Voici une sélection, ce 13 novembre 2019, des derniers
propos tenus par des centristes dans les médias ou sur les réseaux sociaux en
France.
● Emmanuel Macron
(Président de la République)
- Souvenez-vous d’où vous étiez, de
ce que vous faisiez. Souvenons-nous de la promesse que nous nous étions faite :
rester unis pour ne jamais laisser gagner ceux qui avaient fait cela.
Aujourd'hui, souvenons-nous du 13 novembre et de ses victimes.
- L’Europe est sans doute l’endroit
du monde où l’on connaît le mieux le prix de la non-coopération internationale.
Elle doit être un laboratoire de multilatéralisme : construire de nouveaux
équilibres, avoir une voix propre et être un tiers de confiance entre
États-Unis et Chine.
- Hier, nous fêtions la paix, la fin
de la Première Guerre Mondiale. En 1918, l'Europe disait: «plus jamais cela».
Personne n’imaginait raisonnablement que 20 ans plus tard, allait commencer une
nouvelle guerre mondiale, plus terrible encore que la première. À l’époque, si
nous n’étions pas parvenus à bâtir la paix c’est parce que nous n’avions pas
réussi à trouver les bonnes voies de coopération multilatérale. Ne réitérons
pas cet échec. Construisons, ensemble, un multilatéralisme fort.
- Excellente discussion ce soir par
téléphone avec le président Donald Trump: Syrie, Iran, OTAN. Beaucoup de convergences ont été évoquées
et nous nous verrons avant le sommet de l’OTAN à Londres.
- En me recueillant devant ces noms
du monument aux morts pour la France en opérations extérieures, j’ai vu défiler
tant de vies, tant de destinées. 549 exactement. Chacune a sa propre histoire,
une histoire d’engagement, de dignité, d’honneur.
- Avec les anciens combattants,
porte-drapeaux, et jeunes – notamment du SNU – engagés pour que jamais
l'Histoire ne s'efface des mémoires. Le rôle de ces passeurs de mémoire est
essentiel dans la vie de notre Nation.
- 11 novembre 1918, 11 heures.
L’Armistice marque la suspension des combats de la Grande Guerre. N'oublions
jamais le sacrifice consenti par nos soldats, morts pour la France. N'oublions
jamais les leçons de l'Histoire, les risques que font peser désunion et repli
sur soi.
● Gouvernement
[Nota: dans ce
gouvernement, certains membres ne sont pas centristes; nous retranscrivons
cependant leurs propos en rapport avec leur fonction parce qu’ils font partie
selon nos critères d’une équipe qui suit une politique globalement centriste]
Edouard Philippe
(Premier ministre)
- L’organisation du système de soins
hospitalier et de ville est à bout. C'est pourquoi le Gouvernement s’est engagé
sur des réformes de fond pour continuer à faire de la médecine d’excellente
qualité dans l'hôpital public.
- La laïcité n’est pas quelque chose qui viendrait en plus, ce n’est pas
un supplément d’âme, c’est la condition à laquelle nous pouvons vivre ensemble
alors que nous ne sommes pas identiques et que nous ne croyons pas à la même
chose.
Christophe Castaner
(ministre de l’Intérieur)
- Au lendemain du 11novembre, le ministère de
l'Intérieur s'incline en mémoire des femmes et des hommes tombés au service de
la Nation et honore le dévouement, le courage et l'engagement de celles et ceux
qui le font vivre au quotidien.
- Chaque jour, chaque heure, chaque
minute, nos policiers font honneur à ce pays qu’ils protègent avec tant de
courage et de sang-froid. Ils incarnent la belle et grande devise qui orne leur
drapeau : pro patria vigilant, ils veillent pour la patrie.
