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Voici une sélection, ce 13 juin 2019, des derniers propos
tenus par des centristes dans les médias ou sur les réseaux sociaux en France.
● Gouvernement
Bruno Le Maire
(ministre de l’Economie et des Finances)
- Le travail est au cœur de notre politique économique. Nous
voulons que les Français trouvent un emploi plus facilement et que le travail
paie ! C’est pour cela que nous supprimons la taxe sur le versement des primes
d’intéressement et que nous baissons les impôts
- La baisse de l'impôt sur le revenu décidée par le
gouvernement est massive. En 2020, les foyers de la 1ère tranche gagneront en
moyenne 350 €. Les foyers de la seconde tranche gagneront 180 €. 16,8 millions
de foyers sont concernés par cette baisse !
- Si vous êtes célibataire et que vous touchez 2000 euros
nets par mois, la baisse d’impôt sur le revenu sera de 500 euros par an. Si
vous êtes un couple gagnant à deux 4600 euros nets par mois, la baisse d’impôt
est de 900 euros !
Beaucoup ont joué avec les peurs sur cette privatisation
d’ADP. Certains se sont totalement égarés, notamment Les Républicains, qui
défendaient cette opération deux ans auparavant. Je dénoncerai les mensonges
des uns et des autres sur ce projet.
- Nous allons profiter de ce référendum sur la privatisation
du Groupe ADP pour expliquer cette privatisation et rappeler toutes les
garanties sur les tarifs, le contrôle des frontières, l’emploi et l’environnement.
- La France a choisi de mettre au cœur du G7 à Biarritz la
lutte contre les inégalités. Au niveau national, grâce à la loi PACTE, les
grandes entreprises doivent désormais faire la transparence sur les écarts de
salaire avec la publication d'un ratio d'équité
- Réformer la fiscalité internationale pour la rendre plus
juste et efficace est la priorité de la France pour le G7 Finances de
Chantilly. Nous voulons mettre en place une fiscalité des activités numériques
et une imposition minimale sur les sociétés dans le monde
Christophe Castaner (ministre de l’Intérieur)
Plus d'effectifs, plus de moyens, et plus de forces sur le
terrain. 10 000 policiers et gendarmes supplémentaires seront déployés durant
le quinquennat partout sur le territoire et recentrés sur le cœur de leur
métier : la protection de nos concitoyens.
François de Rugy
(ministre de la Transition écologique et solidaire)
- Loi contre le gaspillage, convention citoyenne pour le
climat, fermeture des centrales à charbon et de Fessenheim, fin de la
destruction des invendus, soutien massif à l’éolien en mer et aux rénovations
thermiques... L’Acte II du quinquennat commence fort sur l’écologie !
- Nous allons fermer la centrale nucléaire de Fessenheim.
Nous allons fermer les centrales à charbon. Nous allons accélérer sur l'éolien
en mer. Ça, c’est du concret !»
Nicole Belloubet
(ministre de la Justice)
Le travail parlementaire sur la PMA pour toutes a déjà
commencé. Le consensus ne sera pas facile à établir mais nous pouvons aboutir à
un débat apaisé.
Agnès Buzyn (ministre
des Solidarités et de la Santé)
- La révision des lois de bioéthique, dès septembre. La
réforme sur le Grand âge et l'autonomie, à l'automne. Des pistes concrètes en
juillet, pour un système universel de retraites. En 2019, trois projets majeurs
de transformation vers plus d'équité et de justice sociale.
- Le changement de méthode annoncé par le Premier ministre:
c’est faire avec les Français. Vendredi, je recevrai la communauté des
urgentistes et le collectif qui fait grève. Ensemble, nous chercherons des
solutions.
Jacqueline Gourault (ministre
de la Cohésion des territoires
et des Relations avec les collectivités
territoriales)
- Nous avons beaucoup fait. Mais il reste tant à faire !
