Voici une sélection, ce 6 novembre 2019, des derniers propos
tenus par des centristes dans les médias ou sur les réseaux sociaux en France.
● Emmanuel Macron
(Président de la République)
- Nous devons poursuivre le travail
partagé de réformes de l’organisation mondiale du commerce, pour répondre aux
questions de transparence, de surcapacité, de subventions d’États. Il existe
des solutions multilatérales.
- Nous devons démontrer ensemble que
l’esprit de coopération permet des résultats, plus que l’esprit de
confrontation.
- L’Europe et la Chine sont des
partenaires de premier plan sur les échanges internationaux et - en même temps
- des concurrents. Il nous faut créer des nouveaux liens d’équilibres pour un
ordre commercial plus ouvert et plus équitable. Créer des équilibres nouveaux
suppose que les procédures d'entrée sur le marché chinois soient accélérées et
plus transparentes pour que nos entreprises s'installent en Chine avec
confiance.
- Aujourd’hui comme hier, la Chine a
besoin de son ouverture au monde, comme le monde a besoin de son ouverture.
- Une conviction: plus on joue en
franco-allemand, en européen, plus on a de la crédibilité et des résultats.
Notre capacité à travailler ensemble est décisive.
● Gouvernement
[Nota: dans ce
gouvernement, certains membres ne sont pas centristes; nous retranscrivons
cependant leurs propos en rapport avec leur fonction parce qu’ils font partie
selon nos critères d’une équipe qui suit une politique globalement centriste]
Edouard Philippe
(Premier ministre)
- L'objectif est de construire un
système de retraite solide, clair, universel et juste. C'est l'engagement du
Président et la mission du Gouvernement. Nous allons la mettre en œuvre.
- Ce que nous avons voulu faire avec
la réforme de l’assurance-chômage, c’est revenir à quelque chose qui est dans
la norme européenne — qui est même beaucoup plus favorable que la norme
européenne — pour favoriser le retour vers l’emploi.
- Ce n’est pas le Gouvernement qui
fabrique des pauvres, c'est le chômage. Favoriser le retour à l’emploi par la
formation, par des opportunités professionnelles, par la croissance : c’est ça
le vrai combat que nous sommes en train de mener!
- [Chanteloup-les-Vignes] Sur
certains bancs de l’Assemblée nationale, il y a quelques années, on aurait
parlé plutôt de «racailles»; sur certains autres bancs, de «sauvageons».
L’important, ça n’est pas le terme, ce sont les actes.
- [ChanteloupLesVignes] J’adresse un message de fermeté à l’égard de la petite bande
d'imbéciles et d’irresponsables qui pensent que tout casser est une façon de
faire avancer les choses.
- Lorsque nous luttons contre les
trafics, nous dérangeons des bandes, nous dérangeons des quartiers, et ça se
voit.
Christophe Castaner
(ministre de l’Intérieur)
- Ce qui s'est passé à
Chanteloup-les-Vignes est odieux et insupportable. Avec Nicole Belloubet et Julien Denormandie, notre détermination est totale : fermeté absolue contre les
auteurs des violences et soutien indéfectible aux policiers et pompiers qui
incarnent la reconquête républicaine.
- À Chanteloup-les-Vignes, nos forces
de l'ordre et nos sapeurs-pompiers ont été victimes d'un véritable guet-apens,
et d'actes de violence sciemment organisés. Leurs auteurs ne peuvent rester
impunis : deux suspects ont déjà été interpellés et présentés à la Justice.
-
[Chanteloup-les-Vignes] Cette fermeté, nous la devons à nos forces de
sécurité et secours, bien entendu, mais aussi aux habitants de ces quartiers où
la reconquête républicaine que nous avons engagée se poursuivra avec la même
détermination et la même énergie. Je leur ai dit ce matin, sur le terrain.
- Refonder les règles européennes de
l’asile et de Schengen est capital pour faire face aux défis futurs : ce sera
une priorité pour la nouvelle Commission.
