Voici une sélection des derniers propos tenus par des
centristes dans les médias ou sur les réseaux sociaux.
Sébastien Lecornu (ministre)
Au-delà des 4 thèmes du Grand débat, certains sujets
ressortent massivement des débats : l'emploi et l'économie, les questions
d'immigration - intégration, le pouvoir d'achat et l'éducation. Nous y
apporterons des réponses.
Julien Denormandie (LREM,
ministre)
- Quand j’ai rejoint en marche! on était 2 salariés et 5
bénévoles. Je ne suis pas un politique, je suis un engagé. Il n’y a pas les
politiques d’un côté et les autres. Si vous ne croyez pas aux politiques,
engagez-vous. C’est ensemble qu’on réussira.
- Simone Veil disait qu’on ne peut pas faire la ville sans
ses habitants. Depuis mai 2018, j’ai engagé plus de 4 milliards € de travaux
dans la rénovation urbaine. Ce que l'on fait, c’est penser une rénovation du
cadre de vie en remettant l’humain au centre. »
Aurore Bergé (LREM, porte-parole)
L'objectif de La République en marche est de baisser la
pression fiscale. Pendant ce mandat, nous allons rendre 20 milliards d’euros
d’impôt aux Français.
Gilles Le Gendre
(LREM, président du groupe à l’Assemblé nationale)
(Extraits d’une tribune, «La refondation de la République
doit être radicale», dans Le Monde)
- L’histoire retiendra qu’en cet hiver 2019 les Français
auront donné mandat à Emmanuel Macron et à notre majorité de refonder la
République. En 2017, nous avions été élus pour transformer la France. La crise
des « gilets jaunes » et le grand débat national nous invitent à porter
l’ambition plus haut.
- Notre pays est dans une situation encore plus critique que
ne l’indiquait le diagnostic des dernières campagnes électorales. Et la
refondation qu’il attend doit être à l’image de la colère qu’il exprime:
radicale.
- La France des ronds-points est exténuée par quarante ans
de crise déniée par ses élites. Restés longtemps sans mot dire, les Français ne
se résignent plus. La défiance qu’ils manifestent se nourrit d’une absence de
sens, aggravée d’un déficit de considération. Le repli sur soi, la soif de
protection au mépris du collectif, l’enfermement consumériste, le narcissisme
virtuel ont achevé de transformer le phénomène d’origine économique et sociale
en une crise morale et existentielle.
- La transformation de notre économie doit se poursuivre
pour corriger ses retards sur celles des autres pays. Notre combat pour
l’emploi reste la mère de toutes les batailles. Y compris celle du pouvoir d’achat,
qui a déclenché le mouvement des «gilets jaunes».
- Réparer, réformer, transformer ne suffit plus. Il nous
faut refonder la République. La refondation est un contrat passé avec le pays.
Nous assumerons devant les Français que la refondation dépasse l’horizon du
quinquennat, même si l’inversion de la spirale de la défiance en cercle de la
confiance interviendra dès que les termes du contrat auront été posés. Le
contrat doit combiner un certain nombre de chantiers, qu’aucun pouvoir n’a
jamais eu le courage d’inscrire dans le temps long, avec une méthode de
gouvernement repensée, même au regard de notre propre pratique.
- Les Français veulent être associés aux décisions, sans
quoi ils en paralyseront l’exécution.
- La réforme fiscale, qui devra échapper au concours Lépine
des fausses bonnes idées et s’engager sur trois objectifs: la réduction massive
des prélèvements, la simplification d’un système devenu illisible et la
correction des injustices. La remise à niveau des services publics, qui devront
«faire plus et mieux pour moins cher», en plaçant le «bénéfice citoyen» au cœur
de leur fonctionnement. La transition écologique, qui devra résoudre trois problèmes:
va-t-elle assez vite? Comment répartir l’effort? Et quelles mesures
d’accompagnement? Ou encore les mutations du travail, liées à la révolution
numérique, auxquelles les entreprises ne sont pas toujours bien préparées. Les
ordonnances travail et la loi Pacte introduisent des progrès significatifs,
mais encore faut-il que les acteurs s’en saisissent.
- Du grand débat monte une revendication unanime : la
respiration de notre vie démocratique. La Constitution de la Ve République
nous a légué un bien inestimable : la stabilité des institutions. Mais sa
lettre et sa pratique induisent une verticalité en décalage avec notre époque
où prévalent horizontalité des réseaux, nébuleuse des initiatives et complexité
des flux. Les Français veulent être associés aux décisions, sans quoi ils en
paralyseront l’exécution. Même sous d’autres formes, le grand débat ne doit
jamais s’arrêter !
- La réforme institutionnelle engagée au printemps 2018 demande
à voir ses équilibres revus. Entre l’exécutif et le Parlement: en accordant
davantage de pouvoirs aux parlementaires. Entre l’Etat central et les pouvoirs
locaux: en clarifiant les responsabilités et en conférant aux collectivités
décentralisées des libertés nouvelles. Entre élus et citoyens: en combinant la
démocratie représentative, fondement indépassable de la légitimité, avec la
démocratie délibérative et la démocratie directe qui doit avoir aussi sa place,
grâce au développement de la pratique référendaire au niveau local et à
l’assouplissement des conditions de l’actuel référendum d’initiative partagée.