Jean-Yves Le Drian
(ministre des Affaires étrangères)
[Tribune coécrite avec Heiko Maas, ministre allemand des
Affaires étrangères: «Non, le multilatéralisme n’est pas dépassé!»] Il y a un
an, l’Europe célébrait le centenaire de l’armistice de 1918 quand s’est ouvert
le premier Forum de Paris sur la paix. Nous participons ensemble aujourd’hui au
coup d’envoi de la seconde édition, au lendemain des commémorations du
trentième anniversaire de la chute du mur de Berlin. Saisissant raccourci historique
entre ces deux événements. Le premier a mis fin au premier des deux grands
désastres du XXe siècle, dont le sol européen a été le principal théâtre. Le
second laissait enfin espérer, soixante-dix ans plus tard, la réconciliation de
notre continent et la possibilité de forger, ensemble, notre destin commun. La
résonance entre ces deux anniversaires nous rappelle que l’Europe est toujours
parvenue à surmonter ses plus amères divisions, et à renaître de ses propres
ruines. Elle rend justice à l’Union européenne, cette conquête inédite qui a
assuré la démocratie et installé la paix entre des pays qui s’étaient si
terriblement déchirés. Elle suffit à expliquer pourquoi nous, Européens, serons
toujours en première ligne pour défendre les valeurs qui sont au cœur du
système multilatéral. Le multilatéralisme n’est pas seulement une manière de
régler les affaires du monde par la coopération des États. C’est aussi une
certaine idée de l’ordre mondial et une certaine idée de l’humanité, fondées
sur l’héritage des Lumières, le choix de la rationalité, le respect de la règle
de droit et la recherche du progrès commun. C’est au nom de ces principes que
nous invitons nos partenaires du monde entier à nous rejoindre pour contrer la
spectaculaire remise en cause qui frappe le multilatéralisme et l’organisation
qui en est le symbole, les Nations unies. Dans un monde en proie à la violence
et aux inégalités, en état d’urgence environnemental, confronté à une
révolution technologique sans précédent, il y a là un paradoxe qui aurait sans
doute de quoi surprendre. Car, de toute évidence, les défis communs appellent
des réponses communes. Mais nous n’avons plus le temps nous étonner. Nous
devons agir. Nous avons commencé à poser les jalons d’un multilatéralisme
rénové, plus inclusif et ouvert à tous les acteurs qui comptent aujourd’hui:
les États, mais aussi les acteurs de l’économie mondiale et les représentants
des sociétés civiles. C’est l’ambition de l’Alliance pour le multilatéralisme.
Le succès de la première réunion ministérielle de l’Alliance pour le
multilatéralisme, au mois de septembre, en marge de l’Assemblée générale des
Nations unies, a montré que nous sommes nombreux à penser que le
multilatéralisme est, plus qu’une simple méthode de travail, un bien commun à
préserver. Plus de cinquante ministres des Affaires étrangères de tous les
continents sont désormais à nos côtés. Il ne s’agit pas d’une nouvelle
organisation internationale, mais d’un réseau flexible de ministres des
Affaires étrangères, de toutes les régions du monde, déterminés à renforcer la
gouvernance mondiale et à apporter des réponses concrètes sur des sujets où
nous avons des intérêts et des valeurs à défendre en commun: droits de l’Homme
et droit international humanitaire, sécurité collective, réduction des
inégalités, technologies du futur et biens publics mondiaux, au premier rang
desquels se trouve bien sûr le climat. Aujourd’hui, à l’occasion du Forum de
Paris sur la paix, l’Alliance pour le multilatéralisme se réunira pour traiter
d’un enjeu majeur: la régulation de l’espace numérique. Faute de règles
adaptées, cet espace sans frontières risque de devenir une zone de non-droit
d’un genre inédit, et d’une ampleur jamais égalée. Si nous ne voulons pas voir
se multiplier les atteintes à la vie privée des individus, les attaques à
l’encontre des infrastructures vitales, les pratiques d’espionnage industriel,
les manipulations de l’information ou encore les discours de haine en ligne,
nous devons nous concerter pour inventer les principes et les outils du XXIe
siècle. États, grands groupes du secteur, organisations internationales,
journalistes, société civile - nous avons tous un rôle à jouer pour que la
révolution numérique tienne les promesses de liberté, d’échanges et de
prospérité dont elle est porteuse. Notre Alliance, qui se réunit dans
différents formats et configurations, se réunira ensuite à Berlin, le 10
décembre, à l’occasion de la Journée internationale des droits de l’Homme. Elle
se réunira ensuite de nouveau en marge de la Conférence sur la sécurité de
Munich. Renoncer au multilatéralisme, parce que certains se désengagent et que
d’autres instrumentalisent les organisations internationales à leurs propres
fins, ce serait accepter de vivre dans un monde sans filet de sécurité. Nous,
la France, l’Allemagne, et plus largement nous Européens, à qui l’Histoire a
enseigné le prix de la division, ne saurions nous résoudre à cette régression.