- Le renforcement du mécanisme
européen de protection civile et la création d’une capacité européenne de
sécurité civile, priorités d’Emmanuel Macron et symboles d’une Europe qui protège, sont adoptés.
Nicole Belloubet
(ministre de la justice)
A ChanteloupLesVignes , avec les forces de sécurité et de secours. Ils sont les
remparts de la République. La justice a un rôle capital ici.
Florence Parly
(ministre des Armées)
- Le 9 octobre, la France a éliminé
le numéro deux du groupe RVIM au Sahel, rattaché à Al-Qaïda. Ali Maychou,
leader religieux, recruteur et cerveau de plusieurs attentats d'ampleur était
un artisan de la haine.
- Échanges constructifs avec le
commandant de la force conjointe G5 Sahel, qui réunit des unités mauritanienne,
malienne, burkinabè, nigérienne et tchadienne. Sa montée en puissance vient de
se traduire avec l'opération «Amane 2»: une prise inédite d'armes à un groupe
terroriste.
- À Ouagadougou, rencontre avec le
président de la République Roch Marc Christian Kaboré. Le Burkina Faso est un
pays qui fait figure de verrou dans la lutte contre l’expansion du terrorisme
en Afrique de l’Ouest. La France est pleinement engagée aux côtés du Burkina
Faso.
- Entretien avec Idriss Déby,
président de la République du Tchad. Une rencontre pour faire le point sur la
situation au Sahel et sur nos efforts conjoints pour la montée en puissance des
forces armées locales. Le Tchad est pleinement engagé dans la lutte contre le
terrorisme.
Elisabeth Borne (ministre de la Transition écologique et solidaire)
- Même si elle était attendue,
l’officialisation par les Etats-Unis de la sortie de l’Accord de Paris va à rebours de
l’Histoire. La communauté internationale reste plus que jamais mobilisée pour
mettre en œuvre cet Accord, et la France agira sans relâche pour le faire
vivre.
Jean-Michel Blanquer
(ministre de l’Education)
- Lutter contre le harcèlement
scolaire chaque jour dans chaque école et chaque établissement de France.
Agnès Buzyn (ministre
de la Solidarité et de la Santé)
- Le Plan national «maladies rares»
[doit] améliorer la connaissance, la prise en charge et la qualité de vie des 3
millions de personnes atteintes de maladies rares. Avec ce plan, nous
permettons aux soignants et associations de se regrouper en filières, afin de renforcer
leur expertise sur des pathologies spécifiques, améliorer le diagnostic,
promouvoir la recherche et mieux accueillir les patients.
Didier Guillaume
(ministre de l’Agriculture)
- [Shangaï] Réunion avec Ni Yuefeng, Ministre des Douanes : réouverture
du marché chinois aux volailles, signature d’un protocole sur la génétique
porcine, nombreux agréments obtenus pour nos entreprises à l’export et une
coopération qui va se poursuivre sur la génétique aviaire.
Franck Riester
(ministre de Culture)
- Les accords signés entre la France
et la Chine vont donner vie à d’intenses échanges culturels et artistiques.
Avec nos amis chinois, nous sommes réunis par la conviction que l’art et la
culture peuvent ouvrir un espace de dialogue, d’écoute et de partage.
- Des millions de visiteurs vont
découvrir l’architecture exceptionnelle et les collections du Centre Pompidou West Bund Museum
à Shanghaï. L’aboutissement
de ce projet est le fruit d’une volonté commune de la Chine et de la France de promouvoir la création contemporaine.
Gérald Darmanin
(ministre des Comptes publics)
Le civisme fiscal est de plus en plus
souvent un enjeu de réputation pour les entreprises.
Muriel Pénicaud
(ministre du Travail)
- Grâce à l’Index Égalité Pro de la
loi Avenir pro, déjà
en œuvre dans 7000 entreprises & dans 40 000 le 1er mars 2020, nous ferons
reculer tous et toutes ensemble les inégalités de salaire et carrière pour 4,5
millions de salariées. Jusqu’à l’égalité 100%!
