Voici une sélection des derniers propos tenus par des
centristes dans les médias ou sur les réseaux sociaux.
Emmanuel Macron
(Président de la république)
- L'antisémitisme est la négation de ce qu'est la France. En
route pour le cimetière profané de Quatzenheim et ce soir au Mémorial de Shoah
pour rappeler les faits, la morsure dans notre histoire de ces faits, et pour
dire ce qu’est la République : un bloc face à tout cela.
- Fils d’émigrés polonais devenu académicien français, Alain
Finkielkraut n’est pas seulement un homme de lettres éminent mais le symbole de
ce que la République permet à chacun. Les injures antisémites dont il a fait
l’objet sont la négation absolue de ce que nous sommes et de ce qui fait de
nous une grande nation. Nous ne les tolèrerons pas.
Marlène Schiappa (LREM,
ministre)
Aucun acte, aucune parole, aucune attaque antisémite n’est
anodine ou excusable.
Christophe Castaner (LREM,
ministre)
- Oui il est important qu'on se mobilise, tous partis
politiques confondus, toutes orientations personnelles rassemblées, contre ce
concentré barbare de bêtise et de haine.
- 80 tombes juives profanées à Quatzenheim. Indignation et
écœurement. Ces actes répugnants sont une injure à la mémoire de notre pays.
Aux valeurs qui ont forgé l'âme de notre peuple. Tout sera mis en œuvre pour
qu'ils ne restent impunis.
Jean-Michel Blanquer (Ministre)
L’école maternelle est le début de l’école de la confiance.
Elle est renforcée par l’instruction obligatoire à trois ans et tout ce qui
suivra.
Brune Poirson (LREM, secrétaire
d’Etat)
Hier j’ai marché contre l’antisémitisme et aujourd’hui je
marcherai aussi. Mais plus que marcher, maintenant il faut changer. L’Etat
poursuivra et condamnera mais c’est une partie de la société qui doit se
débarrasser de ses vieux clichés pour vraiment le vaincre.
Mounir Mahjoubi (LREM,
secrétaire d’Etat)
Juif. Pas comme une insulte, juste comme un français. Juif.
Comme un citoyen, comme un frère, comme une sœur. Juif. Comme l’amour et comme
l’amitié. Juif. A vivre et à prononcer sans peur. Ceux qui vous attaquent sont
nos ennemis. Nous les arrêterons.
Stanislas Guerini
(LREM, délégué général)
- Il y a une France qui cherche des solutions en
s'investissant dans le Grand débat. Je fais le choix de la France des
solutions.
- A chaque fois que nous ne réagissons pas à un acte
antisémite, nous cédons du terrain. Il y a une bataille culturelle à mener à
tous les niveaux de la société. Il faut punir les auteurs, éduquer sans cesse
et protéger les victimes de ces actes
- Le directeur adjoint de la campagne européenne du RN ce
n'est pas les jeunesses nazies, c'est le fondateur de Bloc identitaire, un
ancien skinhead et un adepte des chants et saluts néo-nazis. Alors je confirme,
je n'attends plus rien du RN.
- Je ne comprends pas le procès en illégitimité fait à Edouard
Philippe. Chacun peut émettre des idées dans le Grand débat.
- Le vrai scandale, c'est que 50% des personnes au RSA le
soient encore 4 ans plus tard. C'est contre ça que l'on doit lutter.
Marielle de Sarnez
(MoDem, députée)
- Le commerce est aujourd’hui élément de pouvoir et de
puissance. Nous assistons à la mise en place d’éléments qui, si nous n’y
prenons pas garde, pourront dégénérer en guerre commerciale de grande ampleur,
et menacer, à terme, l’équilibre du monde.
- Défendre nos intérêts, c’est aussi mieux associer les
citoyens et leurs représentants à l’élaboration et au suivi de la politique
commerciale.
Jean-Christophe
Lagarde (UDI, président)
- Je suis candidat à une élection (ndlr: aux européennes).
J'ai peut-être l'air, comme ça, un peu bizarre, un peu idiot, mais quand je
décide d'être candidat à une élection, c'est pour être candidat, c'est pas pour
faire semblant.
- L'Europe, telle qu'elle est en train de dysfonctionner,
peut mourir, contrairement à ce que tout le monde pense.
- Il n'y a pas un seul problème français que nous réglerons
sans l'Europe, même si l'Europe réglera pas tous les problèmes français.
- Nous croyons aux libertés locales: que l’Etat s’occupe des
fonctions régaliennes et qu’il décentralise le reste.