Voici une sélection, ce 31 août 2019, des derniers propos
tenus par des centristes dans les médias ou sur les réseaux sociaux en France.
● Emmanuel Macron
(Président de la République)
- La planète, c'est notre bien
commun. La protéger et protéger ceux qui subissent en première ligne les effets
du dérèglement de son climat, c’est l’affaire de tous. C'est pourquoi nous, France,
Allemagne et Royaume-Uni, doublons nos financements au Fonds vert pour le
climat.
- Depuis les années 50, nous n'avions
pas avancé sur le sujet de la défense européenne. C'était même un interdit. Que
n'ai-je entendu quand il y a 2 ans j'ai proposé une Initiative européenne
d'intervention... Depuis, cette initiative a été signée et elle marche.
- Sur les plans écologique,
économique ou numérique, notre monde est bouleversé. Face à cela, nous
pourrions décider de continuer à faire comme avant. À l’immobilisme, je choisis
pour notre pays la stratégie de l’audace, de la vision et de la prise de
risques.
- Nous vivons une crise de l’économie
de marché. Certains accumulent des richesses, d’autres sont victimes
d’inégalités indues. Cette crise doit nous conduire à recréer des équilibres
dans nos économies et à y retrouver notre part de contrôle.
- « Reprendre le contrôle de nos vies ». Les
Brexiters l'ont proposé aux Britanniques. Nous n'y arriverons qu'en pesant dans
la mondialisation et en repensant les équilibres de l'ordre international. Nous
n'y arriverons que dans une nation ouverte !
● Gouvernement
Edouard Philippe
(Premier ministre)
- Notre réforme du lycée est
ambitieuse. L’ambition n’est pas un gros mot. Elle vise à préparer la totalité
des élèves de France, pas seulement une élite.
- Arrêtons avec l’idée que l’économie
circulaire, le réemploi, le recyclage, ce serait un «truc de bobo»!
- Très impressionné par le programme zéro déchet à Roubaix, co-financé
par l’État! 500 familles, 50 commerçants qui s’entraident et s’engagent à
changer leurs habitudes pour mieux consommer et moins jeter.
Jean-Michel Blanquer
(ministre de l’Education)
- Une pré-rentrée studieuse et ambitieuse.
Heureux d’avoir vu avec Edouard Philippe des équipes préparées et actives pour une belle année scolaire
donnant plus de choix aux lycéens et plus d’approfondissements. Merci à tous
les professeurs de France.
- Le sens de cette réforme [de
l’école] c’est de mieux préparer les élèves au futur, permettre qu’ils aient
plus de choix et plus de libertés, qu’ils puissent approfondir davantage. Nous
voulons à la fois hausser le niveau et avoir de la justice sociale.
- Il y aura une hausse de 300 € en
moyenne par an en 2020 pour les professeurs.
- Vers un service public de l’école
inclusive. En cette rentrée,une cellule dans chaque département de France pour
répondre aux questions des parents des élèves handicapés.
- Les personnels de l'Éducation nationale
sont au centre de la société française et de ses grands enjeux. C’est dans cet
état d’esprit que nous commençons, ensemble, cette nouvelle année scolaire.
Amélie de Montchalin
(secrétaire d’Etat aux Affaires européennes)
- Brexit:
On n’a pas le droit de rentrer dans un rapport de forces qui mettrait en danger
le quotidien de milliers de citoyens en France et au Royaume-Uni. Il faut être
calmes, honnêtes et responsables pour protéger leurs droits.
- Brexit:
Depuis plus de 2 ans, nous nous préparons pour protéger les citoyens et les
entreprises.
- Brexit:
Le No Deal est probable. C’est un choix souverain des Britanniques, et l’accord
est toujours sur la table. Mais quel que soit leur choix, notre responsabilité
c’est la protection des citoyens européens.
- La défense est un pilier central de
notre souveraineté européenne. Avec Florence Parly pour travailler sur les initiatives concrètes que porte la
France pour rassembler les États membres pour bâtir une Europe qui protège tous
nos peuples.
