Voici une sélection des derniers propos tenus par des
centristes dans les médias ou sur les réseaux sociaux.
Emmanuel Macron
(Président de la république)
- Je sais que l’avenir de ce terroir français, de ces
terroirs français passe par une politique agricole européenne protectrice,
pragmatique, ambitieuse dont nous avons besoin.
- Notre défi ce n’est pas simplement, comme le voudrait
certains, de liquider l’héritage de plus soixante ans de politiques agricoles
communes, de céder au poison lent de la division. Mais c’est bien de réinventer
cette politique agricole commune aujourd’hui.
- La nourriture ne sera jamais une marchandise comme les
autres.
- Le défi de l’agriculture européenne pour demain, ce n’est
pas de faire moins cher que les poulets brésiliens, le lait néo-zélandais ou la
viande produite par les feeds lot brésiliens, non, ni la géographie, ni notre
modèle social, ni notre ambition environnementale ne nous le permettent. Le
défi de notre agriculture, de l’agriculture européenne, c’est de se
différencier, c’est de s’appuyer sur des savoir-faire pluriséculaires, sur
l’image de qualité que des décennies d’excellence ont précisément permis
d’acquérir.
- La relation franco-allemande est la condition nécessaire
pour faire progresser l’Europe.
- Le moment est donc venu pour les Britanniques de faire des
choix et nous offrir ce que l'on se doit entre partenaires, amis et alliés
c'est-à-dire une vision claire, un projet commun pour l'avenir.
- [Brexit] Nous n'avons pas besoin de plus de temps. Nous
avons besoin de décisions.
Gérald Darmanin (ministre)
Taxe d'habitation, impôt sur les sociétés, suppression des
cotisations salariales... Nous sommes le gouvernement qui a le plus baissé les
impôts depuis ces 40 dernières années.
Muriel Pénicaud (ministre)
La France
a obtenu la note de 100/100 à l'indice «Woman, Business and Law» de la Banque
mondiale qui évalue dans 187 pays les droits des femmes dans leur vie
professionnelle Avec l'Index égalité femmes hommes, la Fraance aura la législation la plus avancée du
monde.
François de Rugy (LREM,
ministre)
Nous pourrions être la première viticulture du monde sans
glyphosate. Comme l’a rappelé Emmanuel Macron lors de sa visite au Salon de
l’Agriculture, l’objectif du gouvernement est de sortir du glyphosate le plus
rapidement possible, sous 3 ans.
Marc Fesneau (MoDem, ministre)
- Ce que je perçois du Grand débat, c’est un besoin de
réhabiliter la présence publique dans les territoires, avec un sentiment, de la
part de certains Français, d’avoir été mis à l’écart de la mondialisation. Il y
a aussi un grand sentiment d’injustice fiscale.
- Le rôle d’un ministre qui participe [à une réunion du] Grand
débat, c’est d’écouter et de s’interroger sur ce que les Français ressentent et
expriment. Ce n’est pas un pompier de service. Cette crise est très ancienne,
et c’est à nous, aujourd’hui, de trouver des solutions.
- Le Grand débat traduit l’envie des citoyens de débattre.
De se ressaisir des questions. A partir de cette somme d’expressions, il faudra
construire une réponse collective. Après le temps des revendications, nous
allons entrer dans le temps des solutions.
Benjamin Griveaux (LREM,
ministre)
La liberté fondamentale de manifester et le respect de
l’ordre républicain sont deux piliers que nous défendrons toujours.
Marlène Schiappa (LREM,
ministre)
- On peut parler d'islam et de voile de façon apaisée. [Mais]
il faut véritablement se poser la question du message que l'on veut envoyer. Les
femmes ont le droit, si c'est leur choix, si c'est leur liberté de conscience,
de porter le voile, mais il faut aussi soutenir les femmes, qui partout dans le
monde, courageusement, au péril de leur vie, choisissent de retirer leur voile,
ou celles qui dans certains quartiers en France sont contraintes de le porter.
- La laïcité, comme l'égalité femmes-hommes, sont des
valeurs fondamentales de la république française et méritent autre chose que
des réactions pavloviennes, de tweets contre tweets.
Stanislas Guerini (LREM,
délégué général)
- 4 groupes de travail. 50 auditions réalisées. Plus de 2
500 propositions récoltées en ligne. Nos idées pour la France, construites
ensemble, nous les présenterons aux marcheurs, aux Français et à la presse lors
d’un événement, le dimanche 10 mars 2019 à Chartres. Nous les remettrons
ensuite au Gouvernement.
- Contre les dangers d'internet, les députés en herbe de
l'école Jouffroy d’Abbans (17e) ont une idée : donner à chacun une carte
numérique à sa naissance. Bravo pour leur travail !
Aurore Bergé (LREM, porte-parole)
Mon choix de femme et de citoyenne sera de ne plus faire
confiance à Decathlon, marque qui rompt avec nos valeurs.
Jean-Christophe
Lagarde (UDI, président)
- Chacun parle avec son vocabulaire, mais je veux dire que
ceux qui manifestent doivent comprendre qu'ils donnent l'occasion à des
extrémistes de tous poils, à des casseurs, à des gens qui viennent se défouler
de mettre le désordre et le bazar dans notre pays.
- Le droit de manifester est évidemment à respecter dans
notre pays.
- On n'est pas candidat pour un score [aux élections
européennes], on est candidat pour des idées et des convictions. C'est mieux de
faire un beau score, mais faudrait-il qu'il y ait une campagne? Aujourd'hui, le
grand débat national et les manifestations des gilets jaunes occupent tout et
on n'a pas le droit de parler d'Europe.
- Je ne suis pas sûr que l'UE ne puisse pas disparaître, on
voit bien qu'elle est attaquée de l'extérieur par de grandes puissances [les États-Unis,
la Chine, la Russie] qui ne s'en cachent pas et qui voudraient voir l'Europe
disparaître pour mieux dépecer nos économies.
- Les libertés locales et la décentralisation sont au cœur du
projet politique de l’UDI. Il n’y a pas grand-chose finalement que l’Etat devrait
conserver de mon point de vue en dehors des grands pouvoirs régaliens. Le
paradoxe est qu’à force de tout faire, la seule chose que l’Etat ne fait plus,
ce sont les missions régaliennes : pas capable d’assurer la sécurité, pas
capable de rendre la justice, pas capable de gérer l’éducation avec un niveau
qui baisse en permanence. (…) Les fonctions régaliennes de l’Etat sont celles
qu’il n’assume plus à force de s’occuper des autres.
- Le boulot du Président de la République n'est pas d'animer
des réunions de quartier. Son boulot, c'est de gouverner le pays, de s'occuper
du Brexit, d'Air France, de M.Trump !