Voici une sélection, ce 29 juin 2019, des derniers propos
tenus par des centristes dans les médias ou sur les réseaux sociaux en France.
● Emmanuel Macron
(Président de la République)
- À Osaka, nous avons acté l’engagement de tous les membres
du G20, à l’exception des États-Unis, pour la mise en œuvre et
l’irréversibilité de l’accord de Paris. Nous allons continuer à progresser sur
le sujet essentiel du climat.
- La Présidence française du G7 s’attachera à mettre en
œuvre des coalitions d’actions concrètes en matière de lutte contre le
réchauffement climatique, comme nous le faisons déjà pour le One Planet Summit.
- Sur l’Iran ou encore le commerce, nous avons évité le pire
au cours de ce G20. Mais éviter le pire n’est pas suffisant. Il nous faut
construire des accords féconds et réussir à bâtir la stabilité.
● Gouvernement
Edouard Philippe
(Premier ministre)
- [Canicule] Il y a quelques jours, certains ont pu penser
que nous en faisions trop. L’intensité du phénomène que nous constatons depuis
hier montre qu’il n’y avait pas de sur-réaction, bien au contraire.
François de Rugy
(ministre de la Transition Écologique et Solidaire)
- La France fait ce soir un pas de plus vers la sortie des
énergies fossiles en actant la fin de la production d’électricité par le
charbon d’ici 2022. Les députés viennent de l’inscrire dans la loi avec
l’accompagnement des salariés et des territoires concernés !
-Adoption du projet de loi Énergie & Climat à une large
majorité par l’Assemblée Nationale! Neutralité carbone, fin du charbon,
déploiement des énergies renouvelables, lutte contre les passoires thermiques,
... L’action climatique de la France franchit ce soir une étape clé!
- Un logement mal isolé, c'est des émissions de CO2 en plus
et du confort en moins, surtout en pleine canicule. Avec la loi Energie & Climat,
la France accélère dans la guerre contre les passoires thermiques en adoptant
de nouvelles mesures concrètes pour inciter et obliger à rénover.
- Je salue le travail mené par les députés qui a enrichi le
projet de loi Energie & Climat en commission et en séance publique (248
amendements adoptés !). Merci à tous ceux dont l’engagement permet ce soir de
faire avancer la France dans la lutte contre le changement climatique !
Amélie de Montchalin (secrétaire
d’Etat aux Affaires européennes)
Le siège du Parlement européen à Strasbourg est garanti par
les traités. Ce statut correspond à une vision décentralisée de l'Europe que
nous défendons et que nous défendrons toujours. Nous ne pensons pas qu'il
faille faire de Bruxelles un nouveau Washington DC.
● LaREM
Aurore Bergé
(porte-parole)
[Marche des fiertés le 29 juin)Très belle journée pour la
liberté d'aimer et l'égalité des droits !
Olivier Véran (député)
La petite fille de Jean Marie Le Pen, ex-députée FN,
entourée d'une horde de caméras, parcourant les travées d'un des évènements les
plus suivis de l'été à l'invitation du patronat, ce n'est pas un problème
d'interprétation, c'est une courte échelle absurde et mortifère.
Laetitia Avia (députée)
- Nous avons constaté une exacerbation des contenus haineux
sur les réseaux sociaux, avec très souvent, des commentaires qui viennent
toucher les gens sur leur être. Au cœur de [cette proposition de loi de LaREM],
il y a une principale disposition: l’obligation de retrait des contenus
manifestement haineux sous 24 heures. Les plateformes devront retirer après
signalement toute insulte touchant à la prétendue race, à la religion, à la
nationalité, au sexe, à l’orientation sexuelle, à l’identité de genre ou au
handicap.
- Le cadre juridique est obsolète. Il repose sur une
directive qui date de 2004, soit avant l’avènement de Facebook, de Twitter, des
stories et des hashtags. Il n’est donc pas du tout adapté à l’usage que l’on a
d’internet. C’est un sujet dont je me suis saisi après avoir fait l’objet d’un
torrent de haine sur les réseaux sociaux. Actuellement, il y a une véritable
impunité des auteurs de ces insultes, et cela relève du fait que les
plateformes laissent ces messages en ligne.
