mardi 15 octobre 2019

Propos centristes. France – Pacte productif ; complémentaire santé solidaire ; baisse des impôts ; adoption loi bioéthique et de la PMA ; défense des Kurdes…

Voici une sélection, ce 15 octobre 2019, des derniers propos tenus par des centristes dans les médias ou sur les réseaux sociaux en France.

● Gouvernement
[Nota: dans ce gouvernement, certains membres ne sont pas centristes; nous retranscrivons cependant leurs propos en rapport avec leur fonction parce qu’ils font partie selon nos critères d’une équipe qui suit une politique globalement centriste]

Edouard Philippe (Premier ministre)
- [Offensive turque en Syrie] Ces décisions turques et américaines seront très lourdes de conséquences. Le chaos va favoriser la résurgence de Daech.
- [Offensive turque en Syrie] Nous devons expliquer à la Turquie qu’il n’y a aucune solution durable dans cette action unilatérale et violente. C’est le sens de notre dialogue avec Ankara.
- [Voile] L’enjeu aujourd’hui n'est pas de faire une loi sur les accompagnants scolaires. L’enjeu, c’est de combattre, efficacement, et avec le soutien de l’ensemble de nos concitoyens, les dérives communautaires.

Jean-Yves Le Drian (ministre des Affaires étrangères)
- [Offensive turque en Syrie] C’est une affaire très grave. D’abord parce que cette opération turque dans le Nord-Est syrien remet en cause cinq ans de combat contre Daech. L’État islamique n’est pas mort. Ses combattants n’ont pas disparu, ils sont dans des camps et des prisons ou bien entrés en clandestinité et n’attendent qu’une faute d’attention pour reprendre la lutte. On l’a encore vu la semaine dernière avec un attentat suicide commis à Raqqa, une ville symbole pour l’action terroriste de Daech, parce que c’est de là que sont partis les ordres qui ont abouti aux attentats de 2015 en France. L’offensive turque risque de remettre en cause tout ce qui a déjà été acquis. Elle va en outre gonfler le nombre de déplacés et de réfugiés, provoquer davantage de souffrances et de morts parmi les 700.000 civils qui vivent dans cette zone. Enfin, les Forces démocratiques syriennes (FDS), qui ont été nos partenaires dans le combat contre Daech, sont aujourd’hui déstabilisées par l’action d’un pays, la Turquie, qui appartient pourtant à la coalition contre le groupe État islamique. Et par la non-action d’un autre pays, les États-Unis, qui avaient pourtant été, jusqu’à dimanche et la décision américaine de retrait, le fer de lance de la coalition en Syrie aux côtés des FDS.
- [Offensive turque en Syrie] La France a pris des décisions nationales de suspension de ses projets d’exportations d’armes et s’est étroitement coordonnée avec ses partenaires européens au Conseil des ministres de l’Union européenne, lundi, pour exiger que l’offensive turque cesse. Elle demande une réunion d’urgence de la coalition internationale contre Daech. Créée en 2014, celle-ci rassemble 80 États. C’est cette coalition, au sein de laquelle la France a joué un rôle déterminant, qui a mené le combat pour la libération du territoire irakien et qui, avec l’aide décisive des Forces démocratiques syriennes, a permis l’éradication de Daech dans le nord-est de la Syrie. Aujourd’hui, la donne a changé, et il faut que cette coalition se réunisse à nouveau, le plus vite possible. Chacun doit y assumer ses responsabilités, permettre le retour à une certaine stabilité dans le nord-est du pays et prendre collectivement en charge la question des combattants étrangers.
- [Offensive turque en Syrie] Il faut aussi mettre sur la table l’ensemble de nos relations avec la Turquie. Au vu des menaces que cette opération fait peser sur la sécurité de l’Europe, il faut tout faire pour convaincre les Turcs de mettre fin à leur offensive.
- [Offensive turque en Syrie]  La double décision, turque de lancer une offensive, américaine de se retirer, représente un changement d’ampleur. Notre priorité, c’est de préserver la coalition qui a permis de combattre Daech et de ne pas permettre que la situation offre à cette organisation terroriste une possibilité de résurgence. Tout cela milite également pour une accélération réelle du processus politique en Syrie. La nouvelle donne sur le terrain a abouti à jeter les Kurdes dans les bras du régime et de ses alliés. La Russie a donc désormais une responsabilité accrue et doit condamner l’offensive turque, qui enferme davantage encore cette zone dans le chaos.
- [Offensive turque en Syrie] Les Turcs ont pris la décision de mener l’offensive de manière unilatérale. Donald Trump ne s’y est pas opposé et a donné en conséquence une forme d’autorisation tacite, puisqu’il a décidé et annoncé le retrait des troupes américaines en pleine offensive turque contre les FDS. Je constate que cette décision a provoqué à Washington des débats très vifs. D’où la nécessité d’organiser une réunion rapide de la coalition internationale, pour clarifier les choses et voir où chacun en est…
- [Iran] À Biarritz, puis à New York, le président de la République a pris des initiatives pour permettre une désescalade et définir les paramètres d’un accord avec Donald Trump et Hassan Rohani. Il s’agit de convaincre l’Iran de respecter à nouveau pleinement les engagements de l’accord de Vienne (JCPOA), d’ouvrir des négociations pour traiter les crises de la région et de discuter de l’avenir de l’accord après 2025. Parallèlement, les sanctions américaines seraient progressivement levées et l’Iran pourrait disposer de ses ressources pétrolières. Ces paramètres existent toujours, même si l’espace politique se rétrécit, puisque l’Iran menace de revenir sur d’autres engagements du JCPOA début novembre. Il importe aujourd’hui aux deux parties de saisir cette opportunité de négociation. Faute de quoi, la pression va augmenter avec le temps qui passe et le risque d’une escalade incontrôlée grandir, alors qu’aucun des acteurs de la crise, États-Unis et Iran notamment, ne déclare le souhaiter.
