Voici une sélection, ce 6 septembre 2019, des derniers
propos tenus par des centristes dans les médias ou sur les réseaux sociaux en
France.
● Gouvernement
Christophe Castaner
(ministre de l’Intérieur)
- La police
de sécurité au quotidien, ce sont des effectifs
mais aussi une méthode. Partout, des partenariats locaux sont noués pour
répondre aux préoccupations des habitants. Ici, à Angoulême et Soyaux, polices
municipale et nationale patrouillent ensemble et échangent en permanence.
- On l'a dit. On le fait. Les
renforts en effectifs dans les quartiers de reconquête
républicaine se poursuivent, partout sur le
territoire. 274 policiers supplémentaires et une sécurité sur-mesure pour mieux
protéger chacun & assurer la tranquillité de tous.
- Il vous faut toujours regarder
aussi loin qu’il y a un homme»: Roger Etchegaray nous quitte, mais pas ses
paroles lumineuses et son message de paix. Hommage au Cardinal, à l’homme de
dialogue, à l’humaniste.
- Nos sapeurs-pompiers s'engagent pour
affronter le feu, l'urgence. Pas pour affronter les coups ! Ils pourront
désormais être équipés de caméras-piétons : un outil de prévention et un outil
de fermeté contre les agressions.
Elisabeth Borne (Ministre de la Transition écologique et solidaire)
- La réussite de la transition
écologique commence par l’éducation. En cette nouvelle année scolaire, nous
portons avec Jean-Michel Blanquer une ambition forte pour mettre l’environnement au cœur de
l’école.
- L’avenir du transport maritime,
c’est la transition écologique. Réduction de la vitesse, branchement électrique
à quai, carburants alternatifs : les engagements exemplaires pris par nos
armateurs et croisiéristes en marge du G7 font de notre pavillon français un pionnier.
Jean-Michel Blanquer
(ministre de l’Education)
- La République se dresse contre
toute violence. À Marseille avec Laurent Nunez pour assurer de notre soutien la communauté éducative de
l’école de la Pauline, choquée par l’agression de ce matin. Union de tous les
acteurs pour prévenir et pour réprimer la violence.
- Merci à tous les acteurs de
l’éducation nationale, aux associations et aux collectivités locales qui
œuvrent pour le développement durable au cœur des enseignements et des
activités des élèves.
- En avant pour lancer 80 «cités
éducatives» dans toute la France. Avec Julien Denormandie à Clichy-sous-Bois ce matin pour échanger avec tous les
acteurs de terrain. Des moyens concrets pour rassembler les énergies par
l’action éducative et sociale au service des enfants.
Gérald Darmanin
(ministre des Comptes publics)
- Je tiens à remercier les agents de
la Douane pour leur
très grand professionnalisme dans la préparation au Brexit. Ils seront l'un des
maillons essentiels pour assurer la fluidité des échanges le moment venu, y
compris en cas de Brexit sans accord.
- Nous allons expérimenter un système d'avance de trésorerie
pour nos concitoyens qui emploient des aides à domicile. Au lieu d'attendre
chaque semestre le remboursement de leur crédit d'impôt, ils l'auront
immédiatement.
Marc Fesneau
(ministre des Relations avec le Parlement)
-L'acte II doit être celui de la main
tendue avec tous ceux qui sont prêts à travailler avec le Gouvernement, même si
ils ne se revendiquent pas de la majorité.
- Toute forme d’autorité qui exprime
une règle est aujourd’hui menacée par une forme de violence. C’est un problème
démocratique.
- Le redécoupage des régions a été la
négation des territoires et de leur Histoire.
Gabriel
Attal (secrétaire d’Etat à la jeunesse)
- Il y a clairement un virage radical sur la méthode depuis
le Grand débat et les annonces du président en avril. Sans doute avons-nous, en
réformant pour les Français, insuffisamment réformé avec eux et avec les
partenaires sociaux. Ce changement profond démarre avec les retraites, dossier
sur lequel le président l’a dit : rien n’est acté s’agissant des modalités. La
convention citoyenne mise en place sur la transition écologique sera également
fondatrice sur la façon dont sont conçues nos politiques environnementales.
Cela n’aurait pas de sens de dire que la nouvelle méthode n’aura aucune
incidence sur le fond. Les deux sont nécessairement liés.