-Depuis que je suis élue, pas un jour ne passe sans que je sois
insultée pour le seul fait d’être noire. Que des gens critiquent mes idées, mon
groupe politique, ce n’est pas le sujet. Quelles que soient les idées
politiques des gens, on ne peut pas les attaquer sur leur dignité humaine. Ce
sont les limites fixées par la loi de 1881, et il faut que nous nous assurions
que ce socle de protection soit tout aussi efficace sur les réseaux sociaux.
- Il y a un tabou autour du sujet: les jeunes ont honte de
dire qu’ils sont victimes de harcèlement car ils peuvent aussi avoir peur que
cela encourage d’autres élèves à les harceler. La plupart du temps, ils ne
réalisent pas que ce qu’ils vivent est illégal. Beaucoup d’adolescents se font
harceler en meute. Il faut leur expliquer que c’est illégal et qu’ils peuvent
se tourner vers un adulte pour les aider. Je suis allée dans beaucoup
d’établissements et j’ai constaté que beaucoup de jeunes vivent comme une
délivrance le fait de pouvoir en parler. Ils sont contents car ils se rendent
compte qu’ils ne sont pas seuls.
- À chaque fois que quelqu’un quitte un réseau social par
peur d’être victime, c’est notre démocratie qui est en échec.
- Ces dernières années, il y a eu une augmentation du nombre
de tentatives de suicide chez nos jeunes, et celle-ci est liée au
cyber-harcèlement. C’est quelque chose de très éprouvant, et je peux en
attester, puisque j’en fais moi-même l’objet. Lorsque je le subis, cela génère
chez moi un sentiment de panique. Pourtant, je suis parlementaire et j’ai le
cuir épais, je n’ose imaginer ce que cela peut provoquer chez des personnes
plus fragiles.
- Nous allons mettre en place un observatoire de la haine en
ligne, qui sera composé des autorités, de chercheurs, d’experts, mais aussi,
bien sûr, des plateformes en ligne. Il y a une évolution des phénomènes de
haine, nous devons pouvoir mieux les appréhender pour lutter plus facilement
contre.
- Les plateformes devront appliquer la loi, sinon elles
seront sanctionnées jusqu’à 4% de leur chiffre d’affaires. Ce n’est pas une loi
contre les plateformes mais pour les internautes. D’ailleurs, elles sont toutes
d’accord pour lutter contre la cyberhaine. Maintenant qu’on leur propose un
cadre, elles n’auront plus qu’à l’appliquer. Et à mettre en place des actions à
côté des belles intentions.
- Je trouve hallucinant que le web, qui est un lieu de
partage, d’ouverture et d’opportunités puisse devenir un enfer pour certains.
● MoDem
Patrick Mignola
(président du groupe à l’Assemblée nationale)
-Les Gafa sont au-delà de l’optimisation. On touche aux
dérives du capitalisme mondialisé.
- [Droit voisin au profit des agences et des éditeurs de
presse] Si les journalistes ne s’étaient pas emparer pas du sujet, je pense
qu’on ne serait pas parvenu à avoir le vote de la directive, et ensuite à faire
une transposition rapide en France. (…) L’Europe et la France ont voté, la
balle est désormais dans le camp des professionnels de l’information.
● Autres
Pascal Canfin (Renew
Europe, député européen)
- Emmanuel Macron est le seul chef d’État à dire non
à l’ouverture de négociations commerciales avec les Etats-Unis car Donald Trump
veut sortir de l’accord de Paris sur le climat.
- Nous sommes la première génération à avoir toutes les
solutions face au changement climatique. On sait tout faire et il faut
maintenant le déployer. Le débat en cours, à l'Assemblée nationale, pour lutter
contre les passoires thermiques est fondamental.
Team Progressistes
- L'écologie d'incantation contre l'écologie de solution:
c'est ce qui se joue aujourd'hui à l'Assemblée autour du projet de loi énergie
et climat. Et c'est Le débat politique des ces prochaines années.
- Alors que nos députés discutent de la loi énergie-climat
dont un des objectifs est de lutter contre les passoires thermiques, de
nombreux lobbys du monde du logement tentent de vider le texte de sa substance.