L’Acte II du quinquennat sera marqué par une quête accrue de justice sociale et
d'ambition écologique. Notre pays a besoin de dépasser ses vieux clivages. Les
maires le savent : c'est en rassemblant que l'on est efficace
- La création des maisons France Service constituera un
marqueur fort de l'Acte II du quinquennat. Chaque citoyen doit avoir accès à
des services publics de proximité. D'ici 2022, il y aura une maison France
Service par canton, soit plus de 2000 sur tout le territoire.
Gérald Darmanin (ministre
des Comptes publics)
- Les impôts des ménages baisseront de 27 milliards d'euros
durant le quinquennat. Les foyers de la première tranche d'imposition sur le
revenu bénéficieront d'un gain moyen de 350 €. Les 5 millions de foyers de la
tranche suivante bénéficieront d'un gain moyen de 180 €.
- La taxe d'habitation sera supprimée pour tous les
Français. Pour 80% des Français les plus modestes elle sera intégralement
supprimée en 2020. Pour les 20% restants, la suppression se déploiera sur les
trois années suivantes.
Julien Denormandie
(secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’Education)
Mon objectif; que la promesse républicaine s’applique à tous
les jeunes qui habitent dans les quartiers. Qu’ils aient les mêmes chances de
réussite et la même maîtrise de leur destin que les autres.
Sibeth Ndiaye (porte-parole)
Nous ne voulons pas une transition écologique punitive. Tous
les Français doivent pouvoir y participer. Nous allons réformer les aides à la
rénovation énergétique pour les concentrer sur des ménages plus modestes.
● LREM
Stanislas Guerini
(délégué général)
- L'acte 2 du quinquennat est lancé. Il sera celui de la
justice sociale et de l'écologie, avec une ambition de transformation intacte
et une réelle volonté de réformer avec les Français.
- Les Français doivent être les premiers acteurs de la
transition écologique. La convention citoyenne pour la transition écologique et
climatique constituera un moment de démocratie participative inédit.
- Nous avons trois priorités : la transition écologique, la
lutte contre la fracture territoriale, la justice sociale. Le Premier ministre
a annoncé une baisse d'impôts de 27 milliards d'euros durant le mandat. Aucune
majorité n’avait agi comme cela auparavant.
- Le Premier ministre a fait des annonces majeures. Ce qui
est essentiel, c’est qu’on fasse aboutir concrètement ces réformes pour changer
la vie quotidienne des Français. C’est sur ça qu’on sera jugés.
- La transition écologique est notre première priorité. Le
Premier ministre a fait des annonces majeures pour allier transition écologique
et accompagnement social. C’est tout l’enjeu de notre mandat : porter des
réformes réelles qui transforment la vie des gens.
- Aujourd’hui, le Premier ministre a obtenu une très large
confiance qui dépasse les rangs de la majorité. Nous avons un socle solide qui
a su traverser les épreuves.
- Je me réjouis de cette décision du gouvernement. La PMA pour
toutes est un engagement du Président de la République et une avancée sociétale
majeure que je porte avec les marcheuses et les marcheurs. C’est la vie de
milliers de femmes qui va changer.
Gilles Le Gendre
(président du groupe à l’Assemblée nationale)
A l'unanimité, les députés LREM votent la confiance à Edouard
Philippe. Nous nous mettons au travail avec le Gouvernement dès demain pour
réaliser la feuille de route à la hauteur des urgences, écologique, sociale,
économique, politique sur lesquelles les Français nous attendent
Aurore Bergé
(porte-parole)
- Après deux ans de réformes, après 6 mois de mouvements
sociaux, après l'élection européenne, la confiance est accordée au gouvernement
avec une majorité qui dépasse celle du groupe LREM et du Groupe MoDem.
- Changer de méthode, c'est changer de ton : regardons avec
lucidité notre scène politique, elle mérite mieux que des outrances et des
postures
- Notre ennemi n'est pas le mouvement, c'est le statu quo.
Il faut assumer le dépassement des postures et des vieux clivages.
- Je suis fatiguée d'entendre qu'en matière écologique, dès
qu'on prend une mesure, on dit que ce n'est pas suffisant. Nous agissons et
nous accélérons. Fermeture de Fessenheim, fin des centrales à charbon, fin du
gaspillage, alimentation saine, nouveaux modèles.
