Voici une sélection, ce 31 juillet 2019, des derniers propos
tenus par des centristes dans les médias ou sur les réseaux sociaux en France.
● Emmanuel Macron
(Président de la République)
Une solution européenne a été trouvée
pour les femmes et les hommes bloqués sur le navire Gregoretti. Ils vont
débarquer en Italie, puis seront accueillis dans 6 pays, dont la France. Notre
pays est fidèle à ses principes : responsabilité, solidarité et coopération
européenne.
● Gouvernement
Edouard Philippe
(Premier ministre)
Le décès de Steve Maia Caniço est un drame
qui nous touche tous. L’engagement du Gouvernement, celui du ministre de
l’Intérieur et mon engagement personnel, c’est de faire toute la lumière sur
les causes de ce drame, et d’en tirer toutes les conséquences.
Christophe Castaner
(ministre de l’Intérieur)
La mort d’un jeune homme est,
toujours, un drame. Mes premières pensées vont à la famille, aux proches et aux
amis de Steve Maia Caniço dont je sais la détresse et la douleur. Nous leur
devons la transparence. Toute la vérité doit être faite, sous le contrôle de la
Justice.
Elisabeth Borne (Ministre de la Transition écologique et solidaire)
La commande de 12 nouvelles rames TGV
par la SNCF est une
bonne nouvelle pour les voyageurs. C’est grâce à la réforme ferroviaire que
nous avons portée, qui donne toute la visibilité nécessaire à la SNCF pour
pouvoir investir dans l’avenir.
Amélie de Montchalin (secrétaire
d’Etat aux Affaires européennes)
- Le Brexit est une décision souveraine du peuple britannique, c'est donc
à Westminster et Downing Street de décider. L'accord de retrait est ce que l'Europe
a de mieux à offrir au Royaume Uni, mais quoiqu'il arrive, nous aurons une
relation future forte, nous resterons voisins.
- Il faut rapprocher l’Europe des préoccupations de nos
concitoyens, reconnecter les politiques européennes à la vraie vie.
- Sur le climat, la solution se trouvera au niveau mondial,
pas dans une suite de plans nationaux. Nous voulons un budget européen de 1000
milliards d'euros pour la transition écologique En septembre se tient une
réunion mondiale sur le climat à l'ONU, l'Europe doit y arriver unie.
Christelle Dubos (secrétaire d'État auprès de la ministre des Solidarités et de
la Santé)
Nous créons le revenu universel
d'activité pour lutter contre la pauvreté. Ni Agnès
Buzyn, ni moi ne porterons une réforme qui
pénalisera les plus vulnérables.
● LaREM
Stanislas Guerini
(délégué général)
- La permanence de LaREM à Foix a été
dégradée cette nuit. Ça suffit ! Ce n'est pas la démocratie. Ce n'est pas le
débat politique. Ce sont des actes délictueux qui doivent être condamnés. Au
nom d'En Marche, total soutien à celles et ceux qui font vivre ces espaces de
dialogue.
- Aux parents et aux amis de Steve Maia Canico, je tiens à
présenter toutes mes condoléances et les assurer de tout mon soutien dans le
drame qu'ils vivent. Sa mort nous émeut tous. Beaucoup de questions restent
sans réponse. Toute la lumière doit être faite. Et elle le sera.
Aurore Bergé
(porte-parole)
- Un pays où les journalistes ont
peur de se rendre dans des manifestations, où des parlementaires ont peur de
voter en toute conscience, où les magistrats ont peur de rendre leurs décisions
: est-ce cette démocratie là que nous voulons ?
- Nous ne pouvons pas craindre que
nos permanences soient saccagées ou nos domiciles visités en fonction de nos
votes. On ne peut pas contraindre le vote des élus par la force.
- Nous avons été choisis par les
Français, nous ne sommes pas entrés par effraction, nous ne sommes pas entrés
par la force à l'Assemblée (...) Ca m'est déjà arrivé d'avoir peur.
Jean
Baptiste Moreau (député)
Quelle démocratie veut-on? Des élus
qui votent en fonction des pressions reçues ou en leur âme et conscience en
fonction des textes qu’ils étudient? Aujourd'hui, je n’exclue pas que des
collègues votent en fonction des menaces pour ne pas se faire embêter dans leur
permanence.
●MoDem
Sarah El Hairy (porteparole)
Mes pensées vont à la famille de Steve Canico Après un temps
nécessaire de deuil et de recueillement la justice devra passer pour qu'aucune
zone d'ombre ne réside sur ce drame et que les conséquences soient tirées Au
regard de cette tragédie, c'est une exigence.
●UDI
Dans un régime démocratique,
lorsqu’on est en désaccord avec son député, on ne brûle pas sa permanence : on
manifeste pacifiquement ou on ose se présenter au suffrage universel.
●Mouvement radical
Laurent Hénart
(président)
- Ces discussions sont franches et fréquentes, mais pas
toujours simples. Je dis à La République en marche que les élections
municipales seront un moment de vérité. Est-ce une majorité tentée par le parti
unique comme toutes les précédentes ou veut-elle afficher sa diversité grâce à
des partenaires qui conservent une marge de manœuvre? Les européennes ont
prouvé que des partis différents et des personnalités sans étiquette, dont des
écologistes, pouvaient se retrouver pour un projet commun. Alors que la
majorité dit vouloir continuer à s’élargir, des gestes concrets sont attendus.
- La République en marche est un jeune parti et je comprends
que ses militants soient très déterminés. Mais élargir la majorité c’est savoir
faire de la place à des maires qui souhaitent la réussite du quinquennat, et
qui surtout ont prouvé par des politiques locales efficaces qu’ils
participaient à la modernisation du pays, en dépassant les clivages partisans,
et avant l’élection d’Emmanuel Macron.
- Je comprends la mobilisation de nos concitoyens pour
l’écologie et je la partage. L’écologie est une chose trop sérieuse pour la
confier à un seul parti, et je constate d’ailleurs qu’à Nancy, les Verts sont
toujours dépendants du PS.
- L’une des mesures phrares du quinquennat d’Emmanuel Macron
doit être une nouvelle étape de décentralisation pour redonner énergie et
fierté aux territoires. C’est en rapprochant le pouvoir politique des gens et
du terrain que l’on pourra réformer en profondeur la France.
- Les deux sujets sur lesquels nous pouvons aller très loin,
c’est l’emploi et l’écologie. Je pense que l’on peut transférer complètement
les politiques d’emploi et d’insertion au couple régions-intercommunalités.
Pôle emploi pourrait lui-même être dirigé depuis les territoires. Les mairies
qui pour l’environnement veulent être plus exigeantes que la réglementation nationale
doivent pouvoir conduire librement leur expérimentation.