cohésion des territoires et des Relations avec les collectivités territoriales)
Aucune cause ne justifie que des
pompiers soient visés par des pavés, que des biens publics soient saccagés, que
des permanences d’élus soient dégradées, qu’un monument érigé en l’honneur d’un
grand homme de notre République soit souillé. Aucune !
Gérald Darmanin
(ministre des Comptes publics)
La politique économique et fiscale
portée par Emmanuel Macron porte ses fruits : comme le souligne le Financial Time, le nombre de créations d’entreprises a bondi de 60% en France
depuis 2017.
Adrien
Taquet (secrétaire d’Etat à la Protection de l’enfance)
Chaque année près de 60 000 enfants
naissent prématurés. Pour eux et pour leurs parents, nous avons créé un congé
paternité de 30 jours supplémentaires qui bénéficie à tous les enfants
hospitalisés à la naissance.
Emmanuelle Wargon
(secrétaire d’Etat auprès de la ministre de la Transition écologique et
solidaire)
- L’écologie, une priorité pour
l’acte 2 du quinquennat. On avance nationalement et localement.
- La société de consommation ne peut
pas être notre modèle.
- La France s'est engagée à lutter
contre la déforestation importée.
- [Glyphosate] La question, c'est de
trouver des alternatives et de ne pas laisser les agriculteurs sans solution.
- Le consommateur a vraiment le pouvoir
de choisir l'impact qu'il veut avoir sur la planète.
- Notre objectif c'est moins 50% de
pesticides en 2025 (...) pour une agriculture qui respecte plus les sols.
- L'écologie n'est pas indolore
(...), comment faire pour que ce ne soit pas un luxe?
- On ne cherche pas des solutions
techniques (...) on veut comprendre ce qui est acceptable pour les gens.
Olivier Dussopt
(secrétaire d’Etat auprès du ministre des Comptes publics)
Une honte. Dégrader le monument érigé
en hommage au Maréchal Juin, héros de la Première et de la Deuxième guerre
mondiale, et à ses hommes morts lors de la campagne d’Italie, est un acte
inqualifiable.
Christelle Dubos
(secrétaire d’Etat auprès de la ministre de la Solidarité et de la Santé)
Le gouvernement
se bat contre le renoncement au soin, que ce soit
pour des raisons pratiques ou financières : lutte contre les déserts médicaux ;
complémentaire santé solidaire fin du numerus clausus La santé en France
n'est pas un luxe.
- 4,17 millions de foyers bénéficient aujourd'hui de la
prime d'activité, de 185€ en moyenne. Ce sont des familles, de femmes seules
qui élèvent leurs enfants, des jeunes actifs qui reçoivent chaque mois un coup
de pouce financier.
Marlène Schiappa
(secrétaire d’Etat à l’Egalité hommes-femmes et à la Lutte contre les
discriminations)
- Ma position est ferme: tolérance
zéro vis-à-vis des auteurs de violences sexuelles et sexistes ! Les agresseurs
de nationalité étrangère seront désormais expulsés. Qui peut décemment nous
dire qu’un violeur peut rester sur le territoire sans problème ?
- La place des femmes dans le monde
économique et financier est insuffisante. Nous porterons, en 2020, une loi pour
leur émancipation économique avec Bruno Le Maire. – - [Lutte contre les
féminicides] On n'est pas que face à une question de moyens : on est également
face à une question de connaissance des dispositifs.
- [Lutte contre les féminicides] Les
moyens sont en constante augmentation [...] Je n'ai entendu aucune association
dire le Grenelle des violences conjugales c'est du vent.
- [Lutte contre les féminicides] Qu'il
y en ait 130 ou 150 : ce sont des morts de trop, surtout quand elles auraient
pu être évitées et c'est ce que le rapport de du ministère de la justice nous dit aujourd'hui.
