Voici une sélection, ce 18 juin 2019, des derniers propos
tenus par des centristes dans les médias ou sur les réseaux sociaux en France.
● Emmanuel Macron
(Président de la République)
- 79 ans après, l’appel du général de Gaulle résonne
toujours. Nous n’oublions pas toutes celles et ceux qui se sont levés pour
défendre la patrie. Devant la défaite, ils ont fait le choix de l’espérance.
Nous leur devons tout. La flamme de la Résistance ne s’éteindra pas.
- Qui aurait cru possible de voir travailler ensemble
l’Allemagne, l’Espagne et la France sur un même avion de combat ? De voir nos
grands industriels unir leurs efforts ? Le programme du Système aérien du
futur, le SCAF, avance ! L’Europe de la défense se construit.
● Gouvernement
Edouard Philippe
(Premier ministre)
- Conformément à la promesse du président de la République,
le Gouvernement va instaurer un régime de bonus-malus pour favoriser l’embauche
sur des emplois de plus longue durée.
- Il faut qu'on trouve une façon de faire vivre le débat
public éclairé, respectueux, et en même temps il y a des moments où il faut
trancher, il faut une part de détermination. Si vous n'essayez pas de vous y
coller quand vous avez pris une décision, il ne se passe rien !
- Quand le Président m'a nommé, on a décidé qu'on allait
tenter quelque chose qui ne se faisait plus depuis longtemps : ne pas jouer le
décalage. C'est ma ligne de conduite.
- [PMA] Je pense qu'aujourd'hui il est possible d'accorder
ce droit sans enlever quoi que ce soit à quiconque et sans remettre en cause
les équilibres fondamentaux de notre société.
- Je n’ai jamais cru à l’expression «l’enfer de Matignon».
C’est un honneur extraordinaire qui vous est fait d’être Premier ministre.
- [Urgence écologique] Je viens de la droite. J'ai travaillé
chez Areva. Est-ce que ça m'interdit d'évoluer dans ma pensée?
Christophe Castaner (ministre
de l’Intérieur)
- Maintenir l’ordre républicain, c’est satisfaire deux
exigences apparemment contradictoires : celles de la sécurité et de la liberté.
- Je sais la force de leur engagement. Et ici, dans l’Aude,
j’ai tenu à honorer le courage et le dévouement de nos forces de sécurité
intérieure qui ont été si durement éprouvées ces derniers mois alors qu’elles
servaient l’État et garantissaient l’ordre républicain.
- Nous devons respect et gratitude à nos gendarmes et
policiers. Et l’exemple doit aussi venir de l’État en leur assurant des
conditions de travail décentes.
François de Rugy (ministre
de la Transition Écologique et Solidaire)
- Notre majorité doit continuer à s'élargir ! Sur sa droite,
sa gauche, du côté de l'écologie, au centre, ... Renouvellement et recomposition
sont les deux piliers d’En marche. Le mouvement est lancé depuis 2017, il ne
s'arrêtera pas et j'invite tous les maires à y participer.
- Alors que s’ouvre le salon du Bourget le secteur aérien
est plus que jamais au cœur du défi écologique. Aucun secteur ne pourra
échapper à l’effort général pour le climat. Les Français sont porteurs de cette
exigence. L’industrie aéronautique a les ressources pour y répondre.
- La prochaine révolution industrielle de l’automobile sera
technologique et écologique! La mobilité autonome et partagée en est un exemple:
moins de parkings, plus de places pour les vélos.
Florence Parly (ministre
des Armées)
En 2040, les forces armées françaises seront dotées d'un
avion de combat, construit entre européens, pour faire face aux combats de
demain. Historique. Et ce n’est que le début.
Jacqueline Gourault (ministre
de la Cohésion des territoires et des Relations avec les collectivités
territoriales)
- Le Service national universel sera un formidable
instrument de cohésion sociale et territoriale. Des jeunes, provenant
d’horizons différents vont pouvoir apprécier toute la diversité de la vie
réelle. Un objectif : former la jeunesse à sa liberté de jugement.
- [Maisons France-Service] Le but n’est pas de fermer des services
publics, mais d’en (ré)implanter partout dans les territoires, au plus près de
nos concitoyens! Par ailleurs, le lieu unique permet à chaque citoyen de
répondre en même temps à différentes problématiques: emploi, retraite, santé,
impôts, aide au logement, affaires administratives… Au-delà du panier minimum
proposé par ces maisons, il pourra y avoir – en fonction des besoins propres à
chaque territoire – des services en plus. Par exemple, on peut imaginer qu’un
distributeur de billets puisse être présent au sein d’une maison
France-service. Dans certaines zones, vous devez aujourd’hui faire des
kilomètres pour pouvoir effectuer un retrait. C’est une réorganisation des
opérateurs de l’État, on ne va pas le nier: vers plus de disponibilité et de
proximité pour nos concitoyens!