- [Ukraine] Depuis l’élection de Volodymyr Zelensky en Ukraine, la donne a changé. Les échanges de prisonniers et la libération du cinéaste ukrainien Oleg Sentsov sont un signe d’apaisement entre les deux pays. Les deux parties se sont accordées pour retirer les armes lourdes et démilitariser trois zones pilotes dans le Donbass. Zelensky, qui s’appuie sur une forte majorité, est favorable à une vraie discussion sur le futur statut du Donbass. Il importe désormais que la Russie se saisisse de cette ouverture et réponde à ces signes positifs. Si elle le fait, les voies d’un nouveau sommet de Normandie peuvent s’ouvrir.
- [Russie] L’initiative d’Emmanuel Macron à Brégançon repose sur un double constat. Nous vivons avec la Russie sous un régime de défiance qui repose sur des désaccords importants, qu’il s’agisse de l’Ukraine, des conflits gelés, de l’annexion de la Crimée, de la Syrie ou de la posture nucléaire russe. Nous avons donc des désaccords lourds. Mais se regarder en chiens de faïence ne fait pas avancer ces dossiers. Le deuxième constat, c’est le glissement progressif de la Russie vers l’est et son éloignement de l’Europe. Il importe donc de retrouver des chemins de confiance. Mais il faut le faire avec franchise et sans naïveté. Je me suis rendu à Moscou en septembre avec la ministre des Armées pour faire avancer l’agenda de la relation franco-russe. Le dialogue structuré de sécurité et de confiance que nous avons proposé intègre à la fois les grands enjeux stratégiques, le rapprochement des sociétés et la nécessité d’appréhender, ensemble si possible, le spectre des crises. Et depuis, nous avons désigné chacun des envoyés spéciaux pour établir le calendrier d’application de ces propositions. Mais tout cela est encore très récent.
- [Retour de la Russie dans le G7] Les conditions posées par le G7 à cette perspective sont claires, elles ont encore fait l’objet d’une discussion à Biarritz. Nous ne pouvons pas faire comme si rien ne s’était passé en 2014 en Ukraine. Mais il existe aujourd’hui une fenêtre d’opportunité réelle pour le règlement du conflit en Ukraine, je l’ai dit - une chance qui ne s’offrira peut-être pas deux fois. Nous devons la saisir.
- Notre politique étrangère se décline autour d’un triptyque. Il s’agit d’abord de préserver nos intérêts et notre sécurité, c’est la base. Puis d’affirmer nos valeurs, le primat du droit et de la coopération. Enfin, et pour ces deux raisons, de développer le multilatéralisme. Face à l’affolement du monde, à la dérégulation permanente, la France milite pour inventer un nouveau multilatéralisme. Ce n’est pas un concept abstrait, mais un concept d’action, qui s’illustre par exemple avec le grand succès remporté par le Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme. À l’Assemblée générale de l’ONU, nous avons lancé une initiative avec mon homologue allemand Heiko Maas visant à réunir tous ceux qui veulent construire ce nouveau multilatéralisme. Cinquante ministres en exercice ont répondu présent, sur plusieurs sujets essentiels, comme l’invention des règles numériques du XXIe siècle. C’est une source d’optimisme. Le volontarisme a de l’avenir.
- Il faut passer de l’Europe de la peur à l’Europe de la souveraineté. L’Europe de la peur s’est focalisée sur l’immigration et a soufflé sur les braises de nos divisions. Je constate que la crise migratoire n’est plus à son pic et que les débats sont plus apaisés, que la confiance entre les États membres, faite de responsabilité et de solidarité, revient progressivement. Il faut donc se tourner vers l’avenir et l’enjeu de souveraineté, qui doit être un thème fédérateur et mobilisateur. Cela ne veut pas dire qu’il faut être vent ouvert à toutes les formes de mondialisation qui ne respecteraient pas les souverainetés. Il faut surtout aujourd’hui que l’Europe sorte de sa naïveté et soit vraiment une Europe qui protège. À ce moment-là, on sera en situation de réconcilier ces «deux Europe» qui pour moi ne sont qu’une. C’est un message que tous les Européens peuvent comprendre. Affirmer cette nouvelle Europe, c’est tout l’enjeu de la nouvelle commission. Si on ne le fait pas, on sortira de l’Histoire et on ne sera plus que le champ de batailles et de luttes d’influence de puissances extérieures.
- [Il faut] faire avancer l’Europe et mettre en œuvre l’agenda présenté par la nouvelle présidente de la Commission européenne. Ce qui compte, c’est le projet européen ; c’est que chaque institution joue son rôle de la manière la plus constructive. Je pense donc que le Parlement européen, comme la Commission et le Conseil, devra jouer tout son rôle dans les grands enjeux qui sont devant nous et que j’ai cités.
- [Libye] Les acteurs libyens commencent à intégrer qu’il ne pourra y avoir de solution militaire à la crise. Je constate en outre qu’il existe un consensus international sur ce sujet. Il faut maintenant organiser une conférence internationale avec tous les acteurs impliqués et pousser les Libyens à établir un calendrier électoral. Cela passe obligatoirement par le respect de l’embargo sur les armes, l’imposition d’une trêve puis d’un cessez-le-feu, l’unification des institutions économiques et l’unité de l’Armée nationale libyenne. Ce sont les bases qui permettront d’obtenir des résultats. Mais cela doit se faire aussi avec l’engagement fort de l’Union africaine.
- [Sahel] Chacun savait que cette crise serait longue, et elle le sera. Le but, à terme, c’est que la sécurité du Sahel soit assurée par les Africains eux-mêmes. Je constate des progrès dans certaines régions, comme en Mauritanie. Mais il reste encore beaucoup d’enjeux, notamment au Mali et au Burkina Faso, où la situation est rendue plus compliquée par le fait que les groupes terroristes, comme celui d’Iyad Ag Ghali, instrumentalisent les conflits communautaires et déstabilisent des régions entières. Nous devons renforcer la volonté des Africains à mener ce combat.