- Nous portons une politique sociale résolue depuis 2017. Ce
que je ressens, c’est un vrai virage environnemental visant à intégrer les
inquiétudes et les attentes des Français. D’où l’importance de la participation
citoyenne. Nous portons l’urgence climatique au niveau national et
international. La loi sur l’économie circulaire, la lutte contre le gaspillage
ou le plastique, ou les annonces qui vont être faites sur la bientraitance
animale, sont aussi de vraies interrogations de nos modes de production et de
consommation.
- J’entends certains dire que notre changement de méthode
serait une tactique pour continuer à réformer à marche forcée. D’autres disent
qu’il est la preuve que nous aurions renoncé à réformer ! Nous avons des
deux côtés de l’échiquier politique des gens qui voudraient qu’on ait l’acte II
honteux. Or, nous ne cédons rien à l’ambition de notre projet et souhaitons le
porter avec les Français. Ceux qui nous donnent des leçons aujourd’hui sont
ceux qui n’ont pas fait les réformes nécessaires et ne croyaient pas au grand
débat. Ils ne voient pas l’intérêt d’associer les Français aux réformes.
- Avec cette rentrée et dans les prochains mois, les
Français vont mesurer à quel point il y a un avant et un après grand débat dans
la pratique du pouvoir. On a conscience que ce qui est imposé, qui vient d’en
haut, ne peut pas prospérer. La leçon des derniers mois, c’est que, si on veut
aller loin, il faut faire avec les citoyens.
- L’idée d’En marche! n’est pas de proposer un modèle unique
pour tous. Mais je ne ferai partie d’aucun courant.
- Se posera à un moment donné la question de l’aboutissement
d’En marche ! comme formation politique. LaREM a été créée, dans ses
statuts, dans son organisation, dans son fonctionnement, dans l’optique de
gagner la présidentielle. Le travail porté depuis deux ans par Christophe
Castaner, Philippe Grangeon, Stanislas Guerini, et qui va se poursuivre, est
d’en faire une formation politique structurante dans la vie politique française
et le débat des idées.
- On ne crée pas une formation politique aboutie en deux
ans. L’enjeu est d’avancer étape par étape. Il va y avoir les élections
municipales pour lesquelles nous visons 10 000 élus LaREM. Cela interroge
leur place dans le mouvement, leur rôle, ce qu’ils doivent porter. Il y aura
une nouvelle donne. Les nouveaux statuts que nous discuterons ce week-end à
Bordeaux sont une étape importante.
- [Elections municipales] Pour notre jeune parti, ce scrutin
est une épreuve nouvelle dans le dépassement politique, car on voit que le
soutien à des candidats fait débat à la fois localement et nationalement. Si,
dans quelques villes, cela peut parfois frotter avec nos alliés et nos
partenaires, cela ne nous empêche pas de réformer la France ensemble. La
conscience des enjeux historiques que nous vivons nous invite collectivement à
un esprit de responsabilité.
● LaREM
Richard Ferrand
(président de l’Assemblée nationale)
Le G7 Parlement, c’est la réunion des représentations nationales directement
élues. Sans Parlement, pas de démocratie. Il est de notre responsabilité d’agir
activement en faveur de la protection des océans : la diplomatie
parlementaire est aussi une diplomatie environnementale.
Stanislas Guerini
(délégué général)
Gilles
Le Gendre (président du groupe à l’Assemblée nationale)
- La réforme des retraites est fondamentale, c’est
une réforme de justice. Le système actuel subit une dérive financière, nous
allons corriger cette trajectoire car nous n’avons pas le droit de menacer nos
régimes de retraite par une politique laxiste.
- [Gilets jaunes] Nous ne préjugeons de rien. Nous avons modifié notre manière
de gouverner pour corriger ce qui avait pu alimenter cette crise.
- [Augmentation de la taxe foncière] Tous
les ans, on procède à la revalorisation des bases locatives pour des raisons de
justice. Ce n'est pas une décision politique, c'est le fonctionnement normal de
la taxe foncière.
Aurore Bergé
(porte-parole)
- Contrairement à Jean Luc Mélenchon,
je ne souhaite pas à la France le destin du Venezuela de Chavez ou du Brésil de
Lula.
-Ce n'est pas une réforme que nous
devons conduire mais un nouveau système qu'il faut bâtir. Les Français n'ont
plus confiance dans le système de retraites. Il est aussi injuste et illisible.
Nous engageons la concertation avec les Français.
- Il est toujours facile d'être
populaire quand vous donnez le sentiment de défier les partis. Mais ce n'est
pas parce que vous n'avez pas été choisi que le système est vicié ! Une
commission d'investiture nous avait choisis aux législatives.
- L'ouverture de la PMA à toutes les
femmes est un choix politique, assumé. Il emporte des conséquences juridiques
et notre responsabilité est de sécuriser la filiation de l'enfant de manière
incontestable.
