Voici une sélection, ce 5 juillet 2019, des derniers propos
tenus par des centristes dans les médias ou sur les réseaux sociaux en France.
● Emmanuel Macron
(Président de la République)
- À plus de 15 700 km de la métropole, la Polynésie
française a ses particularités. C’est aussi cela qui fait notre force, celle de
la France. Et je suis fier de promulguer aujourd’hui le nouveau statut de la
Polynésie française.
- [Conférence internationale G7 France – UNESCO « Innover
pour émanciper les filles et les femmes par l’éducation »] Ce ne sont pas
simplement des engagements et des mots que nous devons, ce sont des
financements, des actions. L'éducation des jeunes filles, des femmes,
l'émancipation par l'éducation, c'est un combat essentiel que nous mènerons
sans relâche.
● Gouvernement
Edouard Philippe
(Premier ministre)
Les centres-villes dans lesquels le bâti se désagrège et qui
perdent leur vitalité commerciale au profit de la périphérie : c’est ce que
nous voulons corriger, avec ceux qui connaissent le mieux leur ville, les
maires.
Bruno Le Maire (ministre
de l’Economie et des Finances)
La France est la première nation européenne à adopter une
taxation des géants du numérique. Nous bâtissons une fiscalité plus juste et
plus efficace pour le XXIème siècle. Au travail maintenant au G7 en France et à
l’OCDE pour définir une solution internationale!
Jacqueline Gourault (ministre
de la Cohésion des territoires
et des Relations avec les collectivités
territoriales)
Depuis 2017, nous avons établi une vraie coresponsabilité
dans la gestion des finances locales. Et ça fonctionne ! Les dépenses de
fonctionnement sont maitrisées (+0,4%) et l'investissement dynamique (+5,1%)
Amélie de Montchalin (secrétaire
d’Etat aux Affaires européennes)
- Si le Président de la République n'avait pas joué le rôle
constructif qui a été le sien pendant les discussions au Conseil européen, je
ne sais pas où on en serait aujourd'hui.
- [Tribune dans le quotidien l’Opinion «Le dernier kilomètre
européen»] Comment renouer avec la confiance en Europe? Le Conseil européen qui
s’est achevé mardi avait bien mal commencé pour la rétablir. Entre divisions
partisanes et géographiques, les dirigeants européens donnaient de l’Europe une
image piteuse. La France et ses partenaires, en particulier l’Allemagne, ont
alors plaidé pour un sursaut. Rentrer dans nos pays quelques heures, penser au
projet européen, aux millions de citoyens pour lesquels nous travaillons, à la
stratégie ambitieuse sur les droits sociaux, le climat, notre économie, les
migrations, autant de priorités que les chefs d’Etat et de gouvernement avaient
mis à l’agenda pour les 5 prochaines années, à l’unanimité, quelques jours
auparavant. S’est produite alors la prise de conscience collective à laquelle
le président de la République appelait : celle, justement, d’une responsabilité
vis-à-vis du projet européen qui doit avancer non seulement pour les citoyens
européens, mais surtout avec eux. Tel est l’enseignement du référendum de 2005,
pour renouer le lien de confiance entre les citoyens et l’Europe mais aussi des
consultations citoyennes et du grand débat national: il faut à l’Europe un
projet concret, nous l’avons, il lui faut une incarnation, une équipe d’Europe,
nous l’avons désormais, et, surtout, il lui faut des résultats. On entend trop
souvent dire que l’Europe est loin de nos préoccupations quotidiennes : rien
n’est plus inexact. Si nous avons fait le choix de parler de «renaissance»
pendant la campagne des élections européennes, c’était pour nous donner tous
les moyens de répondre au plus vite aux aspirations des citoyens européens sur
le dynamisme économique, l’inclusion sociale et la durabilité environnementale.
Cette renaissance est désormais en marche. C’est ce que les citoyens attendent
des dirigeants européens : appliquer le projet commun établi à partir de celui
adopté par le Conseil européen et de l’accord de coalition qui se négocie
actuellement au Parlement. Ils auront l’occasion de s’exprimer lors de la
conférence pour l’Europe annoncée par le Président de la République. Mais c’est aussi la nôtre, en France. On
entend trop souvent dire que l’Europe est loin de nos préoccupations
quotidiennes : rien n’est plus inexact. L’Europe est déjà présente dans tous
nos gestes du quotidien, de la protection de notre alimentation, au soutien de
notre vie culturelle. Mais est-ce suffisant de se contenter de le dire et de le
redire comme on le fait depuis des années ? Je ne le pense pas. En 2022, nous
aurons deux échéances majeures, pour tirer un bilan national et également
européen dans le cadre de la présidence française de l’Union. C’est pourquoi
nous souhaitons élargir et renforcer ce que j’appellerais cette politique du «dernier
kilomètre européen». Ces quelques mètres déterminants qui séparent une
directive européenne d’une ferme en Bretagne ou d’une PME en Hauts-de-France. Avec
chaque ministre du gouvernement français, politique par politique, nous nous
engageons pour que ce qui est décidé au niveau européen, arrive plus
efficacement dans la réalité concrète, la vie quotidienne, des Français. Mais
nous serons déterminés aussi à corriger ce qui ne fonctionne pas. Lorsque des
projets, lorsque des politiques qui concernent directement les citoyens
européens ne peuvent pas se déployer pour des raisons administratives, de
procédure, il faut que nous supprimions ces difficultés. C’est ainsi que nous
voulons faire de notre pays de nouveau, un laboratoire des résultats concrets
de la renaissance européenne, ceux qui redonnent confiance.
