Voici une sélection, ce 18 octobre 2019, des derniers propos
tenus par des centristes dans les médias ou sur les réseaux sociaux en France.
● Emmanuel Macron
(Président de la République)
- Nous avons acté des décisions
importantes et communes avec l’Allemagne notamment sur la défense, le climat,
l’innovation, le spatial et la culture. (*)
Une politique industrielle de
souveraineté passe aussi par une politique spatiale européenne. Nous avons
ensemble acté le principe d’une préférence européenne pour les lancements de
satellites car nous ne pouvons pas à la fois financer Ariane 6 et choisir la
concurrence.
-Nous avons récemment renforcé le
droit d’auteur au niveau européen en l’adaptant à l’univers numérique. Des
acteurs comme Google souhaitent aujourd’hui s’affranchir de ces règles. Nous ne
laisserons pas faire.
- Sur la situation économique :
l’Europe ne doit faire preuve d’aucune faiblesse et défendre avec clarté, dans
l’unité, ses intérêts et ses règles. Mais les tensions commerciales
n’expliquent pas tout et l’Europe doit mener la bataille de l’investissement et
de l’innovation.
- Avec l’Allemagne, nous partageons
une ambition climatique. Nous préconisons l’adoption rapide du Pacte vert pour
l’Europe. Il est indispensable d’avoir un prix minimum du carbone au niveau
européen et de travailler à une taxe carbone aux frontières.
- J’ai souhaité que nous nous
retrouvions à Toulouse, avec Angela Merkel, pour défendre un fleuron
industriel, dans un moment de tensions commerciales. Aux côtés des femmes et
des hommes d’Airbus, nous avons montré notre capacité à réussir ensemble.
- Brexit : bonne nouvelle ce matin
avec la finalisation d’un accord entre l’Union européenne et le Royaume-Uni.
Cet accord doit encore être approuvé par le Parlement britannique.
(*)Les principaux points
actés lors de ce conseil des ministres franco-allemand sont les suivants :
- Défense : la France et
l’Allemagne ont signé un accord juridiquement contraignant sur les règles de
contrôle des exportations d’armements pour les programmes développés en commun,
et levé des blocages importants pour poursuivre le développement du char et de
l'avion de combat du futur. L'accord sur les exportations d'armement scelle une
confiance mutuelle entre la France et l'Allemagne et constitue la condition du
succès de projets communs comme le char et l'avion du futur (l'accord de
l'autre pays pour exporter ces équipements sera donné automatiquement).
- Climat : la France et
l’Allemagne préconisent l'adoption rapide du «Pacte Vert» pour l'Europe proposé
par Ursula von der Leyen. Ils soutiennent en particulier l’instauration d’un
prix minimum du carbone au niveau européen pour contribuer à l’atteinte de
l’objectif de neutralité carbone d’ici 2050 et le projet de taxe carbone aux
frontières.
- Innovation : les agences
française et allemande pour l’innovation de rupture vont financer des projets
communs en 2020 dans le domaine de l'intelligence artificielle notamment.
- Spatial : la France et
l’Allemagne actent une "préférence européenne" pour les lancements de
satellite (Ariane 6) afin de garantir notre accès autonome à l’espace.
- Culture : la France et
l’Allemagne rappellent leur détermination à faire respecter le droit d’auteur,
alors que certaines entreprises cherchent à s’en affranchir.
● Gouvernement
[Nota: dans ce
gouvernement, certains membres ne sont pas centristes; nous retranscrivons
cependant leurs propos en rapport avec leur fonction parce qu’ils font partie
selon nos critères d’une équipe qui suit une politique globalement centriste]
Edouard Philippe
(Premier ministre)
- La réforme des retraites n'est pas encore
écrite.
-Pour préparer la réforme de notre
système de retraite,
il reste encore beaucoup de questions à poser et d’avis à entendre. À partir de
combien d'enfants faut-il accorder des points supplémentaires aux parents ?
Dans le système actuel, l'essentiel des droits vont aux parents de 3 enfants.
Et demain, pourquoi pas dès le 1er enfant ? Je n'ai pas la réponse, on veut
vous entendre.
- Les femmes sont incroyablement
désavantagées dans le système de retraite actuel.