Marlène Schiappa
(secrétaire d’Etat à l’Egalité hommes femmes et contre la Lutte contre les
discriminations)
Je veux que toutes les familles des
victimes de féminicides qui veulent être entendues par les pouvoirs publics le
soient. J’organise donc un temps de portes ouvertes au ministère pour elles.
Brune Poirson
(secrétaire d’Etat auprès de la ministre de la Transition écologique et
solidaire)
Tendre vers le zéro déchet est un objectif
avec lequel nous avons élaboré la loi Antigaspillage.
● LaREM
Stanislas Guerini
(délégué général)
Le pouvoir d'achat augmente et
retrouve son plus haut niveau depuis plus de 10 ans. Notre action porte ses
fruits et c'est une bonne nouvelle pour les Français. Poursuivons nos efforts:
trop de nos concitoyens ont encore du mal à boucler les fins de mois.
Gilles
Le Gendre (président du groupe à l’Assemblée nationale)
- Le choix d’Emmanuel Macron de proposerSylvie Goulard comme commissaire
européenne est une excellente nouvelle pour l'Union
européenne et pour la France. Les députés LaREM soutiennent sans réserve la
candidature de celle qui a dédié sa vie publique à l’Europe et qui la connaît le
mieux.
- J'ai souhaité instituer une
commission spéciale bioéthique qui représente toutes les sensibilités afin d'avoir un débat
constructif et apaisé, à la hauteur des attentes des Français. Les auditions
ont commencé mardi et les débats y sont d'une grande qualité.
- Les engagements du Brésil,
notamment sur les impacts environnementaux et sanitaires de l'accord Mercosur, ne sont pas tenus. Nous
en prenons acte. Le Ceta et le Mercosur n'ont rien à voir. Le Ceta a été
considérablement amélioré pendant deux ans, les garanties sont assurées.
- Nous sommes au début d’une grande
consultation des Français sur les retraites, à l'image du Grand débat. Il faut rendre le système plus compréhensible pour tous les
Français et le rendre plus juste en créant un dispositif universel à points,
c’est le cœur de la réforme
- [Tribune dans Les Echos]
Retraites et écologie, preuves du gouverner autrement
Une France qui doute et une France qui se transforme: en
cette fin d'été, notre pays continue d'offrir deux visages contrastés qui
illustrent la difficulté, mais aussi l'ambition de la tâche incombant à notre
majorité. D'une part, la violence menace de s'installer comme une expression
banalisée de l'opposition politique. Près d'une trentaine de députés La
République En marche ont subi des dégradations souvent majeures de leur
permanence, au seul motif qu'ils avaient ratifié un traité, le Ceta, qui
n'avait pas l'heur de plaire aux auteurs de ces actes inadmissibles. D'autre
part, nous avons appris que le taux de chômage était tombé à 8,5 % au
deuxième trimestre, son niveau le plus bas depuis dix ans! Dans les deux cas,
une opposition absente. Muette pour condamner publiquement ces atteintes à la
démocratie. Sourde à ce succès qui est celui des Français autant que de leur
gouvernement. Apaiser les doutes et poursuivre les transformations: telle est
notre feuille de route de la rentrée. C'est, en réalité, bien plus que ça. L'accomplissement
du quinquennat d'Emmanuel Macron et de notre majorité se joue dans la
résolution de cette équation, sur laquelle tous les gouvernements se sont cassé
les dents depuis trente ans. Beaucoup ont cru, ou souhaité, que nous y
échouerions également. Nous aurions préféré éviter la crise des «gilets jaunes».