- Si une personne a connaissance
d'une violence sexiste et sexuelle, elle doit la dénoncer mais pas avec des
lettres anonymes ! Il y a une plateforme http://arretonslesviolences.gouv.fr
- [Polanski] Il ne faut pas passer d'une présomption d'innocence pour les
accusés à une présomption de mensonge pour les femmes qui parlent.
- [Polanski] Moi, personnellement, je n'irai pas voir ce film sachant
qu'il a été réalisé par une personne sur laquelle pèsent ces accusations, ce
serait une manière de soutien.
- Tous les jours, il y a des forces
de l'ordre qui sauvent la vie de femmes. En tant que gouvernement, notre
responsabilité est de les outiller plutôt que de les blâmer.
- [Violences commises ce samedi place
d'Italie à Paris] Il n'y a rien qui légitime cette forme de violence et il faut
avoir une forme de fermeté sans relâche face à cela.
- [Violences commises ce samedi place
d'Italie à Paris] La responsabilité première de ces violences n'incombe pas au
gouvernement, pas aux forces de l'ordre : elle incombe aux casseurs eux-mêmes.
(…) C'est inadmissible. Là, on a une espèce de croisée de la violence, de la
haine et de la bêtise.
- [Gilets jaunes] La situation est enkystée, elle existe depuis longtemps. Les
gens qui sont mécontents, là, le sont depuis des années. Nous devons apporter
des réponses sérieuses mais ça se fait dans le temps.
- [Gilets jaunes] Depuis le début du mouvement, le gouvernement est vraiment
obsédé par la question de la concertation, de ne jamais passer en force, pour
tous les sujets. On le voit sur les retraites.
- [Convergence des luttes dès le 5 décembre] Le facteur de
vigilance, c'est l'ubérisation des syndicats. Il faut avoir un dialogue
gouvernement/syndicats mais je pense qu'il faut le dépasser.
- Cela fait 40 ans que c’est illégal
de payer une femme moins qu’un homme, parce qu’elle est une femme. Nous passons
à une obligation de résultats avec la transparence des écarts de salaires. Je
porterai en 2020 avec Bruno Le Maire une loi pour l’émancipation économique des femmes.
Laurent Nunez
(secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’intérieur)
Aux forces de sécurité et secours qui
étaient mobilisées sur tout le territoire pour garantir l’ordre républicain, je
veux redire ma gratitude et mon soutien. Leur réactivité et leur
professionnalisme ont permis de stopper les dégradations et violences. Merci.
● LaREM
[Nota: dans ce parti,
les propos de ses membres qui ne sont pas centristes et se considèrent de
droite ou de gauche ne sont pas retranscrits]
Stanislas Guerini
(délégué général)
- LaREM compte bien répondre à
l'attente des Français: nos candidats et futurs élus ont pris l'engagement de
faire de la transition écologique une priorité de leur mandat. Les solutions
locales sont indispensables pour gagner la bataille du climat !
- Faire la transition écologique avec
les Français. À la convention citoyenne pour le climat, cet engagement prend
forme grâce à la mobilisation de 150 citoyens. Bravo et merci pour votre
engagement ! C’est une nouvelle page de notre histoire démocratique qui s’écrit
avec vous.
- Nous sommes lucides sur la
situation du pays mais résolus à continuer la transformation. Si nous voulons
arrêter la colère, il faut continuer à réformer. Comment laisser un système de
retraite avec autant d'injustices ? Nous devons trouver des solutions.
- La république en marche a deux objectifs pour ces
élections municipales: multiplier par 5 son nombre d’élus locaux, en passant de
2 000 à 10 000 ; renforcer la majorité présidentielle en continuant à
rassembler les progressistes.
- Détruire un monument historique
pour en faire des pavés à jeter sur nos policiers, empêcher les pompiers d'intervenir...
Ces violences sont inacceptables. Toute ma reconnaissance à nos forces de
l'ordre et de secours. Si notre République est debout, c'est grâce à vous.