Bruno Le Maire (ministre de l’Economie et des Finances)
- Nous proposons cinq orientations stratégiques pour la production française dans les prochaines années afin d'atteindre le plein emploi tout en réussissant les transitions écologique et numérique Pacte productif. Première orientation : atteindre une économie zéro carbone en 2050. Pour cela, nous proposons notamment de mettre en place une taxe carbone aux frontières de l’UE et une taxation européenne des moyens de transport les plus polluants, avions et bateaux. Deuxième orientation : anticiper les besoins de compétences et former. Nous voulons mettre en place une gestion prévisionnelle des compétences à l’échelle nationale pour la première fois en France, afin de comprendre nos besoins région par région. Troisième orientation : devenir une économie de rupture technologique. Nos entreprises ont besoin de plus de financements pour grandir. Nous pourrions nous fixer l'objectif de 20 milliards d’euros de levées de fonds publics et privés d'ici 2025. Quatrième orientation: être compétitif pour produire en France. L’enjeu des impôts de production n’est pas de faire un cadeau aux entreprises, c’est de rapatrier la production dans nos territoires. Pour cela nous avons besoin d’une baisse massive, régulière et définitive. Cinquième orientation : engager un nouvel acte de décentralisation en matière de développement économique. Les régions pourraient définir des stratégies de compétitivité territoriale avec de nouvelles compétences fiscales et sociales. Ces cinq orientations ont vocation à être débattues. Nous devons maintenant concerter, consulter et évaluer. C’est la méthode du Pacte productif.

Elisabeth Borne (ministre de la Transition écologique et solidaire)
La transition écologique de notre appareil productif est une nécessité pour réduire nos émissions de gaz à effet de serre. Mais c’est aussi une opportunité à saisir pour construire les champions de l’économie bas-carbone de demain. Nous mettons ce défi au cœur du Pacte productif.

Agnès Buzyn (ministre de la Solidarité et de la Santé)
- La santé pour tous, c'est l'engagement permanent du gouvernement depuis 2017. Nous lançons la complémentaire santé solidaire, étape déterminante dans la lutte contre la pauvreté et pour garantir à chacun l'accès aux soins.
- La Complémentaire Santé Solidaire sera ouverte à toutes les personnes aujourd'hui éligibles à la la CMU-C et à l'ACS. Elle fusionne les deux dispositifs, simplifie les démarches, renforce les garanties et augmentera le recours aux droits.
- Beaucoup de nos concitoyens renoncent aux soins, faute de moyens. Je ne l'accepte pas. A partir du 1er novembre, la Complémentaire Santé Solidaire permettra aux personnes ayant des revenus modestes d'accéder à un panier de soins sans reste à charge.
- Avec les associations de lutte contre la pauvreté, les mutuelles et les hauts commissaires à la pauvreté pour présenter la Complémentaire Santé Solidaire, une offre plus simple, large et protectrice, qui pourra concerner plus de 10 millions de personnes.
- Voté ! Après 130 heures de débats passionnants, exigeants et respectueux, je suis heureuse que l'Assemblée Nationale adopte le projet de révision des lois de Bioéthique. Une étape décisive pour que les avancées de la science servent ce que veut la société.