- Aujourd’hui, il est très courant de
dépendre de plusieurs régimes de retraite, ce qui rend les choses très compliquées. Un système par
points est bien plus simple.
Christophe Castaner
(ministre de l’Intérieur)
- J'ai un cap clair : protéger la
République, faire face aux crises - et elles sont nombreuses - et en même temps
rassembler les Français, sans réagir avec des peurs, mais toujours avec raison.
- Mètre carré par mètre carré,
quartier par quartier, nous luttons contre la radicalisation et l'islamisme.
Des lieux de culte ont été fermés, des débits de boissons, des établissements
culturels et associatifs, des écoles ont été fermés. Nous agissons !
- Pour mener la reconquête
républicaine, le Gouvernement recrute des policiers et gendarmes qui sont
déployés partout sur le territoire, au plus près de nos concitoyens. 10 000
effectifs supplémentaires seront sur le terrain en 2022.
- La laïcité, c'est la liberté de
croire ou de ne pas croire, dans le respect des valeurs de la République. Et en
tant que ministre de l'Intérieur, mon sujet, ce n'est pas l'Islam, mais la
montée de l'islamisme.
- Au delà des mots, il y a des actes.
Entre 2017 et 2020, le budget du ministère de l'Intérieur augmente de 10%. La
sécurité des Français est une priorité absolue du Gouvernement.
- On m'a reproché d'avoir défendu nos
forces de l'ordre. Et je suis fier de les avoir défendues. N'inversons pas la
charge de la preuve : tout manquement doit être sanctionné mais elles ont été
trop régulièrement attaquées, comme nos institutions ou nos parlementaires.
- J'ai toujours refusé la thèse selon
laquelle les suicides des forces de l'ordre étaient étrangers à leurs
conditions de travail. Avec Laurent Nunez, nous agissons très concrètement pour les améliorer, en
modifiant leurs cycles horaires, en revalorisant leurs rémunérations.
- 60 attentats ont été déjoués depuis
2013 et chaque semaine des individus sont interpellés. Nos services de
renseignement œuvrent, quotidiennement, à notre protection. Je veux leur rendre
hommage et leur dire ce soir, à nouveau, toute ma reconnaissance.
Jean-Yves Le Drian
(ministre des Affaires étrangères)
- [Offensive turque en Syrie] Il ne
faut pas envisager seulement une riposte militaire mais aussi politique.
- La situation est extrêmement grave
(...) Pour Daesh c'est la porte ouverte et la menace d'une resurgence (...)
Daesh est prête à repartir au combat si des occasions se présentaient
- L'ennemi principal c'est toujours
Daech. La coalition contre Daech pour nous elle existe toujours, ce combat-là
n'est pas fini. Nous attendons des engagements, des Turcs, des Américains
- L'interrogation forte qui nous est
posée, c'est «Est-ce que l’Europe va continuer à subir?» (..) Sinon on sera
toujours un théâtre d'influence, à regarder passer les trains
- [Irak]
C'est le pays qui a été le plus touché par Daesh (...) Comment fait-on ensemble
que la sécurité de l'Irak soit garantie (...) On doit trouver un dispositif
judiciaire pour juger ces djihadistes
- Cette intrusion turque est
inacceptable, elle est condamnable, elle est insupportable et elle remet en
cause notre sécurité. La France doit avoir une position très forte là dessus
Avec Heiko
Maas [ministre des Affaires étrangères allemand] à
Toulouse au conseil
des ministres franco-allemand pour renforcer la souveraineté, l'autonomie des
Européens et le multilatéralisme
- [Catalogne] Nous sommes
profondément attachés à l'intégrité de l'Espagne, à son unité ainsi qu'au
strict respect de sa légalité constitutionnelle.
Nicole Belloubet
(ministre de la justice)
Au Tribunal pour Enfants d’Evry avec
Adrien Taquet. Nos efforts
doivent converger pour améliorer la protection de l’enfance: réforme de code
pénal des mineurs avec la réaffirmation de la primauté de l’éducatif; stratégie
nationale de prévention et de protection de l’enfance.
Florence Parly
(ministre des Armées)
- Décision fondamentale qui acte une
confiance mutuelle : un accord a été conclu aujourd'hui entre France et
Allemagne. Il permet l'exportation d'équipements issus de nos coopérations.
