Emmanuel Macron
(Président de la république)
- Grand Débat: je n’ai pas cet engagement quotidien, je ne
passe pas ces heures de débat pour ne rien en faire. Ce n’est pas simplement
une séance d’écoute avant de passer à autre chose. Des décisions seront prises,
des chantiers ouverts.
- Le pays a besoin d’un retour au calme. La situation que
nous vivons n’est plus compréhensible par nombre de concitoyens, et [il faut
que] chacun revienne au civisme, à la civilité, à la capacité de vivre ensemble
et à accepter les accords et désaccords. - Une société démocratique dans
laquelle chacun peut exprimer le moindre de ses désaccords, y compris dans la
violence la plus extrême, c’est intolérable, et à la fin c’est la négation de
la démocratie.
- Nombre de manifestations se tiennent déjà sans
autorisation, a rappelé le chef de l’Etat, et interdire les manifestations
serait sans effet. Est-ce que nous pouvons aller plus loin? J’ai décidé de ne
pas revenir à l'Etat d'urgence. On ne décide pas l’Etat d’urgence quand il y a
des tensions sociales dans le pays. Nous avons fortement renforcé les
sanctions, elles seront encore renforcées, maintenant chacun doit revenir à la raison.
J’espère que les semaines qui viennen permettront de voir une
décrue.
Nathalie Loiseau (LREM,
ministre)
Quand on [Marine Le Pen] n'a pas de projet, on raconte
n'importe quoi et on essaie de dresser les gens les uns contre les autres. »
Sébastien Lecornu (ministre)
Merci Monsieur Alain Juppé pour votre engagement pour la
France et les Français.
Isabelle Florennes (MoDem,
députée)
Il est essentiel de passer à une nouvelle étape de
décentralisation c'est-à-dire permettre aux collectivités territoriales de
décider des politiques publiques adaptées à leurs territoires.
Maud Petit (MoDem, députée)
Les gens ont compris l'intérêt du Grand débat national et
ils y participent, nous le voyons sur le terrain. Je souhaite que les messages
qui en découlent soient entendus.
Guy Verhofstadt (Alliance
des démocrates et des libéraux pour l’Europe, (ADLE, président)
- La meilleure nouvelle de l’Eurobaromètre reste cependant
les projections pour les européennes de mai prochain. Un double mouvement de
l’opinion ouvre en effet des perspectives intéressantes pour le Parlement
européen, avec, d’une part, l’apparition d’un plafond de verre électoral,
limitant les ambitions des forces eurosceptiques et europhobes et, d’autre
part, la fin de l’hégémonie des conservateurs du PPE et des sociaux-démocrates
du S&D, les contraignant à enfin élargir et diversifier la majorité
parlementaire. Les centristes européens, déjà forts du MoDem, peuvent compter
sur le renfort de LREM afin d’ancrer la future coalition dans un projet
pro-européen cohérent, en particulier pour l’investiture de la Commission
européenne.
- [L’Eurobaromètre] vaste enquête d’opinion est un réconfort
et un encouragement pour le camp pro-européen qui montre que partout
l’attachement à l’UE est largement majoritaire. Les critiques ne manquent pas
bien sûr, et à bon escient contre le fonctionnement de l’UE. Toutefois, il
ressort que les Européens veulent des solutions européennes pour répondre aux
défis mondiaux auxquels sont confrontés leurs pays, que ce soit en matière de
défense et de diplomatie, d’asile et d’immigration, d’environnement et
d’énergie, de protection des données, d’orientations économiques...
- Seule une démocratie paneuropéenne, et non plus l’addition
de vingt-sept démocraties nationales, pourrait faire émerger des institutions
représentatives et réduire l’influence des forces hostiles à l’union politique.