Voici une sélection, ce 20 septembre 2019, des derniers
propos tenus par des centristes dans les médias ou sur les réseaux sociaux en
France.
● Emmanuel Macron
(Président de la République)
- Je veux réformer, pas uniquement
pour le pays mais avec le pays.
- La lutte contre les inégalités
commence avant même la naissance.
- De la grossesse aux 2 ans de votre
enfant, il y a 1000 jours. 1000 jours déterminants. Rassurez-vous, personne ne
naît parent. Mais pour que votre enfant parte bien dans la vie, je lance une
commission qui va se pencher sur la manière de vous accompagner durant ces 1000
jours.
- Sur le sujet migratoire, je crois
que nous pourrons, avec la nouvelle Commission européenne, défendre une
position commune pour que tous les pays membres de l'Union participent à la
solidarité en la matière ou soient, le cas échéant, pénalisés financièrement.
- Je crois très profondément que la
réponse au sujet migratoire n’est pas dans le repli ou la provocation
nationaliste mais dans la construction de solutions européennes efficaces. Cela
passe par le respect de trois principes : humanité, solidarité et efficacité.
-L’amitié franco-italienne est
indestructible. Parfois, nous ne sommes pas d’accord, il arrive que l’on se
dispute, que l’on ne se comprenne pas, mais nous nous retrouvons toujours.
● Gouvernement
[Nota: dans ce
gouvernement, certains membres ne sont pas centristes; nous retranscrivons
cependant leurs propos en rapport avec leur fonction parce qu’ils font partie
selon nos critères d’une équipe qui suit une politique globalement centriste]
Edouard Philippe
(Premier ministre)
- Face au risque de pénurie de
médicaments, il faut responsabiliser les fabricants. Nous augmenterons
significativement les sanctions financières qui s’appliquent aux industriels en
cas de rupture de stock.
- Quand on est atteint de cancer, on
ne devrait pas avoir à craindre de manquer de médicaments. C’est pourquoi, à
partir de l’année prochaine, nous rendrons obligatoire de constituer des stocks
de sécurité pour les fabricants de médicaments les plus importants.
Christophe Castaner
(ministre de l’Intérieur)
- Mieux faire connaître les cultures
de l’Islam, permettre à chacun d’en saisir la diversité, offrir un lieu
d’échange et de partage : l’IFCM [Institut français de civilisation musulmane] a été conçu comme un pont entre les
civilisations et leurs philosophies. C’est une réussite et une chance.
- Nous devons lutter contre
l'ignorance. Nous devons permettre aux Français de se connaître. Nous devons
construire une république apaisée dans laquelle les Français vivent ensemble et
se respectent.
Bruno Le Maire
(ministre de l’Economie et des Finances)
- La France fera 1,4% de croissance
en 2019, un des meilleurs chiffres de la zone euro. C’est la preuve que notre
politique économique fonctionne. Mais cela ne suffit pas : il faut que les
États en Europe qui ont la marge de manœuvre nécessaire investissent plus.
- J'ai réuni aujourd'hui à Paris mes homologues allemands.
Ils sont d’accord pour reconnaître qu’il faut une stratégie de croissance pour
la zone euro. C’est la première fois que nos amis allemands le reconnaissent,
nous sommes dans la bonne direction !
- La France et l'Allemagne proposent une stratégie pour la
croissance en zone euro : poursuite des reformes, maîtrise des finances
publiques et plus d’investissements. La politique budgétaire doit prendre le
relais de la politique monétaire
- Avec Peter Altmaier [Ministre allemand de l’économie],
nous avons décidé de mettre en place un projet franco-allemand de stockage
sécurisé de données sensibles. C’est une réalisation majeure pour la France et
pour l’Allemagne
- La filière européenne de batteries électriques devient une
réalité ! L’usine pilote sera basée en Nouvelle-Aquitaine et la première pierre
sera posée fin 2019. Une usine de fabrication sera installée en France en 2022
et une en Allemagne en 2024.Emmanuel Macron a raison de soulever le sujet de
l’immigration. Je souhaite qu’une grande nation comme la France puisse se poser
sereinement des questions aussi importantes que de savoir : qui nous
accueillons chez nous, suivant quelles règles et quels objectifs.