Étape essentielle pour construire sereinement une Europe de la défense
ambitieuse.
- Travailler, vivre et dormir au même
endroit : c’est le quotidien des militaires comme ici, à Carcassonne. Ces
espaces sont pour beaucoup vétustes. J’ai donc décidé d’engager des efforts
historiques pour améliorer les conditions de vie et d’hébergement de nos
soldats.
Bruno Le Maire
(ministre de l’Economie et des Finances)
- [Cryptomonnaie Libra] Libra ne soulève pas seulement des problèmes de sécurité et de stabilité
financière. Libra demande en réalité aux États de partager leur souveraineté
monétaire avec une entreprise privée. C’est inacceptable !
- Les sanctions commerciales
américaines sont une erreur économique et politique. Si les États-Unis
persistent dans cette décision, les Européens riposteront.
- Les États européens qui ont une
marge de manœuvre budgétaire doivent investir plus. C’est comme ça qu’on fera
réussir l’Europe et
la zone euro. Je tiens à notre croissance!
Elisabeth Borne (ministre de la Transition écologique et solidaire)
Annoncée en juillet, votée
aujourd’hui à l’Assemblée Nationale dans le budget pour2020 avec le soutien de la majorité: la France instaure une écocontribution sur les billets
d’avion, qui financera des investissements dans les transports propres du
quotidien.
- À Toulouse, nous mettons le climat au cœur du conseil des
ministres franco-allemand: pour l'adoption rapide
du «Pacte Vert» proposé par Ursula von der Leyen, pour atteindre la neutralité
carbone d’ici 2050, pour une action conjointe pour la biodiversité & contre
la déforestation.
Jean-Michel Blanquer
(ministre de l’Education)
- [Port du voile en sortie scolaire] Je
continue à dire que nous n'avons pas besoin d'une loi sur le sujet, toutefois
nous devons éviter toute pression sur nos élèves.
- Dans les mesures que je prendrai en
faveur des directeurs d’écoles, il y aura un allègement des taches
administratives.
- L’éducation est essentielle pour
donner un sens au présent et à l’avenir de ceux qui sont en prison.
Agnès Buzyn (ministre
de la Solidarité et de la Santé)
- [Journé mondiale du refus de la misère] Je réaffirme ma volonté d'agir contre l'exclusion et les
vulnérabilités. Faire reculer la pauvreté, c'est aussi répondre aux problèmes
du quotidien : avec des mesures sur les crèches, les cantines, et avec la
complémentaire santé solidaire.
- [Hôpital] Je suis prête à rouvrir
des lits partout où il en manque, en fonction des besoins que me remontent les
hôpitaux.
- La Complémentaire Santé Solidaire :
une complémentaire pour que plus personne en France ne renonce à des soins pour
des raisons financières. Et une avancée considérable pour notre protection
sociale.
Didier Guillaume
(ministre de l’Agriculture)
- Congrès des maires de la Drome: signature de la
charte egalim pour
une alimentation locale comprenant 50%de produits bio et sous signe de qualité
dans la restauration collective et pour favoriser les plans alimentaires
territoriaux.
- [Conseil des ministres franco-allemand] Budget de la PAC: Nos deux
pays actent que l’augmentation des ambitions environnementales et climatiques
de la PAC, ainsi que
du bien-être animal, devrait aller de pair avec l’allocation de ressources
adéquates pour leur mise en œuvre.
- [Conseil des ministres franco-allemand] Deux coopérations actées: la
mutualisation de moyens et de données pour accélérer l’innovation numérique au
service de la transition agroécologique ; la mise en place d’une task force
européenne sanitaire pour une meilleure sûreté de l’alimentation et protection
des citoyens
Gérald Darmanin
(ministre des Comptes publics)
- Les résultats de nos réformes sont
là : le chômage baisse, les impôts baissent, le déficit baisse. Et la France
sera le premier pays contributeur à la croissance de la zone euro cette année.
Une première depuis 2004!
- Dans la loi sur le droit à l'erreur votée l'an dernier,
nous avons lancé une expérimentation pour rendre les contrôles de l’URSAFF et
des impôts moins fréquents et plus justes. Les premiers résultats sont là!