● LaREM
Gilles Le Gendre (président
du groupe à l’Assemblée nationale)
- La modification du règlement de l’Assemblée Nationale
voulue par Richard Ferrand et votée par députés LaREM et MoDem définitivement
adoptée. Nouveaux droits pour l'opposition. Meilleure efficacité du travail
législatif. Déontologie augmentée.
- L'Europe doit se réformer. Cette nouvelle équipe solide et
expérimentée portera notre projet commun pour une Europe plus forte, plus
protectrice, plus démocratique. Deux femmes occupent les postes les plus
importants de l'orchestre européen, c'est une bonne nouvelle !
- Faire de la politique, c'est prendre des risques.
Transformer la France, c'est prendre des doubles risques. Nous assumons cette
mission, nous ne faisons jamais de provocation, nous sommes à l'écoute des
Français
- La majorité a l’ambition de mettre en œuvre une nouvelle
pratique politique plus transparente. Au nom des députés LaREM, je salue la
proposition de sourcer les amendements provenant d’un représentant d’intérêts.
Aurore Bergé
(porte-parole)
- Pour le choix de notre candidat à Paris, oui il y a une
compétition interne, des talents et c'est tant mieux ! Il y a de la démocratie
interne. J'ai toujours soutenu la candidature de Benjamin Griveaux.
- Pour les élections municipales, nous déciderons au cas par
cas. De nombreux maires soutiennent le président de la République, tant mieux.
Pour Bordeaux, nous avons un excellent candidat avec Thierry Cazenave. Personne
ne peut se revendiquer comme l'héritier d'Alain Juppé.
La réforme du bac permet d'en finir avec cette logique
ancienne qui enfermait les élèves dans une filière. Cela crée plus de fluidité
dans leurs parcours.
● MoDem
Sarah El Hairy (porteparole)
La méthode de cette minorité de professeurs qui séquestre
les notes du baccalaureat n'est pas à la hauteur de leur mission de service public,
c'est une prise en otage qui intervient alors que le texte a été débattu et le
temps du dialogue a été respecté.
●UDI
L'inscription au patrimoine mondial de l'UNESCO des Terres
australes et antarctiques françaises nous rappelle la beauté prodigieuse de ce
trésor ultra-marin dont nous sommes les dépositaires et que nous devons
préserver
Jean-Christophe Lagarde (président)
- [Baccalaureat] Quoiqu’on pense des réformes, il est
scandaleux qu’une poignée de fonctionnaires, dont le devoir est de servir
l’Etat, abusent ainsi de leur pouvoir pour tenter d’imposer leurs choix
politiques à la Nation. La sanction devrait aller jusqu’à la radiation!
Laurent Lafon (sénateur)
[Baccalauréat] Quel que soient les désaccords que l’on peut
avoir par rapport à une réforme, rien ne justifie de prendre ainsi les jeunes
qui ont passé les épreuves du baccalauréat en otage. Le dialogue social ne peut
se construire à travers ce type de pratique.
● Mouvement radical
social libéral
Laurent Hénart
(président)
- L’évolution des organisations territoriales et du «millefeuille»
ne sera acceptée que si elle est perçue comme claire et utile par nos
concitoyens... et que ceux-ci sont associés, consultés, appelés à voter.
L’enjeu démocratique est le cœur des transitions actuelles
- Nous devons progresser sur le service au public. Pour le citoyen,
le cadre de vie est une seule chose mais en termes de compétences, c’est de
nombreuses choses. Le citoyen veut que l'on traite de manière globale et
rapide.
La démocratie participative est une véritable opportunité
pour l'avenir, notamment en matière de transition écologique, où les habitants
veulent pouvoir prendre des décisions.
- Dans une société fragile, seul le couple
communes/intercommunalité peut nous permettre de franchir le cap des grandes
transitions de notre temps : écologique, sociale, démocratique, territoriale.