Voici une sélection, ce 17 septembre 2019, des derniers
propos tenus par des centristes dans les médias ou sur les réseaux sociaux en
France.
● Emmanuel Macron (Président de la République)
Nous devons nous garder de toute
arrogance, et nous garder de la prudence qui mène à l'immobilisme.
● Gouvernement
[Nota: dans ce gouvernement, certains membres ne sont pas
centristes; nous retranscrivons cependant leurs propos en rapport avec leur
fonction parce qu’ils font partie selon nos critères d’une équipe qui suit une
politique globalement centriste]
Christophe Castaner (ministre de l’Intérieur)
Un accord ad hoc européen avec
l’Italie, la France, l’Allemagne, le Portugal et le Luxembourg a été trouvé
pour permettre le débarquement à Lampedusa des 82 personnes à bord de l'Ocean Viking. Il nous faut
maintenant nous entendre sur un véritable mécanisme temporaire européen.
Bruno Le Maire (ministre de l’Economie et des Finances)
Rentrée parlementaire avec Emmanuel Macron au ministère des
relations avec le Parlement : un discours volontariste et ambitieux sur le
travail, l’Europe, l’écologie, la lutte contre les communautarismes et la
maîtrise de l’immigration.
Elisabeth Borne (Ministre de la Transition
écologique et solidaire)
- [Sur l’épandage de pesticides à proximité des
habitations] On aura une distance minimale nationale, qui pourra être adaptée localement.
- [réduire l'usage des pesticides] Il faut qu'on arrive
à tenir l'objectif qu'on s'est fixé, soit la baisse de 50% à horizon 2025 des pesticides.
- [Sur les prix de l’essence à la
pompe après les attaques de drones sur les installations pétrolières saoudiennes]
Il pourrait y avoir une hausse de quelques centimes (...) Si nécessaire, on
mobilisera nos stocks stratégiques pour qu'il n'y ait pas de tension sur le
marché, ni une augmentation des prix.
Jean-Michel Blanquer (ministre de l’Education)
De l’école peut rayonner une logique
de confiance et de progrès social pour la société. Les 80 « Cités
éducatives » que nous lançons avec Julien Denormandie vont donner aux
acteurs locaux les moyens d’agir sur les facteurs sociaux de la réussite
scolaire:
Agnès Buzyn (ministre de la Solidarité et de la Santé)
- Nous avons tenu nos engagements et créé tous les leviers
nécessaires à la transformation du système de santé. D’une part, avec la loi Ma
santé 2022, avec la création d’hôpitaux de proximité, des communautés
professionnelles territoriales de santé (CPTS), d’un espace numérique en santé
pour tous les citoyens… Autant d’outils qui vont rendre le système plus pertinent,
mieux pensé et plus structuré pour répondre aux nouveaux besoins de santé.
D’autre part, avec la négociation conventionnelle, les médecins libéraux ont
fait un pas gigantesque en acceptant de s’organiser à l’échelon territorial, en
lien avec les autres professionnels des soins. Ils ont pris l’engagement
d’offrir à tous les patients d’un territoire un médecin traitant et des plages
de rendez-vous non programmés, qui réduiront la pression sur les urgences. La
loi a été adoptée à une très large majorité au Parlement, ce qui prouve qu’il y
avait un consensus autour du diagnostic et des solutions que nous avons
proposées. Enfin, Ma santé 2022 couvre aussi la mise en place du pacte pour les
urgences.
- Ma santé 2022 est déjà une réalité du quotidien: les
Français peuvent déjà faire des téléconsultations remboursées, qui réduisent
les délais d’attente, et vont pouvoir se faire vacciner contre la grippe chez
le pharmacien partout en France en octobre, ou très prochainement obtenir des
médicaments pour des infections urinaires sans nécessairement aller chez le
médecin. Nous avons augmenté, en deux ans, de 37 % le nombre de maisons de
santé pluriprofessionnelles, et de 21 %, celui des centres de santé. On a
créé un contexte pour faciliter l’installation des médecins et augmenté le
cumul emploi retraite pour qu’ils aient un intérêt à partir plus tard. L’offre
de soins est en train de se renforcer, et les Français le voient.
- La vaccination en pharmacie est acceptée: les médecins ont
une telle charge qu’ils comprennent que, pour des actes simples, c’est un
confort pour eux et pour les Français, et que c’est un plus en termes de
couverture vaccinale. Les premières infirmières de pratiques avancées, issues
d’une formation de deux années supplémentaires, pourront prendre en charge à
partir de 2020 les malades atteints de pathologies chroniques stables. Cela
permettra de libérer 2 millions de consultations à terme, soit
l’équivalent de 800 nouveaux médecins. Les Français vont devoir s’approprier
l’idée qu’ils peuvent être très bien soignés par un médecin qui coordonne le
parcours de soins où d’autres professionnels interviennent. Le modèle en silo
où chacun travaille seul dans son cabinet est révolu.
