mardi 9 avril 2019

Européennes 2019. Sondage (Ifop) – LREM-MoDem en tête à 22,5% (↘), UDI à 3% (=); centristes à 25,5% (↘)

Selon la vague de ce lundi 8 avril 2019 du sondage quotidien euro-rolling de l’IFOP pour Paris Match, CNews et Sud radio, la liste Renaissance (LREM-MoDem), en baisse de 0,5 point pour le deuxième jour consécutif, demeure néanmoins en tête des intentions de vote pour les élections européennes de mai avec une marge (1,5 point) qui s’amenuise face au RN qui connait une progression de 0,5 point.
La liste Les Européens (UDI) est stable à 3%.
Le  Centre demeure à des niveaux élevés (25,5%) des intentions de vote.

► Les intentions de vote par liste selon les scores (du plus haut au plus bas):
- LREM-MoDem (La république en marche, Mouvement démocrate, Agir, Mouvement radical & divers; centre): 22,5% (-0,5)
- RN (Rassemblement national; extrême-droite populiste): 21% (+0,5)
- LR (Les Républicains; droite & droite radicale): 13% (=).
- LFI (La France insoumise; extrême-gauche populiste): 8,5% (=)
- EELV (Europe-écologie-les-verts; écologie): 7,5% (=)
- PS (Parti socialiste; gauche): 5,5% (+0,5)
- DLF (Debout la France; droite radicale populiste): 4,5% (-0,5)
- Gilets jaunes (populiste): 3,5% (+0,5)
- Génération.s (gauche radicale): 3% (=)
- UDI (Union des démocrates et indépendants; centre): 3% (=)
- PC (Parti communiste; extrême-gauche): 2,5% (=)
- LP (Les Patriotes; extrême-droite): 2% (-0,5)
- Autre liste (1% (=)
- UPR (Union pour la république; droite radicale populiste): 1% (=)
- LO (Lutte ouvrière; extrême-gauche): 1% (=)
- Résistons (droite radicale, populiste): 0,5% (=)
- NPA (Nouveau parti anticapitaliste; extrême-gauche: 0,0% (=)

► Les listes centristes obtiennent 25,5% des intentions de vote (-0,5), avec une baisse pour la liste Renaissance (LREM-MoDem) et une stabilité pour la liste Les Européens (UDI).

Rappelons que le seuil de remboursement de campagne est à 3% et le seuil d’élection de députés est à 5%.

(Sondage IFOP réalisé par internet tous les jours depuis le 8 mars 2019 auprès d’un échantillon quotidien de 500 personnes (40.000 personnes sur la période totale du sondage) représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus / Méthode des quotas / Marge d’erreur de 3 points)