Didier Guillaume (ministre de l’Agriculture)
- Compétitivité, Innovation et transition agro écologique sont le triptyque sur lequel nous devons nous appuyer dans le cadre du Pacte productif. Les secteurs de croissance sont nombreux : agro équipement, la construction bois, les protéines... Accélérons la croissance.
- Je veux que la loi égalim soit une réussite pour nos agriculteurs. C'est vrai qu'aujourd'hui la grande distribution ne joue pas le jeu. Il va falloir que dans les prochaines négociations commerciales les choses aillent mieux.
- Déclaration conjointe de 17 Etats membres de l'UE au Conseil. Objectif: défendre le maintien du budget de la PAC à son niveau actuel Il n'est pas acceptable qu'une baisse de budget mette en péril le revenu des agriculteurs et fasse obstacle à la transition.

Jacqueline Gourault (Ministre de la Cohésion des territoires et des Relations avec les collectivités territoriales)
- La majorité présidentielle est une majorité centrale. Les réformes sont des réformes bonnes pour la France. Je ne sais pas ce que c'est des réformes de droite ou des réformes de gauche.
- Au nom du principe de laïcité je pense qu'il ne faut pas porter le voile dans les Assemblées.
- [Suppression de la Taxe d’habitation] Les communes seront compensées et la ressource sera dynamique.
- Il a toujours été prévu que quand il y avait une décentralisation, il y avait les moyens qui s'accompagnaient. Toujours.
- Certaines régions sont très grandes voire trop grandes.

Gérald Darmanin (ministre des Comptes publics)
- Baisse de l'impôt sur le revenu, suppression du dernier tiers de taxe d'habitation pour 80% des Français, poursuite de la défiscalisation des heures supplémentaires... Le budget 2020 est le budget de la baisse des impôts pour les Français.
- En 2020, grâce au prélèvement à la source, le taux de recouvrement passera de 98,5% à 99%, soit 600 millions d'euros supplémentaires.  Sans augmenter l'impôt des Français, nous avons fait une réforme qui fait rentrer plus d'argent dans les caisses de l'État.
- La République s'arme pour aujourd'hui et pour demain face à l'urgence écologique. Dans le projet de loi de finances 2020, le budget dédié à l’écologie, au développement et à la mobilité durable augmente de 800 millions d'euros.
- La République s'arme aujourd'hui et pour demain dans l'éducation et la recherche. Afin de préparer la France de demain, nous faisons le choix d'investir massivement dans l'éducation et la formation, en commençant dès l'école primaire.
- Le budget 2020 poursuit le réarmement régalien de l’Etat. La protection de nos concitoyens à l'intérieur comme à l'extérieur de nos frontières se traduira par un renforcement des moyens régaliens de l'Etat accordés à la justice, à la défense et à la sécurité.

Frédérique Vidal (ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’innovation)
Présentation des grandes orientations du Pacte productif avec mes collègues ministres. Être au front de l'avancée des connaissances, de la compétitivité, anticiper et s'adapter aux grandes mutations c'est aussi tout l'objet de la loi Recherche sur laquelle nous travaillons.

Adrien Taquet (secrétaire d’Etat à la Protection de l’enfance)
- En matière de protection de l’enfance, il y a ceux qui veulent avancer et les autres. J'ai présenté hier les mesures de notre stratégie à 300 acteurs de terrain dans le département du Nord. Tous ont participé à sa co-construction. Ensemble, déjà mobilisés pour garantir sa mise œuvre rapide.
- Protéger les enfants commence parfois par mieux accompagner les parents: prévention et protection doivent désormais être indissociables, c’est le sens de la stratégie que nous avons dévoilée hier.
- 25% des enfants qui bénéficient d'une mesure de protection de l’enfance sont reconnus handicapés. Toute notre stratégie intègre la question du handicap, et des mesures spécifiques permettront de mieux accompagner les parents et les enfants.

Amélie de Montchalin (secrétaire d’Etat aux Affaires européennes)
- [Brexit] Ni optimisme, ni pessimisme, responsabilité. Des millions d’emplois et de familles sont concernés.
- [Brexit] Unité des 27 sur nos lignes rouges : préserver la paix en Irlande, protéger notre marché intérieur, assurer une relation future équilibrée avec les Britanniques.