- Nous partons d’une situation de démographie médicale
dégradée, et peu de jeunes au sortir de l’internat veulent s’installer seuls en
libéral. Dans la situation de pénurie que nous connaissons, on ne peut pas les
forcer à aller en zones sous denses car ils auront encore moins envie de s’y
installer et opteront pour des postes salariés vacants en médecine du travail,
scolaire ou hospitalière, ou quitteront simplement l’exercice clinique. En
revanche, nous avons augmenté le nombre de maître de stage de 17 % en zone
sous-denses, pour que les jeunes médecins les découvrent dans de bonnes
conditions. Nous avons clairement fait le choix pragmatique de l’incitation et
non de la coercition.
- Tout notre système de santé est en train d’évoluer, c’est
un changement qui s’inscrit sur le temps long… mais avec des résultats déjà
perceptibles. Sur 1 200 territoires en difficulté d’accès aux soins,
80 % disposent d’un projet avec la création de maisons de santé, de CPTS,
d’assistant partagé ville-hôpital, etc. L’Aveyron n’est ainsi plus un
désert médical, car tous les élus locaux ont travaillé dans le même sens, avec
les soignants. Ils ont compris que la compétition entre eux ne servait à rien
et ont développé une politique départementale dynamique d’incitation à
l’installation. Ils ont offert aux professionnels des conditions de travail
attractives, et on note depuis une dynamique favorable d’installation et de
création de maisons de santé. C’est le fameux miracle aveyronnais!
- Il y a souvent une incompréhension sur la direction que
nous prenons, et cela nécessite beaucoup d’informations, car le système de
santé est complexe. Un groupe de travail national réunit les associations
d’élus pour qu’ils soient associés aux changements. J’ai aussi demandé aux
agences régionales de santé (ARS) de renforcer leurs liens avec les élus
régionaux, départementaux et les maires, et de faire beaucoup de pédagogie. Les
ARS sont aussi en train de changer, passant d’un rôle de contrôle et de
régulation à un rôle davantage tourné vers l’animation territoriale et
l’accompagnement.
- Quant au financement à la qualité, nous l’avons augmenté
cette année pour favoriser la pertinence des actes plutôt que le nombre
d’actes. On est en train, progressivement, de diversifier le modèle. Cette
année, nous allons mettre en place le financement au forfait pour le diabète à
l’hôpital.
- Il va y avoir [à la rentrée universitaire de 2020] des
entrées en santé via ParcoursSup et des entrées latérales, via des licences
déjà existantes de biologie ou de psychologie par exemple, pour diversifier le
profil des médecins et ne pas les sélectionner que sur le bachotage. Cela va
aussi diversifier l’origine sociale des futurs médecins. Et leur nombre
augmentera. Mais le système restera sélectif, car nous souhaitons préserver un
niveau de compétence élevé, et nous restons limités par les capacités de
formation des universités.
- Nous exerçons mal le droit d'asile : nous recevons mal les
personnes qui sont en situation de danger dans leurs pays et nous ne sommes pas
assez fermes avec l'immigration économique
Gérald Darmanin (ministre des Comptes publics)
- C’est une baisse historique des impôts des Français que
prévoit le budget 2020. Depuis 2017, ce sont plus de 20 milliards d’euros
d’impôts qui ont été rendus aux Français. Nous tenons nos engagements.
- La sécurité juridique est un enjeu crucial pour les
entreprises et les particuliers qui ont besoin d’un environnement stable et de
visibilité pour développer leurs activités.
Julien Denormandie
(ministre du Logement)
Création d’une plateforme d’accompagnement pour tous les
locataires victimes de marchands de sommeil, d’un propriétaire peu scrupuleux
et pour tous les locataires qui ont un doute sur la salubrité de leur logement.
L’état vous accompagne.
Marc Fesneau (ministre des Relations avec le Parlement)
- C’est une double rentrée parlementaire, à l’Assemblée Nationale
et au Sénat, exigeante en termes de réformes. Sur les sujets sérieux qui nous
attendent, le Parlement doit être capable de débats sereins, dans un cadre
respectueux des opinions de chacun.
- Marine Le Pen se fait le chantre de la fracture
territoriale. Nous ne l’avons pas attendue. Nous avons devant nous un long
travail de reconstruction pour qu’aucun territoire ne se sente à l’écart du
chemin. C’est le sens du travail engagé depuis des mois.
- François-Xavier Bellamy,
en parlant de « malédiction » au sujet de l’extension de la PMA pour toutes,
ressemble plus à un apprenti sorcier qu’à un responsable public. En agitant des
peurs comme il le fait, il ne rend pas service au débat démocratique.