- Hier à Paris, les hommes en noir
ont remplacé les hommes en jaune des ronds-points. Il n'y avait pas de
revendications sociales mais une volonté de casser et de mettre à terre la
République.
- Aujourd'hui, la ville de Paris est
mal administrée. Les Parisiens et les Parisiennes veulent une alternative à Anne Hidalgo. Benjamin Griveaux est cette
alternative. Les forces progressistes doivent se rassembler autour de lui.
Aurore Bergé
(porte-parole)
Détruire ce qui fait notre identité
commune est une insulte adressée à tous les Français. Vous n'inspirez que du
dégoût et la ferme volonté de continuer à ne rien céder face à la violence.
Merci, une nouvelle fois, à nos forces de l'ordre.
Sacha Houlié (député)
Nous allons faire 4 choses pour nos maires : rendre
obligatoire une conférence des maires dans chaque intercommunalité ; rendre
les arrêtés exécutoires avec un pouvoir de police ; simplifier les démarches
administratives ; créer un statut de l'élu.
Sylvain
Maillard (député)
Pour une retraite financée, plus juste et
plus lisible. La négociation porte sur tout sauf 5 points fixés: par
répartition ; un euro cotisé donnera les mêmes droits ; pour les nés
après 1963 ; fin des régimes spéciaux ; mise en œuvre à partir de
2025.
Marie-Christine
Verdier-Jouclas (députée)
Baisse de 5 mds € d'impôts pour les 2 premières tranches,
indexation sur l'inflation de toutes les retraites inférieures à 2 000 € à
partir du 1er janvier, suppression de la taxe d'habitation ... Nous répondons
aux besoins des Français ! La preuve, le chômage baisse et le pouvoir d'achat augmente!
Caroline
Janvier (députée)
L'importance de l'enjeu des violences conjugales conduit nos
propositions, notamment la protection dès main courante, la création de 1 000
places supplémentaires d'hébergement d'urgence et l'appui à la réinsertion.
Nadia
Hai (députée)
Manifester est un droit fondamental
que nous préserverons toujours. Mais la violence est inacceptable, nous ne
pouvons la tolérer. Les forces de l’ordre se sont adaptés à chaque situation
avec un professionnalisme certain, nous leur rendons un grand hommage.
●MoDem
Patrick Mignola
(président du groupe à l’Assemblée nationale)
Pour une conférence sociale qui
rééquilibre les rémunérations entre capital et travail : accords d’entreprise,
participation des salariés aux bénéfices, négociation des conventions
collectives. La majorité a ouvert toutes les possibilités aux acteurs sociaux !
- [Grenelle social] Nous avons besoin d'un nouvel élan dans
le pays. Ce que nous pensons avec nos amis centristes, mais je suis sûr que La
République en marche partage aussi cet objectif, c'est que la majorité n'assume
pas ce pour quoi elle est là, c'est-à-dire la lutte contre l'inégalité. On n'a
jamais fait autant baisser le chômage depuis deux ans, on n'a jamais eu une
croissance aussi élevée par rapport aux autres pays d'Europe, on n'a jamais
autant baissé les impôts, mais les Français ne voient pas se réduire les
injustices sociales et c'est à ça qu'il faut répondre.
- C'est vrai que le gouvernement a fait le boulot pour
baisser les prélèvements, mais aujourd'hui il faut que tous les accords
sociaux, les syndicats patronaux, les syndicats représentants leurs salariés
fassent le leur pour augmenter les salaires. En dix ans, la rémunération du
capital a augmenté sept fois plus vite que la rémunération du travail.
Objectivement, quand on est dans l'année de la crise des "gilets
jaunes", qui est une crise de pouvoir d'achat par excellence, qu'on batte
les records de dividendes aux actionnaires dans les entreprises, que les
patrons du CAC40 augmentent de 40% leur rémunération, ça conduit les Français à
penser qu'ils n'en profitent pas autant que les autres. Il faut la
reconnaissance du travail et de l'effort.