Celle-ci n'est d'ailleurs pas terminée. Mais force est de reconnaître qu'elle
fut utile, dès lors que le président de la République a su évaluer au bon
niveau l'inquiétude qu'elle traduisait chez nos concitoyens: oui aux
nécessaires transformations, mais pas comme ça, écoutez-nous! Salutaire alerte
à laquelle le grand débat national et le programme de l'Acte II, présenté par
le Premier ministre et approuvé à l'unanimité par notre groupe, ont apporté les
réponses appropriées. Deux chantiers seront emblématiques de cet engagement des
députés de la majorité à gouverner autrement: les retraites et l'écologie. Le
futur régime de retraites bénéficiera d'abord aux Français les plus
vulnérables. La création du régime universel de retraites par points, tout
d'abord. Elle démontrera notre capacité à transformer le pays pour les
Français, mais aussi avec eux. Depuis l'origine, le groupe parlementaire La
République en marche est engagé aux côtés de Jean-Paul Delevoye, le
haut-commissaire chargé de cette réforme. Nous mesurons donc la complexité de
celle-ci, à la hauteur de son objectif: faire converger les 42 systèmes actuels
vers un régime unique, beaucoup plus juste et solidaire. Nous n'ignorons rien, non
plus, des risques politiques. Mais nous avons trois raisons d'être confiants et
déterminés. La méthode choisie: une négociation sincère et profonde avec les
partenaires sociaux, qu'Edouard Philippe a opportunément décidé de prolonger et
le président d'élargir à une consultation des Français. La promesse d'assurer à
cette transformation le temps des nécessaires transitions (jusqu'à quinze ans!)
Et la certitude, démontrée par les travaux du haut-commissaire, que si le futur
régime devrait être incitatif à travailler plus longtemps, il bénéficiera en
priorité aux Français les plus vulnérables sur le marché du travail :
salariés très modestes, aux carrières heurtées, femmes isolées et mères de
famille, notamment. Il faut surmonter la contradiction entre notre souhait de
conjurer les menaces sur la planète et les réticences à consentir aux efforts. L'écologie,
ensuite. Ce chantier sollicite tout autant notre aptitude à «élever le niveau
de jeu». Il nous faut surmonter la contradiction entre notre souhait de
conjurer les menaces sur la planète et les réticences à consentir aux efforts
(habitudes de consommation, fiscalité, etc.) pour y parvenir. Depuis deux ans,
nous n'avons pas à rougir de notre bilan en la matière. Mais notre pays reste
encore à l'orée de ce nouveau modèle productif qui conciliera le développement
de l'emploi et le respect de l'environnement et de la biodiversité. Les députés
marcheurs souhaitent réaliser des avancées décisives durant la seconde mi-temps
du quinquennat. C'est pourquoi ils consacreront à ce thème la totalité des
travaux de leur journée parlementaire de rentrée. La méthode, ici encore, est
cruciale. Notre collaboration avec le gouvernement, dont témoigne le récent
dispositif pour mettre fin aux passoires énergétiques, devra s'approfondir
encore. Et la convention citoyenne lancée en juillet associera plus étroitement
les Français à chaque étape de cette transition que nous voulons autant
solidaire qu'écologique. Transformer, responsabiliser, rassurer, «en même temps»,
c'est donc possible! Nous nous y engageons.
Aurore Bergé
(porte-parole)
- Le cœur d'un projet de loi
bioéthique est de définir ce qui est souhaitable au regard de ce qui est
possible.
- Le délit de blasphème n'existe pas
en France. Le racisme anti musulman est insupportable. Critiquer ou questionner
l'Islam, à l'instar de toutes les autres religions, est heureusement permis.
Benjamin Griveaux
(député)
Je veux reconstruire un Paris des
Parisiens. Il n’y a pas de petits sujets. Être maire, c’est s’intéresser aux
galères des Parisiens.
●MoDem
Patrick Mignola
(président du groupe à l’Assemblée nationale)
Responsabilité environnementale,
démocratie participative et différenciation territoriale dans la Constitution.
Réduction du nombre de parlementaires et instauration d’une part de
proportionnelle. Le groupe MoDem s’engagera dans la nécessaire refondation de nos institutions.