- En France, on adore créer un impôt et ensuite créer une
niche fiscale derrière cet impôt. La France meurt de ses niches fiscales, il
faut de la lisibilité pour les contribuables.
- Le civisme fiscal est un ciment de notre pacte
républicain. Conformément à l’engagement du Président de la République, les
dirigeants des grandes entreprises françaises devront payer leurs impôts en
France.
- Baisse de l’impôt sur le revenu de 5 Mds€. Suppression du
dernier tiers de taxe d'habitation pour 80% des Français. Poursuite de la
défiscalisation des heures supplémentaires. Le budget 2020 représente près de
10 Mds€ de baisse d’impôts pour les ménages.
- Le budget pour 2020 prévoit une baisse de 5 Mds€ de
l'impôt sur le revenu pour plus de 95% des contribuables. Grâce au prélèvement
à la source, celui-ci va baisser dès janvier 2020. Nous améliorons le pouvoir
d'achat des Français, en particulier des classes moyennes et populaires.
- Il n'y a pas de loup dans la bergerie. La majorité
parlementaire accomplit la promesse du Président de la République de baisser de
5 milliards l'impôt sur le revenu, en moyenne 300 euros de pouvoir d'achat
redonnés à nos concitoyens
- Les études le prouvent : nos baisses d’impôts ciblent
avant tout les classes moyennes et populaires.
Sébastien Lecornu
(ministe chargé des Collectivités terrtioriales)
Je suis fier d’appartenir à un gouvernement qui baisse les impôts
des français ! Il n’y a que des citoyens-contribuables et nous leur redonnons
du pouvoir d’achat. Il faut arrêter d’opposer l’Etat aux collectivités
territoriales.
Amélie
de Montchalin (secrétaire d’Etat aux Affaires européennes)
Le bon profil de commissaire européen français, c’est celui
qui peut obtenir des résultats sur les emplois de demain en Europe, et celui
qui peut obtenir la confiance du Parlement européen dans un contexte de crise
politique qu’il nous faut résoudre
Cedric O (secrétaire
d’Etat chargé du numérique)
- Pour avoir plus de femmes
entrepreneurs, réglons le problème du financement. Aujourd'hui, nous passons de
la sensibilisation à la mobilisation avec la charte d’engagements signée par
plus de 60 fonds de capital-risque.
- Il est plus que temps que nous
passions de la sensibilisation à l’action pour qu’il y ait + de femmes dans le numérique.
- Notre économie se porte mieux. Nous avons 500 000 chômeurs de moins depuis 2
ans. Mais nous devons faire plus et c’est tout le but du Pacte productif porté par Bruno Le Maire pour permettre à
nos entreprises de se battre à armes égales avec leurs concurrents
internationaux.
Brune Poirson (secrétaire d'Etat auprès du ministre de la Transition
écologique et solidaire)
Le projet de loi Antigaspillage, c’est plus d’un demimilliard
d’euro de moyens supplémentaires pour aider les collectivités locales à
supporter les coûts liés: au nettoyage des décharges sauvages; à la collecte
des mégots, des lingettes, des articles de sport, de jardinage, etc.
Sibeth Ndiaye
(porte-parole)
Nous sommes une nation ouverte, mais
ferme dans ses principes. Une nation qui lutte contre la radicalité, contre le
communautarisme mais également contre toute forme de stigmatisation en raison
d'une appartenance à une religion. Sans relâche.
● LaREM
[Nota: dans ce parti,
les propos de ses membres qui ne sont pas centristes et se considèrent de
droite ou de gauche ne sont pas retranscrits]
- Réformer le système actuel des
retraites, c'est construire un système plus lisible, plus équitable et adapté à
notre époque tout en conservant le principe de solidarité.
- En France, on jette près de 20% de
notre production alimentaire. C'est aberrant. On doit tous agir!
- Aujourd’hui [16 octobre] est la
journée nationale de lutte contre le gaspillage alimentaire. La France s’est engagée en 2017 au travers d’un Pacte à
réduire de moitié le gaspillage alimentaire d’ici 2025.
- Nous venons d'adopter la loi visant
à lutter contre les violences conjugales! Nous souhaitons lutter plus
efficacement contre ce fléau avec l'introduction d'un bracelet électronique
pour localiser l'ex-conjoint violent ou encore réduire les délais
d'instruction.