Nos partenaires non plus. Nous restons, de loin, les plus nombreux.
Nicole Belloubet
(ministre de la justice)
- [Accord avec plus de 30 partenaires
nationaux afin de développer le travail d'intérêt général] Merci. Le travail d’intérêt général ne
pourrait exister sans l’implication de la société. C’est pourquoi votre
engagement est indispensable et précieux. Signature de 34 partenaires pour mieux
sanctionner, réparer, insérer et prévenir la récidive.
Bruno Le Maire
(ministre de l’Economie et des Finances)
- 263 000 emplois créés en un an,
plus de 540 000 emplois depuis l’élection d’Emmanuel
Macron. En 2 ans et demi, le taux de chômage est
passé de 9,7% à 8,5%. La baisse concerne tous les départements. Notre politique
économique donne des résultats !
- Nous devons réinventer les règles
du commerce mondial et bâtir un multilatéralisme adapté au 21ème
siècle. Il doit être durable en prenant en compte la lutte contre le
réchauffement climatique. Il doit être juste en garantissant une concurrence
équitable.
- Le démarrage est prometteur pour le
nouveau plan d’épargne-retraite, les épargnants s’en saisissent ! Disponible depuis
le 1er octobre, le PER est plus simple et plus avantageux pour les épargnants. Il
contribue au financement de nos PME et de la transition écologique.
- [Réchauffement climatique] Il est
nécessaire d’agir vite et fort pour accélérer la transition écologique et
atteindre une économie zéro carbone. C'est notre ambition, notamment avec le Pacte productif.
Elisabeth Borne (ministre de la Transition écologique et solidaire)
- [Abandon du projet Europa City] Ce projet n'était
pas la bonne réponse au défi de l'est du Val-d'Oise et il n'est pas cohérent
avec notre engagement en faveur de la transition écologique (...) Il relève d'un modèle dépassé.
- Très triste d’apprendre le décès de
l’ours Mischa. Je
m’étais mobilisée pour qu’il cesse tout spectacle et qu’il puisse être soigné.
Merci à toutes les équipes, les professionnels et les ONG pour votre engagement
sans faille.
Jean-Michel Blanquer
(ministre de l’Education)
- L’éducation comme premier facteur
de paix.
- La paix se construit aussi par la
connaissance historique, par l’échange entre historiens de différents pays, par
la transmit aux élèves.
Agnès Buzyn (ministre
de la Solidarité et de la Santé)
Il y a un peu plus d'un siècle, la
Première Guerre Mondiale venait de se terminer. N'oublions jamais que les
solidarités demeureront une réponse forte, que nous devons tous défendre, face
au repli, à la désunion, et à la négation de la vie que représente la guerre.
Franck Riester
(ministre de Culture)
- Nous n'oublierons jamais que le 13 novembre 2015, des Français
sont morts en allant voir un match de football, en assistant à un concert ou en
partageant un verre en terrasse avec des amis. Pour eux, ne cédons rien aux
ennemis de la liberté.
- La culture est un puissant levier
pour surmonter les tensions diplomatiques. C’est une porte vers l’universel,
une force qui rapproche et rassemble.
- Ils forcent les portes d'un
amphithéâtre, saccagent des livres et empêchent un ancien Président de la
République de s'exprimer au sein d'une université. Intolérable entrave à la
liberté d'expression et à la liberté de débattre!
Gérald Darmanin
(ministre des Comptes publics)
Nous tenons les comptes de la nation, nous baissons les
impôts et nous faisons face aux urgences sociales. Réjouissons-nous, il y a eu
500 000 créations d'emplois depuis le début du quinquennat.
Muriel Pénicaud
(ministre du Travail)
Au Paris
peace forum, gouvernements, entreprises, ONG,
nous nous mobilisons au sein de l'Alliance 8.7 présidée par la France pour
éradiquer le travail
des enfants et le travail forcé.150 millions d’enfants, 40 millions d’adultes
victimes de ces pratiques intolérables!
