vendredi 6 septembre 2019

Propos centristes. France – Rapprochement UDI-LaREM; muncipales 2020; structurer LaREM; protéger les pompiers des agressions; police de sécurité au quotidien…

Voici une sélection, ce 6 septembre 2019, des derniers propos tenus par des centristes dans les médias ou sur les réseaux sociaux en France.


● Gouvernement

Christophe Castaner (ministre de l’Intérieur)

- La police de sécurité au quotidien, ce sont des effectifs mais aussi une méthode. Partout, des partenariats locaux sont noués pour répondre aux préoccupations des habitants. Ici, à Angoulême et Soyaux, polices municipale et nationale patrouillent ensemble et échangent en permanence.

- On l'a dit. On le fait. Les renforts en effectifs dans les quartiers de reconquête républicaine se poursuivent, partout sur le territoire. 274 policiers supplémentaires et une sécurité sur-mesure pour mieux protéger chacun & assurer la tranquillité de tous.

- Il vous faut toujours regarder aussi loin qu’il y a un homme»: Roger Etchegaray nous quitte, mais pas ses paroles lumineuses et son message de paix. Hommage au Cardinal, à l’homme de dialogue, à l’humaniste.

- Nos sapeurs-pompiers s'engagent pour affronter le feu, l'urgence. Pas pour affronter les coups ! Ils pourront désormais être équipés de caméras-piétons : un outil de prévention et un outil de fermeté contre les agressions.



Elisabeth Borne (Ministre de la Transition écologique et solidaire)

- La réussite de la transition écologique commence par l’éducation. En cette nouvelle année scolaire, nous portons avec Jean-Michel Blanquer une ambition forte pour mettre l’environnement au cœur de l’école.

- L’avenir du transport maritime, c’est la transition écologique. Réduction de la vitesse, branchement électrique à quai, carburants alternatifs : les engagements exemplaires pris par nos armateurs et croisiéristes en marge du G7 font de notre pavillon français un pionnier.



Jean-Michel Blanquer (ministre de l’Education)

- La République se dresse contre toute violence. À Marseille avec Laurent Nunez pour assurer de notre soutien la communauté éducative de l’école de la Pauline, choquée par l’agression de ce matin. Union de tous les acteurs pour prévenir et pour réprimer la violence.

- Merci à tous les acteurs de l’éducation nationale, aux associations et aux collectivités locales qui œuvrent pour le développement durable au cœur des enseignements et des activités des élèves.

- En avant pour lancer 80 «cités éducatives» dans toute la France. Avec Julien Denormandie à Clichy-sous-Bois ce matin pour échanger avec tous les acteurs de terrain. Des moyens concrets pour rassembler les énergies par l’action éducative et sociale au service des enfants.



Gérald Darmanin (ministre des Comptes publics)

- Je tiens à remercier les agents de la Douane pour leur très grand professionnalisme dans la préparation au Brexit. Ils seront l'un des maillons essentiels pour assurer la fluidité des échanges le moment venu, y compris en cas de Brexit sans accord.

- Nous allons expérimenter un système d'avance de trésorerie pour nos concitoyens qui emploient des aides à domicile. Au lieu d'attendre chaque semestre le remboursement de leur crédit d'impôt, ils l'auront immédiatement.



Marc Fesneau (ministre des Relations avec le Parlement)

-L'acte II doit être celui de la main tendue avec tous ceux qui sont prêts à travailler avec le Gouvernement, même si ils ne se revendiquent pas de la majorité.

- Toute forme d’autorité qui exprime une règle est aujourd’hui menacée par une forme de violence. C’est un problème démocratique.

- Le redécoupage des régions a été la négation des territoires et de leur Histoire.



Gabriel Attal (secrétaire d’Etat à la jeunesse)

- Il y a clairement un virage radical sur la méthode depuis le Grand débat et les annonces du président en avril. Sans doute avons-nous, en réformant pour les Français, insuffisamment réformé avec eux et avec les partenaires sociaux. Ce changement profond démarre avec les retraites, dossier sur lequel le président l’a dit : rien n’est acté s’agissant des modalités. La convention citoyenne mise en place sur la transition écologique sera également fondatrice sur la façon dont sont conçues nos politiques environnementales. Cela n’aurait pas de sens de dire que la nouvelle méthode n’aura aucune incidence sur le fond. Les deux sont nécessairement liés.