Olivier Dussopt (secrétaire d’Etat auprès du ministre des Comptes publics)
Suppression de la taxe d’habitation. Un gain pour tous les contribuables, en moyenne 730€ par foyer, une compensation intégrale et dynamique pour toutes les collectivités et dans un contexte de maintien des dotations.

Cedric O (secrétaire d’Etat chargé du numérique)
- Comme souvent, la technologie est en avance sur la régulation. Aujourd’hui, la reconnaissance faciale entre dans nos vies sans que son cadre d’utilisation n’ait encore été clarifié. Elle offre de nouveaux usages, de nouvelles opportunités, mais surtout crée beaucoup de fantasmes du fait de l’absence d’un vrai débat citoyen sur les lignes rouges que nous souhaitons collectivement poser.
- Il ne faut pas avoir une vision exclusivement nihiliste de la reconnaissance faciale : il y a beaucoup d’usages qui, s’ils sont bordés juridiquement et techniquement, ne posent aucun problème et apportent de la simplification – par exemple, pour tout ce qui nécessite aujourd’hui de se présenter à un guichet ou pour valider une formation en ligne. Expérimenter est également nécessaire pour que nos industriels progressent.
- [Reconnaissance faciale] Je propose de créer en coordination avec la CNIL une instance spécifique, composée de membres issus de différentes administrations et régulateurs, sous la supervision de chercheurs et de citoyens. Cette instance superviserait et évaluerait les expérimentations. Dans un deuxième temps, il faut un débat citoyen sur le sujet afin d’examiner les questions légitimes sur l’équilibre entre usages, protection et libertés. Il me semble par ailleurs important qu’il y ait une supervision de la société civile car le sujet est trop sensible : l’Etat doit se protéger de lui-même.
- [Reconnaissance faciale] Je suis extrêmement partagé sur la question. On en voit très bien l’utilité, par exemple pour identifier des terroristes dans une foule, mais aussi les risques. Il faut donc en définir très clairement le cadre et les garanties pour éviter la surveillance généralisée. Je pense que nous devons avoir un débat citoyen sur le sujet, en associant les parlementaires et les élus locaux. C’est, d’une certaine manière, aux Français de choisir, car les décisions seront lourdes de conséquences. C’est le genre de décisions sur lequel vous ne revenez que très difficilement. Et nous avons une responsabilité vis-à-vis des générations à venir. Il ne faut toutefois pas se laisser emporter par une vision dystopique ni utopique de la reconnaissance faciale et se saisir de la question à un moment où le débat est encore relativement apaisé.

Agnès Pannier-Runacher (secrétaire d'Etat auprès du ministre de l'Economie et des Finances)
Le Président de la République nous a demandé de bâtir une réflexion sur comment produire en France à l’horizon 2025 pour atteindre le plein emploi et mener à bien trois transitions majeures : numérique, écologique et démographique.

Christelle Dubos (secrétaire d'État auprès de la ministre des Solidarités et de la Santé.)
- La Complémentaire Santé Solidaire est un progrès inédit en France. Une mutuelle à moins d’1€ par jour ; plus de protection ; zéro avance de frais ; zéro dépassement d’honoraire Personne ne doit renoncer à se soigner parce qu’il n’en a pas les moyens.
- Le futur revenu universel d’activité pourra concerner jusqu’à 15M de nos concitoyens, à commencer par les plus fragiles. Nous organisons 6 ateliers citoyens en région pour prendre en compte leur parole.

● LaREM
[Nota: dans ce parti, les propos de ses membres qui ne sont pas centristes et se considèrent de droite ou de gauche ne sont pas retranscrits]

- Les députés viennent d'adopter à la quasi unanimité la proposition de loi qui prévoit des outils pour "agir contre les violences au sein de la famille": bracelets électroniques anti-rapprochement pour protéger les victimes, relogement...
- Nous venons d'adopter la loi Bioéthique en première lecture à l’Assemblée nationale ce jour, à 359 voix contre 114 ! Cette loi ouvre notamment la PMA à toutes les femmes, facilite le don croisé d'organes et encadre la recherche embryonnaire.
- Le budget 2020, c'est le budget du pouvoir d'achat. 10 milliards d'euros de baisses d'impôts pour près de 20 millions de foyers.

Stanislas Guerini (délégué général)
- C'est une journée à marquer d'une pierre blanche pour notre société et pour ces milliers de femmes dont la vie va devenir plus belle. Au cœur de notre engagement, il y a la volonté de transformer la vie des Français. Avec la loi Bioéthique, c'est chose faite. PMA pour toutes

Aurore Bergé (porte-parole)
Le progrès scientifique est-il conciliable avec nos principes éthiques ?" Tout au long de l'examen du texte de la loi Bioéthique, nous avons été traversés par les mêmes questionnements que ceux des Français car aucune réponse n'allait de soi. Nous avons tenu une ligne de crête.