L'égalité professionnelle, c'est plus de justice sociale, mais aussi
plus de performance des PME. Au 1er mars 2020, les entreprises de 50 à 250 salariés
devront elles aussi publier leur index.
- Aider les PME à grandir. Ordonnances
Travail, apprentissage, formation, égalité professionnelle : les premiers résultats sont là, continuons
à les amplifier. La raison d'être, c'est aussi d'être une entreprise inclusive
engagée dans son territoire.
- Selon un sondage du Medef: pour 7 entreprises sur 10,
la loi Avenir pro
sur la formation
professionnelle et l’apprentissage est positive pour elles et leurs salariés. Ensemble, gagnons
la bataille de l’apprentissage et des compétences!
Julien Denormandie
(ministre de la Ville et du Logement)
- On lance la réforme des «APL en temps réel». On va enfin
calculer le montant des APL en fonction de votre situation et de vos revenus
d’aujourd’hui. Cette réforme va permettre à chacun d’avoir ce dont il a besoin,
et surtout de l’avoir au bon moment et non pas deux ans après, comme c’est
le cas aujourd’hui.
- Avant la réforme, il y avait déjà, chaque année, 1 à
2 millions de personnes dont le montant des APL variait à la hausse ou à
la baisse. C’est pour cela que je me refuse à employer les termes de gagnants
ou de perdants. Personne ne peut comprendre qu’on ne calcule pas le montant de votre
APL en fonction de votre situation actuelle. C’est une réforme de
justice : à vouloir protéger un ancien système, on en vient à ne pas
donner la protection nécessaire à ceux qui en ont besoin aujourd’hui. C’est
totalement aberrant.
- Le versement des APL ne va pas s’arrêter du jour au
lendemain pour les jeunes actifs. Par exemple, les trois premiers mois, le
niveau d’APL ne changera pas [pour un jeune salarié dont le premier emploi
démarrerait en janvier 2020]. Puis le trimestre suivant, vos premiers mois
en tant que salarié seront pris en compte et les APL baisseront
progressivement. Aujourd’hui, personne ne peut comprendre qu’un jeune actif,
sortant d’école et travaillant dans une banque, dispose du même montant d’APL
qu’un étudiant qui ne trouve pas de travail.
- Pourquoi y a-t-il une économie ? Parce que
depuis deux ans, il y a eu 500.000 créations d’emplois et 300.000 chômeurs de
moins. Ce n’est pas une économie honteuse, c’est lié au fait que nous avons
moins de chômage, et donc plus de personnes disposant d’un salaire. Par
ailleurs, cette économie permet d’investir ailleurs, dans les écoles ou
d’autres chantiers sociaux.Si demain, ce que je ne souhaite pas, il y a un
retournement économique avec un chômage qui augmente, cette réforme engendrera
des dépenses supplémentaires. Ce sera bien normal parce que cela voudra dire
qu’il faudra avoir un filet de sécurité plus important. C’est la preuve que
c’est une réforme de fond, de structure, et pas du tout une réforme budgétaire.
Je suis extrêmement attaché aux APL qui permettent à un grand nombre de
Français de payer leurs loyers. En aucun cas nous ne les remettrons en cause.
- Après le prélèvement à la source, on crée aujourd’hui les
APL en temps réel. Je pense que le sens de l’histoire, c’est que ces aides soient
octroyées en fonction des besoins du moment. Cela montre que l’État est capable
de s’adapter rapidement aux changements de situation des Français, alors
qu’auparavant, il était moins réactif.
- Il ne faut jamais analyser un budget en prenant telle ou telle
mesure séparément. Si les APL augmentent de 0,3 % et non pas au niveau de
l’inflation, c’est parce que dans le cadre du budget nous avons fait d’autres
choix. Nous avons choisi de supprimer totalement la taxe d’habitation, de
réduire l’impôt sur le revenu. C’est une baisse de fiscalité très importante,
de plusieurs milliards d’euros. [Ceux qui ne payaient pas d’impôts] vont
bénéficier de la prime d’activité, qu’on a profondément revalorisée, ou encore
du minimum vieillesse, revalorisé lui aussi. Elles pourront également
bénéficier de la défiscalisation des heures supplémentaires. C’est l’ensemble
qu’il faut voir. Le pouvoir d’achat est essentiel pour les Français et cela
nécessite deux choses : diminuer la pression fiscale et faire en
sorte que les minimas sociaux soient donnés au bon moment. C’est ce que
nous faisons.