- Il faut d'abord faire baisser la feuille d'impôt, mais je
crois aussi qu'il faut faire monter la feuille de paye. C'est le rôle des
syndicats de se mettre autour de la table et de conduire les négociations
salariales. C'est ce qui nous manque.
- Ce qui manque dans notre pays ce n'est pas que de
l'argent, c'est un projet collectif qui nous permette de croire un peu plus les
uns dans les autres. On est aujourd'hui en compétition, en jalousie les uns les
autres et parfois même en confrontation. Il nous faut un projet de société en
rééquilibrant la rémunération du capital et du travail. On vit dans un
capitalisme complètement dérégulé, il faut qu'on construise un capitalisme à
visage humain. Ça, ça peut remobiliser les Français.
- Pour que les entreprises continuent de se développer, il
faut éviter l'instabilité sociale. Il y a bien une chose qui peut mettre en jeu
l'économie française, c'est l'instabilité sociale. Donc, il faut un esprit de
responsabilité. Gouvernement, parlement, acteurs sociaux, il faut que tous
ensemble on se dise qu'il faut remettre de la régulation. Ça c'est un projet de
société qui peut nous rassembler.
Erwan
Balanant (député)
Une conférence sociale pour lutter
contre les inégalités. Un rééquilibrage de la rémunération du capital et du
travail est nécessaire si on veut réconcilier les Français avec la justice sociale. Donner, par la fiche de
paye, les moyens au français de faire la transition écologique.
Philippe
Latombe (député)
Depuis des décennies le contrat
social d'après-guerre a été adapté (souvent aux forceps et au pied du mur) aux
mutations économiques...Il est temps de refonder un pacte social et cela passe
par une conference sociale.
Isabelle
Florennes (députée)
- [Crise de l’Hôpital public] La
crise n’est pas nouvelle, cela fait dix ans que l’hôpital a été réformé et on
voit bien que la gouvernance est en cause et qu’évidemment la question de la
rémunération des personnels soignants est une vraie question (…) Le Président a
pris la mesure de leurs souffrances mais les annonces ont un peu tardé et Agnès
Buzyn n’a pas pris suffisamment la mesure de la crise.
- La crise n’a pas été complètement réglée après un an des
Gilets jaunes. Le gouvernement a fait beaucoup de choses mais la crise sociale
reste très présente dans la population.
- Nous demandons à ce que les partenaires sociaux se mettent
autour de la table pour la revalorisation du travail, c’est-à-dire du salaire
(…) C’est ça notre demande de conférence sociale ! (…) Cette conférence sociale
doit avoir lieu le plus rapidement possible, avant le 5 décembre, c’est ce que
nous souhaitons.
●UDI
[Nota: dans ce parti,
les propos de ses membres qui ne sont pas centristes et se considèrent de
droite ne sont pas retranscrits]
Jean-Christophe Lagarde (président)
- Le Gouvernement doit convoquer une
grande conférence sociale. Plutôt que de laisser l'État seul face à la rue,
toutes les forces vives du pays et les les acteurs sociaux doivent se retrouver
pour inventer une grande négociation collective.
- Nous demandons à l’État français de
mettre tout en œuvre afin que Carlos Ghosn soit rapatrié en France pour y être
jugé dans le cadre d’un procès équitable.
Sophie Auconie
(députée)
Je salue l’initiative de nos
Présidents Jean-Christophe Lagarde et Patrick Mignola qui proposent une
Conférence sociale
pour un véritable dialogue multiacteurs, véritable force de proposition d’une
refonte d’un système à bout de souffle et insatisfaisant la classe moyenne
française.
●Mouvement radical
Laurent Hénart
(président)
Condamnation des violences et des
dégradations. Agresser les forces de l’ordre ou de secours, casser des lieux de
mémoire, c’est attaquer notre République. Soutien total à celles et ceux qui la
défendent.