mardi 18 juin 2019

Propos centristes. France – Municipales 2020; bonus-malus et emplois de longue durée; 18 juin 1940; avion de combat hispano-franco-allemand; tiers-lieux…

Voici une sélection, ce 18 juin 2019, des derniers propos tenus par des centristes dans les médias ou sur les réseaux sociaux en France.

● Emmanuel Macron (Président de la République)
- 79 ans après, l’appel du général de Gaulle résonne toujours. Nous n’oublions pas toutes celles et ceux qui se sont levés pour défendre la patrie. Devant la défaite, ils ont fait le choix de l’espérance. Nous leur devons tout. La flamme de la Résistance ne s’éteindra pas.
- Qui aurait cru possible de voir travailler ensemble l’Allemagne, l’Espagne et la France sur un même avion de combat ? De voir nos grands industriels unir leurs efforts ? Le programme du Système aérien du futur, le SCAF, avance ! L’Europe de la défense se construit.

● Gouvernement
Edouard Philippe (Premier ministre)
- Conformément à la promesse du président de la République, le Gouvernement va instaurer un régime de bonus-malus pour favoriser l’embauche sur des emplois de plus longue durée.
- Il faut qu'on trouve une façon de faire vivre le débat public éclairé, respectueux, et en même temps il y a des moments où il faut trancher, il faut une part de détermination. Si vous n'essayez pas de vous y coller quand vous avez pris une décision, il ne se passe rien !
- Quand le Président m'a nommé, on a décidé qu'on allait tenter quelque chose qui ne se faisait plus depuis longtemps : ne pas jouer le décalage. C'est ma ligne de conduite.
- [PMA] Je pense qu'aujourd'hui il est possible d'accorder ce droit sans enlever quoi que ce soit à quiconque et sans remettre en cause les équilibres fondamentaux de notre société.
- Je n’ai jamais cru à l’expression «l’enfer de Matignon». C’est un honneur extraordinaire qui vous est fait d’être Premier ministre.
- [Urgence écologique] Je viens de la droite. J'ai travaillé chez Areva. Est-ce que ça m'interdit d'évoluer dans ma pensée?

Christophe Castaner (ministre de l’Intérieur)
- Maintenir l’ordre républicain, c’est satisfaire deux exigences apparemment contradictoires : celles de la sécurité et de la liberté.
- Je sais la force de leur engagement. Et ici, dans l’Aude, j’ai tenu à honorer le courage et le dévouement de nos forces de sécurité intérieure qui ont été si durement éprouvées ces derniers mois alors qu’elles servaient l’État et garantissaient l’ordre républicain.
- Nous devons respect et gratitude à nos gendarmes et policiers. Et l’exemple doit aussi venir de l’État en leur assurant des conditions de travail décentes.

François de Rugy (ministre de la Transition Écologique et Solidaire)
- Notre majorité doit continuer à s'élargir ! Sur sa droite, sa gauche, du côté de l'écologie, au centre, ... Renouvellement et recomposition sont les deux piliers d’En marche. Le mouvement est lancé depuis 2017, il ne s'arrêtera pas et j'invite tous les maires à y participer.
- Alors que s’ouvre le salon du Bourget le secteur aérien est plus que jamais au cœur du défi écologique. Aucun secteur ne pourra échapper à l’effort général pour le climat. Les Français sont porteurs de cette exigence. L’industrie aéronautique a les ressources pour y répondre. 
- La prochaine révolution industrielle de l’automobile sera technologique et écologique! La mobilité autonome et partagée en est un exemple: moins de parkings, plus de places pour les vélos.

Florence Parly (ministre des Armées)
En 2040, les forces armées françaises seront dotées d'un avion de combat, construit entre européens, pour faire face aux combats de demain. Historique. Et ce n’est que le début.