Richard Ferrand
(président de l’Assemblée nationale)
- Temps de travail avec Claude
Cochonneau, président de l'Assemblée Permanente des Chambres d'Agriculture, et
échanges constructifs sur le projet stratégique de mutation des Chambres : nous
veillerons à la soutenir activement pour faire dialoguer agriculture et
société.
- La loi Macron a permis de rajeunir,
féminiser et de mieux répartir les professionnels du droit sur le territoire.
Pour les Français, c'est par exemple plus de notaires, plus accessibles
partout.
- Vote quasi unanime pour la
proposition de loi d’Aurélien Pradié: la représentation nationale s’unit face à un sujet aussi
dramatique que celui des violences conjugales. L'introduction du bracelet électronique est une vraie
avancée pour la protection des femmes.
Stanislas Guerini
(délégué général)
- Baisse des impôts, suppression de
la taxe d'habitation... les classes moyennes sont les grandes gagnantes du budget de 2020! Poursuivons nos
efforts, les Français sont encore trop nombreux à ne pas pouvoir joindre les
deux bouts en fin de mois.
- Réunis à Bruxelles avec les chefs
d'État et dirigeants politiques de Renew Europe pour avancer sur les priorités de notre famille européenne.
Nous voulions transformer l’UE, nous en avons maintenant les moyens! Au travail
pour construire une Europe verte et sociale.
Gilles
Le Gendre (président du groupe à l’Assemblée nationale)
- Nous luttons contre toute forme de
communautarisme et de radicalisation, contre tous ceux qui placent une religion
au dessus des lois de la République. Pour préserver l'unité nationale, nous
combattons toutes les formations politiques qui vivent des amalgames dangereux.
- Le débat sur le voile traverse la
société et par là notre groupe LaREM qui en est le reflet fidèle. Mais notre responsabilité est
d'apaiser le débat et d'agir. Nous sommes résolus dans l'action contre le
communautarisme et contre la radicalisation.
Aurore Bergé
(porte-parole)
- Sur ce débat de la loi Bioéthique,
il n'y a pas d'un côté de l'hémicycle ceux qui auraient raison et de l'autre
ceux qui auraient tort. Aujourd'hui, par notre vote, c'est une certaine vision
de la liberté, de l'humanité et de la solidarité que nous défendons.
- Engagement tenu avec la fin du broyage des poussins! On
avance sur le bien être animal et on doit continuer!
- Laïcité, neutralité, école, place de la République,
incohérence de ceux qui instrumentalisent la laïcité pour cibler certains de
nos concitoyens, et si on parlait du fond ?
- L'école doit rester un sanctuaire dans lequel vous n'avez
pas à afficher des opinions.
Martine Wonner
(députée)
Je remercie Agnès Buzyn d’avoir enfin le courage d’engager
la réforme du financement de la psychiatrie dans le projet de loi de Finances, première
étape de la révolution des soins en santé mentale. Virage ambulatoire,
gradation des soins, le tout en augmentant les moyens, historique!
Laurence Maillart
(députée)
Chaque année en France, 10 millions tonnes d'aliments
partent à la poubelle, c’est 16 milliards d’euros par an jetés C’est un
gaspillage considérable à tous les étages, de la production à l’assiette !
Laurent Pietraszewski
(député)
- [Retraites] Pas de planB. Le document envoyé aux partenaire
sociaux reprend le contenu du rapport Delevoye. Le scénario de référence est
celui de la bascule pour tout le monde en 2025 mais on est ouvert sur les
modalités et le timing de la transition. C'est une concertation utile.
- [Retraites] Nous réaliserons ce formidable projet de
société.L' engagement politique LaREM c'est de traduire en actions nos propositions.
C'est pour cela que nous nous sommes engagés en politique en abandonnant nos
vies précédentes.
Laurent Saint-Martin
(député)
- C'est une baisse massive de l'impôt sur le revenu : 5 Md€
pour 95% de ceux qui le payent ! La première tranche passe de 14 à 11% soit un
gain moyen de 350€ pour 12M de foyers. Et qui va dans le sens de plus de
progressivité.