- Une France fidèle à elle-même, puissance industrielle,
militaire et culturelle, une France travailleuse, solidaire et écologique, qui
puise dans ce qu’elle produit la ressource de la justice sociale et qui ne vit
pas au crédit de ses enfants, ni de leur environnement.
- Engagement tenu : le projet de loi sur l'audiovisuel sera
débattu au tout début de l'année 2020. Le statu quo n'est pas souhaitable, les
acteurs sont prêts à une nouvelle alliance.
- Engagement tenu : le projet de révision des lois
bioéthiques sera présenté en juillet en conseil des ministres et débattu en septembre
à l'Assemblée Nationale
- L'antisionisme est une forme renouvelée de l'antisémitisme.
L’antisionisme, ce n'est pas la critique de l'Etat d'Israël mais sa négation.
Je souhaite que la résolution de Sylvain Maillard qui redéfinit ce qu'est
l'antisémitisme soit adoptée.
- La PMA, c'est urgent. Quand vous êtes une femme et que
vous souhaitez avoir un enfant, il n'y a pas d'urgence plus grande. La PMA
existe déjà pour les femmes en couple hétérosexuel, il n'y a aucune raison que
cette discrimination entre femmes perdure.
● MoDem
François Bayrou
(président)
- Ce qui a été présenté hier [discours d’Edouard Philippe à
l’Assemblée nationale] va dans le sens du projet de recherche de la loi du plus
juste.
- Ce qui est en jeu, c'est un projet de société, un
changement de la société, une réponse aux difficultés que la société française
rencontre depuis des décennies car, la crise que l'on vient de vivre, on les
gilets jaunes et tout ce qui s’en est suivi, ce n'est pas une crise de 2019,
c'est une crise qui date de 30 ans ou 35 ans, peut-être plus. Et, cette
crise, on voit bien de quoi elle est faite. On voit une société qui a perdu, au
fond, le sens de son action, de sa vie en commun. Une société que beaucoup de
ses membres ressentent comme injuste alors qu’elle est plus prospère que bien
d'autres, elle redistribue plus que bien d'autres.
- [Emmanuel Macron et Édouard Philippe ne sont-ils pas en
train de réaliser votre vieux rêve, gouverner au centre?] Eh bien, si ce rêve
se réalise, je serai le plus heureux. (…) C'est exactement cela le projet. Je
ne donne pas d'étiquette. J'ai vendu l'idée de Centre en France parfois seul
contre tous.
- Le Premier Ministre a dit hier quelque chose que je
partage. Il y a, comment dirais-je, une vision de droite une vision de gauche
et une vision du Centre. Ces trois courants politiques existent dans le pays et
il n'y a aucune raison de dire qu'ils n'existeront plus, ils continueront
d'exister. La question que je pose depuis longtemps c'est: est-ce que ces
femmes et ces hommes qui se reconnaissent dans ces valeurs et ces courants
politiques peuvent travailler ensemble ou pas? Est-ce que, simplement parce que
vous appartenez à une famille d’esprit, de sensibilité, à qui l’on donne ces
noms géographiques: droite, centre et gauche, cela vous empêche de travailler
ensemble? Ma réponse à moi, vous le savez depuis longtemps, c'est qu'il faut
dépasser les étiquettes et travailler ensemble avec ce que l'on est.
- On a des dizaines et des dizaines de régimes de retraites
différents et les Français en sont exaspérés (...) On met en place un régime à
la carte avec un système par points (...) Les droits acquis seront préservés.
- La retraite à points permet à chacun de choisir le moment
du départ. L'acquis des années passées au travail, selon le régime, sera
préservé.
- J'ai toujours affirmé qu'il était important de pouvoir
travailler avec toutes les bonnes volontés disponibles, au-delà des étiquettes
politiques.
- L'enjeu des élections municipales est de faire
correspondre un projet avec les attentes des habitants de la commune concernée.
Cette élection ne doit pas être déconnectée de cette dimension locale.
- Il faut travailler avec toutes les bonnes volontés (...)