Jacqueline Gourault (ministre de la Cohésion des territoires et des Relations avec les collectivités territoriales)
- Le Service national universel sera un formidable instrument de cohésion sociale et territoriale. Des jeunes, provenant d’horizons différents vont pouvoir apprécier toute la diversité de la vie réelle. Un objectif : former la jeunesse à sa liberté de jugement.
- [Maisons France-Service] Le but n’est pas de fermer des services publics, mais d’en (ré)implanter partout dans les territoires, au plus près de nos concitoyens! Par ailleurs, le lieu unique permet à chaque citoyen de répondre en même temps à différentes problématiques: emploi, retraite, santé, impôts, aide au logement, affaires administratives… Au-delà du panier minimum proposé par ces maisons, il pourra y avoir – en fonction des besoins propres à chaque territoire – des services en plus. Par exemple, on peut imaginer qu’un distributeur de billets puisse être présent au sein d’une maison France-service. Dans certaines zones, vous devez aujourd’hui faire des kilomètres pour pouvoir effectuer un retrait. C’est une réorganisation des opérateurs de l’État, on ne va pas le nier: vers plus de disponibilité et de proximité pour nos concitoyens!
- Les tiers-lieux sont des projets spontanés qui partent du terrain : il y a donc des initiatives très différentes qui naissent sur tout le territoire. Par exemple, en Gironde, le maire d’un village a créé un espace de coworking pour éviter aux habitants de subir les embouteillages vers Bordeaux en allant au travail. Ce qui fait l’originalité et la richesse des tiers-lieux, c’est leur caractère hybride. Ils répondent aux besoins des territoires. On ne va donc pas inventer un modèle unique et l’appliquer, mais au contraire accompagner une dynamique multiforme.
- Les tiers-lieux sont une chance pour le monde rural. Ils animent les territoires, font renaître des villages. Ils correspondent à une évolution des mentalités, des aspirations à une qualité de vie meilleure : on veut travailler plus près de chez soi, éviter de se déplacer chaque jour, favoriser les ressources de son territoire. Le déploiement sans précédent de la couverture numérique que nous menons en parallèle est donc une clef de voûte dans l’accompagnement des tiers-lieux.
- Bien évidemment. Les premiers « gilets jaunes » que j’ai rencontrés sur les ronds-points, en particulier beaucoup de femmes, éprouvaient une grande solitude. Cela m’a vraiment frappée. Ce n’est bien sûr pas la seule, mais tout ce qui est lieu de partage, lieu de rencontre, est une réponse ! Je pense que cela contribue, avec les maisons France-Service, à amoindrir la fracture territoriale.

Julien Denormandie (ministre de la Ville et du Logement)
- Municipales LaREM: nous nous fondons sur nos valeurs, une méthode, un calendrier et un socle commun de 10 engagements : chaque candidat(e) et chaque élu(e) aux municipales devra respecter notre projet politique progressiste.
- [Le tiers-lieu] est avant tout un lieu de partage, où peuvent se retrouver des salariés en télétravail, ou encore des entrepreneurs qui veulent bénéficier de l’expertise d’autres personnes ou de nouveaux outils et de matériel. Cela peut aussi être un lieu pour ceux qui sont férus de culture mais ont des difficultés à y avoir accès.
- Le tiers-lieu répond aussi aux aspirations de notre société. Quand vous interrogez des jeunes, beaucoup vous disent qu’ils veulent être indépendants mais en travaillant en groupe. Comment concilier ces deux ambitions ? Les tiers-lieux sont un des éléments de réponse et c’est pour cela que nous voulons les développer fortement. Ils se développent aujourd’hui beaucoup pour le travail, avec des espaces de coworking. Notre gouvernement, [la ministre du Travail] Muriel Penicaud, a beaucoup fait pour que l’accès au télétravail soit largement simplifié et renforcé pour les salariés qui le souhaitent vis-à-vis de leur employeur.
- Aujourd’hui, nous lançons la première vraie politique publique pour ces lieux de partage. Concrètement, on va lancer un appel à manifestation d’intérêt (AMI) pour créer 300 nouvelles «fabriques de territoires», dont 100 seront labellisées dès l’année prochaine. Il peut s’agir de tiers-lieux déjà existants, comme de nouveaux projets. L’Etat les accompagnera avec une subvention comprise entre 75.000 et 150.000 euros sur trois ans. Par ailleurs, sur ces 300 «fabriques de territoires», nous souhaitons que 150 soient dans les quartiers prioritaires de la ville (QPV). C’est une priorité pour moi. L’Etat va y consacrer 45 millions d’euros. C’est très ambitieux dans le contexte budgétaire actuel. Nous avons aussi le soutien d’Action Logement, qui va débloquer 50 millions d’euros pour soutenir l’investissement des tiers-lieux dans le foncier et les infrastructures. Le fonds Amundi va également mettre 50 millions d’euros sur la table. Le fait que des acteurs privés viennent nous accompagner montre que cette priorité est partagée. Tout le monde a conscience que nos concitoyens souhaitent vraiment avoir accès à de tels lieux. Avec ce plan, nous espérons lever deux obstacles à la création des tiers-lieux : le coût d’investissement (achat/location de bureaux ou d’ateliers), et l’amorçage (se faire connaître, recruter du personnel). D’où un soutien sur les trois premières années. C’était la recommandation du rapport de Patrick Levy-Waitz qui a travaillé pendant un an à mes côtés sur ce sujet.
- Il faut juste s’assurer d’une chose : les tiers-lieux que nous soutiendrons devront être des projets pérennes. (…) On va d’abord regarder les projets qui remontent des territoires. L’objectif est d’accompagner les projets les plus pertinents. Mais nous souhaitons qu’ils se développent aussi bien en milieu rural que dans les quartiers.
- Si le télétravail vous permet d’éviter de grands déplacements et d'améliorer votre cadre de vie, alors il faut absolument créer des lieux pour développer cette pratique. C’est ce que demande une partie des Français et c’est ce que nous faisons. Il faut aussi accompagner celles et ceux qui se lancent dans des aventures entrepreneuriales. Quand vous créez une entreprise, c’est beaucoup plus facile de le faire dans une structure qui vous accompagne et qui vous permet d’échanger avec d’autres entrepreneurs qui ont les mêmes défis que vous.