Laurent SaintMartin (député)
- Ce projet de loi de Finances 2020 c'est aussi un budget qui protège les Français. Avec 2,4 Mds€ en plus pour les forces de l'ordre, la Justice et les Armées, ce sont les fonctions régaliennes de l'Etat qui sont renforcées pour assurer la sécurité de chaque citoyen et de la Nation tout entière.
- Emmanuel Macron a promis que nous baisserions l'impôt sur le revenu de 5 Mds€. 7 mois plus tard, nous baissons l'IR de 5 Mds€. Alors oui, bien sûr que nous assumons. Nous assumons d'agir, d'alléger la pression fiscale et de répondre par des actes à une crise sociale inédite.

Cattherine Osson (députée)
Depuis 2 ans, le budget consacré à la scolarisation d’enfants en situation de handicap a augmenté de 25% et le nombre de leurs accompagnants de 7% cette année. Ils accomplissent au quotidien un travail extraordinaire pour faire de l’école inclusive une réalité.

Bénédicte Peyrol (députée)
La transition écologique ne se décrète pas : elle se finance, elle se contrôle, elle s’évalue. Des décisions concrètes nous les retrouvons dans le budget 2020 : je pense au verdissement de la fiscalité ou à la hausse du budget transports.
Le budget 2020 est le budget des promesses tenues, notamment avec la baisse de 5 milliards d'euros de l'impôt sur le revenu. Sur l'ensemble du quinquennat, la baisse s'élève à 40 milliards, dont 2/3 en faveur des ménages et le tiers restant pour les entreprises.

Brigitte Bourguignon (députée)
La Stratégie de protection de l’enfance trace les contours de la protection de demain : s’attaquer à la racine des problèmes pour prévenir les difficultés des familles et lutter contre les ruptures de parcours au sortir de l’aide sociale à l’enfance.

Guillaume Chiche (député)
Ce texte propose une avancée majeure : donner à toutes les femmes le même droit d'accéder à la PMA. C’est permettre à chacune qui le désire de faire famille et ainsi de transmettre son amour à ses enfants.

Natalia Pouzyreff (députée)
J’en appelle à la France et à son honneur : pouvez vous nous assurer que tout est mis en oeuvre sur le plan diplomatique avec nos partenaires européens mais aussi avec la Russie et la Turquie pour préserver le sort des Kurdes en Syrie.

●MoDem
Marielle de Sarnez (députée)
- Mercredi dernier, la Turquie a lancé une offensive militaire dans le nord-est syrien contre les Kurdes et leurs alliés. Le résultat nous le connaissons, des centaines de morts, des images insoutenables, plus de 160 000 personnes sur les routes de l’exil, avec de terribles conséquences humanitaires dans une région déjà meurtrie.
- L’offensive militaire turque est une triple faute, politique avec un risque d’escalade au cœur du Moyen-Orient, sécuritaire car le chaos va contribuer à la résurgence de Daech, menacer notre sécurité collective, morale enfin vis-à-vis de nos alliés kurdes à qui nous devons tant.
- Ce n’est pas seulement la stabilité régionale qui se joue, c’est une part de la stabilité du monde.
- Face au chantage d’Erdogan, il n’y a qu’un seul chemin à tenir : celui de la fermeté. Il faut des sanctions dissuasives pour faire reculer la Turquie, obtenir l’arrêt immédiat de l’offensive militaire.
- Leur sacrifice nous oblige à des positions fermes et courageuses. Nous ressentons la position de Donald Trump comme une trahison de nos idéaux. La France et l’Europe doivent se tenir debout devant l’Histoire, sans crainte, pleinement autonomes de pensée et d’action.
- Je n’oublierai pas, et nous n’oublierons jamais, le courage et le sacrifice des Forces démocratiques syriennes, de ces jeunes femmes et de ces jeunes hommes qui ont combattu, et vaincu Daech, au péril de leurs vies. C’était aussi pour nous qu’ils combattaient.

Sylvain Waserman (député)
Attention: « nouveau monde » ! La France Insoumise a voté notre loi et nous avons voté la loi d’un député LR : l’une sur la bioéthique et l’autre nous dotant de nouveaux outils contre les violences faites aux femmes. Heureux d’avoir vécu cela.

Nathalie Avy-Elimas (députée)
La stratégie nationale pour la protection de l'enfance présentée par Adrien Taquet marque une volonté claire d'offrir à chaque enfant les mêmes chances et les mêmes droits. Veillons désormais à ce que cet objectif transcende nos politiques publiques.