- Il y a un candidat En marchef à Paris et un seul,
c'est Benjamin Griveaux. Et nous mettrons toute notre mobilisation pour le faire
gagner. Il permet le rassemblement des talents au delà même d'En Marche comme
le démontrent les soutiens de Lagarde et de Burkli.
Laetitia
Avia (députée)
- Nous devons davantage travailler et
discuter avec l'UDI.
- La lutte contre les extrêmes est un
combat que nous partageons. L’UDI a su prendre ses responsabilités, refuser le dangereux
«ni-ni», dénoncer les dérives droitières et la banalisation de postures
radicales, pour empêcher la gestion d’une ville par les extrêmes.
- J’ai la conviction que vous
combattez les extrêmes depuis bien longtemps. Le I de UDI va bien avec
intransigeant.
●MoDem
Patrick Mignola
(président du groupe à l’Assemblée nationale)
- Je ne connais pas un seul pays
décroissant qui soit resté une démocratie.
- Nous avons besoin des girondins de
l’UDI!
Nathalie
AvyElimas (députée)
Pour les élections municipales, le MoDem a son propre agenda et sa
propre méthode. Il peut arriver, dans certaines villes, que nous ne soyons pas d'accord
avec La république en marche, ce n'est pas grave ! C'est la vie politique.
Philippe
Latombe (député)
- [Tribune Blockchain, la nouvelle frontière]
La ratification récente du Ceta a suscité un rejet énergique
de la part de protagonistes venant d'horizons divers et pas vraiment
conciliables: d'un côté, les défenseurs de l'environnement qui considèrent que
les échanges commerciaux doivent se limiter au maximum pour épargner notre
bonne vieille planète; de l'autre, des agriculteurs qui veulent bien vendre
leurs produits aux autres mais surtout pas entendre parler de réciprocité. Aux
premiers, j'ai envie de répondre qu'ils posent mal le problème car la solution
ne se trouve fort heureusement pas dans une limitation drastique de nos
échanges qui signifierait, entre autres, la mort programmée de nos
exportations, mais dans les avancées et choix technologiques qui permettront
que ces mêmes échanges se passent dans de meilleures conditions, plus
écologiques et «durables». Les seconds, je les incite à plus de réalisme. Qui
peut, à notre époque, envisager lucidement la fermeture, surtout unilatérale,
de nos frontières? Le Ceta existe car la régulation des échanges est nécessaire;
et il s'est doté d'un comité de suivi qui veillera à ce qu'il n'y ait pas de
concurrence déloyale ou que ne soient pas importés des produits non conformes à
nos normes de qualité. La récente affaire des carcasses de viande polonaise
avariée a au moins eu la conséquence positive de faire la preuve de l'efficacité
de nos services de contrôle. Voilà qui devrait rassurer ceux qui vivent dans la
hantise du bœuf canadien bodybuildé,
gorgé d'antibiotiques. Et si cela ne suffisait pas à les convaincre, il est une
technologie qui permettrait plus encore de les rassurer: il s'agit de la
blockchain. Les Coréens l'ont imaginé, les Coréens l'ont fait: un programme
pilote basé sur la technologie de la blockchain a été lancé en janvier dernier,
conjointement par le ministère de l'Agriculture et celui des Sciences et des
Technologies. Il s'agit, selon le gouvernement coréen – appliquant sans le
savoir un vieux slogan bien connu de nos compatriotes en 1960 –, de «suivre
le bœuf» tout au long de la chaîne d'approvisionnement, afin de fournir plus de
détails aux consommateurs. Les Canadiens eux-mêmes, qui font si peur à certains
de nos compatriotes, sont les premiers à œuvrer en faveur de la traçabilité des
marchandises. L'Agence des services frontaliers du Canada et le port de
Montréal font l'essai d'une blockchain visant à optimiser le transport de marchandises.
Cela consiste en un «grand livre distribué», partageant et synchronisant les
données des transporteurs maritimes, des ports et des grossistes du monde
entier. Dans le cadre du Brexit, la blockchain apporte une issue possible face
à une impasse politique. Ainsi, la plate-forme numérique, TradeLens, conçue par
IBM et Maersk et lancée en août 2018, va peu à peu remplacer le papier par des
formulaires électroniques et permettre un suivi plus précis des conteneurs.
