Voici une sélection, ce 9 octobre 2019, des derniers propos
tenus par des centristes dans les médias ou sur les réseaux sociaux en France.
● Emmanuel Macron
(Président de la République)
- Pour nos morts, pour nos enfants, nous mènerons toujours
le combat contre le terrorisme islamiste. Et à la fin, nous l’emporterons.
- Ils avaient choisi de porter
l’uniforme, de consacrer leur vie à protéger celle des autres. Jeudi 3 octobre,
quatre policiers sont tombés, en service, comme avant eux ceux qui, depuis
2015, ont été victimes du terrorisme islamiste.
- Le tribut aurait été plus lourd
encore si un gardien de la paix stagiaire, ayant rejoint le métier depuis
seulement 6 jours, n’avait pas fait preuve d’une maîtrise et d’un courage hors
norme en neutralisant l’assaillant. Ces murs vibreront longtemps de l’écho de
ce geste.
- Ne nous habituons pas au terrorisme
islamiste. Jamais. Ce qui se joue, c’est le combat de toute une Nation contre
ceux qui souhaitent menotter la liberté, les femmes, la civilité, contre ceux
qui veulent diviser, séparer, manipuler. Faisons bloc, sans relâche.
● Gouvernement
[Nota: dans ce
gouvernement, certains membres ne sont pas centristes; nous retranscrivons
cependant leurs propos en rapport avec leur fonction parce qu’ils font partie
selon nos critères d’une équipe qui suit une politique globalement centriste]
Edouard Philippe
(Premier ministre)
- Le combat contre Daech n’est pas
terminé et il reste notre priorité en Syrie. Cela ne fait que renforcer la
nécessité de soutenir les Forces démocratiques syriennes.
- Les forces de sécurité livrent un
travail exceptionnel. Leurs succès sont souvent discrets. Leurs échecs sont
toujours dramatiques. Nous devons en permanence resserrer les mailles du filet
pour identifier et déceler les signaux faibles.
- J’assume, au nom du Gouvernement,
tout ce qui a été fait dans l’Etat.
Christophe Castaner
(ministre de l’Intérieur)
- La manifestation prévue à Gonesse
en soutien à l'assassin de la préfecture de police est une infamie et une
insulte à la mémoire de nos policiers. Je me suis entretenu avec le préfet du
Val-d'Oise : le rassemblement va être interdit.
- Il avait intégré la préfecture de
police 6 jours auparavant. Hommage au gardien de la paix qui a neutralisé
l'assaillant et, à travers lui, aux policiers engagés pour nous protéger. 59
attentats ont été déjoués depuis 2013. Nous le devons à leur engagement. À leur
dévouement.
- 59 attentats ont été déjoués depuis
2013, 3 depuis de le début de cette année. La lutte antiterroriste est une
priorité absolue du Gouvernement et du président de la République. Au
quotidien, nos services de renseignement enquêtent sur des personnes
soupçonnées de radicalisation.
- Il n'y a pas eu d'alerte au bon
niveau, au bon moment, s'agissant des faits évoqués en 2015 et qui ne sont
réapparus qu'aujourd'hui. Je n'hésiterai jamais à encourager la radiation de la
fonction publique pour tout individu qui donnerait des signes de
radicalisation.
Elisabeth Borne (ministre de la Transition écologique et solidaire)
- Les énergies renouvelables sont un
pilier de la transition écologique. Objectif : 40% d’électricité d’origine
renouvelable d’ici 2030. Je viens de désigner 300 projets dans nos territoires
lauréats de nos appels d’offres pour l’éolien et le solaire.
- [Incendie Lubrizol Rouen] On a remis la pression sur les industriels pour que le site
soit nettoyé au plus vite (...) Sur les produits recherchés jusqu'à présent les
résultats d'analyses sont en dessous des seuils.
- [Interdiction des pesticides près des habitations] On se donne le mois d'octobre pour
prendre des decisions (...) 5 ou 10 mètres c'est la préconisation des
scientifiques (...) C'est un enjeu de santé publique, on ne peut pas transiger.
- La production de chaleur, c’est la
moitié de nos consommations d’énergie. La transition écologique passera par le développement de
réseaux de chaleur renouvelable.
Jean-Michel Blanquer
(ministre de l’Education)
L’école inclusive progresse. Heureux
d’avoir reçu officiellement ce matin le rapport parlementaire issu de la
commission d’enquête Un travail de haute tenue qui constate les progrès et nous
stimule pour faire mieux et aller plus loin
Agnès Buzyn (ministre
de la Solidarité et de la Santé)
- Je lance cet après-midi la feuille
de route de prise en charge de l'obésité, qui concerne de plus en plus de
personnes et contribue à aggraver les inégalités de santé. Prévenir les
comportements à risque est essentiel, assurer un suivi médical de qualité est
indispensable.