Adrien Taquet
(secrétaire d’Etat à la protection de l’enfance)
Les 1000 premiers jours de vie (...)
sont décisifs, sur le plan affectif, sur le plan cognitif, c'est là qu'on
construit parfois le pire et qu'on peut bâtir le meilleur. Nous devons
construire, imaginer beaucoup plus que ce qu'on a fait jusque-là.
Marlène Schiappa
(secrétaire d’Etat à l’égalité hommes femmes et aux luttes contre les
discriminations)
Nous avons créé douze groupes de travail
thématiques dans le cadre de ce Grenelle, dont celui des « violences
intrafamiliales ». Nous y parlerons des violences à l’intérieur de la
famille ou dans les différentes formes de couples, qu’il s’agisse de familles
recomposées, de couples en séparation ou de couples de même sexe.
Amélie de Montchalin
(secrétaire d’Etat aux Affaires européennes)
- Négocier le budget européen, ce n’est pas se
battre sur des chiffres, c’est porter les priorités des Français en Europe. Par
exemple, nous voulons maintenir le niveau du budget de la PAC pour défendre notre
souveraineté alimentaire, et pour rendre possible la transition écologique.
- L’état
de droit, c’est notre identité européenne. Ce qui
permet aux citoyens de ne pas vivre dans l’arbitraire : liberté des médias, de
l’enseignement, indépendance des juges ; protection des minorités.
Jean-Baptiste Djebarri
(secrétaire d’Etat aux transports)
- [Grève RATP] Les syndicats ont fait
un copier-coller du rapport Delevoye, en disant, dans 10 ans, vous travaillerez
10 ans de plus et votre pension sera inférieure de 30%, ce n’est évidemment pas
le projet du gouvernement.
- [Aigle Azur] L'objectif, c'est que
l'offre d'Air France reprenne le maximum d'emplois [...] Nous visons 90% des
emplois.
Sibeth Ndiaye (porte-parole)
Rencontre avec des assistants
familiaux à Villeneuve d’Ascq. Une société digne est une société qui protège
ses enfants. Le travail que vous faites nous permet de nous regarder dans le
miroir.
● LaREM
[Nota: dans ce parti, les propos de ses membres qui ne
sont pas centristes et se considèrent de droite ou de gauche ne sont pas
retranscrits]
Richard Ferrand (président de l’Assemblée nationale)
- Hommage ce jour à Jacques
Chaban-Delmas pour les 50 ans de son discours sur la Nouvelle Société. Cet
homme d’État volontaire et visionnaire rêvait d’une société libérée de ses
archaïsmes, tournée vers le progrès. 50 ans après, portons notre projet avec la
même énergie.
- Avec la Présidente d’Arte Véronique Cayla, nous échangeons
sur le développement de cette chaîne unique en Europe. Son action pour le
franco-allemand et pour l’éducation est précieuse. La singularité de son
modèle doit être garantie.
Stanislas Guerini (délégué général)
20,6 milliards € d'impôts en moins en
3 ans. Concrètement: baisse de l'impôt sur le revenu des classes moyennes,
suppression progressive de la taxe d'habitation, baisse des cotisations
salariales... Notre action porte ses fruits, poursuivons nos efforts !
Aurore Bergé (porte-parole)
[Immigration] Nous n'avons pas le
droit de ne pas regarder la situation en face. C'est un sujet en soi qu'il faut
prendre avec maturité et calme. Nos concitoyens vivent cette situation. Le
progressisme sans les classes populaires, ça n'existe pas.
Olivia Grégoire
(députée)
- Baisse de 9.3 milliards d’impôts sur 2020 ; baisse de
plus de 20 milliards d’impôts d’ici 2022 ; augmentation du pouvoir d’achat
de 2% en 2019( contre moins d’1% en moyenne sur les 10 dernières années). Un
budget qui continue à tenir les promesses engagées auprès des français
- La réforme des retraites prendra du temps : nous ne
voulons pas encore raccommoder le système avec des bouts de ficelle comme lors
des trois précédents quinquennats, nous voulons tisser un nouveau contrat
social qui soit à la fois juste, lisible et efficace.
Laurent SaintMartin
(député)
Le Budget 2020 sera plus encore celui du pouvoir d’achat !
Dernière tranche de taxe d’habitation supprimée, hausse des minima sociaux, et
baisse de l’impôt sur le revenu pour tous !
Marie-Christine
Verdier-Jouclas (députée)
En 2020, les impôts baissent de 9,3 mds €, soit 20,6 mds €
d'impôts en moins en 3 ans ! Suppression progressive de la taxe d'habitation,
baisse de l'impôt sur le revenu pour les classes moyennes ... C'est un acte
fort que nous menons pour le pv d'achat!