●UDI
[Nota: dans ce parti, les propos de ses membres qui ne sont pas centristes et se considèrent de droite ne sont pas retranscrits]

Jean-Christophe Lagarde (président)
- [Offensive turque en Irak] Notre groupe attend de la France qu'elle prenne le leadership en Europe d'une vraie réaction.
- [Offensive turque en Irak] L'Europe ne peut pas rester impuissante alors qu'elle a des moyens de pression très forts sur la Turquie.
- [Offensive turque en Irak] Les gens dont le sang coule aujourd’hui sont ceux qui nous ont aidés contre les auteurs des attentats de Paris de 2015.
- [Offensive turque en Irak] La France doit agir mais pas sans l'Europe. 50% des exportions de la Turquie vont vers l'Europe, soit 84 milliards d'euros.
- [Offensive turque en Irak] Si Erdogan veut jouer avec les migrants, on peut jouer avec ses salariés, ses travailleurs et ses entreprises et bloquer toute les importations venant de la Turquie.
- [Offensive turque en Irak] La Turquie n'est pas un pays ami. Pendant toute la guerre contre Daech, ils ont laissé passer des camions d'essence qui permettaient de financer la guerre de Daech, ils ont traficoté avec eux, joué double jeu. Ce sont théoriquement nos alliés, en réalité ils jouent permanence contre nous et ont un jeu trouble avec les barbares de Daech.
- [Offensive turque en Irak] Les Kurdes qui ont combattu Daech avec nous, nous ont aidés à libérer ces territoires, vont être massacrés et occupés à combattre les Turcs pendant que Daech peut se reconstruire.
- [Offensive turque en Irak] Il faut cesser d'être frileux par rapport à la Turquie, ce n'est pas un État qui doit imposer sa loi. On est capables de s'opposer à Vladimir Poutine, et on laisse monsieur Erdogan faire : l'état d'urgence, l'enfermement des journalistes, des universitaires, des policiers, les massacres dans le Kurdistan turc, puis syrien.
- [Offensive turque en Irak] Retirer les soldats américains a laissé la porte ouverte à Erdogan pour assassiner les alliés des américains. Si Trump réfléchissait au-delà d'un tweet, il se demanderait qui va accepter d'être allié des Américains à l'avenir. Il n'y aura plus personne pour nous aider demain.

●Mouvement radical
Laurent Hénart (président)
Dominique Riquet (député européen)
À Francfort avec mon groupe Renew Europe afin de définir notre vision commune au-delà de notre ADN : pro-européen, engagé dans la lutte contre le changement climatique et attaché à notre modèle d'économie sociale de marché.

● Autres
(Personnalités ou organisations centristes)

Jean-Pierre Raffarin (ancien premier ministre)
- Notre ennemi, c'est la violence
- La vraie question, c’est l’éthique de responsabilité.
- Notre société est gangrenée par la violence, elle est partout. Elle impose aux politiques une attitude plus distanciée, et le respect du droit.
- Baisser le niveau de violence dans la République concerne chacun de nous. Les leaders d’opinion doivent montrer l’exemple et afficher l’éthique du respect. Le désaccord est compatible avec le respect!
- il ne me parait pas utile pour la France de fragiliser le Président de la République
- Face à la violence: 1/ L’Ethique du respect. Les leaders d’opinion doivent être exemplaires. 2/ La Cohésion sociale.Un grand plan à 10ans. 3/ La force franco-allemande, véritable protection. 4/ Repli de l’Etat sur l’essentiel avec la contractualisation territoriale par projet.
- La seule façon de recrédibiliser le projet européen en Europe et dans le Monde c’est de solidifier la relation franco-allemande. Sans cette force commune nous risquons d’être broyer par les tensions mondiales.
- Les quatre causes principales de la spirale de la violence dans le monde: 1/ la croissance des inégalités. 2/ l’impuissance politique. 3/ la peur de l’avenir. Les trois révolutions, urbaine, digitale et climatique. 4/ l’individualisme radical.
- La droite n'est pas morte, les idées sont toujours là.

Actualités du Centre. Pologne – Législatives : Le Centre échoue largement à chasser du pouvoir la droite nationaliste extrémiste

 
Małgorzata Kidawa-Błońska/Plateforme civique
Le Centre polonais – et, au-delà, les démocrates et les humanistes – ont reçu une véritable claque lors des élections législatives qui viennent de se dérouler.
Non seulement, les centristes réunis dans la «Coalition civique» et dans la «Coalition polonaise» n’ont pas réussi à chasser la droite nationaliste, populiste et extrémiste (réunie sous la bannière Droite unie) du pouvoir mais celle-ci garde la majorité absolue à la Diète (chambre des députés) malgré un regain de vitalité de la gauche qui revient au parlement en se classant en troisième position.
Emmenée par Plateforme civique dirigée par Małgorzata Maria Kidawa-Błońska, les centristes de la Coalition civique n’ont pu s’opposer à une droite qui a joué de la démagogie en promettant tout et n’importe quoi aux électeurs sur fond d’une bonne croissance économique.
Evincés du pouvoir en 2015, les voilà à nouveau dans l’opposition (avec la perte de 32 sièges) où ils vont devoir batailler dur pour que la démocratie républicaine ne parte pas en lambeaux avec tous les projets de restriction des libertés du parti Droit et justice de Jarosław Kaczyński, parti dominant de Droite unie, notamment sa mainmise sur la justice qui a déjà commencé et risque de s’intensifier.
Quant à la Coalition polonaise, elle est en fort recul avec la perte de 18 sièges.
De même, la Pologne risque de devenir un problème pour l’Union européenne au même titre que la Hongrie du populiste démagogue Viktor Orban (qui, lui, vient de perdre lors des municipales, la mairie de la capitale, Budapest), deux pays qui ne respectent pas les règles de l’UE tout en voulant bénéficier de tous les avantages de se trouver dans un marché unique qui les favorise grandement actuellement.

