Le Centrisme, par son attachement aux valeurs humanistes et
au principe de juste équilibre, est une pensée de la réconciliation, du
consensus et de la paix civile.
Le Centrisme est donc contre toute violence, toute haine qui
divisent, qui détruisent, qui insultent, qui tuent.
C’est la raison pour laquelle il se bat avec toute son
énergie et sans aucune concession possible contre toutes les idéologies
extrémistes, contre tous les mouvements populistes, contre tous les partis
clientélistes.
C’est la raison pour laquelle il ne peut cautionner en
aucune façon les mouvements de foule du style des gilets jaunes où la hargne,
le fanatisme, le racisme, l’antisémitisme, l’insulte, l’appel au meurtre sont
monnaie courante er doivent répugner tous ceux qui défendent la démocratie et
la république.
Mais ces rassemblements des fielleux, des convoiteux et des
baveux, des amoureux transis des dictateurs et des autocrates, des laudateurs
des pires régimes qui ont vu le jour sur notre planète, ont au moins une vertu:
montrer la rage haineuse contre la démocratie et l’autre de cette minorité de
la population qui se targue de manière indécente et impudique, surtout
illégitime, de représenter le «peuple».
Non pas une haine de circonstance ou conjoncturelle, voire
contre un pouvoir qui ne les comprendrait pas mais une haine, tout court,
contre tout ce qui n’est pas eux et leurs fantasmes, leurs croyances
complotistes, les autres, tous les autres.
Oui, une haine qui a traversé l’Histoire (pour ceux, trop
peu nombreux, qui la connaisse), que l’on retrouve partout et à toutes époques,
qui a donné les pires débordements et les régimes les plus scélérats, qui a
souvent fait régresser les progrès humanistes et mis à mal la dignité humaine.
Quant on écoute et lit les propos des gilets jaunes, tout
est là.
Cette haine qui appelle à la violence, à la destruction, au
meurtre et aux massacres de masse.
Malheureusement, beaucoup de politiques, soudain transis de
peur et incapables de défendre leurs soi disant «convictions inébranlables» en
faveur de la démocratie républicaine, se sont fourvoyés et continuent de se
fourvoyer en se montrant complaisants, voire complices de ces agitateurs
séditieux.
Et parmi eux, plus d’un centriste ou, tout au moins, de
personnes se prétendant centristes.
Il est temps de retrouver la raison pour ceux-ci au nom de
ce qu’ils prétendent défendre: la liberté, l’égalité, la fraternité et le
respect de la dignité de l’autre.
Parce que ces valeurs et cette vertu sont ce qui font le
Centre et la fierté de tout centriste de les porter sans jamais faiblir.
L’équipe du CREC