- La retraite par points, que nous défendions déjà lors de
la campagne de François Bayrou en 2007, est d’abord un système clair et
efficace. Aujourd’hui personne ne s’y retrouve plus dans le maquis des régimes
et des exceptions, et le déséquilibre financier date des premiers livres blancs
écrits il y a trente ans. Pour tous les futurs retraités, cette situation est
anxiogène et dans un pays qui a fait de sa protection sociale une part de son
bien commun, c’est dangereux pour le pacte civique qui doit continuer de nous
souder. Nous allons donc poser un principe – les mêmes règles pour tous – et
une obligation – l’équilibre financier dans la durée pour lever les incertitudes
sur l’avenir.
- Evidemment, un système universel induit la fin progressive
des régimes spéciaux. Cela revient à sortir d’avantages construits au fil du
temps mais qui apparaissent aujourd’hui comme autant d’injustices pour tous
ceux qui n’en bénéficient pas: je n’ai pas à juger si un couvreur-zingueur qui
travaille sur les toits par tous les temps a un travail plus dur que son frère,
agent EDF qui a la responsabilité d’un barrage, mais je suis certain qu’il
trouve injuste de ne pas bénéficier du même régime spécial. Une société ne peut
pas vivre sereinement dans ce sentiment d’injustice permanente. Pour autant,
nous devrons évidemment organiser une transition : ceux qui cotisent
depuis longtemps à un régime spécial ne peuvent pas en perdre le bénéfice du
jour au lendemain : les débats à venir porteront sur le délai à partir
duquel les régimes spéciaux seront remplacés par le nouveau système universel.
Ce nouveau système, qui laisse chacun choisir son âge de
départ, donne-t-il plus de liberté ?
- C’est un de ses avantages principaux [de la réforme sur les
retraites]: on cotise, on sait à tout moment où on en est dans la composition
de sa retraite, on peut donc décider des conditions de son départ. Mais nous
tenons à un principe fondamental : le niveau des pensions ne doit pas
baisser. Il doit même augmenter pour les plus petites retraites, quand les gens
ont travaillé toute leur vie mais touchent seulement quelques centaines d’euros
par mois. Nous voulons que leurs pensions ne puissent être inférieures à 75% du
SMIC. C’est pourquoi le Président Macron a eu raison de parler de durée de
cotisation plutôt que d’âge de départ. Selon son métier ou son parcours, la
durée de cotisation à partir du moment où on entre sur le marché du travail
assurera l’équilibre du système et donc le niveau des retraites. C’est bien
mieux que la solution hypocrite, utilisée par de nombreux gouvernements
auparavant, qui fixait un âge de départ théorique - à 60 ou 62 ans - pour
s’assurer la paix sociale, mais en dissimulant sa contrepartie, qui était la
baisse continue du niveau des pensions.
- Je pense aux enseignants, aux infirmières et aux aides-soignants:
leurs rémunérations sont trop faibles dans notre pays, depuis bien longtemps,
et ne leur assureront pas un bon niveau de retraite par points. La réforme
devra donc s’accompagner d’une amélioration de leur statut et de leur salaire.
De même, les professions libérales risquent de voir sur-cotiser pour assurer
des pensions constantes: une négociation avec leurs caisses, qui ont toujours
très bien géré leurs budgets et leurs réserves, devra définir les conditions
qui permettront d’amortir le passage d’un système à l’autre.
- S’il y a un sujet sur lequel il faut refaire un Grand
Débat, c’est bien celui des retraites. Il concerne tout le monde, et chacun
doit donc savoir ce qu’est le régime actuel, ce que sera le régime à venir, et
comment il sera mis en place dans le temps. De ces échanges naîtront sans aucun
doute des solutions pour des métiers particuliers, pour la notion de
pénibilité, pour garantir la pérennité du système. Car le plus important est de
bâtir pour cinquante ans et ne plus remettre en cause les règles! Cela mérite
bien d’y passer un peu plus de temps pour débattre et pour mettre en place les
nouvelles règles du jeu. C’est d’ailleurs ce que les députés MoDem ont demandé
pour l’Acte II du quinquennat: après avoir réformé dans l’urgence pour que la
France rattrape son retard dans les nombreux domaines où les précédents
gouvernements avaient détourné le regard par lâcheté ou par calcul, le temps
est venu de continuer notre transformation du pays, mais au plus près des
Français. Chaque réforme doit être mieux partagée et s’inscrire dans le projet
national que nous portons autour du Président de la République : celui
d’une France mieux armée dans une économie libérale et mondialisée, qui soit
ainsi capable d’en réguler les excès à l’aune de ses valeurs sociales,
écologiques et sociétales. Fonder une nouvelle économie sociale de marché, et
un pacte démocratique qui rende la parole aux Français, c’est cela le sens de
notre engagement et l’exigence qui doit habiter toutes les réformes.