► Voici les résultats des législatives (460 sièges à pourvoir, majorité absolue à 230) :
- Coalition «Droite unie» avec Droit et justice (droite radicale, nationaliste et populiste) : 43,59% ; 235 sièges
- «Coalition civique» avec Plateforme civique (Centre, centre-gauche) : 27,40% ; 134 sièges
- Coalition «La Gauche» (Gauche) : 12,56%, 49 sièges
- «Coalition polonaise» (Centre, centre-droit) : 8,55% ; 30 sièges
- «Confédération» (extrême-droite) : 6,81% ; 11 sièges
- Parti de la minorité allemande : 0,17% ; 1 siège


Vues du Centre. Le sport a et a toujours été politique

Par Aris de Hesselin & Alexandre Vatimbella

Dans cette rubrique, nous publions les points de vue de personnalités centristes qui ne reflètent pas nécessairement ceux du CREC. Ces points de vue ont pour but d’ouvrir le débat et de faire progresser la pensée centriste.
Aris de Hesselin est un avocat international, centriste et un européen, défenseur d’une mondialisation humaniste.
Alexandre Vatimbella est le directeur du CREC.

Salut militaire des footballeurs turcs
Ceux qui prétendent que le sport et la politique n’ont rien à voir sont soit de vulgaires menteurs, soit n’y connaissent rien.
Et ceux qui affirment que la politique ne devrait pas instrumentaliser le sport sont de doux rêveurs qui devraient se replonger dans l’Histoire.
La compétition sportive – qui n’est pas à confondre avec l’exercice physique que l’on fait pour soi-même –, est, depuis son invention, un affrontement pour savoir qui sera le plus fort ce qui a évidemment des implications politiques.
Les Jeux olympiques que les Grecs ont inventé était une compétition où les vainqueurs étaient célébrés dans leur communauté, à qui on donnait des cadeaux et des droits particuliers alors que les vaincus pouvaient être bannis des leurs, voire tués parce qu’ils les avaient ridiculisées.
Et qui peut prétendre que le nauséabond baron de Coubertin, proche des idées de Mussolini et de Hitler, raciste dans l’âme, n’a pas recréé ces même jeux dans la même optique en tentant de les habiller d’une gentille confrontation où l’«essentiel est de participer» (sic!).
Qui peut réellement croire que des femmes et des hommes se lancent dans l’activité sportive comme professionnels (ou même en tant qu’amateurs) et dédient leur existence à cette activité pour ne pas gagner.
Dire cela, c’est complètement méconnaître le moteur de leur implication.
Et quand Jesse Owens gagne le 100 mètres aux Jeux olympiques de Berlin en 1936 devant un Hitler médusé, oui, sa victoire est autant sportive que politique.
Et quand, actuellement, les footballeurs turcs font un salut militaire lors de leur hymne national pour honorer leur président Erdogan et afficher leur soutien à l’attaque contre les Kurdes, rien de plus normal (la normalité n’étant évidemment pas ce qui est bien mais ce qui relève de ce qui est commun dans la logique du comportement humain).
Ils prennent le football pour ce qu’il est, une des plus formidables arènes politiques qui soient et qui fait que quand la France gagne la Coup du monde, des millions de gens se réjouissent et sont fiers de leur pays.
Ce qui est exactement ce qui se passe quand une autre nation l’emporte.
Le football dont certains considèrent – parce que c’est le sport le plus populaire – qu’il a remplacé avec bonheur – parce que l’on ne tue pas les adversaires – la guerre…
Si cela n’est pas de la politique, alors rien n’en est!
Du coup, demander l’annulation d’un match au nom d’idéaux politiques et de défense de la liberté comme l’a fait Jean-Christophe Lagarde pour le France-Turquie qui vient de se dérouler n’est absolument pas hors-sujet, bien au contraire.
Et tous les centristes auraient du demander la même chose au nom de l’humanisme et du refus d’accepter l’agression meurtrière de l’armée turque en Syrie contre les Kurdes.
D’autant que dans notre XXI° siècle, le sport possède une puissance qu’il n’a sans doute jamais eu auparavant.
Une puissance politique évidemment.

Aris de Hesselin
Alexandre Vatimbella