- Nous portons une politique sociale résolue depuis 2017. Ce que je ressens, c’est un vrai virage environnemental visant à intégrer les inquiétudes et les attentes des Français. D’où l’importance de la participation citoyenne. Nous portons l’urgence climatique au niveau national et international. La loi sur l’économie circulaire, la lutte contre le gaspillage ou le plastique, ou les annonces qui vont être faites sur la bientraitance animale, sont aussi de vraies interrogations de nos modes de production et de consommation.

- J’entends certains dire que notre changement de méthode serait une tactique pour continuer à réformer à marche forcée. D’autres disent qu’il est la preuve que nous aurions renoncé à réformer ! Nous avons des deux côtés de l’échiquier politique des gens qui voudraient qu’on ait l’acte II honteux. Or, nous ne cédons rien à l’ambition de notre projet et souhaitons le porter avec les Français. Ceux qui nous donnent des leçons aujourd’hui sont ceux qui n’ont pas fait les réformes nécessaires et ne croyaient pas au grand débat. Ils ne voient pas l’intérêt d’associer les Français aux réformes.

- Avec cette rentrée et dans les prochains mois, les Français vont mesurer à quel point il y a un avant et un après grand débat dans la pratique du pouvoir. On a conscience que ce qui est imposé, qui vient d’en haut, ne peut pas prospérer. La leçon des derniers mois, c’est que, si on veut aller loin, il faut faire avec les citoyens.

- L’idée d’En marche! n’est pas de proposer un modèle unique pour tous. Mais je ne ferai partie d’aucun courant.

- Se posera à un moment donné la question de l’aboutissement d’En marche ! comme formation politique. LaREM a été créée, dans ses statuts, dans son organisation, dans son fonctionnement, dans l’optique de gagner la présidentielle. Le travail porté depuis deux ans par Christophe Castaner, Philippe Grangeon, Stanislas Guerini, et qui va se poursuivre, est d’en faire une formation politique structurante dans la vie politique française et le débat des idées.

- On ne crée pas une formation politique aboutie en deux ans. L’enjeu est d’avancer étape par étape. Il va y avoir les élections municipales pour lesquelles nous visons 10 000 élus LaREM. Cela interroge leur place dans le mouvement, leur rôle, ce qu’ils doivent porter. Il y aura une nouvelle donne. Les nouveaux statuts que nous discuterons ce week-end à Bordeaux sont une étape importante.

- [Elections municipales] Pour notre jeune parti, ce scrutin est une épreuve nouvelle dans le dépassement politique, car on voit que le soutien à des candidats fait débat à la fois localement et nationalement. Si, dans quelques villes, cela peut parfois frotter avec nos alliés et nos partenaires, cela ne nous empêche pas de réformer la France ensemble. La conscience des enjeux historiques que nous vivons nous invite collectivement à un esprit de responsabilité.





● LaREM

Richard Ferrand (président de l’Assemblée nationale)

Le G7 Parlement, c’est la réunion des représentations nationales directement élues. Sans Parlement, pas de démocratie. Il est de notre responsabilité d’agir activement en faveur de la protection des océans : la diplomatie parlementaire est aussi une diplomatie environnementale.



Stanislas Guerini (délégué général)



Gilles Le Gendre (président du groupe à l’Assemblée nationale)

- La réforme des retraites est fondamentale, c’est une réforme de justice. Le système actuel subit une dérive financière, nous allons corriger cette trajectoire car nous n’avons pas le droit de menacer nos régimes de retraite par une politique laxiste.

- [Gilets jaunes] Nous ne préjugeons de rien. Nous avons modifié notre manière de gouverner pour corriger ce qui avait pu alimenter cette crise.

- [Augmentation de la taxe foncière] Tous les ans, on procède à la revalorisation des bases locatives pour des raisons de justice. Ce n'est pas une décision politique, c'est le fonctionnement normal de la taxe foncière.