Je n'ai jamais pensé les municipales en terme d'étiquette (...) Je fais une
liste à partir des personnalités dont je sais qu'elles sont bonnes
- Je n'ai pas compris et pas approuvé le fait que les
présidents d'association d'élus locaux, de maires, de présidents de conseils
départementaux ou de présidents de conseils régionaux s'engagent sous une
étiquette partisane, je veux dire se servent de leur mandat pour aller dire: «Nous,
on est LR et on va participer à la reconstruction de la droite». Les trois présidents
d'associations d'élus locaux M. François Baroin, M. Bussereau et M. Morin. Tous
les trois se sont servis du mandat que leur ont confié leurs homologues, leurs
collègues et qui leur ont confié ces mandats de toutes étiquettes et, donc, moi
je n'aime pas cette utilisation des choses. Je trouve que, quand on est à la
tête d'une association d'élus, on représente toutes les sensibilités des élus
et pas un engagement partisan en se servant de ce mandat.
- Je vais tout vous dire. J'étais partisan, tout le monde le
sait, d'organiser un référendum le jour du deuxième tour des élections
législatives de 2017. On entrait dans une nouvelle phase et on demandait aux
Français en un seul dimanche de tracer le cadre de ce que serait l'avenir.
Quelle était l'idée? Moins de parlementaires pour qu’ils aient plus de poids. Si
vous regardez le nombre de parlementaires aux États-Unis et en France pour une
population qui est d'un rapport de 1 à 6, eh bien vous vous apercevez qu'en
effet ils ont plus d’autorité aux États-Unis et nous devrions travailler de ce
point de vue en France. Par ailleurs, instaurer la loi électorale juste qui
consiste à dire: tous les courants politiques auront une représentation, s'ils
passent une barre raisonnable de 5 %. Je pensais que c'était nécessaire.
C'était d'ailleurs l'engagement du Président de la République.
Sarah El Hairy (porte-parole)
[Acte II du gouvernement et Déclaration de politique générale
d’Edouard Philippe] Des axes clairs et ambitieux pour faire réussir & unir
notre Pays pouvoir d'achat en hausse, pression fiscale en baisse, des actions
concrètes pour notre planète et notre environnement, des territoires au cœur de
la République.
Isabelle Florennes
(députée)
On est dans l'écologie adaptée aux territoires, dans une
écologie décentralisée. Il est important de laisser aux collectivités, aux
acteurs locaux et aux partenaires sociaux, les moyens de décider, notamment sur
les questions sociales."
Marielle de Sarnez
(députée)
Acte II du quinquennat : la route est désormais tracée. Je
salue la volonté de réforme et de rassemblement d’Edouard Philippe. Le chemin
tracé est à la hauteur des enjeux et permettra de répondre à l’urgence d’agir
au service respectueux des Français
Jean-Paul Mattéi (député)
Une déclaration de politique générale du PM ce jour
remarquable et qui exprime une volonté de réformer notre pays en profondeur en
remettant l’humain au centre du débat. Faire de la politique autrement et
préparer l’avenir dans tous les domaines. Un acte II porteur d’espoir.
● Mouvement radical
social libéral
Laurent Hénart
(président)
[Communiqué à la suite du discours de politique générale du
Premier Ministre: Le Mouvement radical appelle l’exécutif à être ambitieux pour
la réforme des institutions et l'Acte 3 de la décentralisation] Le Mouvement
radical social-libéral accueille favorablement les annonces du Premier ministre
en matière de justice sociale (régime universel de retraites, plan dépendance,
mesures pour le handicap) et de transition écologique, qui répondent à des
alertes formulées depuis deux ans. Les radicaux s’engageront dans leur mise en
œuvre pour que le discours soit suivi d’effets concrets. Il est également sage
de ne pas rouvrir le débat difficile de la loi de 1905. Enfin, nous appelons
l'exécutif à être ambitieux pour la réforme des institutions, qui doit
renforcer les pouvoirs du Parlement, et pour l’Acte III de la décentralisation,
qui doit aboutir à un transfert concret de responsabilités et de moyens de
l’Etat vers les collectivités. La transformation réelle du pays et la
construction d'un aménagement du territoire au service des Français sont à ce
prix.