- Depuis deux ans, notre politique consiste à accélérer la
transition énergétique de la France pour être indépendant des énergies
fossiles.
- Nous allons veiller à ce que les
distributeurs tiennent leurs engagements de répercuter les prix à la pompe à la
baisse lorsque le prix du baril diminue. J’ai demandé à la Dgccrf [répression des fraudes] d'enquêter
sur les prix du fioul domestique pour s’assurer qu’il n’y ait pas d’effets
d'aubaine.
-Si jamais il devait y avoir une
flambée des cours du pétrole liée aux évènements en Arabie Saoudite, nous avons
les moyens de faire face et de protéger les Français contre une augmentation
trop forte de l’essence et du fioul domestique.
- Le cours du pétrole est revenu à la
normale à 63$ le baril. Il n’y a donc aucune raison qu’il y ait une
augmentation du prix à la pompe et du prix du fioul domestique.
Elisabeth Borne (Ministre de la Transition écologique et solidaire)
- [Transition écologique] Il y a une
prise de conscience globale, nous avons pris des premières décisions fortes,
nous devons continuer, aller plus loin encore !"
- Il n’y a aucun problème
d’approvisionnement, il y a des stocks et le cours du baril est revenu à son
niveau des dernières semaines. Il n'y a aucune raison que les prix à la pompe
augmentent
-Toutes les mobilisations citoyennes
en faveur du climat sont une force et c'est positif que la prise de conscience
de l'urgence climatique se diffuse dans la société
-Le budget de l'écologie sera en
nette augmentation avec une hausse de 800 millions d'euros
- Les Français nous ont demandé que
tous les modes de transports participent au financement de nos transports
propres. On le fait et les autres pays européens devraient le faire aussi
Jean-Michel Blanquer
(ministre de l’Education)
Engager les élèves dans des actions
concrètes pour la nature. Pour qu’ils soient acteurs d’un avenir positif pour
notre planète. Aujourd’hui, tous sont incités à nettoyer les déchets autour
d’eux
Agnès Buzyn (ministre
de la Solidarité et de la Santé)
- Parce que chacun détient sa part de
la solution, j'ai réuni les représentants des professionnels de santé. Je veux
partir de ce qu'ils ont fait sur le terrain et qui fonctionne, pour que nous
construisions ensemble les réponses les plus adaptées aux besoins des
territoires.
- Ce matin, lancement des 3 ateliers
pour 3 mesures essentielles du Pacte pour les urgences : meilleure gestion des
lits d'aval, admissions directes des personnes agées dans les services
d'hospitalisation, création des infirmiers de pratiques avancées aux urgences.
Jacqueline Gourault (Ministre de la Cohésion des territoires et des Relations avec les collectivités territoriales)
- Ma volonté est d’enrayer cette vision négative
persistante. Car s’il est vrai que l’exode des populations vers les villes
depuis une trentaine d’années a été une réalité, avec la désertification
médicale ou encore le recul des services publics, le gouvernement travaille à
inverser le courant depuis deux ans. Nous œuvrons pour répondre au besoin de
proximité de l’action, pour reconstruire, pour recoudre. Comme avec les
2 000 maisons «France Service» déployées d’ici à 2022, par exemple.
- L’«agenda rural», c’est un plan d’action large et concret
pour nos territoires ruraux. Nous allons, et c’est nouveau, agir sur les
petites centralités, ces communes de quelques milliers d’habitants qui sont les
villes vitales pour des bassins de vie ruraux. Nous allons leur apporter aide
et soutien. En partenariat avec l’association des petites villes de France mais
aussi l’association des maires ruraux de France, un programme baptisé «Petites
villes de demain» va être élaboré. Alors qu’un dispositif «Action cœur de
ville» a été lancé en 2017 pour dynamiser 222 communes plus importantes,
on se tourne désormais aussi vers ces collectivités plus modestes en taille
mais dont le rôle est aussi déterminant pour l’avenir des territoires.