- L'évaluation des petites taxes et des niches fiscales est
un enjeu essentiel de ce budget 2020. C'est un vaste chantier que nous ouvrons
et qu'il nous faut poursuivre.
Thomas Mesnier
(député)
Les Urgences sont aujourd'hui financées à l'activité. Avec
mon amendement adopté ce matin en commission, nous changeons ce mode de
financement pour rétablir une égalité entre les territoires avec une dotation
populationnelle et introduire une part à la qualité.
●MoDem
Philippe Latombe (député)
[Tribune : La lutte contre la fraude fiscale ne
justifie pas que le gouvernement livre les Français aux Gafa] Deux minutes,
réplique comprise, c’était bien peu, mardi 8 octobre lors des questions au
gouvernement, pour développer de façon exhaustive les nombreuses raisons pour
lesquelles je m’oppose à l’article 57 du Projet de loi de finance (PLF) 2020.
J’ai ensuite alerté la commission des lois qui s’est saisie du sujet et a
programmé la nomination d’un rapporteur pour le 22 octobre prochain. Il semble
que cette saisine soit une première pour la Ve République. Je souhaite donc,
l’espace de cette tribune, démontrer pourquoi même en matière de lutte contre
la fraude fiscale, la fin ne justifie pas les moyens. Si cet article vient à
être voté, l’administration fiscale sera autorisée, "à collecter en masse
et exploiter (…) les données rendues publiques des réseaux sociaux et des
plateformes de mises en relation par voie électronique". L’objectif est
louable puisqu’il s’agit de lutter contre la fraude fiscale, qui a valeur
constitutionnelle ; le modus operandi en est tout à fait condamnable. Peut-on
encore parler de démocratie quand on siphonne en masse et à l’aveugle les
données personnelles des citoyens, devenus de facto tous présumés coupables ?
Dois-je rappeler que nous avons voté la loi pour un État au service d'une
société de confiance ? Où est passé le juge, garant de la loi, dans une telle
procédure ? Dans les domaines des libertés, la ligne de crête est facilement
franchie, entre ce qui est acceptable et ce qui ne l’est pas dans une
démocratie qui se respecte. Les initiateurs de l’article 57 le savent
puisqu’ils ont abandonné pour l’instant l’idée (inquiétante) de recourir à la
reconnaissance faciale et envisagé une période d’essai de trois ans. A-t-on
vraiment droit à l’essai sur ce terrain glissant des libertés fondamentales ?
Si je suis le premier à considérer que le numérique
constitue un outil aux potentialités quasi innombrables, je sais aussi que par
la nature même de cette technologie, les dérives encourues en matière de
libertés le sont tout autant, et requièrent d’infinies précautions. Le RGPD et
Secret des Affaires avaient pourtant fondé de grands espoirs quant à notre
capacité à investir cette question de la préservation des droits dans le cadre
du numérique. L’un représente une première tentative de lutte contre
l’hégémonisme des GAFAM. L’autre se montre in fine plutôt équilibré entre les
parties prenantes, les entreprises et les lanceurs d’alerte. Il semble pour
l’instant que le curseur ait été placé au bon endroit. Dans ces deux cas, la
France porte haut les valeurs qui font sa réputation et je suis fier d’avoir
participé à ce travail. Les premières fausses notes se sont jouées lors du PJL Justice.
Il y a eu le refus de certifier les plateformes d’aide en ligne pour préserver
les intérêts du justiciable, et donc de l’amendement que je proposais, premier
accroc à mes yeux à la protection de l’usager dans la jungle numérique, dans un
domaine aussi sensible que celui de ses relations avec la justice.