Geneviève Darrieussecq‏ (secrétaire d’Etat auprès de la ministre des Armées)
Les mots de l’Appel du 18 Juin 1940 appartiennent à notre patrimoine collectif et ont contribué à forger une part de l’identité de notre Nation. 79 ans après, avec ces mots, nous continuons à écrire l’histoire de la France et à porter haut les valeurs de la République.

● LaREM
Stanislas Guerini (délégué général)
- Une élection n’est jamais un objectif en soi. C’est un point de départ pour agir et faire la différence entre réformer et transformer. Réformer, c’est le travail des députés à l’Assemblée nationale. Transformer, c’est ce qui doit se passer à l’échelle locale.
Hier, nous avons lancé un appel aux citoyens pour qu'ils s'engagent avec LaREM lors des élections municipales. Ces élections doivent contribuer à la réussite de l’acte 2 du quinquennat.
- Nous avons présenté nos 19 premiers candidats et candidates pour les élections municipales de 2020. Ils incarnent les valeurs de notre mouvement et illustrent notre dynamisme politique.
- Nous aurons besoin d’élus locaux progressistes pour agir au niveau local et réussir l’acte 2 du quinquennat. Notre objectif n'est pas de planter des drapeaux LaREM dans toutes les villes, mais que nos idées gouvernent partout en France.

Pierre Person (député, délégué général adjoint)
LaREM est un mouvement d'ouverture. Nous travaillerons avec des maires qui partagent nos valeurs progressistes. Mais nous proposerons aussi du renouvellement en donnant des responsabilités à des candidats et candidates issus de la société civile.

Aurore Bergé (porte-parole)
Municipales LaREM: c'est parti ! Objectif : multiplier par 5 le nombre de nos élus municipaux. Avec 3 conditions : engagement citoyen notamment des femmes, rassemblement de tous ceux qui veulent la réussite du pays, cohérence du projet et des pratiques.

● MoDem
Sarah El Hairy (porte-parole)
La dette est un boulet pour notre présent et notre futur : 2 300 M€ c’est l’équivalent de 80 000€ de dette par ménage.

Aude Luquet (députée)
Après 4 semaines de débats, 55h en commission, 80h en séance et 6000 amendements étudiés, l'Assemblée Nationale adopte le projet de loi Mobilités. Un texte au service de nos concitoyens pour mettre fin aux fractures sociales et territoriales dans les mobilités du quotidien.

Jean-Noël Barrot (député)
Hier c'est l'institution judiciaire [agression, hier matin, de la Présidente de la Cour d'Assise de Versailles] tout entière que l’on a frappé au visage. Ce sont les magistrats qui s’acquittent de leur mission dans des conditions difficiles et sans faire parler d’eux. Mais quand on s'en prend à un représentant de l'Etat, c'est la République toute entière que l'on brutalise. Ce sont les forces de l’ordre, policiers et gendarmes régulièrement victimes de violence dans l’exercice de leurs fonctions. Ce sont les sapeurs-pompiers qui ont bravé tous les dangers pour sauver Notre Dame des flammes, qui portent secours aux personnes tous les jours et dans tous les territoires. 2800 d'entre eux ont été victime d'une agression en intervention en 2017. Ce sont les enseignants et les professeurs, tout entiers attachés à leur mission, qui se retrouvent en première ligne face aux situations sociales les plus difficiles, face à des élèves et des parents qui en font des boucs émissaires. Ce sont les personnels hospitaliers épuisés par les injures, les menaces et les coups. Plus de 1000 agressions signalées en 2018 par les médecins victimes de violences de la part de patients ou d’accompagnateurs, jusqu'aux agressions récentes à Saint Antoine à Paris.