Nos réformes du marché du travail portent leurs premiers
fruits : ordonnances travail, formation et apprentissage, inclusion des plus
fragiles, assurance-chômage Nous amplifions notre action pour que la situation
de l'emploi s'améliore dans tous les territoires.
Julien Denormandie
(ministre de la Ville et du Logement)
- Stop aux démarchages abusifs qui
pourrissent la vie des Français et leur font perdre confiance dans les
professionnels lors de leurs travaux de rénovation énergétique.
- Nous lançons un plan anti-fraudes à
la rénovation
énergétique : plusde contrôles, pour que le label RGE soit gage de confiance pour les Français ; une campagne
de sensibilisation pour que le grand public ait les bons réflexes.
Marc Fesneau
(ministre des Relations avec le Parlement)
9 novembre à Blois inauguration du
musée de la résistance, de la déportation et de la mémoire en présence de
Madame Hessel. 11 novembre à Paris avec l’inauguration du monument dédié aux
soldats morts en opérations extérieures. La mémoire : un devoir et une
boussole.
Frédérique Vidal
(ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’innovation)
Je condamne fermement les violences
et les dégradations qui ont eu lieu aujourd'hui. Le geste tragique commis par
un jeune homme vendredi dernier suscite une émotion légitime, mais la violence
n'a pas sa place à l’université.
Adrien
Taquet (secrétaire d’Etat à la Protection de l’enfance)
- Les nouveaux défis pour les droits
de l'enfant sont nombreux et ne se limitent pas à ceux posés par le numérique :
prostitution infantile, pauvreté, migrations.
- Un enfant sur cinq est victime d’agression
sexuelle en Europe, un sur six est dans une situation de pauvreté.
- Nous devons définir des règles
aptes à répondre aux menaces subies par les enfants. Il n’est pas acceptable
qu’un enfant sur cinq soit victime de mauvais traitements, qu’un enfant sur six
soit confronté à la pauvreté et l’exclusion.
- Engagement tenu : vendredi, l'Assemblée Nationale a voté dans
le Buget2020, 50
millions d'euros dédiés au déploiement de la Stratégie de prévention et de protection de l’enfance.
Amélie
de Montchalin (secrétaire d’Etat aux Affaires européennes)
- Il faut que l'Europe puisse porter
une voix autonome et souveraine sur la scène mondiale. Avec des alliés, bien
sûr, mais avec des analyses et des moyens qui lui soient propres. Comme l'a dit
Emmanuel Macron dans
The Economist, c'est
une question de crédibilité.
- Nous avons tous ici conscience, je
crois, des menaces qui pèsent sur la paix et la démocratie en Europe. (…) Ces menaces trouvent
trop souvent leur fondement dans la manipulation de l’information et de
l’histoire.
- L’enseignement de l’histoire joue
un rôle primordial dans la formation des citoyens et des consciences(…) En
Europe, cette approche est essentielle : former notre jeunesse à son histoire,
ses errements et ses réussites, son formidable projet de réconciliation.
- Nous voulons bâtir une souveraineté
européenne, pour que les Européens portent une voix forte, unie et cohérente
dans le monde. Cette bataille pour une Europe qui assume sa puissance, c’est
celle que le président Emmanuel Macron mène depuis 2 ans.
Cédric O (secrétaire
d’Etat chargé du numérique)
- Réunion de travail de l’Alliance
pour le multiculturalisme sur la gouvernance du numérique. Face à l’ampleur des défis, c'est en agissant collectivement
que nous assurerons en ligne notre sécurité, le respect des droits et la
protection de nos démocraties.
- Aujourd’hui, la French tech a dépassé
l’Allemagne. Pour devenir leader au niveau mondial et créer plus d’emplois,
nous avons besoin des investisseurs internationaux.
Gabriel Attal
(secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’Education)
17,6%, c’est indigne d’une grande
démocratie comme la France. Accroître l’accès des femmes à la tête d’exécutifs
municipaux, notamment dans les villes moyennes les plus en retard, doit être
une grande priorité collective pour les municipales
2020.