L’Humeur du Centriste. Quand l’UDI invite des séditieux au Sénat

Manifestation de gilets jaunes
Or donc une sénatrice UDI, Catherine Fournier, rapporteur de la loi Pacte, a décidé d’inviter le trublion populiste et auto-désigné porte parole des gilets jaunes (il préfèrerait de la France entière!), Eric Drouet pour parler… de la privatisation d’Aéroports de Paris, de La Française des jeux et autres centrales hydroélectriques sur lesquelles le bonhomme est complètement incompétent…
Rappelons que monsieur Drouet est compétent derrière le volant d’un 38 tonnes!
Il s’agi donc d’une provocation contre le Président de la République (un centriste) et son gouvernement, d’une volonté de donner un coup de projecteur médiatique sur sa personne et celle du gilet jaune séditieux, qui n’honore, ni la sénatrice, ni l’UDI.
Heureusement, l’initiative irresponsable de madame Fournier a été dénoncée par des membres de son propre parti comme la sénatrice Nathalie Goulet qui a tweetté:
«Drouet au Sénat c’est une mauvaise plaisanterie. J’espère que Gérard Larcher va interdire cette mascarade gilets jaunes. On ne déroule pas le tapis rouge aux ennemis de la démocratie et aux factieux!»
Pour tenter de se blanchir de cette invitation sulfureuse d’un ennemi de la démocratie républicaine, l’UDI, par la voix du président du groupe Union centriste au Sénat, Hervé Marseille, et celle de la sénatrice Fournier ont commencé par affirmer qu’ils ne savaient pas que monsieur Drouet ferait partie de la délégation et que celle-ci, qui avait elle-même souhaitée être entendue, était composée de gilets jaunes membres d’Aéroports de Paris (ADP).
Sauf que tout cela est faux!
Un, parce que la composition de la délégation, invitée dès le 27 mars, était connue depuis le 5 avril et qu’elle contenait le nom d’Eric Drouet affirme-t-on dans l’entourage de ce dernier sans que madame Fournier ait trouvé à y redire.
Deux, parce qu’il n’y a aucun salarié d’ADP dans la délégation de cinq personnes dont la liste avait été envoyée au Sénat, ce que savait madame Fournier.
Trois, parce que l’entourage de madame Fournier a indiqué au JDD que la rencontre avait été annulée non parce que l’on avait découvert sa présence qui était connue mais parce que monsieur Drouet avait voulu la médiatiser à son profit.
Dès lors, c’est bien l’UDI avec Catherine Fournier et Hervé Marseille (qui était au courant de l’invitation et qui ne s’y est pas opposé) qui ont invité Eric Drouet.
Et cette provocation politicienne est bien irresponsable d’autant plus que l’UDI se dit centriste et que recevoir un séditieux de la démocratie républicaine libérale et représentative n’a rien à voir avec le Centre.
Rappelons que monsieur Drouet a eu des propos anxiogènes où il appelait à investir l’Elysée («Si on arrive devant l'Elysée, on rentre dedans»), à se préparer à une nuit jaune («La nuit jaune, préparez-vous !»), à des actions coup de point («Les gilets jaunes peuvent se manifester à chaque instant et partout, le jour, la nuit, le week-end, la semaine…»), à «démissionner» un président démocratiquement élu («Macron démission?? Oui par le référendum d’initiative populaire»), surtout où il appelait à un soulèvement («Nous déclarons l'état d'urgence du peuple. Cela nécessite des mesures exceptionnelles. Nous appelons à un soulèvement sans précédent par tous les moyens utiles et nécessaires pour que plus personne ne soit victime de ces blessures de guerre.»), qu’il est un adepte des théories du complot et un propagateur d’infox (fake news).
Dans une stratégie tout à fait connue des agitateurs et qui est d’appeler aux violences tout en expliquant que ses propos ont été déformés, que des textes ont été publiés sans son autorisation, etc., Drouet fait systématiquement des communiqués pour affirmer que ce qu’il a dit n’était pas ce qu’il a dit…
Reste que faire le buzz médiatique, madame Fournier et monsieur Marseille, pour exister politiquement et donner de la visibilité à son parti qui en manque ne permet pas de faire tout et n’importe quoi.

Centristement votre.

Le Centriste


Européennes 2019. Sondage des sondages (Politico) – Centristes à 116 députés (=) dont 94 ALDE et 22 LREM

Voici, au mardi 9 avril 2019, les résultats en sièges des différents groupes du Parlement européen selon le sondage des sondages quotidien réalisé par le site Politico Europe pour les élections européennes, avec des centristes stables à 116 députés.
- Alliance des Libéraux et démocrates pour l’Europe (ALDE, centre): 94 (=)
- Alliance progressiste des socialistes et démocrate (S&D, gauche): 139 (+2)
- Conservateurs et réformistes européens (CRE, droite radicale): 59 (=)
- Europe de la liberté et de la démocratie directe (EFDD, populiste de droite): 33 (+1)
- Europe des nations et des libertés (ENL, extrême-droite): 63 (=)
- Gauche unitaire européenne/Gauche verte nordique (GUE/NGL, extrême-gauche): 48 (=)
- Groupe des Verts/Alliance libre européenne (The Greens/EFA, écologiste): 44 (=)
- Parti populaire européen (PPE, droite): 178 (=)
- Non-inscrit: 8 (=)
- Nouveau (partis créés depuis la dernière élection au Parlement européenne de 2014): 39 (-3) dont 22 LREM (=)
Score des centristes: ALDE + LREM: 116 (=)


Européennes 2019. Propos centristes: Dangers des nationalismes et populismes, transition écologique, Brexit…

Sélection des derniers propos tenus par des centristes dans les médias ou sur les réseaux sociaux à propos de l’Europe et des élections au Parlement européen du 26 mai.