Erwan Balanant (député)
Le 17 juin 1789, les députés du tiers-état votaient pour la création d'une «Assemblée nationale», le discours de l'abbé Sieyès posait les fondations de la Nation et la République Française. Fier d'être député de notre si belle Nation.

Jimmy Pahun (député)
Une initiative que je soutiens ! Le bio ne peut se développer autrement qu’en respectant la saisonnalité des fruits et légumes.

● Mouvement radical social libéral
Jean-Marc Gabouty (sénateur)
[Assurance-chômage et dégressivité de l’indemnisation pour les cadres] Que la dégressivité s'adresse à des salaires plus élevés, cela me parait juste.

● Autres
Team progressistes
La gauche qui n’a même pas lu la réforme de l’Assurance chômage commence déjà à la critiquer. La vérité est pourtant la suivante: aucun autre gouvernement que celui actuel n’a autant lutté contre la précarité des travailleurs comme l'a justement rappelé Muriel Pénicaud.


Propos centristes. Monde – Faire de Trump le président d’un seul mandat; aucune négociation entre Ciudadanos et Vox; un Centre fort nécessaire à la Grèce…

Voici une sélection, ce 18 juin 2019, des derniers propos tenus par des centristes dans les médias ou sur les réseaux sociaux dans l’Union européenne et dans le monde.

► Union européenne
● Allemagne
Andreas Pinkwart (FDP, ministre du land de Rhénanie et Nord-Westphalie)
Le digital change tout. Il développe une «société 5.0». Le facteur décisif est que nous utilisions ces innovations pour notre bienêtre et que les gens soient au centre de notre attention.

● Belgique
cdH
- Le cdH est de longue date un fervent défenseur de la société civile. Mais il n'est pas pertinent d’offrir à la Wallonie un scénario fragile, instable et peu pérenne tel que celui d’un gouvernement minoritaire à l’heure où d’importants défis se présentent.
- Le cdH n’a donc pas changé d’opinion: Il a toujours dit qu’il se montrerait créatif et constructif pour apporter « ponctuellement » son soutien depuis l’opposition aux réformes de fond indispensables pour la société et la paix communautaire.

● Espagne
Albert Rivera (Ciudadanos, président)
PSOE et PP ne peuvent pas continuer à ignorer les plaintes contre ce système inégal et chaotique qu’ils ont créé. Ils doivent rectifier et soutenir la réforme de Ciudadanos pour mettre en œuvre une sélection unique en Espagne. C'est une question de justice et de bon sens.

Inès Arrimadas (Ciudadanos, leader de l’opposition en Catalogne)
L’exécutif de Cs a décidé de se séparer de Manuel Valls. Nous aurons un groupe à nous avec nos trois conseillers [à la mairie de Barcelone].

Vincente Ten (Ciudadanos, député)
L'Espagne a besoin de discipline fiscale et de réformes qui stimulent la croissance.

Ingacio Aguado (Ciudadanos, candidat au poste de maire de Madrid)
- L’exécutif de Cs a établi des critères pour négocier dans toute l’Espagne. Nous sommes ouverts à la discussion avec tous les groupes politiques de la Communauté de Madrid, mais nous ne ferons que négocier avec le PP.
- Nous avons commencé à travailler avec le PP sur un projet de programme pour voir quelles politiques nous allons mettre en œuvre dans la Communauté de Madrid: impôts, politiques sociales, santé, éducation ...

Begona Villacis (Ciudadanos, vice-maire de Madrid)
Nous avons signé deux accords avec le PP: nous nous engageons à appliquer 80 mesures en faveur de la population de Madrid; un accord dans lequel le gouvernement ne formera une coalition qu'entre Cs et PP.

