Voici une sélection des derniers propos tenus par des
centristes dans les médias ou sur les réseaux sociaux.
Emmanuel Macron (Président
de la République)
Un médecin militaire est mort lors d’une opération de lutte
contre les groupes armés terroristes au Mali. Profonde tristesse et respect
devant son sacrifice, son courage exemplaire au service de la France. Pensées
pour la famille de ce héros, ses amis, ses frères d’armes.
Jean-Michel Blanquer (ministre
de l’éducation)
- Depuis mon arrivée, j’ai clairement indiqué que l’école
primaire était la priorité du Gouvernement tant sur le plan pédagogique que sur
le plan budgétaire, avec des créations de postes à chaque rentrée en dépit de
la baisse démographique. Nous créons 2 300 postes à la rentrée prochaine alors
qu’il y aura 60 000 élèves de moins. L’objectif est clair: donner à tous les
élèves l’essentiel pour leur réussite future: la solide maîtrise des savoirs
fondamentaux (lire, écrire, compter et respecter autrui).
- La loi pour une Ecole de la confiance est conçue pour
cela. La mesure la plus emblématique est l’instruction obligatoire à trois ans
qui met l’accent sur l’école maternelle, essentielle pour que nos élèves
commencent bien leur parcours d’enfant et d’élève. C’est pourquoi, j’ai été
très surpris de lire ou d’entendre ces derniers jours qu’une quelconque menace
pesait sur l’école maternelle. C’est tout le contraire qui se met en place avec
une attention particulière portée au cours des prochaines années à la formation
et aux taux d’encadrement.
Bruno Le Maire (ministre
de l’économie)
Lorsqu’un dirigeant d’entreprise part à la retraite, il ne
risque pas d'aller travailler chez un concurrent puisqu’il est à la retraite.
Il sera donc interdit de cumuler une clause de non-concurrence et une
retraite-chapeau.
Jacqueline Gourault (ministre
des territoires)
- Dans les réunions du grand débat, peu de personnes nous
parlent de décentralisation. On nous parle de proximité, d’accès aux services
publics essentiels, de logement, de transports, de santé mais on n’est pas dans
un Meccano institutionnel entre les différents niveaux de collectivité
territoriale. On ne peut pas être seulement dans l’institutionnel, au risque de
passer à côté des attentes des Français. Si nous commençons, à la sortie du
grand débat, par raisonner en termes de partage de pouvoirs entre les uns et
les autres, nous serons à côté de la plaque.
- Si on veut parler d’une nouvelle phase de
décentralisation, il faut savoir remettre les choses à plat. Les Français sont
avant tout demandeurs d’équité et, souvent, dans leur esprit, c’est l’Etat qui
en est garant. Le président de la République est très fortement imprégné de
cette idée. L’emploi, la protection sociale posent cette question d’équité,
quel que soit l’endroit où on habite.
- L’idée que nous voulons porter et que je veux partager
avec les élus et leurs représentants, c’est celle d’une République
contractuelle, d’un nouveau mode de relation entre l’Etat et les collectivités
locales. Ce qui compte, c’est ce qui marche. La logique du contrat, elle
fonctionne et elle se développe. On le voit avec les dispositifs Action cœur de
ville, Territoires d’industrie, le plan pauvreté ou le pacte territorial qui a
été passé avec la Bretagne. Le principe, c’est la différenciation ;
l’outil, c’est la contractualisation.
Cédric O (secrétaire d’Etat
au numérique)
Réunion ce matin à Bercy. La démocratie a besoin de
transparence et de règles. Je me réjouis que Twitter ait accepté d’autoriser la
campagne du gouvernement. Nous devons continuer à travailler pour une pleine
application de la loi sur la manipulation de l’information
Jean-Christophe
Lagarde (UDI, président)
- Pendant 18 mois, on a vu un président de la République qui
croyait avoir toujours raison par la grâce d’une élection. Il n’écoutait pas.
Il s’est mis pendant le Grand débat à donner l’impression d’écouter. Moi,
j’attends qu’il gouverne.
- Le drame de ce gouvernement c’est: est-ce qu’il va être
aussi sourd qu'il l'a été? Nous avons alerté sur tout ce qui a été le ferment
des gilets jaunes: la perte de pouvoir d’achat, l’inégalité sur la CSG, les
ruptures territoriales.
- On a besoin d’investir massivement en Afrique, d’où vient
l’essentiel de l’immigration, parce que si ce n’est pas le cas, c’est chez nous
qu’ils viendront. Je préfère avoir 2 milliards et demi de clients que de
migrants.