- Chaque patient en situation d'obésité bénéficiera d'une
prise en charge globale,simple d'accès, coordonnée entre professionnels de
santé et adaptée à son niveau de pathologie. Les décisions médicales seront
prises collégialement et il sera premier acteur de son parcours de soin.
Gérald Darmanin
(ministre des Comptes publics)
- L'État doit se donner les moyens de
renforcer la lutte contre les fraudes fiscales les plus lourdes. Nous allons
expérimenter la collecte ciblée des données en accès libre des réseaux sociaux,
dans un cadre rigoureux et contrôlé par le Parlement et la CNIL.
- Le budget
2020 prévoit une baisse de 5 Mds€ de l'impôt sur
le revenu pour plus de 95% des contribuables. Grâce au prélèvement à la source,
celui-ci va baisser dès janvier 2020. Nous améliorons le pouvoir d'achat des
Français, en particulier de ceux qui travaillent.
Amélie de Montchalin
(secrétaire d’Etat aux Affaires européennes)
- On ne peut pas dire qu’on a un
agenda rural, des fonds européens, et qu’à la fin, ça ne marche pas. Nous
voulons simplifier le système pour obtenir des résultats dans nos territoires !
- Les enjeux migratoires sont
l’affaire de tous les Européens. A Malte préaccord de 4 Etats avec Christophe
Castaner, qui propose une solution rapide en
Méditerranée centrale. A Luxembourg aujourd’hui nous voulons trouver une solution collective,
solidaire et responsable.
Sibeth Ndiaye
(porte-parole)
- [Attentat préfecture de police de Paris] Nous ne pouvons pas vous garantir que toutes les informations
dont nous disposerons seront rendues publiques.
- [Attentat préfecture de police de Paris] Il est important qu'il puisse donner toutes les explications
(...) Avant de se lancer dans une chasse aux sorcières, il faut comprendre ce
qui n'a pas fonctionné.
- [Immigration]Il ne s'agit pas forcément d'avoir des mesures législatives,
elle peuvent être réglementaires.
- Quand il s'agit de bloquer des
routes qui empêchent d'autres personnes de travailler, je ne peux pas être
d'accord. Mais je comprends parfaitement les difficultés des agriculteurs.
- On accuse les agriculteurs de beaucoup de maux.
Je pense qu'il faudrait, au contraire, les accompagner dans les transitions qui
s'annoncent.
● LaREM
[Nota: dans ce parti,
les propos de ses membres qui ne sont pas centristes et se considèrent de
droite ou de gauche ne sont pas retranscrits]
Nous nous mobilisons dans le cadre du
Grenelle des violences conjugales. Au total, 15 journées de travail dans toutes les régions de
France, des centaines d'acteurs et citoyens rencontrés. Objectif : construire
les solutions concrètes pour éradiquer le fléau des violences conjugales.
Richard Ferrand
(président de l’Assemblée nationale)
- L'Assemblée nationale a adopté: le
projet de loi de ratification du Traité d'Aix-la-Chapelle; la proposition de
résolution relative à l'amitié franco-allemande : premiers textes issus des
travaux de l'Assemblée parlementaire franco-allemande.
- On ne fait plus confiance à ceux
qui savent, cherchent, trouvent, plus confiance à la raison. Je suis scandalisé
de ce que vivent les agriculteurs. Il faut arrêter l’agribashing et cette société du
bashing tout court. Nous vivons une période de déchéance de rationalité.
- Nous devons tous, avec nos compatriotes
musulmans, être vigilants pour que l’islamisme politique ne prospère pas.
L’Etat doit y veiller dans les services publics. Etre attentifs, avec sang
froid et discernement. Sans jamais tomber dans la délation ou les amalgames.
- La Délégation Parlementaire au
Renseignement saisie, habilitée secret défense, travaille à huis clos. Les LR
utilisent leur droit de tirage pour une commission d’enquête. Le but est
d’avoir la vérité afin d’éviter que cela se reproduise, pas de faire du
spectacle.
- Ce qui a été mis en lumière avec le
débat sur l’immigration, c’est la cohérence de ce que porte le Premier ministre en
termes de fermeté et d’humanité. Il faut faire mieux pour l’intégration, mieux pour
reconduire à la frontière, mieux pour l’aide au développement.
Gilles
Le Gendre (président du groupe à l’Assemblée nationale)
Depuis trois mois, les députés LaREM subissent des agressions de
la part d’agriculteurs en colère. Nous condamnons ces tentatives
d’intimidation. Néanmoins, la majorité reste ouverte au dialogue et recevra cet
après-midi une délégation FNSEA.
●MoDem
Sarah El Hairy
(porte-parole)
La société de la vigilance est
nécessaire, la nation doit être mobilisée dans la lutte c/ le radicalisme Nous devons être
acteur, détecter les comportements & les signaler, c'est ensuite à l'État
d'œuvrer dans ce drame les défaillances seront mises en lumière avec les
enquêtes
Jean-Noël Barrot
(député)
Pour la première fois cette année l'Assemblée nationale pourra
évaluer l'effet des propositions du gouvernement sur les finances publiques et les inégalités grâce au
simulateur fiscal.