Traçabilité, gain de temps et d'argent: plus de 90 organisations ont rejoint le
groupe, notamment les ports de Halifax, Singapour et Rotterdam, le
porte-conteneurs Pacific International Lines et les autorités douanières australiennes
et néerlandaises. Dans le cadre du Brexit, la blockchain pourrait là aussi
s'avérer un moyen de contrôle des flux de marchandises en provenance du
Royaume-Uni. Il ne faudrait pas que, via notre ex-partenaire au sein de l'UE,
transitent des marchandises non conformes aux exigences communautaires. Le
Brexit, dur ou pas, et a fortiori en l'absence d'accord, pose aussi le délicat
problème de la frontière, que l'on pensait définitivement effacée entre
l'Irlande et le Royaume-Uni. Or, 16 % des exportations et 39 % des
importations de la République d'Irlande se font avec le royaume de Sa Très Gracieuse
Majesté. La technologie blockchain permettrait d'assurer la stabilité
réglementaire et de faciliter les transactions transfrontalières, de façon
transparente et sécurisée. Un système certes coûteux et long à mettre en place,
mais qui constituerait une solution efficace et pérenne, surtout dans le cas
d'une sortie sans accord. En bref, une issue technologique à une impasse
politique.
●UDI
Jean-Christophe Lagarde (président)
- Nous voulons participer à la
réussite du pays. Car la réussite du pays sera le meilleur remède à la maladie
Le Pen.
- En France, le cœur du problème est
institutionnel. Depuis le quinquennat, l’élection du Président de la République
est celle du déséquilibre alors que gouverner la France consiste à créer des
équilibres.
- Il y a deux façons de construire
une coalition. L’une avec des vassaux, l’autre avec des partenaires. Vassaux,
nous ne le serons jamais. Partenaires, nous souhaitons pouvoir le devenir.
- Lorsqu'une majorité arrive au
pouvoir, elle a souvent du mal à entendre ce qui se passe sur les autres bancs
de l'Assemblée. Emmanuel Macron a eu l'intelligence de changer de méthode.
- Pendant la campagne des
européennes, j’ai rencontré des dizaines de chefs d’entreprise qui cherchent
des employés mais qui n’en trouvent pas alors qu’ils ne demandent aucune
qualification ! Il faut évidemment réformer l’assurance chômage.
- Les nombreux problèmes de Paris et du Grand Paris doivent
être envisagés ensemble.
- La présence des MoDem à Port-Barcarès [Université d’été de
l’UDI], c’est la démonstration d’un travail commun sur le plan politique et
cela peut s’illustrer aussi aux municipales. On ne va pas se raconter
d’histoire, ce sont nos cousins les plus proches. Nous avons des proximités que
nous avons décidé de travailler ensemble à Bordeaux où, comme le MoDem, nous
soutiendrons le maire sortant Nicolas Florian.
- Nous sommes prêts au dialogue, voire à la construction
d’un partenariat. Édouard Philippe nous a invités à Matignon fin juillet pour
nous dire qu’il souhaitait travailler avec nous.
- Il n’y aura pas d’alliance nationale pour l’UDI aux
municipales. Nous regardons, les équipes, le projet et le territoire en
laissant nos responsables locaux nous dire avec qui ils sont prêts à
travailler. Il y aura des alliances avec LR, LREM, le Modem et de non inscrits.
Sophie
Auconie (députée)
- En matière d'écologie, je suis
heureuse que l'UDI soit
force de propositions sur les projets citoyens lors de cette rentrée.
- L’entretien des canalisations d’eau
est un enjeu sanitaire majeur, en raison des risques d’infiltrations de
résidus. Or, la France sous-consomme les fonds européens sur ce sujet!
- Il y a aura une vie après le
pétrole, il n’y aura pas de vie après l’eau.
Valérie
Létard (sénatrice)
À l’UDI, nous nous honorons d’être force de propositions tout en
répondant présents lorsque le Gouvernement est allé dans notre sens.
Dominique
Vérien (sénatrice)
- On a besoin d’une meilleure
solidarité entre les territoires à l’échelle de la France toute entière.
- L’agribashing des agriculteurs qui font pourtant énormément évoluer leurs
pratiques ne nous convient pas.
Philippe Laurent
(Maire de Sceaux)
- La France des 35 000 communes est
une chance, et contrairement aux idées reçues, non, ça ne coûte pas cher !
- L’UDI a toujours été le parti le plus attaché à la décentralisation.
- On peut donner tous les pouvoirs
que l'on veut au Maire mais s'il n'a pas les moyens de les exercer, tout ceci
est vain. Il peut constater les incivilités mais s'il n'a pas les moyens de les
faire cesser, cela le décrédibilise