- Les villes, qui n’ont pas les moyens d’accompagnement
technique, vont s’appuyer sur la future agence nationale de cohésion des
territoires, l’ANCT. La création de cette structure d’État répond à la volonté
du président de la République, qui en avait fait l’annonce en
juillet 2017, de mobiliser et de «projeter» sur le territoire l’ingénierie
nécessaire pour que ces collectivités puissent construire leurs projets. Dans
une France décentralisée, il faut que les fonctionnaires de l’État soient aussi
au service des projets des territoires. D’autres structures nationales qui
travaillent principalement pour l’État vont d’ailleurs devoir davantage se
tourner vers des projets locaux. D’une manière générale – et Emmanuel Macron y
tient beaucoup –, nous nous attelons à réorienter l’activité de ces organismes
vers les projets locaux. Il y a certaines agences dont tout le monde oublie - à
commencer par elles-mêmes - qu’elles agissent au nom et avec les moyens de
l’État.
- Il faut aujourd’hui apporter des réponses adaptées aux
territoires marqués par de fortes disparités et s’orienter vers du «cousu
main». Dans cette France plurielle, même si elle est une et indivisible, il
faut pourtant admettre que l’on peut accompagner davantage un territoire plutôt
qu’un autre. Le gouvernement s’est déjà orienté vers cette démarche en lançant
des «pactes territoriaux» personnalisés avec certaines collectivités. À titre
d’exemple, nous avons contractualisé avec la Creuse pour l’aider dans un
certain nombre de politiques publiques et dans ses projets. Ce nouveau mode de
relation État-collectivités est d’ailleurs repris par la mission «Agenda
rural». Elle figure parmi les 200 propositions faites par les cinq experts pour
exprimer tout le potentiel de nos campagnes.
- La décentralisation répond à un plus grand besoin de
proximité. Et désormais, la décentralisation peut s’enrichir du principe de
différenciation. Figurant au menu de la prochaine révision constitutionnelle,
la «différenciation territoriale» a pour but d’introduire de la souplesse afin
de répondre aux besoins spécifiques des collectivités locales. Cette loi aura
pour but de promouvoir une «république contractuelle», avec plus de
déconcentration pour redonner plus de marge de manœuvre à l’État local, que
représente le préfet de département. Les négociations autour de ce projet
vont commencer d’ici fin octobre. J’irai à la rencontre des élus locaux pour
construire ce futur texte avec eux, recueillir leurs propositions, en
particulier autour de trois grandes politiques publiques qui gagneront à être exercées
plus près du citoyen: le logement, la transition écologique et les transports.
Cette nouvelle concertation se déroulera jusqu’à début 2020, dans l’objectif de
présenter un texte au premier semestre 2020.
- Dès 2017, le gouvernement a mis fin à la baisse des
dotations allouées aux collectivités territoriales. Cette diminution drastique
des concours financiers de l’État, mise en œuvre sous le précédent quinquennat,
a eu des effets négatifs: une chute de la commande publique dans les
collectivités territoriales qui n’avaient plus les moyens d’investir. Depuis
notre arrivée aux responsabilités, le montant de la dotation globale de
fonctionnement (DGF) est resté constant. 27 milliards d’euros sont
répartis en fonction d’un certain nombre de critères objectifs (par exemple
l’évolution de la population), associés à des critères de péréquation
(solidarité entre collectivités). À enveloppe constante, certaines
collectivités vont voir leur dotation augmenter ou baisser. Quant aux dotations
d’investissements accordées par l’État, nous les avons maintenues à un haut
niveau: près de 2 milliards sont fléchés chaque année sur des projets
concrets. Quant à la fin progressive de la taxe d’habitation pour les communes,
la compensation sera totale et se fera à l’euro près. Il n’y a pas
d’embrouille, c’est une réforme carrée, claire.