Agnès
Pannier-Runacher (secrétaire d'Etat auprès du ministre
de l'Economie et des Finances)
- Tout ce qui contribue à davantage
de transparence sur l’origine géographique des produits alimentaires est bon
pour les consommateurs, bon pour notre industrie et bon pour nos agriculteurs.
Je salue l’annonce faite ce jour par Intermarché et souhaite que d’autres
distributeurs et industriels s’associent à cette démarche en adoptant une
méthode commune pour davantage de clarté pour les consommateurs.
- Rénovation énergétique : nous
présentons nos actions pour renforcer la lutte contre les fraudes. Aucune hésitation
possible à sanctionner les entreprises qui ne jouent pas le jeu. Nous le devons
aux consommateurs et aux artisans qui réalisent les travaux de manière
professionnelle.
- Le combat pour la paix se poursuit
aujourd’hui sur des théâtres d’opérations extérieurs où le courage des soldats
engagés force le respect. Nous nous devons de cultiver le souvenir de ceux qui
sont tombés au champ d’honneur, loin de leurs proches. Ils ont désormais leur
monument.
Brune Poirson
(secrétaire d’Etat auprès de la ministre de la Transition écologique et
solidaire)
- En 2020, la Chine accueillera la COP15 sur la préservation de la biodiversité: il faut porter cet
enjeu au même niveau que la protection du climat sur la scène internationale.
- Le projet de loi Antigaspillage lutte contre
la prolifération du plastique: en interdisant des plastiques jetables ; en
supprimant le suremballage ; en favorisant l'utilisation d'emballages
réutilisables par la consigne notamment.
- Si le projet d'Europa city avait échoué, on
aurait eu des hectares bétonnés, des fausses promesses et du chômage à terme !
Je ne crois pas que ce soit le modèle d'aveni !!
Geneviève
Darrieussecq (secrétaire d’Etat auprès de la ministre des Armées)
La journée du 11 novembre crée un
véritable lien entre les générations de combattants. Et ce lien est important.
Nos combattants, toutes générations confondues, sont partis au combat avec les
mêmes valeurs : défendre la République et notre démocratie.
Marlène Schiappa
(secrétaire d’Etat à l’Egalité hommes-femmes et à la Lutte contre les
discriminations)
C’est l’un des paradoxes les plus
criants de notre société. Plus on critique l’État pour son omnipotence ou son
interventionnisme tatillon, plus on fait appel à lui pour nous protéger. (...)
Quand comprendrons-nous que la nation ne se résume pas à l’Etat?
Laurent Nunez
(secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’intérieur)
- [Surveillance des djihadistes sortis de prison] Toutes ces personnes condamnées pour des faits de terrorisme sont forcément suivies
pendant très longtemps.
- L'état de la menace terroriste reste aussi élevée
qu'il y a 4 ans, avec des individus qui n'ont plus de contact direct avec Daesh.
Sibeth Ndiaye
(porte-parole)
Pas de hausse des frais d'inscription pour l'Université. Gain
de 200 € par an avec le passage du régime social étudiant au régime général. Augmentation
des bourses de 1,1 % Depuis deux ans, le Gouvernement agit contre la précarité
étudiante.
● LaREM
[Nota: dans ce parti,
les propos de ses membres qui ne sont pas centristes et se considèrent de
droite ou de gauche ne sont pas retranscrits]
Richard Ferrand
(président de l’Assemblée nationale)
- [13 novembre 2015] C’était il y a 4 ans. Nous n’oublions rien. Rien de
l’horreur des attentats qui se sont abattus sur Paris cette nuit d’automne.
Rien, ni aucune des victimes, aucun des blessés, aucun des proches. Rien de
l’unité et de la dignité des Français les jours d’après.
- Hommage de la représentation
nationale aux députés et aux fonctionnaires de l'Assemblée
Nationale morts pour la France. Nous n'oublions
pas leur sacrifice pour la République.
Stanislas Guerini
(délégué général)
- [13 novembre 2015] Quatre ans, déjà. Nous ne vous oublions pas.
Gilles
Le Gendre (président du groupe à l’Assemblée nationale)
Aujourd'hui nous nous souvenons avec
émotion des femmes et des hommes victimes des attentats djihadistes à Paris. Notre gratitude est
immense pour ceux qui nous protègent jour après jour depuis quatre ans. Autour
d'eux, la nation reste unie contre l'obscurantisme.
