Les grandes tendances issues des sondages montrent que le
favori pour la présidentielle de novembre 2020 aux Etats-Unis demeure l’ancien
vice-président de Barack Obama, Joe Biden.
Que ce soit pour la primaire démocrate que pour l’élection
générale il garde une avance confortable avec même 16 points d’avance sur
Donald Trump selon un sondage réalisé par l’université de Quinnipiac qui vient
d’être publié.
Mais ce qui est important également dans les enquêtes
d’opinion c’est, tant dans l’électorat démocrate pour les primaires que pour celui
des présidentielles, que Biden est vu comme celui qui est le plus à même de
battre Trump, qualité première recherchée par ces Américains avant même le
contenu des programmes.
Et tant qu’il gardera cet avantage, il sera pratiquement
imbattable.
Sans oublier son côté rassurant, sa modération face à des
concurrents démocrates dont les plus dangereux pour lui sont étiquetés
socialistes (Bernie Sanders et Elisabeth Warren).
D’autant que les sondages commencent également à montrer un
effritement grandissant de l’image de Trump, notamment sur ce qui faisait
jusqu’à présent son seul point fort pour l’ensemble des Américains, l’économie,
avec un risque de récession qui grandit et des décisions qui semblent y amener le
pays comme les nouvelles mesures prises dans la guerre commerciale qu’il a initié
avec la Chine qui auront comme conséquence de pénaliser le consommateur américain,
ce dernier étant l’élément primordial de la croissance du pays.
Ainsi dans une dernière enquête d’opinion, non seulement sa
gestion de l’économie est vue, pour la première fois, négativement pour une
majorité d’Américains mais ces derniers sont aussi plus nombreux à estimer que,
dans ce domaine, les choses vont empirer au lieu de s’améliorer ou demeurer
stables.
Or, on sait que la situation économique demeure un des
éléments-clé dans les élections américaines même si elle ne joue pas le rôle de
faiseur de roi comme continue à le prétendre certains, les élections de 2012
(victoire d’Obama) et de 2016 (victoire de Trump) montrant que cela n’a pas été
le cas.