- La pauvreté est un enjeu majeur dans notre pays.
L’accompagnement des personnes en situation de pauvreté est un immense défi.
C’est tout le sens du plan pauvreté que nous avons lancé il y a maintenant un
an avec des actions inédites, que ce soit sur certains minimas sociaux ou dans
l’accompagnement des jeunes, pour leur permettre de sortir de la pauvreté.
- Je ne peux pas laisser dire ou laisser entendre que notre
politique ne serait tournée que vers les classes modestes. Nous soutenons les
classes moyennes fortement sans oublier les Français les plus pauvres. Pour ces
derniers, nous avons cette politique du plan pauvreté. Vous sortez les
personnes de la pauvreté en leur redonnant la possibilité d’être maître de leur
destin. La première des protections, c’est la formation et l’emploi. C’est ça
le sens du projet politique qui est le nôtre. Est-ce que cela va assez
vite ? Probablement non. Toute notre énergie doit être mise en œuvre
pour aller encore plus vite.
- Le niveau de pauvreté de notre pays est encore beaucoup
trop haut. Je crois beaucoup aux politiques d’équité. Mais tout ne se fait pas
du jour au lendemain.
- [Sans-abris] Ce soir, c'est
l'équivalent de la ville du Mans que constitue notre dispositif d'aide aux
personnes sans domicile fixe.
- [Seine-Saint-Denis ] C'est un
territoire hors normes. Hors normes aussi par rapport au potentiel de ce
territoire, que ce soit sa jeunesse, les potentiels économiques. Face à cela,
il faut un Etat fort.
- Les violences à Chanteloup-les-Vignes sont inacceptables. La
République doit être ferme pour garantir la sécurité. J'adresse un message de
soutien aux habitants car ils sont les 1ers à subir les violences et je
remercie la maire Catherine Arenou pour son action au quotidien. L'Etat participera à la
reconstruction de l'arche, lieu symbolique de la ville. La République sera aux
côtés de la Maire et des habitants pour que ce beau lieu de culture rouvre le
plus vite possible.
Frédérique Vidal
(ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’innovation)
- L’exercice de la médecine se
transforme. Nous devons avoir une véritable diversité de façons de penser et de
connaissances. La médecine ne se réduit pas à la technique et à la technologie.
Les qualités humaines sont primordiales.
- Notre objectif : faire en sorte de
ne plus avoir de jeunes bacheliers qui après 2 échecs en médecine reprennent
leurs études à zéro. C’est un énorme gâchis! On aura la possibilité de rentrer
dans une licence classique à laquelle viendront se rajouter des modules santé.
- Le numerus
clausus n’a pas fonctionné et a eu des effets
pervers : l’idée désormais est de laisser aux agences régionales de santé et
aux universités le soin de regarder combien de professionnels doivent être
formés.
- Je vais me rendre en Antarctique
sur la base de recherche Concordia. Ce lieu est capital pour élucider un
certain nombre de questions sur le climat. Il faut aller partout où la France
rayonne scientifiquement.
Adrien
Taquet (secrétaire d’Etat à la Protection de l’enfance)
- Le droit à l'information est un
droit fondamental car il est la condition essentielle de l'effectivité et
l'exercice d'un grand nombre de droits
- L'éducation aux médias est le
meilleur moyen de donner aux enfant le pouvoir de s'en protéger.
Amélie
de Montchalin (secrétaire d’Etat aux Affaires européennes)
- Les trente ans de la chute du Mur de Berlin doivent nous
rappeler notre mission d’unir les Européens contre ceux qui veulent opposer une
Europe à une autre. Les alliances de notre Europe sont fondées sur des projets
communs, pas sur des divisions géographiques du passé.