- Les tiers-lieux sont des projets spontanés qui partent du
terrain : il y a donc des initiatives très différentes qui naissent
sur tout le territoire. Par exemple, en Gironde, le maire d’un village a créé
un espace de coworking pour éviter aux habitants de subir les embouteillages
vers Bordeaux en allant au travail. Ce qui fait l’originalité et la richesse
des tiers-lieux, c’est leur caractère hybride. Ils répondent aux besoins des territoires.
On ne va donc pas inventer un modèle unique et l’appliquer, mais au contraire
accompagner une dynamique multiforme.
- Les tiers-lieux sont une chance pour le monde rural. Ils
animent les territoires, font renaître des villages. Ils correspondent à une
évolution des mentalités, des aspirations à une qualité de vie
meilleure : on veut travailler plus près de chez soi, éviter de se
déplacer chaque jour, favoriser les ressources de son territoire. Le
déploiement sans précédent de la couverture numérique que nous menons en
parallèle est donc une clef de voûte dans l’accompagnement des tiers-lieux.
- Bien évidemment. Les premiers « gilets jaunes »
que j’ai rencontrés sur les ronds-points, en particulier beaucoup de femmes,
éprouvaient une grande solitude. Cela m’a vraiment frappée. Ce n’est bien sûr
pas la seule, mais tout ce qui est lieu de partage, lieu de rencontre, est une
réponse ! Je pense que cela contribue, avec les maisons
France-Service, à amoindrir la fracture territoriale.
Julien Denormandie (ministre
de la Ville et du Logement)
- Municipales LaREM: nous nous fondons sur nos valeurs, une
méthode, un calendrier et un socle commun de 10 engagements : chaque
candidat(e) et chaque élu(e) aux municipales devra respecter notre projet
politique progressiste.
- [Le tiers-lieu] est avant tout un lieu de partage, où
peuvent se retrouver des salariés en télétravail, ou encore des entrepreneurs
qui veulent bénéficier de l’expertise d’autres personnes ou de nouveaux outils
et de matériel. Cela peut aussi être un lieu pour ceux qui sont férus de
culture mais ont des difficultés à y avoir accès.
- Le tiers-lieu répond aussi aux aspirations de notre
société. Quand vous interrogez des jeunes, beaucoup vous disent qu’ils veulent
être indépendants mais en travaillant en groupe. Comment concilier ces deux
ambitions ? Les tiers-lieux sont un des éléments de réponse et c’est
pour cela que nous voulons les développer fortement. Ils se développent
aujourd’hui beaucoup pour le travail, avec des espaces de coworking. Notre
gouvernement, [la ministre du Travail] Muriel Penicaud, a beaucoup fait pour
que l’accès au télétravail soit largement simplifié et renforcé pour les
salariés qui le souhaitent vis-à-vis de leur employeur.
- Aujourd’hui, nous lançons la première vraie politique
publique pour ces lieux de partage. Concrètement, on va lancer un appel à
manifestation d’intérêt (AMI) pour créer 300 nouvelles «fabriques
de territoires», dont 100 seront labellisées dès l’année prochaine. Il
peut s’agir de tiers-lieux déjà existants, comme de nouveaux projets. L’Etat
les accompagnera avec une subvention comprise entre 75.000 et 150.000 euros sur
trois ans. Par ailleurs, sur ces 300 «fabriques de territoires», nous
souhaitons que 150 soient dans les quartiers prioritaires de la ville (QPV).
C’est une priorité pour moi. L’Etat va y consacrer 45 millions d’euros.
C’est très ambitieux dans le contexte budgétaire actuel. Nous avons aussi le
soutien d’Action Logement, qui va débloquer 50 millions d’euros pour
soutenir l’investissement des tiers-lieux dans le foncier et les
infrastructures. Le fonds Amundi va également mettre 50 millions d’euros
sur la table. Le fait que des acteurs privés viennent nous accompagner montre
que cette priorité est partagée. Tout le monde a conscience que nos concitoyens
souhaitent vraiment avoir accès à de tels lieux. Avec ce plan, nous espérons
lever deux obstacles à la création des tiers-lieux : le coût
d’investissement (achat/location de bureaux ou d’ateliers), et l’amorçage (se
faire connaître, recruter du personnel). D’où un soutien sur les trois
premières années. C’était la recommandation du rapport de Patrick Levy-Waitz
qui a travaillé pendant un an à mes côtés sur ce sujet.
- Il faut juste s’assurer d’une chose : les
tiers-lieux que nous soutiendrons devront être des projets pérennes. (…) On va
d’abord regarder les projets qui remontent des territoires. L’objectif est
d’accompagner les projets les plus pertinents. Mais nous souhaitons qu’ils se
développent aussi bien en milieu rural que dans les quartiers.
- Si le télétravail vous permet d’éviter de grands
déplacements et d'améliorer votre cadre de vie, alors il faut absolument créer
des lieux pour développer cette pratique. C’est ce que demande une partie des
Français et c’est ce que nous faisons. Il faut aussi accompagner celles et ceux
qui se lancent dans des aventures entrepreneuriales. Quand vous créez une entreprise,
c’est beaucoup plus facile de le faire dans une structure qui vous accompagne
et qui vous permet d’échanger avec d’autres entrepreneurs qui ont les mêmes
défis que vous.
