affiche de campagne de Joe Biden |
Que ce soit pour la primaire démocrate que pour l’élection
générale, l’ancien vice-président de Barack Obama, Joe Biden, continue à faire
la course en tête et demeure le favori malgré la montée en puissance de la
sénatrice démocrate de gauche, élue du Massachussetts, Elizabeth Warren qui
semble devenir la principale concurrente du centriste dans la bataille pour la
nomination comme candidat du parti de l’âne (mascotte des démocrates).
Malgré les prédictions de son échec (relayés aujourd’hui
par… les bookmakers anglais), Biden résiste et, dans les sondages sérieux,
gardent une confortable avance, tant pour les primaires que pour la
présidentielle (où il augmente même son écart avec Trump).
Ainsi, les trois dernières enquêtes d’opinion menées par
TIPP, Survey USA et Fox news (dernière en date), lui donne, respectivement, une
avance de 13 points, huit points et douze points sur Donald Trump lors du
scrutin de novembre 2020.
Quant à la primaire démocrate, rappelons que depuis le début
ses sondages, il a toujours été en tête, quelle soit son avance et le sérieux
des instituts et que cela continue avec des écarts qui peuvent encore atteindre
15 points en sa faveur sur son second.
Mais, chez ses poursuivants, il semble se dessiner une
situation nouvelle avec la montée en puissance d’Elizabeth Warren qui semble
capable de prendre la deuxième place à Bernie Sanders, le sénateur socialiste
(qui n’est pas membre du Parti démocrate) du Vermont.
De même, il semble que la sénatrice de Californie, la centriste
Kamala Harris, n’a pas pu ou su capitaliser sur le moyen terme son «momentum» (sa
dynamique) du premier débat entre candidats démocrates à Miami, lorsqu’elle avait
attaqué de manière très agressive Joe Biden.
On a même l’impression que cette attaque préméditée lui est désormais
reprochée par les sympathisants démocrates.
Du côté de la gauche du Parti démocrate, on fait ses calculs
et on estime que si Elizabeth Warren continue à prendre le dessus sur Bernie Sanders,
ce dernier devrait se désister en sa faveur car leurs deux scores cumulés dépassent
celui de Joe Biden.
Mais, on oublie de dire, dans le même temps, que le score total
des centristes engagés dans la primaire est supérieur à celui des candidats étiquetés
«liberals» (tendance centre-gauche) et surtout socialistes où, à part Warren et
Sanders, on ne trouve que l’écrivaine aux thèses très contestables, Marianne Williamson,
avec un score extrêmement bas.