Aurore Bergé (porte-parole)

- Contrairement à Jean Luc Mélenchon, je ne souhaite pas à la France le destin du Venezuela de Chavez ou du Brésil de Lula.

-Ce n'est pas une réforme que nous devons conduire mais un nouveau système qu'il faut bâtir. Les Français n'ont plus confiance dans le système de retraites. Il est aussi injuste et illisible. Nous engageons la concertation avec les Français.

- Il est toujours facile d'être populaire quand vous donnez le sentiment de défier les partis. Mais ce n'est pas parce que vous n'avez pas été choisi que le système est vicié ! Une commission d'investiture nous avait choisis aux législatives.

- L'ouverture de la PMA à toutes les femmes est un choix politique, assumé. Il emporte des conséquences juridiques et notre responsabilité est de sécuriser la filiation de l'enfant de manière incontestable.

- Il y a un candidat En marchef à Paris et un seul, c'est Benjamin Griveaux. Et nous mettrons toute notre mobilisation pour le faire gagner. Il permet le rassemblement des talents au delà même d'En Marche comme le démontrent les soutiens de Lagarde et de Burkli.



Laetitia Avia (députée)

- Nous devons davantage travailler et discuter avec l'UDI.

- La lutte contre les extrêmes est un combat que nous partageons. L’UDI a su prendre ses responsabilités, refuser le dangereux «ni-ni», dénoncer les dérives droitières et la banalisation de postures radicales, pour empêcher la gestion d’une ville par les extrêmes.

- J’ai la conviction que vous combattez les extrêmes depuis bien longtemps. Le I de UDI va bien avec intransigeant.



●MoDem

Patrick Mignola (président du groupe à l’Assemblée nationale)

- Je ne connais pas un seul pays décroissant qui soit resté une démocratie.

- Nous avons besoin des girondins de l’UDI!



Nathalie AvyElimas (députée)

Pour les élections municipales, le MoDem a son propre agenda et sa propre méthode. Il peut arriver, dans certaines villes, que nous ne soyons pas d'accord avec La république en marche, ce n'est pas grave ! C'est la vie politique.



Philippe Latombe (député)

- [Tribune Blockchain, la nouvelle frontière]

La ratification récente du Ceta a suscité un rejet énergique de la part de protagonistes venant d'horizons divers et pas vraiment conciliables: d'un côté, les défenseurs de l'environnement qui considèrent que les échanges commerciaux doivent se limiter au maximum pour épargner notre bonne vieille planète; de l'autre, des agriculteurs qui veulent bien vendre leurs produits aux autres mais surtout pas entendre parler de réciprocité. Aux premiers, j'ai envie de répondre qu'ils posent mal le problème car la solution ne se trouve fort heureusement pas dans une limitation drastique de nos échanges qui signifierait, entre autres, la mort programmée de nos exportations, mais dans les avancées et choix technologiques qui permettront que ces mêmes échanges se passent dans de meilleures conditions, plus écologiques et «durables». Les seconds, je les incite à plus de réalisme. Qui peut, à notre époque, envisager lucidement la fermeture, surtout unilatérale, de nos frontières? Le Ceta existe car la régulation des échanges est nécessaire; et il s'est doté d'un comité de suivi qui veillera à ce qu'il n'y ait pas de concurrence déloyale ou que ne soient pas importés des produits non conformes à nos normes de qualité. La récente affaire des carcasses de viande polonaise avariée a au moins eu la conséquence positive de faire la preuve de l'efficacité de nos services de contrôle. Voilà qui devrait rassurer ceux qui vivent dans la hantise du bœuf  canadien bodybuildé, gorgé d'antibiotiques. Et si cela ne suffisait pas à les convaincre, il est une technologie qui permettrait plus encore de les rassurer: il s'agit de la blockchain. Les Coréens l'ont imaginé, les Coréens l'ont fait: un programme pilote basé sur la technologie de la blockchain a été lancé en janvier dernier, conjointement par le ministère de l'Agriculture et celui des Sciences et des Technologies. Il s'agit, selon le gouvernement coréen – appliquant sans le savoir un vieux slogan bien connu de nos compatriotes en 1960 –, de «suivre le bœuf» tout au long de la chaîne d'approvisionnement, afin de fournir plus de détails aux consommateurs. Les Canadiens eux-mêmes, qui font si peur à certains de nos compatriotes, sont les premiers à œuvrer en faveur de la traçabilité des marchandises. L'Agence des services frontaliers du Canada et le port de Montréal font l'essai d'une blockchain visant à optimiser le transport de marchandises. Cela consiste en un «grand livre distribué», partageant et synchronisant les données des transporteurs maritimes, des ports et des grossistes du monde entier. Dans le cadre du Brexit, la blockchain apporte une issue possible face à une impasse politique. Ainsi, la plate-forme numérique, TradeLens, conçue par IBM et Maersk et lancée en août 2018, va peu à peu remplacer le papier par des formulaires électroniques et permettre un suivi plus précis des conteneurs. Traçabilité, gain de temps et d'argent: plus de 90 organisations ont rejoint le groupe, notamment les ports de Halifax, Singapour et Rotterdam, le porte-conteneurs Pacific International Lines et les autorités douanières australiennes et néerlandaises. Dans le cadre du Brexit, la blockchain pourrait là aussi s'avérer un moyen de contrôle des flux de marchandises en provenance du Royaume-Uni. Il ne faudrait pas que, via notre ex-partenaire au sein de l'UE, transitent des marchandises non conformes aux exigences communautaires. Le Brexit, dur ou pas, et a fortiori en l'absence d'accord, pose aussi le délicat problème de la frontière, que l'on pensait définitivement effacée entre l'Irlande et le Royaume-Uni. Or, 16 % des exportations et 39 % des importations de la République d'Irlande se font avec le royaume de Sa Très Gracieuse Majesté. La technologie blockchain permettrait d'assurer la stabilité réglementaire et de faciliter les transactions transfrontalières, de façon transparente et sécurisée. Un système certes coûteux et long à mettre en place, mais qui constituerait une solution efficace et pérenne, surtout dans le cas d'une sortie sans accord. En bref, une issue technologique à une impasse politique.