Aurore Bergé
(porte-parole)
- Israël est notre première ligne de
front contre le terrorisme. Au nom du groupe d'amitié entre la France et
Israël, j'exprime toute notre solidarité et tout notre soutien au peuple israélien.
La France est et sera toujours aux côtés d'Israël et de sa sécurité.
- [Conférence de François Hollande interrompue et ses livres
déchirés par des manifestants d’extrême-gauche] Déchirer
des livres. Et cette citation qui me revient «là où l'on brûle des livres, on
finit par brûler des hommes». Honte à ceux qui se prennent pour des
révolutionnaires et qui ne sont que des pleutres.
- Le budget de la culture est
toujours un budget de combat. Il n'est jamais acquis. Il représente pourtant à
peine plus de 2% du budget de l'Etat.
Emilie
Cariou (députée)
Le Budget
2020 renforce les mesures de lutte contre la
fraude fiscale. Les patrons des grandes entreprises françaises devront payer
leurs impôts en France et la TVA sera mieux collectée sur le commerce effectué
par l'intermédiaire des plateformes en ligne.
Laurent Saint-Martin
(député)
- Dès notre arrivée, nous avons
souhaité installer un climat propice à l'investissement. On commence à en voir
les fruits. Je suis convaincu que d'ici à 2022, les créations d'emplois se
poursuivront et que le chômage continuera à baisser.
- Nous poursuivons la maîtrise de nos
dépenses publiques. Le déficit public 2020 sera le plus bas depuis 2001.
Sylvain Maillard
(député)
- Tous les étudiants doivent pouvoir
vivre dignement pour réussir leurs études. Le budget de l'État consacre 5,7
milliards d’euros aux aides sociales par an pour la jeunesse estudiantine comme
l’a rappelé Frédérique Vidal Il faut poursuivre nos efforts.
- Repenser l’adaptation de notre
société face à la longévité est une nécessité. Nous devons construire autant de
solutions qu’il existe de situations pour permettre à chacun de bien vieillir.
Didier
Paris (député)
L’agence du travail d'intérêt général
(TIG) répond à: la
problématique de la surpopulation carcérale, la nécessité de peines qui
favorisent la prévention de la récidive et l’insertion des personnes
condamnées.
Hervé Bérille
(député)
- La baisse du chômage n’est pas
l’affaire des métropoles, elle se constate partout en France. Sur l’emploi, la
mobilité, le logement, c’est en déployant des stratégies sur mesure que l’on
répond aux besoins de chaque territoire.
- Depuis 2 ans, 1000 emplois par jour
sont créés en France. Accompagnement des entreprises, réformes de la formation
et de l’apprentissage, lutte contre la précarité : cette dynamique est soutenue
par des politiques structurelles ambitieuses pour une baisse durable du
chômage.
Céline
Calvez (députée)
C’est parce que nous sommes
conscients que la précarité entrave la réussite des étudiants que nous mettons
en place des solutions d’aides et de logements: plus 46M€ pour les bourses 2019-2020 ; gel des frais d’inscription ; moins 217€ de frais de Sécurite Sociale.
Marie-Christine
Verdier-Jouclas (députée)
- Avec le gouvernement et les députés
LaREM, nous agissons
pour les personnes en situation de précarité : hausse du minimum vieillesse,
hausse de la prime d'activité, suppression de la taxe d'habitation ... Tout ça,
c'est du concret !
- Les chiffres parlent ! Nous avons
un taux de chômage à
8,5% qui n'a jamais été aussi bas depuis 10 ans et nous augmentons le pv
d'achat de 950€/an pour les Français ! Notre politique porte ses fruits.
Jean Baptiste Moreau
(député)
- La France est loin d'être un pays
défavorable aux étudiants. J'étais moi-même boursier. Nous avons mis en place
des mesures pour augmenter leur pouvoir d'achat comme la suppression de la
cotisation à la SECU étudiante et faciliter leur accès au logement.
- [Sortie du glyphosate] Nous
proposons la création d'une plateforme numérique nationale pour centraliser les
carnets d’usages des produits phytosanitaires Cela permettrait d'avoir une idée
réelle sur l'utilisation du glyphosate aujourd'hui en France.