- La démocratie participative aura besoin d’associations et
de syndicats à la fois puissants, légitimes et parties prenantes des
nécessaires compromis que le pouvoir politique ne peut plus faire advenir seul.
- A l’évidence, refondation républicaine et renaissance
européenne se conjuguent pour que nous puissions retrouver confiance dans notre
destin collectif.
Jean Arthuis (LREM, député
européen)
- En cette journée internationale des femmes nous devons insister
sur la nécessité d’établir une parité entre les femmes et les hommes, notamment
dans les nominations à des postes de décision dans les institutions européennes.
- Oui, Emmanuel Macron a raison de s'adresser aux citoyens
des 28 états membres de l'UE pour porter le débat sur l'espace public. Nous
n'avons jamais eu autant besoin de l'Europe pour nous protéger!
Stéphane Séjourné (LREM,
directeur de la campagne des européennes)
Avec «Renaissance», nous lançons une initiative inédite:
celle de rassembler les progressistes d’Europe et trouver une alternative face
à ceux qui veulent se recroqueviller sous le nationalisme.
Nathalie Griesbeck (MoDem,
députée européenne)
- Décision aujourd'hui de la Cour de Justice de l'UE sur le glyphosate:
la Cour annule le refus de l'EFSA de donner accès aux informations sur sa
toxicité et son caractère cancérogène, et rappelle l'intérêt supérieur du
public de connaître ces informations = bonne nouvelle!
- Cette année, l'Europe est mise à l'honneur au Salon du livre...
L'occasion de découvrir du 15 au 18 mars des auteurs européens, et ce que fait
l'UE pour la création littéraire et la traduction des œuvres européennes!
Jean-Christophe Lagarde
(UDI, président)
- Si on supprime toutes les institutions, on économise 1,60€
par mois et par français : ça leur paie un café, mais on a plus de démocratie.
- Nous sommes la famille politique de Valéry Giscard
d’Estaing, de Simone Veil, de Jean-Louis Borloo. Nous présentons une liste
parce que l’heure est grave en Europe et que nous avons des propositions
concrètes à formuler! Nous portons nos combats car l’heure est grave en Europe.
L’Europe peut disparaître car elle est attaquée de l’extérieur, par les
Etats-Unis, la Chine, l’Inde ou par la Russie qui ne se cache pas de vouloir
détruire l’UE pour mieux asservir nos nations. Et elle est attaquée de
l’intérieur, par M. Orban, M. Salvini et parfois par ceux qui, en France, portent
la sortie de l’Europe!
- M. Wauquiez propose de détruire l’Europe!
- M. Macron a une vision de l’Europe qui est trop concentrée
sur ce qui a marché, il n’a pas fait la moindre proposition environnementale
depuis 18 mois alors que nous avons l’ambition d’être le premier continent vert!
- Ce qui est frappant, c’est l’isolement d’Emmanuel Macron
car il y a 18 mois, l’Europe semblait enthousiaste. Ce n’est plus le cas : Merkel
ferme la porte aux propositions que la Président vient de faire. Et là encore,
il parle de fiscalité, de marché et on ne parle pas d’autre chose..
Nous faisons des
propositions concrètes pour que l'Europe nous permette de mieux lutter contre
le terrorisme avec un FBI et un parquet européen.
- Monsieur Macron a une vision de l'Europe trop concentrée sur
le marché et l’économie. Nous voulons justement que l’Europe ne soit plus qu’un
simple marché mais l’instrument de notre puissance.
- L’Europe concentre tous les enjeux qui feront ou non notre
indépendance!
- Vous savez, les sondages, alors que la campagne n’est pas
encore commencée… On verra bien. Moi je vous donne rendez-vous le 26 mai!
- En France, la moitié du salaire est constituée de charges
sociales! La concurrence entre travailleurs européens sur la protection sociale
se fait à notre détriment: c’est pourquoi je propose que les travailleurs
détachés paient leurs cotisations dans le pays d’accueil.
- Le Grand Débat a permis au Président qui n’avait écouté
personne jusque là de raccrocher un peu les wagons avec la population. Mais
j’ai peur que les conclusions ne soient pas à la hauteur des attentes.
- Il y a une inégalité profonde entre nos territoires qui se
creuse en France. Il faut désormais accepter que la croissance que nous
apportent les métropoles soit davantage déconcentrée dans le pays.
Pascal Brindeau (UDI,
député)
Nous portons des convictions et un projet à part entière il
est donc légitime et indispensable de présenter une liste aux européennes.
Laurent Hénart (Mouvement
Radical, président)
Nous ne sommes pas ni de droite ni de gauche. Nous sommes de
droite et de gauche.