●UDI

Jean-Christophe Lagarde (président)

- Nous voulons participer à la réussite du pays. Car la réussite du pays sera le meilleur remède à la maladie Le Pen.

- En France, le cœur du problème est institutionnel. Depuis le quinquennat, l’élection du Président de la République est celle du déséquilibre alors que gouverner la France consiste à créer des équilibres.

- Il y a deux façons de construire une coalition. L’une avec des vassaux, l’autre avec des partenaires. Vassaux, nous ne le serons jamais. Partenaires, nous souhaitons pouvoir le devenir.

- Lorsqu'une majorité arrive au pouvoir, elle a souvent du mal à entendre ce qui se passe sur les autres bancs de l'Assemblée. Emmanuel Macron a eu l'intelligence de changer de méthode.

- Pendant la campagne des européennes, j’ai rencontré des dizaines de chefs d’entreprise qui cherchent des employés mais qui n’en trouvent pas alors qu’ils ne demandent aucune qualification ! Il faut évidemment réformer l’assurance chômage.

- Les nombreux problèmes de Paris et du Grand Paris doivent être envisagés ensemble.

- La présence des MoDem à Port-Barcarès [Université d’été de l’UDI], c’est la démonstration d’un travail commun sur le plan politique et cela peut s’illustrer aussi aux municipales. On ne va pas se raconter d’histoire, ce sont nos cousins les plus proches. Nous avons des proximités que nous avons décidé de travailler ensemble à Bordeaux où, comme le MoDem, nous soutiendrons le maire sortant Nicolas Florian.

- Nous sommes prêts au dialogue, voire à la construction d’un partenariat. Édouard Philippe nous a invités à Matignon fin juillet pour nous dire qu’il souhaitait travailler avec nous.

- Il n’y aura pas d’alliance nationale pour l’UDI aux municipales. Nous regardons, les équipes, le projet et le territoire en laissant nos responsables locaux nous dire avec qui ils sont prêts à travailler. Il y aura des alliances avec LR, LREM, le Modem et de non inscrits.



Sophie Auconie (députée)

- En matière d'écologie, je suis heureuse que l'UDI soit force de propositions sur les projets citoyens lors de cette rentrée.