Mounir
Mahjoubi (député)
Gouverner c’est agir avec éthique. La
semaine dernière, vous avez procédé à la mise à l’abri de 1600 personnes
migrantes et annoncé la sécurisation à long terme de plusieurs quartiers du
Nord de Paris. Je crois que vous avez agi avec justice et humanité.
Perrine
Goulet (députée)
Les droits
des enfants doivent se réfléchir au niveau
européen. Nous avons évoqué avec Amélie de Montchalin:
les enlèvements parentaux et les problèmes de garde pour
les couples mixtes européens -l’accueil des mineurs non accompagnés en Europe;
pour les 30 ans de la CIDE son déploiement homogène en
Europe.
Christophe
Blanchet (député)
Le Service national universel permet
de donner aux jeunes les clés de réussite pour passer du monde adolescent au
monde adulte. C’est un projet d’avenir pour une société plus solidaire. 2000
jeunes se sont déjà engagés à nos côtés.
Dominique
da Silva (député)
Encore 54 300 créations nettes d’emploi au 3ème trimestre (après
45 400 au trimestre précédent). Depuis le début du quinquennat d’Emmanuel Macron, l'emploi salarié
du privé s’est accru de 545 700 postes.
●MoDem
Sarah El Hairy
(porte-parole)
- Si l'acte de désespoir de cet
étudiant doit nous questionner collectivement sur l'accompagnement de la jeunesse Ces images de livres
déchirés, piétinés, de cette conférence du Président François Hollande annulée font craindre
pour la liberté d'expression & le débat démocratique.
- La blessure du 13 novembre reste douloureuse
dans nos esprits N'oublions jamais les 131 morts les 413 blessés de cette
sanglante soirée et toutes les autres victimes du terrorisme en France.
Nathalie Avy-Elimas
(députée)
- La protection de l'enfance doit traverser toutes nos
politiques publiques. J'y veille dans les travaux de la mission d'info sur la politique familiale.
- 131 féminicides, en 2019. Sylvia
est morte sous les coups de son mari. Elle avait pourtant déposé plainte pour
violence. Depuis le lancement du Grenelle violences
conjugales, des mesures importantes ont été
annoncées et votées. Mais nous devons aller encore plus vite, plus loin.
Bruno Millienne
(député)
- L'agriculture de conservation, ce
n'est pas important seulement pour la biodiversité ; c'est important demain
face aux sécheresses que nous allons connaître !
- Quatre ans déjà. quatre ans déjà
que l'horreur frappait notre capitale et la France. Jamais nous n'oublierons
ces vies fauchées au nom d'une idéologie totalitaire et obscurantiste. Nous
sommes toujours debout et le resterons en leur mémoire. 13 novembre 2015.
Bruno Fuchs (député)
Promesses d’embauches record pour les 12 prochains mois. Apprentissage
à la hausse. Investissements étrangers. Chômage à la baisse. Stop au
dénigrement systématique, les résultats arrivent, la situation s’améliore.
●UDI
[Nota: dans ce parti,
les propos de ses membres qui ne sont pas centristes et se considèrent de
droite ne sont pas retranscrits]
Jean-Christophe Lagarde (président)
Souvenons-nous de ce 13 novembre 2015, souvenons-nous
de ce jour où la vie de 130 des nôtres et de leurs familles a été brisée au
Bataclan par les barbares de l'Etat Islamique. Nous ne les oublierons jamais.
●Mouvement radical
Laurent Hénart
(président)
- [13 novembre 2015] Hommage à toutes les victimes du terrorisme.
● Autres
(Personnalités ou
organisations centristes)
Jean-Pierre Raffarin
(ancien premier ministre)
[Conférence de François Hollande interrompue et ses livres
déchirés par des manifestants d’extrême-gauche] Quand
l’université devient fasciste la dictature devient possible.
Team Progressistes
[Conférence de François Hollande interrompue et ses livres
déchirés par des manifestants d’extrême-gauche] Sylviane Agacinski il y
a quelques jours, François Hollande aujourd’hui... intolérable remise en cause
de la liberté d’expression par les mêmes extrémistes habituels. Tout cela en
récupérant cyniquement l’immolation terrible de cet étudiant lyonnais.