- Affirmer que la crise serait «derrière nous» apparaîtrait
bien présomptueux. Crise de l’efficacité, crise de la représentation, crise de
la solitude: les inquiétudes exprimées sont à la fois anciennes et
protéiformes. Nous y répondons donc à la fois sur la durée et sur différents
fronts. Les premiers résultats sont au rendez-vous: plus de 500.000 emplois
créés depuis deux ans, une croissance supérieure à nombre de voisins européens,
27 milliards de baisses d’impôts pour les ménages… On ne peut pour autant
pas s’en satisfaire. Pour répondre au besoin de proximité et d’enracinement de
l’action, je m’attelle au quotidien à deux priorités: le retour des services
publics dans les territoires et l’adaptation des politiques de la vie quotidienne
des Français (logement, transport, transition écologique) aux spécificités de
leur lieu de vie, grâce au projet de loi que je présenterai en 2020.
Gérald Darmanin
(ministre des Comptes publics)
- En tant que ministre des douanes,
je suis mobilisé depuis plus d’un an afin d’être prêt le jour J à assurer la
fluidité des échanges, y compris en cas de Brexit dur. Les premiers tests
grandeur nature d’un Brexit sans accord sont concluants, nous allons les poursuivre.
- Il n’y aura aucune fermeture de
trésorerie en 2020 sans l’accord des élus. Notre projet vise à remettre, en
s’organisant différemment, plus d’agents publics en contact avec la population
et notamment dans le monde rural.
Adrien Taquet (secrétaire
d’Etat à la Protection de l’enfance)
- Les « 1000 premiers jours » ce
sont des scientifiques, des acteurs publics et des professionnels d'horizons
divers avec une ambition commune : investir une période décisive pour l'enfant
qui prépare l'avenir de notre société. Pour les parents, et avec eux.
- Sur le plan de la santé, on sait
accompagner les parents et leurs enfants pendant les 1000 premiers jours. Nous devons agir
de la même manière sur tous les autres plans pour leur proposer un soutien
global partant de leurs besoins : c'est l'objectif du « Parcours 1000 jours ».
- Le début d'un chantier au cœur de
l'acte II du quinquennat : réinventer le soutien à la parentalité sur cette
période de la vie où tout commence, et où beaucoup se joue.
- Évidemment, tout ne se joue pas sur les 1.000 premiers
jours de l'enfant mais c'est là que tout commence. [...] Ces 1.000 premiers
jours vont conditionner son développement futur, son état de santé, mais aussi
l'acquisition de ses connaissances, son éveil au monde.
- En investissant sur ces 1.000 premiers jours, on investit
sur l'humain, [...] on lutte contre les inégalités de destin. Il s'agit de se
mettre d'accord et de valider scientifiquement un certain nombre de conseils,
de repères et de références à donner aux parents.
Christelle Dubos (secrétaire
d’Etat aurpès de la ministre de la Solidarité et de la Santé)
- Dès le 1er juin 2020, le gouvernement mettra en place un
service public de versement des pensions alimentaires. C’est à l’Etat de
garantir les droits de chaque famille.
- Avec Agnès
Buzyn, nous porterons le service public de
versement des pensions alimentaires dans le prochain projet de loi de financement de la sécurité
sociale : 40M€ dès 2020 ; 450 agents supplémentaires ; un service
opérationnel au 1er juin 2020.
- Demain, toutes les familles pourront
passer par la CAF pour garantir le versement de leurs pensions alimentaires. C'était
l'engagement d'Emmanuel Macron et nous le tenons.
● LaREM
[Nota: dans ce parti,
les propos de ses membres qui ne sont pas centristes et se considèrent de
droite ou de gauche ne sont pas retranscrits]
Stanislas Guerini
(délégué général)
La prise en charge du versement des
pensions alimentaires par la CAF est une grande nouvelle qui améliorera la vie
de toutes les mères courage. Transformer les droits formels en droits réels,
voilà la priorité de notre mandat !