Marielle
de Sarnez (députée)
[Offensive Turque contre les Kurdes] Je
considère que c’est une violation du droit international, une violation des frontières.
Je n’oublie pas ce que les Kurdes et leurs alliés ont fait dans la réussite de la
lutte contre Daesh. Je n’oublie pas les milliers de morts qui ont été les leurs.
Je trouve que l’action de la Turquie est une faute morale, une faute politique et
une faute qui met en cause la stabilisation du nordest syrien, qui met en cause
la sécurité de cette zone.
●UDI
[Nota: dans ce parti,
les propos de ses membres qui ne sont pas centristes et se considèrent de
droite ne sont pas retranscrits]
Jean-Christophe Lagarde (président)
Pascal Brindeau (député)
- [Loi Bioéthique] Nous savions que ces amendements
permettant d’ouvrir le DPI [diagnostic préimplantatoire] à la recherche,
notamment des facteurs de la trisomie 21, seraient évidemment sensibles car ils
touchent à une question éthique importante. Ils posent la question de savoir si
l’on va jusqu’à rechercher cette gêne sur des embryons considérés comme
viables. L’idée de départ est d’éviter que des embryons non viables,
c’est-à-dire provoquant une fausse couche, soient implantés in utero. Mais ce faisant
nous sommes à la limite de l’eugénisme, aux portes du mythe de l’enfant dit
sain. Cet amendement nous interpelle d’autant plus que ce diagnostic n’est pas
sûr à 100%. Ce n’est pas parce qu’il a été diagnostiqué que le développement de
l’enfant débouchera sur une pathologie avérée. Personnellement, j’ai regretté
que ces amendements soient portés par des scientifiques qui ont le sentiment
d’avoir une connaissance technique supérieure aux autres parlementaires.
- [Loi Bioéthique] le rôle du législateur est de savoir
sortir de son expertise pour appréhender l’ensemble des éléments. Dans ce débat
il n’est pas seulement question de technique médicale ou d’amélioration d’un
ratio de fécondation in
vitro, loin de-là. C’est malheureusement parce que certains ont
tendance à l’oublier que ce projet de loi transgresse, par petites touches,
l’équilibre éthique fondamental et augure pour demain de dangereuses dérives.
C’est ainsi qu’on a autorisé, sous couvert d’une nécessité de faire progresser
la science, des embryons chimériques animales. L’objectif initial n’est pas
malsain mais nous sommes en train d’autoriser des choses qui peuvent amener à
des dérives.
- [Loi Bioéthique] Un certain nombre de parlementaires, qui
ne sont aujourd’hui par majoritaires, transigent avec l’équilibre fondamental
d’éthique français. C’est par exemple le cas quand on fait voter, ou qu’on
essaye de faire voter, le principe d’automaticité de la reconnaissance a l’état
civil d’une GPA faite à l’étranger ! On transige avec l’interdiction faite
en France. Bien sûr que la situation interpelle mais il faut aussi rappeler que
les personnes qui y ont recours le font en tout connaissance de cause. Si on
inscrit dans la loi cette automaticité, c’est une digue qui tombe et qui mènera
demain à la GPA.
●Mouvement radical
Laurent Hénart
(président)
- [LaREM a choisi de
présenter des candidats contre des maires radicaux ou qui ont des conseils
municipaux avec des radicaux] Les Radicaux sont des partenaires indépendants de
la majorité, après Tours et Montélimar le mot indépendant prend tout son sens.
On verra après les municipales: il y aura des sénatoriales, des
départementales, des régionales et une présidentielle. Chacun échéance donnera
lieu à une discussion. Ce qui est sûr dorénavant c’est qu’il n’y aura pas
d’accord national global avec LREM pour les municipales. C’est la confirmation
de ce point. (…) Je rappelle qu’à Montélimar la première force politique c’est
le RN. Sur le plan moral, ce n’est quand même pas une petite affaire
- [LaREM a choisi de
présenter des candidats contre des maires radicaux ou qui ont des conseils
municipaux avec des radicaux] Les marcheurs optent pour une démarche solitaire.
Leurs candidats n’ont aucune chance de gagner -au mieux ils feront perdre des
maires radicaux qui n’ont pas démérité, qui sont partenaires de beaucoup de
politiques gouvernementales, qui s’occupent de cohésion sociale, de
développement durable, qui ont milité pour la liste de rassemblement,
Renaissance, aux européennes.
Dominique Riquet
(député européen)
La réduction de nos émissions de gaz
à effet de serre pour atteindre la neutralité carbone en 2050 est une priorité
pour l'Union. Dans les transports, nous combinons recherche de performance,
moyens incitatifs et promotion du shift modal pour atteindre cet objectif.