Anne-Laure Cattelot
(députée)
Le gouvernement s’engage pour les ménages ! Baisse de
l’impôt sur le revenu. Suppression de la taxe d’habitation pour 4 Français sur
5 . 9 milliards d’euros de baisse au total dans le projet de loi de Finances
2020!
Emilie Cariou
(députée)
Projet de loi de Finances de 2020: augmentation du pouvoir
d’achat des ménages. En accord avec les propositions des LaREM 9 Mds d’€ de
baisse de fiscalité ; baisse de l’impôt sur le revenu ; suppression
de la taxe d’habitation ; défiscalisation des heures sup.
Damien Pichereau
(député)
Sur les Municipales 2020, Emmanuel Macron déclare que notre
responsabilité collective est de « ne pas diviser, ne pas oublier d’où
l’on vient », et « ne pas manquer de bienveillance ». Tout à
fait en ligne avec notre Président !
Sylvain Maillard
(député)
Quand certains disent que les commissions d'investiture sont
illégitimes, ils oublient qu'ils en sont issus. Ce qui est mortel en politique,
c'est la division.
●MoDem
Sarah El Hairy (porteparole)
Les députés MoDem de LaREM mobilisés aux
côtés du Président de la République et du Gouvernement pour répondre aux
débats du quotidien sur l’immigration, la laïcité, le pouvoir d’achat & relever les transitions de notre décennie démographique, écologique, européenne.
Isabelle
Florennes (députée)
- Il faut retrouver le marqueur de
notre campagne : la bienveillance. Cela permet de faire vivre le débat.
- Immigration : il faut accueillir et
loger dignement les personnes qui arrivent mais il nécessaire de s’accorder en
Europe. Nous sommes aujourd’hui mauvais sur l’ensemble de cette chaîne. Le
débat sur le sujet doit permettre d’être plus efficace et plus humain.
-La lutte contre les communautarismes
doit être assumée clairement. Cela passe notamment par l’école et les services
publics.
- La difficulté de notre agenda
écologique c’est que c’est un agenda du présent, faire des lois qui
s’appliquent dès maintenant. Nous devons nous y tenir.
Jean-Noël Barrot (député)
- Pour notre mouvement, cette rentrée est marquée par la
préparation des élections municipales. Le 18 juillet dernier, nous avons
désigné 200 chefs de file dans les villes de plus de 9000 habitants. Avec
les mouvements départementaux, nous poursuivons le travail de détection des
talents et d'accompagnement des équipes sur le terrain, dans un esprit
d’ouverture et de rassemblement. Membres du gouvernement, parlementaires, élus
locaux, adhérents et sympathisants : nous avons la responsabilité
collective de promouvoir les idées démocrates défendues de longue date par
François Bayrou. C’est la raison pour laquelle nous avons lancé plusieurs
chantiers pour faire rayonner notre Mouvement, ses valeurs et ses
visages, comme la plateforme de consultation publique ouverte à
l’occasion du Grand débat national ou encore un cycle de conférences qui
débutera au mois d’octobre.
- Brexit, guerre commerciale, tensions au Moyen-Orient,
ralentissement de la croissance allemande : c’est dans un environnement
international incertain que va s’ouvrir la discussion du Budget. Dans ce
contexte, la France semble tirer son épingle du jeu grâce aux réformes
entreprises depuis deux ans. Nous débattrons notamment de la réduction d’impôt
sur le revenu annoncée par le Président de la République à l’issue du Grand
débat national, et de la refonte de la fiscalité locale pilotée par Jacqueline
Gourault. Nous examinerons cet automne deux autres textes majeurs : la
révision des lois bioéthiques, et le projet de loi pour une économie
circulaire, deux sujets sur lesquels nos parlementaires sont pleinement
mobilisés.
- Le Mouvement Démocrate est un pôle de stabilité et
une composante essentielle de la majorité. Nous défendons depuis longtemps les
réformes entreprises depuis deux ans. C’est le cas de la retraite par
points qui va faire l’objet d’une grande concertation lancée par le
Premier ministre. Mais le Mouvement Démocrate porte aussi une parole singulière
du fait de son histoire, de ses valeurs humanistes et de son enracinement
local. Comme nous l’avons fait depuis 2017, nous serons vigilants à ce que les
politiques menées garantissent la justice sociale et territoriale auxquelles
nous sommes profondément attachés.
●UDI
[Nota: dans ce parti, les propos de ses membres qui ne
sont pas centristes et se considèrent de droite ne sont pas retranscrits]
Nous avons proposé un amendement pour
assurer un véritable service minimum dans les transports. Les entreprises pourraient faire appel aux salariés
indispensables à celui-ci.
Jean-Christophe Lagarde (président)
Quand on écoute les Parisiens, ils veulent changer de maire,
il n'y en a qu'un sur quatre qui veut la garder. À partir de cela, je suis pour
un rassemblement de ceux qui veulent une alternance et ont un projet cohérent.