- Le Parquet
européen est désormais une réalité : plein
soutien à Laura Kovesi, qui mènera la lutte contre la corruption et la fraude
financière dans l’utilisation des fonds européens. C’est essentiel pour que les
citoyens aient confiance en l’Europe.
- Pour toutes les entreprises
françaises, en particulier normandes, le Brexit reste une incertitude comme d’autres qui peuvent toucher leur
activité. La clé, anticiper!
Cédric O (secrétaire
d’Etat chargé du numérique)
Réunion de travail avec mon homologue
Park Youngsun, pour
intensifier les échanges technologiques entre nos deux pays. La France et la
Corée du Sud ont des forces complémentaires. Renforcer notre coopération est
une grande opportunité pour le développement de la French tech.
Gabriel Attal
(secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’Education)
- Nous avons besoin des enfants, de
leur énergie, créativité, de leur désir de participer. En retour, ils ont
besoin de nous. Et la 1ère chose que nous leur devons, c’est le respect de
leurs droits.
- Comment imaginer une éducation
émancipatrice des enfants sans un droit à l'information et à une information
véritable et transparente?
- Les jeunes sont le futur, mais ils
sont surtout et avant tout le présent.
Agnès
Pannier-Runacher (secrétaire d'Etat auprès du ministre
de l'Economie et des Finances)
- [Privatisation de la Française des
jeux] Nous choisissons de privatiser FDJ pour financer l'innovation de rupture et cela va permettre de
créer la croissance de demain.
- Il faut sortir du malentendu sur le
concept de «champion européen». Ce que nous proposons, c'est laisser le marché
faire émerger des entreprises fortes en Europe. C’est une nécessité économique
face aux mastodontes chinois et américains.
- Mon message aux PME: vous êtes au cœur de notre
politique économique. Nous avons besoin vous pour avoir, ensemble, une économie
plus forte !
Brune Poirson (secrétaire
d’Etat auprès de la ministre de la Transition écologique et solidaire)
- Si on ne respecte pas l'accord de
Paris, l'économie sera heurtée de plein fouet.
- La décision des Etats-Unis de quitter l'Accord de Paris est déplorable
mais ce n'est pas une surprise. Depuis 2 ans nous travaillons avec le reste du
monde pour en maintenir l'esprit et la dynamique qui sont aujourd'hui plus que
jamais d'actualité.
- L’Accord
de Paris est bien vivant. Oui l’administration
américaine a décidé de s’en retirer mais ce n’est pas l’ensemble des Etats-Unis. Il existe des millions d’Américains qui ne croient pas
en les vertus du «charbon propre» et qui veulent lutter contre. Continuons à
travailler ensemble!
- La question du genre est
transversale et centrale dans toutes nos politiques publiques.
Marlène Schiappa
(secrétaire d’Etat à l’Egalité hommes-femmes et à la Lutte contre les
discriminations)
- [Enquête sur les
discriminations touchant les citoyens musulmans] Elle montre que la
discrimination touche des citoyens français, dont les familles sont en France
depuis plusieurs générations. Le niveau de discrimination dans l'accès au
logement est extrêmement élevé, quelle que soit la situation des personnes. Et
paradoxalement, plus vous êtes diplômé, plus vous êtes discriminé. C'est un
constat d'échec de notre modèle d'intégration, c'est aussi ce qui nourrit le
communautarisme. Quand des personnes se sentent exclues de la République, elles
sont attirées par ceux qui s'organisent en marge de la République.
- Nous avons lancé avec Julien Denormandie une BADI, brigade
antidiscrimination, qui permet aux personnes de signaler des faits, afin que
les pouvoirs publics puissent faire des contrôles dans les lieux et les
entreprises où des problèmes sont identifiés. Sur le terrain, le gouvernement
soutient chaque année plus de 850 initiatives pour faire reculer la haine. 1,8
million d'euros y sont consacrés en 2020 pour des projets luttant contre le
racisme et l'antisémitisme.