Au-delà de ce sujet directement lié au numérique, il y a eu
cette tentative de confier la révision des pensions alimentaires au directeur
des CAF sans passer par le juge, et celle du recours à la visioconférence dans
le domaine pénal, deux initiatives de la Chancellerie d’ailleurs retoquées par
le Conseil constitutionnel. Il y a eu ensuite la loi sur la lutte contre les
contenus haineux. La gestion des contenus haineux y est abandonnée, sans états
d’âme, à ces mêmes GAFA dont on prétend par ailleurs juguler les tentatives
hégémoniques. Ainsi, la prise en compte des contenus "gris" par ces
mêmes géants du net ouvre-t-elle la porte à tous les dérapages. J’ai voté, en
mon âme et conscience, contre cette loi. J’ai bien du mal à comprendre
d’ailleurs comment on peut voter le RGPD et, juste après, - j’allais écrire
spontanément, "en même temps" - de façon ô combien contradictoire,
laisser les géants de l’internet décider dans une quasi-impunité, de ce que
l’on est en droit, ou pas, de dire via les réseaux sociaux. L’article 57 du PLF
2020 se situe donc dans la droite ligne de ce qui me semble des accidents de
notre parcours législatif. Fortement contesté par la CNIL, il pourrait se voir
retoqué par le Conseil constitutionnel. Sur un sujet équivalent, puisque
traitant de fraude sociale, le Conseil, dans sa réponse du 14 juin à une QPC, a
ainsi rendu sa jurisprudence et sanctuarisé le respect de la vie privée. Mais
quel message envoyé à nos concitoyens ! Quel spectacle offert aux GAFAM qui ne
peuvent que regarder avec amusement la facilité avec laquelle nous envisageons
de reprendre à notre compte les pratiques que nous leur reprochons : nous
sommes comme le chanoine de cet aphorisme anglais qui prêche contre le vol avec
un boudin caché dans sa manche. Les Libertés ne sont pas malléables au gré des
envies du législateur ou du technocrate, ou d’une impérieuse obligation de
résultat. Bakounine, qui n’est pas forcément mon auteur de chevet, l’énonce
fort justement : "Où l’État commence, s’arrête la liberté individuelle et
vice versa." Il ne faudrait pas que focalisés sur l’éradication de la
fraude fiscale, nous nous limitions, à travers l’article 57, à la première
partie de son propos.
●UDI
[Nota: dans ce parti,
les propos de ses membres qui ne sont pas centristes et se considèrent de
droite ne sont pas retranscrits]
Jean-Christophe Lagarde (président)
- Il arrive souvent que l'actualité
soit faite de choses parfaitement dérisoires. La vraie question qui compte
c'est : comment sont formés les imams ? Comment sont financées les mosquées ? Comment
on organise le culte musulman en France ?
- Quand une liste municipale ne se
fonde pas sur un projet commun, mais sur une appartenance ethnique ou une
appartenance religieuse, c'est une forme de destruction républicaine.
- Il y a 35 ans, j'ai grandi dans une
banlieue où il n'y avait aucun des problèmes actuels... mais il y avait autant
de musulmans qu'aujourd'hui ! Ce n'est donc pas la religion qui crée
l'obscurantisme, c'est l'utilisation politique de la religion.
- Oui, je préfère un monopole d'Etat
sur le cannabis à des trafiquants dont l'argent permet de faire vivre de
petites mafias sur notre territoire et à financer des terroristes qui nous
attaquent.
- Nous n'avons pas l'instrument
européen qui nous aurait permis d'être puissants et d'avoir opposé une volonté
politique très forte à M.Erdogan dès les premiers jours de l'offensive !
- L'accord de Donald Trump [avec Erdogan] est du
cinéma à destination des électeurs américains.
- L'accord avec le Royaume-Uni est un
mauvais accord pour l'Europe. Nous sommes en train de faire rentrer le loup dans
la bergerie : je ne crois pas qu'un douanier anglais puisse surveiller la
frontière européenne dans l'intérêt de l'Europe !
- [Brexit] Très inquiet des concessions que l’Union européenne semble
faire à la Grande-Bretagne. 1) La Grande-Bretagne doit renoncer à tout dumping social et fiscal vis-à-vis de
l’UE, y compris dans ses futurs accords commerciaux extérieurs. 2) Le contrôle
entre la Grande-Bretagne et l’Irlande du nord
doit revenir à une douane UE. Sinon, l’UE est morte.
Nathalie
Goulet (sénatrice)
Les imams qui prêchent en France
doivent être formés en France !
●Mouvement radical
Dominique Riquet (député
européen)
La Banque européenne d'investissement
plus que jamais dans son rôle de banque du climat. Des investissements massifs
dirigés, de surcroît, vers la mobilité durable : ces efforts sont à applaudir
et à intensifier!