Lorena Roldan (Ciudadanos, porte-parole en Catalogne)
- Cs n'arrête pas de grandir chaque fois qu'il se rend aux urnes. Nous avons doublé le nombre de nos conseillers Plus que doublé le nombre de nos députés Multiplié par cinq notre score aux élections européennes Et nous sommes décisifs dans 400 gouvernements locaux!
- Les critères étaient clairs, nous ne pouvions pas laisser la ville de Barcelone aux mains du séparatisme ou du populisme. Nous avions communiqué nos critères à M. Valls et nous avons décidé de le quitter. Les conséquences pour la ville de Barcelone dans les quatre prochaines années seront graves.
- Que le séparatisme continue d'enlever les symboles des institutions publiques espagnoles en toute impunité en mettant en place une symbologie séparatiste et en retirant le drapeau espagnol est scandaleux. Que le PSC gouverne avec l'ERC et tolère ces atteintes à l'égalité entre les espagnols est dévastateur.

Grèce
To Potami
Un centre fort est ce qui est nécessaire de toute façon la scène politique ... Seul un centre fort peut faire avancer le pays.

Antigoni Lyberaki (To Potami, députée, porte-parole)
- Le système politique joue un Game of Thrones, alimentant une hypocrisie au-delà de l'abstention proprement dite de la Chambre.
- Nous devons faire preuve d'audace et de responsabilité dans la réalité et les implications des choix politiques, même si ces choix rendent les choses plus difficiles pour les plus petits partis tels que To Potami.

● Royaume Uni
Liberal democrats
- Alors que les candidats à la direction du parti conservateur semblent déterminés à entraîner le pays dans une crise nationale, il est plus important que jamais que les députés en faveur du Remain [demeurer dans l’UE] tiennent tête à ce chaos provoqué par le Brexit. Les libéraux démocrates se battent pour arrêter le Brexit.
- Pour les générations futures, les centres d'accueil pour enfants ont désespérément besoin de sécurité à long terme. Les libéraux démocrates feront campagne pour que le gouvernement leur fournisse un financement durable, afin de fournir aux familles le soutien dont elles ont besoin.
- Jeremy Corbyn [leader des Travaillistes] reste un obstacle. Sa position au Brexit est toujours aussi claire que de la boue. La position des Lib Dems est simple: nous voulons arrêter le Brexit. Nous menons ce combat depuis trois ans.

Tom Brake (Liberal democrats, député)
- Les conservateurs ont poussé au Brexit en promettant une économie plus forte. Mais les chiffres du PIB de la semaine dernière montrent que l’économie s’est contractée de 0,4%, la plus forte baisse mensuelle en 3 ans.
- Alors que Jeremy Corbyn [leader des Travaillistes] poursuit sa quête personnelle en faveur du Brexit, Tom Watson [numéro deux des Travaillistes] a appelé son parti à s'opposer au Brexit. Les Lib Dems offrent aux gens une chance de régler ce désordre avec un nouveau vote du peuple.

● Slovaquie
Zuzana Caputova (présidente)
- Je ne suis pas venu pour gouverner mais pour servir. J'offre ma sagesse, mon cœur et mes mains.
- En vertu de la Constitution, les personnes sont libres et égales en dignité et en droits, ce qui signifie que personne n'est indifférent aux attaques concernant ses droits, ni que personne aussi puissant soit-il puisse être au-dessus de la loi. Trop de gens pensent que ce n'est pas tout à fait la réalité de notre pays. Le sentiment d'injustice s'est accru et s'est manifesté dans des appels au changement et à la décence, mais également dans la colère contre «le système».

► Monde
● Canada
Justin Trudeau (Premier ministre)
Merci à la Haute-commissaire des Nations Unies pour les Droits de l’Homme, Michelle Bachelet, pour la rencontre d’aujourd'hui à Ottawa sur la façon dont on peut continuer à travailler ensemble pour protéger les plus vulnérables du monde et faire en sorte que les droits de tous soient également respectés.
Vous vous apprêtez à acheter votre première maison? À partir du 2 septembre, l’Incitatif à l’achat d’une première propriété vous donnera jusqu’à 10 % de la valeur de votre maison, pour vous aider avec votre mise de fonds et votre hypothèque.

● Etats-Unis
Parti démocrate
Alors que Trump lance sa campagne de réélection, nous nous préparons à faire de lui un «one terme president» [président d’un seul mandat].