Laurent Nunez
(secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’intérieur)
Sibeth Ndiaye
(porte-parole)
Il est 16h47 [le 5 novembre]: en
France, les femmes travaillent désormais gratuitement jusqu’à la fin de
l’année. C’est ça la réalité des inégalités salariales. Continuons de lutter
pour l'égalité salariale femme-homme.
● LaREM
[Nota: dans ce parti,
les propos de ses membres qui ne sont pas centristes et se considèrent de
droite ou de gauche ne sont pas retranscrits]
Stanislas Guerini
(délégué général)
Ce qui fait la grandeur de nos
médecins, c'est qu'ils n'hésiteront jamais à soigner les idiot(e)s qui se
cachent derrière ce hashtag abject #BalanceTonMedecin. Total soutien à ces professionnels qui, chaque jour, font
l'honneur de notre système de santé.
Gilles
Le Gendre (président du groupe à l’Assemblée nationale)
Compte tenu de l'écart salarial
femmes-hommes, à partir de 16 h 47 aujourd'hui, les femmes seraient fondées à
cesser de travailler. Depuis 2018, notre majorité LaRem
œuvre sans relâche pour mettre fin à cette
injustice inacceptable.
Aurore Bergé
(porte-parole)
La France ne laisse personne crever
sur son sol. Ni aujourd'hui, ni demain. Elle ne demande à personne ni sa carte
bleue ni sa carte d'identité quand il faut secourir.
Bérangère Couillard
(députée)
Plus de 100 propositions construites
autour du parcours des victimes de violences conjugales remises ce jour à Marlène Schiappa.
Meilleure prise en charge juridique des victimes. Meilleur
accompagnement des victimes.Prise en charge des auteurs
Barbara
Pompili (députée)
Réunion sur un sujet crucial, la
nouvelle Politique Agricole Commune qui entrera en vigueur en 2021. L’occasion
de relever le défi de l’agriculture et de l’alimentation en phase avec les enjeux de céveloppement
durable, biodiversité, climat et améliorer la vie des agriculteurs.
Laurent
SaintMartin (député)
- [Budget 2020] Nous venons de voter
l’augmentation des moyens de la Police nationale (+1400 ETP) et de la Gendarmerie
(+490 ETP) pour l’année 2020. Au total, 13,8Md€
(+525M€) votés pour la mission Sécurité. Nous continuons d’investir dans la
protection des Français !
Guillaume
Chiche (député)
Mesdames, victimes d'une société patriarcale où vous gagnez 9% à
27% de moins qu'un homme, vous travaillez désormais gratuitement jusqu'à la fin
de l'année. Nous devons mettre tout en place pour permettre l’égalité salariale.
Martine
Wonner (députée)
Nous avons enclenché une réforme
inédite de la psychiatrie avec le vote du budget de la sécurité sociale. Vous
avez annoncé 100 millions d’euros supplémentaires pour la psychiatrie en 2020.
Nous avions 50 ans de retard à rattraper.
Zivka
Park (députée)
Un enfant sur 10 est victime de
harcèlement scolaire. Nous savons prendre en charge les victimes, nous savons
sensibiliser mais nous ne savons pas suffisamment prévenir comme le fait la
Suède à travers des programmes de prévention tout au long de la scolarité.
Thomas
Mesnier (député)
Stupéfait devant ce #BalanceTonMedecin. Soutien aux
médecins, à tous les soignants, qui chaque jour passent leur vie à prendre soin
de celle des autres. De tous les autres, même ceux qui auront utilisé ce
hashtag ignoble.
Benjamin
Griveaux (député)
Je souhaite la création d’une véritable police municipale à
Paris : une police de quartier, en hyper-proximité formée, équipée de caméras
piétons, armée, qui rend des comptes aux Parisiens.
●MoDem
Bruno Millienne
(député)
- [Accord
de Paris] Le retrait des États-Unis de cet accord
est à la fois inquiétant et regrettable. A l’heure de l’urgence climatique,
nous ne pouvons accepter les reculades, les pas en arrière. Les citoyens
attendent que les engagements pris engagent !