Geneviève
Darrieussecq (secrétaire d’Etat auprès de la ministre des Armées)
Les mots de l’Appel du 18 Juin 1940 appartiennent à notre
patrimoine collectif et ont contribué à forger une part de l’identité de notre
Nation. 79 ans après, avec ces mots, nous continuons à écrire l’histoire de la
France et à porter haut les valeurs de la République.
● LaREM
Stanislas Guerini
(délégué général)
- Une élection n’est jamais un objectif en soi. C’est un point
de départ pour agir et faire la différence entre réformer et transformer.
Réformer, c’est le travail des députés à l’Assemblée nationale. Transformer,
c’est ce qui doit se passer à l’échelle locale.
Hier, nous avons lancé un appel aux citoyens pour qu'ils
s'engagent avec LaREM lors des élections municipales. Ces élections doivent
contribuer à la réussite de l’acte 2 du quinquennat.
- Nous avons présenté nos 19 premiers candidats et
candidates pour les élections municipales de 2020. Ils incarnent les valeurs de
notre mouvement et illustrent notre dynamisme politique.
- Nous aurons besoin d’élus locaux progressistes pour agir
au niveau local et réussir l’acte 2 du quinquennat. Notre objectif n'est pas de
planter des drapeaux LaREM dans toutes les villes, mais que nos idées
gouvernent partout en France.
Pierre Person (député,
délégué général adjoint)
LaREM est un mouvement d'ouverture. Nous travaillerons avec
des maires qui partagent nos valeurs progressistes. Mais nous proposerons aussi
du renouvellement en donnant des responsabilités à des candidats et candidates
issus de la société civile.
Aurore Bergé
(porte-parole)
Municipales LaREM: c'est parti ! Objectif : multiplier par 5
le nombre de nos élus municipaux. Avec 3 conditions : engagement citoyen
notamment des femmes, rassemblement de tous ceux qui veulent la réussite du
pays, cohérence du projet et des pratiques.
● MoDem
Sarah El Hairy (porte-parole)
La dette est un boulet pour notre présent et notre futur : 2
300 M€ c’est l’équivalent de 80 000€ de dette par ménage.
Aude Luquet (députée)
Après 4 semaines de débats, 55h en commission, 80h en séance
et 6000 amendements étudiés, l'Assemblée Nationale adopte le projet de loi Mobilités.
Un texte au service de nos concitoyens pour mettre fin aux fractures sociales
et territoriales dans les mobilités du quotidien.
Jean-Noël Barrot (député)
Hier c'est l'institution judiciaire [agression, hier matin,
de la Présidente de la Cour d'Assise de Versailles] tout entière que l’on a
frappé au visage. Ce sont les magistrats qui s’acquittent de leur mission dans
des conditions difficiles et sans faire parler d’eux. Mais quand on s'en prend
à un représentant de l'Etat, c'est la République toute entière que l'on
brutalise. Ce sont les forces de l’ordre, policiers et gendarmes régulièrement
victimes de violence dans l’exercice de leurs fonctions. Ce sont les
sapeurs-pompiers qui ont bravé tous les dangers pour sauver Notre Dame des
flammes, qui portent secours aux personnes tous les jours et dans tous les
territoires. 2800 d'entre eux ont été victime d'une agression en intervention
en 2017. Ce sont les enseignants et les professeurs, tout entiers attachés à leur
mission, qui se retrouvent en première ligne face aux situations sociales les
plus difficiles, face à des élèves et des parents qui en font des boucs
émissaires. Ce sont les personnels hospitaliers épuisés par les injures, les
menaces et les coups. Plus de 1000 agressions signalées en 2018 par les
médecins victimes de violences de la part de patients ou d’accompagnateurs,
jusqu'aux agressions récentes à Saint Antoine à Paris.
Erwan Balanant (député)
Le 17 juin 1789, les députés du tiers-état votaient pour la
création d'une «Assemblée nationale», le discours de l'abbé Sieyès posait les
fondations de la Nation et la République Française. Fier d'être député de notre
si belle Nation.
Jimmy Pahun (député)
Une initiative que je soutiens ! Le bio ne peut se
développer autrement qu’en respectant la saisonnalité des fruits et légumes.
● Mouvement radical
social libéral
Jean-Marc Gabouty (sénateur)
[Assurance-chômage et dégressivité de l’indemnisation pour les
cadres] Que la dégressivité s'adresse à des salaires plus élevés, cela me
parait juste.
● Autres
Team progressistes
La gauche qui n’a même pas lu la réforme de l’Assurance chômage
commence déjà à la critiquer. La vérité est pourtant la suivante: aucun autre
gouvernement que celui actuel n’a autant lutté contre la précarité des
travailleurs comme l'a justement rappelé Muriel Pénicaud.