Joe Biden (Parti démocrate, candidat à la primaire de la présidentielle 2020)
- J'ai expliqué comment mon plan de soins de santé inclurait l'accès à une option publique similaire à l'assurance-maladie pour quiconque le souhaite. Il inclura également un accès sans prime à cette option publique pour les personnes qui seraient normalement admissibles à Medicaid [assurance santé pour les plus pauvres], ce qu’ont refusé de faire les gouverneurs et les assemblées législatives des États et qui ont refusé l'extension de la loi sur les soins abordables de Medicaid.
- Nous devons faire tout ce qui est en notre pouvoir pour protéger notre droit le plus sacré et le plus fondamental: le droit de vote.
- J'ai expliqué comment, dans une Administration Biden, nous soutiendrons les enseignants et veillerons à ce que chaque enfant ait accès à une éducation de qualité. En Amérique, l’avenir de l’enfant ne devrait pas être déterminé par son code postal, son revenu, sa race ou son handicap.
- Le plus grand péché est l'abus de pouvoir, qu'il soit économique, physique ou social. Et il est de notre devoir de lutter contre ceux qui en abuseraient. Cela commence par l’accès à un salaire de subsistance réel, un salaire minimum de 15 $
- Aujourd'hui, j'ai pris l'engagement d’Eric Holder de soutenir  l’initiative d’Eric Holder [ancien ministre de la Justice de Barack Obama] «Fair Maps» [«cartes justes»]. Pendant trop longtemps, le gerrymandering [charcutage des circonscriptions électorales pour favoriser l’élection de candidats d’un parti] a permis aux politiciens de choisir qui ils représentent. C'est faux. Je m’engage à redistribuer équitablement les responsabilités des élus à l’égard de ceux qu’ils représentent.
- Il y a quatre ans, un suprémaciste blanc est entré dans "Mère Emanuel" et a abattu neuf personnes courageuses, dont mon amie Clementa Pinckney. Il ne suffit pas de se souvenir d'eux. Nous devons nous battre pour eux. Nous sommes dans une bataille pour l'âme de cette nation.
- La politique du président Trump permet de séparer un enfant de quatre mois de sa famille à la frontière. C’est inacceptable et fondamentalement en contradiction avec tout ce que notre pays défend.

Kamala Harris (Parti démocrate, sénatrice de Californie, candidate à la primaire de la présidentielle 2020)
- Ensemble, construisons une Amérique où les enseignants sont payés à leur juste valeur. Où les soins de santé sont un droit, pas un privilège. Où les enfants peuvent aller à l'école sans fusillades de masse. C’est l’Amérique dans laquelle je crois et je sais que nous pouvons l’être.
- Le «Fight for 15» [combat pour 15$/h] ne se limite pas à des salaires plus élevés, il s’agit de donner aux travailleurs la dignité qu’ils méritent pour le travail qu’ils accomplissent.
- Une histoire percutante sur les défis auxquels font face les femmes en Arkansas pour se faire avorter. Lors de mon élection à la présidence, je veillerai à ce que les restrictions mortelles et dangereuses sur l'avortement comme celles-ci soient bloquées avant leur entrée en vigueur.
- C’est un temps qui nous oblige à lutter pour le meilleur de ce que nous sommes et à combattre. Inscrivez-vous pour voter maintenant - ce n'est jamais trop tôt
- Ma professeur de première année, Madame Wilson, était présente lorsque l’on ma remis mon diplôme de droit. Ce sont des profs comme elle qui forment les leaders de demain. Mais trop d’enseignants de notre pays doivent avoir deux ou trois emplois en même temps pour survivre. Mon plan leur donnerait en moyenne une augmentation de 13 500 $.

Barack Obama (parti démocrate, ancien président des Etats-Unis)
Oui nous le pouvons, Greta [Thunberg]. Je suis rempli d’espoir que vous et tous les jeunes luttiez pour la protection de la planète. Persévèrez.

Hillary Clinton (Parti démocrate, ancienne secrétaire d’Etat)
- Le président n'est pas au dessus des lois. La démocratie en dépend.
D'un côté, le président fait des déclarations extravagantes dans sa récente interview à la chaîne ABC sur ma campagne et la Russie. De l’autre: Paul Manafort, Michael Cohen, Roger Stone, Michael Flynn, Rick Gates, George Papadopoulos et l’ensemble du rapport Mueller.
- Écoutez Chelsea Clinton parler de «Too Small To Fail» [Trop petit pour échouer], une initiative lancée par la fondation Clinton pour améliorer la santé et le bien-être des enfants de moins de cinq ans.

Patty Murray (Parti démocrate, sénatrice de l’Etat de Washington)
Il est temps que les républicains commencent à travailler avec les démocrates pour donner la priorité aux patients et s’attaquer au sabotage des soins de santé du président Trump afin que les familles de tout le pays puissent obtenir les soins abordables et de qualité dont elles ont besoin.