Nathalie Loiseau (LREM, tête de liste Renaissance aux élections européennes)
- Qu’on se dise nationaliste comme en Italie et qu’ensuite on ouvre grand les portes à la Chine, que monsieur Orban dise ‘moi c’est la nation hongroise’ et qu’il passe son temps à Moscou comme madame Le Pen… Ça me pose un problème.
- Je ne veux pas qu’on soit les otages du Brexit.
- Sur les travailleurs détachés on a réussi à faire adopter le principe du 'à travail égal, salaire égal'. - Cet après-midi je vais voir des chauffeurs routiers parce qu’on a réussi en Europe à réguler la manière dont travaillent les camionneurs.
- On veut tous une transition écologique, on veut des voitures électriques. Il faut qu’on construise nos batteries en Europe, qu’on arrête de les acheter en Chine.

Jean-Christophe Lagarde (UDI, tête de liste aux élections européennes)
Une croisade contre le continent plastique, un livret E européen, un plan hydrogène : voila de grands projets fédérateurs pour l’Europe et l’environnement

Guy Verhofstadt (ALDE, président du groupe au Parlement européen)
Les menaces contre la communauté LGBTQ par le parti qui gouverne la Pologne sont honteux. Un rappel à tous les Européens que les populistes et les nationalistes veulent détruire vos victoires difficiles en faveur de vos droits et libertés individuelles. Nous disons non.


Présidentielle USA 2020. Sondages primaire démocrate – centristes: Biden prend le large

Au 9 avril 2019, les derniers sondages sur les candidats à la primaire démocrate donnent tous en tête l’ancien vice-président de Barack Obama et centriste, Joe Biden (avec une moyenne de 29,9%, en hausse de 1,2 point) avec une marge de plus en plus confortable (+8,5 points) vis-à-vis de son second, l’ancien candidat à la primaire face à Hillary Clinton lors de la présidentielle de 2016, l’autoproclamé socialiste, Bernie Sanders (avec une moyenne de 21,4%, en baisse de 0,4 point), actuel sénateur du Vermont.
Le dernier sondage en date réalisé par HarrisX publié le 8 avril est très nettement favorable à Biden (36% d’intentions de vote contre 19% à Sanders soit un écart de 17 points).
Les deux hommes continuent leur course en tête loin devant leurs poursuivants.
Rappelons que si Sanders a annoncé sa candidature, ce n’est pas encore le cas de Biden qui n’a pas encore décidé s’il voulait se lancer dans cette campagne.
Rappelons également qu’une controverse médiatique s’est faite jour depuis qu’une ancienne candidate démocrate a dénoncé une attitude déplacée de Joe Biden à son encontre suivie par plusieurs autres femmes.
Il s’agit de marques d’attention que l’ancien vice-président leur aurait prodigué.
Rappelons que Biden est considéré comme un homme qui exprime son affection par des attitudes corporelles et tactiles qui n’ont jamais été considérées jusqu’à maintenant comme ayant une quelconque signification sexuelle.
Joe Biden a d’ailleurs réagit en expliquant que l’époque ne permettait plus ces gestes et qu’il ferait attention de ne plus les reproduire.
On trouve ensuite dans une liste effectuée par rapport à la moyenne des sondages réalisés jusqu’à présent, la sénatrice centriste Kamala Harris (Californie, avec 9,7%, en baisse de 0,1 point) devant l’ancien représentant centriste Beto O’Rourke (Texas, avec 8,9%, en baisse de 0,3 point) dont il semble bien que la candidature s’essouffle déjà (il n’obtient que 7% des intentions de vote dans le sondage HarrisX).
Viennent ensuite Elisabeth Warren (Massachussetts, avec 5,7%, stable), le sénateur Cory Booker (New Jersey, avec 3,6%, en hausse de 0,4 point).
Pete Buttigieg, maire de South Bend (Indiana) continue sa progression à 2,6% (+0,3 point).
Il devance la sénatrice Amy Klobuchar (Minnesota, avec 1,7%, stable).
Viennent ensuite l’ancien maire de San Diego et ministre d’Obama, Julian Castro (Californie, avec 1%, stable) et Andew Yang, entrepreneur (New York, 1%, stable).
Ils devancent la sénatrice Kirsten Gillibrand (New York, 0,9% en hausse de 0,2 point).
Suivent, à égalité à 0,7% et tous deux stables, le gouverneur John Hickenlooper (Colorado) et le gouverneur Jay Inslee (Washington).
(Cette moyenne des sondages est calculée par le site de référence Real Clear Politics / Les chiffres sont calculés à partir des sondages réalisés sur le terrain entre le 3 mars et le 6 avril 2019)