- L’entretien des canalisations d’eau est un enjeu sanitaire majeur, en raison des risques d’infiltrations de résidus. Or, la France sous-consomme les fonds européens sur ce sujet!

- Il y a aura une vie après le pétrole, il n’y aura pas de vie après l’eau.



Valérie Létard (sénatrice)

À l’UDI, nous nous honorons d’être force de propositions tout en répondant présents lorsque le Gouvernement est allé dans notre sens.



Dominique Vérien (sénatrice)

- On a besoin d’une meilleure solidarité entre les territoires à l’échelle de la France toute entière.

- L’agribashing des agriculteurs qui font pourtant énormément évoluer leurs pratiques ne nous convient pas.



Philippe Laurent (Maire de Sceaux)

- La France des 35 000 communes est une chance, et contrairement aux idées reçues, non, ça ne coûte pas cher !

- L’UDI a toujours été le parti le plus attaché à la décentralisation.

- On peut donner tous les pouvoirs que l'on veut au Maire mais s'il n'a pas les moyens de les exercer, tout ceci est vain. Il peut constater les incivilités mais s'il n'a pas les moyens de les faire cesser, cela le décrédibilise




Actualités du Centre. Rapprochement en cours entre l’UDI et la majorité présidentielle

L’université d’été de l’UDI, qui se tient à Port Barcarès jusqu’au 7 septembre, a de nombreux invités… de la majorité présidentielle.
Que ce soit Patrick Mignola, président du groupe MoDem à l’Assemblée nationale, Laetitia Avia, députée LaREM de Paris, Gérald Darmanin, ministre des Comptes publics ou encore Marc Fesneau, ministre MoDem des Relations avec le Parlement, ils font tous fait le déplacement pour dire qu’il existe bien des proximités entre eux et le parti dirigé par Jean-Christophe Lagarde.
En écho, ce dernier et ses troupes disent la même chose avec cette petite coquetterie d’affirmer leur indépendance et leur volonté de n’être les «vassaux» de personne.
Mais force est de reconnaître qu’il ne restait plus beaucoup d’espace à l’UDI pour garder concrètement cette indépendance.
Non seulement le Mouvement radical et Agir avaient rejoint de fait la majorité présidentielle en faisant liste commune avec celle-ci lors des élections européennes (et en ayant des ministres au gouvernement) mais, de l’autre côté, c’est l’ennemi mortel de Lagarde, Hervé Morin, qui, pour ne pas sombrer et disparaître avec ses maigres troupes de Les centristes (appellation fallacieuse pour ce micro-parti bien caler à droite désormais) qui s’était déjà adossé à LR.
Et les 2,5% (et 566 057 voix) obtenus aux élections européennes – première élection où la formation centriste allait seule au combat – ont bien montré aux leaders de l’UDI qu’il fallait bien faire alliance quelque part pour avoir une chance d’exister politiquement.
Les prochaines municipales de 2020 ont aussi joué dans le sens d’un rapprochement avec LaREM et le MoDem car l’UDI a un certain nombre de sortants qu’elle ne veut pas sacrifier sur l’autel de son «indépendance»...
Bien entendu, Jean-Christophe Lagarde a assuré que son parti gardait totalement cette «indépendance» et que, pour ces municipales, il y aurait des listes communes avec tous ceux (hormis les extrêmes) qui le voudraient bien.
Mais le discours agressif envers Emmanuel Macron et le Gouvernement a été mis (pour l’instant?) en sourdine.
C’est plutôt les convergences qui sont mises en avant comme sur la réforme des retraites et l’alliance à Paris pour les municipales avec la précision importante de Lagarde qui n’exclut pas, dans une interview au Parisien, de voter le prochain budget à l’Assemblée et qui a salué à Port Barcarès, le «changement de méthode» d’Emmanuel Macron.
Si ce rapprochement devait se confirmer et aboutir à une véritable alliance, la majorité présidentielle, avec l’apport également du Mouvement radical et d’Agir, deviendrait réellement celle de tout l’axe central (regroupant les libéraux de droite et de gauche ainsi que les libéraux sociaux du Centre), tous les progressistes attachés à la défense de la démocratie républicaine libérale.