- [Chanteloup-les-Vignes] Ces actes sont le symbole d’un
refus du vivre-ensemble. Nous devons les sanctionner, très sévèrement, et les
analyser pour faire ce qu’il doit être fait pour les prévenir.
Nathalie
AvyElimas (députée)
-Les femmes travaillent gratuitement.
5 novembre 16h47. Comme
rapporteure de la loi Avenir pro, j’ai porté des mesures pour l’égalité
salariale. Les progrès sont visibles mais
insuffisants ! Face à une telle injustice, la mobilisation doit être totale. Je
poursuivrai ce combat.
- En réunion du groupe MoDem, nous avons le
plaisir de recevoir Jean-Paul Delevoye, pour un échange riche et essentiel au sujet des retraites. Volonté partagée de : créer
un système universel ; mettre en place une réforme juste et lisible ;
prendre en compte les parcours de vie.
Michèle de
Vaucouleurs (députée)
Les graves incidents à Chanteloup
appellent de notre part une réaction à la hauteur. Brûler un lieu
d'apprentissage n'est pas anodin, il marque un refus du vivre-ensemble.
Erwan Balanant
(député)
[Tribune: Mobilisons-nous contre le harcèlement scolaire] Ce jeudi 7 novembre, nous célébrerons la
journée nationale de lutte contre le harcèlement à l’école. Cette journée est
l’occasion de rappeler combien la prévention et la lutte contre le harcèlement
sont fondamentales pour permettre à chaque élève de vivre sa scolarité de
manière sereine. La prégnance du harcèlement au sein de notre société est
inquiétante. Harcèlement sexuel, moral, scolaire, de rue, ce phénomène est
omniprésent et constitue un véritable fléau En France, environ un élève sur dix
subit ces violences au quotidien. Les séquelles de ces stigmatisations sont
diverses et nombreuses : lésions, marques corporelles issues de bagarres ou de
jeux dangereux, difficultés de concentration, problèmes de sommeil, estime de
soi qui s’affaiblit. Le phénomène est difficile à diagnostiquer, car l’enfant
harcelé va s’isoler lentement et se taire. La culpabilité, la honte peuvent
mener à un comportement social violent ou un décrochage scolaire. Avec
l’utilisation permanente des nouvelles technologies de communication
(téléphones, réseaux sociaux numériques), le harcèlement entre élèves se
poursuit en dehors de l’enceinte des établissements scolaires : cette nouvelle
tendance démultiplie dangereusement les possibilités de harcèlement, mais
également l’impact dévastateur sur la victime pouvant la conduire jusqu’au
suicide. Les exemples alarmants ne cessent, hélas, de se multiplier. En juin
2019, à Herblay, la fin de l’année scolaire a été marquée par le suicide
d’Evaëlle, une enfant de 11 ans qui subissaient de graves violences de
camarades de classe. En septembre 2019, dès les premières semaines de classe,
c’est Arthur, dans la Loire, qui aurait été passé à tabac et violé dans les
toilettes de son établissement. Nous ne
pouvons continuer à tolérer ces sévices qui portent atteinte à toutes les
valeurs de l’École de la République et il nous faut combattre inlassablement ce
phénomène. Cette année, nous avons mis en place plusieurs dispositifs visant à
endiguer ces violences. Tout d’abord,
j’ai présenté un amendement qui a permis d’introduire un droit à une scolarité
sans violence à l’article 5 de la loi pour une école de la confiance ( et
d’inscrire ce droit à l’article L.511-3-1 du code de l’éducation). Dans le même
sens, le Ministère de l’Éducation nationale et de la Jeunesse a dévoilé un
vaste plan d’actions, articulé autour de 10 mesures phares. En particulier, le
programme “clé en main” dans des établissements tests de 5 académies
différentes. Ces établissements comptent ainsi sur l’appui d’équipes dédiées au
sujet des violences à l’école, dispositif à titre expérimental. Ces efforts
doivent être intensifiés et nous devons continuer à développer de nouveaux
outils pour protéger nos enfants. La journée du 7 novembre nous permet ainsi de
sensibiliser les enfants et les adultes contre les violences à l’école. La
mobilisation des acteurs de la société civile en ce sens nous donne l’occasion
de réfléchir ensemble aux dispositifs qui permettront de rétablir l’harmonie
dans l’école de demain.