Philippe Berta
(député)
Dans sept ans on aura tous la
séquence de nos génomes. Si on n'est pas capable de l'assumer en France, ça se
fera à l'étranger. On récupèrera aucune donnée et on n'en maîtrisera pas
l'utilisation.
Nathalie Avy Elimas
(députée)
Pour avancer vers une société plus
inclusive, nous devons porter une attention particulière à l’accueil des
enfants en situation de handicap dans l’école de la République.
●UDI
Jean-Christophe Lagarde (président)
La France, pays des droits de l'Homme
et de la liberté d'expression, ne peut pas rester silencieuse face à
l'arrestation de Nabil Karoui [en Tunisie].
●Mouvement radical
Laurent Hénart
(président)
- Il ne faut pas faire l'amalgame
entre le sujet de la nationalité française et de l'immigration. Le défaut du
système est que l'on ne maitrise pas nos flux migratoires.
- En tant que radical, je suis attaché au droit
du sol. Ça fait partie du contrat républicain. La France s'est construite comme
ça.
- Sous prétexte de compétitivité, les
salaires sont bloqués dans la plupart des entreprises. À un moment donné,
l'État doit remettre en place des dispositifs qui permettent de redonner un
salaire net.
- Les patrons ont aussi une
responsabilité lorsqu'une entreprise dégage du bénéfice, il n'y a pas que
l'actionnaire : il faut aussi penser au salarié.
- Au titre du Mouvement radical pendant la crise des gilets jaunes, j'avais exprimé
qu'il y a un vrai sujet sur le pouvoir d'achat des salariés et des
travailleurs.
- Il faut que l'on soit tous
convaincu que le pays a besoin d'initiatives économiques. Sur des sujets comme
la transition écologique, il va falloir produire autrement, imaginer des procéder
nouveaux.
- Lorsque l'État prend une décision
et qu'il oublie les territoires, on ne peut pas les réintégrer comme ça dans
les boucles de décision. Il faut faire dès le début confiance aux territoires.
- Au Mouvement radical, nous pensons qu'il y a
plein de choses qui sont bien faites sur le terrain. Dès le début, l'État doit
laisser les collectivités prendre les décisions, puis qu'il les évalue à 1, 3
ou 5 ans.
- La montée de violence est générale,
notamment aux urgences ou contre les pompiers. Lorsque l'on a des circonstances
pénales, il faut certainement aller plus loin.
- La montée des violences vis à vis
des agents du service publics (police, enseignants, soignants...) sont
largement antérieures aux gilets jaunes. Il faut d'ailleurs les dissocier des black blocks.
- Les actes pénalement répréhensibles
contre les agents du service public, y compris les agents municipaux, doivent
être sanctionnés. La République doit être aux côtés de tous les agents du service public.
- Il faut faire de la protection des
plus fragiles et les plus exposés, comme les pompiers, une priorité pénale.
- Il faut les moyens de faire
respecter la loi et d'exécuter les peines. Lorsque l'on fait quelque chose de
mal et que l'on s'expose à une sanction, il faut être jugé, puni et que la
peine soit exécutée.
- La justice n'a plus les moyens pour
rendre jugement : prisons saturées, peines non appliquées... Crimes homophobes,
islamophobes, contre les femmes... : cette montée de violence est générale.