●UDI
[Nota: dans ce parti,
les propos de ses membres qui ne sont pas centristes et se considèrent de
droite ne sont pas retranscrits]
Jean-Christophe Lagarde (président)
- Supprimer l'AME n'aurait aucun
sens. Ne pas soigner quelqu'un qui est malade sur notre territoire revient à
propager une maladie qui ne va pas regarder votre Carte Nationale d'Identité
pour savoir si elle va vous contaminer ou pas !
- Tous les Français devraient écouter
l’interview de Michel Platini. Son histoire montre une fois de plus qu’il faut
se défier des «affaires» martelées par les médias en refusant de porter un
jugement avant la justice! Il était innocent mais a été shooté de la FIFA...
- Il faut que les gens qui viennent en
France pour Travailler aient en face d'eux un travail. C'est pour cela que
depuis quinze ans, nous proposons de nous inspirer du modèle canadien pour
voter chaque année au Parlement des quotas sur les métiers en tension.
- Le Rassemblement
national qui refuse toute forme de migration
économique est totalement démagogique. La réalité du pays, c'est celle de ces
dizaines de chefs d'entreprises que je connais qui proposent des emplois sans
pré-requis de formation mais qui ne trouvent aucun candidat !
- Je l'ai vécu comme Maire en
Seine-Saint-Denis: le regroupement familial est dévoyé. Il n'est pas dévoyé par
les gens mais par nos règles françaises qui permettent à des travailleurs de
faire venir leur famille même quand ils ne peuvent pas l'assumer financièrement
!
- Les sondages sur les
présidentielles sont parfaitement bidons. On a déjà zappé beaucoup trop de
débats d'idées qui auraient été utiles pendant les élections européennes à
cause de l'obsession des sondages !
- Quand on parle d'écologie, les
médias ne donnent la parole qu'aux Verts. Quand on parle d'immigration, ils ne
donnent la parole qu'au RN. Quand on parle de social, ils ne donnent la parole
qu'aux socialistes. C'est un vice du débat médiatique qui l'appauvrit.
Sophie
Auconie (députée)
La conservation des sols est une
pratique phare de l’agriculture de conservation : elle maintient une couverture végétale
permanente, limite le travail du sol et renforce son activité biologique.
●Mouvement radical
Laurent Hénart
(président)
[Communiqué: Accord de Paris : nous ne laisserons pas les
États-Unis sacrifier notre jeunesse] La sortie des Etats-Unis de l’accord de
Paris est un mauvais coup donné à la jeunesse, qui ne veut plus que
quelques-uns, dont le plus puissant pays du monde, sacrifient son avenir à un
sinistre présent tout carbone », déplore Laurent Hénart, président du Mouvement
Radical / Social-Libéral. « Qui peut encore croire que la planète n’est pas en
danger alors que chaque jour apporte son lot de catastrophes climatiques? Alors
qu’à Paris le 12 décembre 2015 avait soufflé un vent d’espoir quand, dans le
cadre de la COP 21, 197 pays avaient pris l’engagement de lutter contre le changement
climatique et d’accélérer et d’intensifier les actions et investissements
nécessaire à un avenir durable à faible intensité de carbone, la décision de
Donald Trump est une nouvelle démonstration de l’extrême égoïsme dont fait
preuve la première puissance économique mondiale et son président. Alors que
beaucoup de pays, dont la France, ont décidé d’investir massivement dans les
énergies renouvelables et ainsi offrir un avenir à la planète Terre, Donald
Trump entre en campagne électorale de la plus mauvaise manière possible en
courant après les faveurs de l’industrie des énergies fossiles. Il ne faut pas
relâcher nos efforts et les discussions qui sont conduites actuellement par le
président Macron avec son homologue chinois vont dans le bon sens », conclut
Laurent Hénart, qui en appelle à la mobilisation de tous contre la décision
scandaleuse et inique des États-Unis.