Voici
une sélection des derniers propos tenus par des centristes dans les médias ou
sur les réseaux sociaux.
Edouard Philippe (Premier
ministre)
- Le Conseil Constitutionnel a besoin de femmes et d’hommes
qui ont le sens de l’Etat. La nomination d’Alain Juppé est une très bonne
nouvelle pour la République.
- Il y a 35 000 maires en France, ce sont eux qui font vivre
la démocratie locale. Je ne crois pas qu’ils soient déconnectés de la réalité.
- Laisser entendre qu’on pourrait faire des référendums sur
tout, ce n’est pas la forme de démocratie représentative à laquelle
j’aspire
- 10% des foyers français payent 70% de l’impôt sur le revenu.
On ne peut pas laisser penser que le système français ne serait pas du tout
redistributif.
- Des gens qui saccagent l’Arc de Triomphe. Qui attaquent
des policiers et des gendarmes. Qui brûlent un camion Sentinelle. Et vous
voudriez qu’on leur dise que ce n’est pas grave ?!
- Le système actuel ne sait pas prendre en compte les
aidants et c’est injuste. Nous voulons corriger cette faiblesse dans le nouveau
système de retraites.
Muriel Penicaud (LREM,
ministre)
Cela fait dix ans que l'on n'était pas arrivé à avoir un
taux de chômage inférieur à 9%. Une baisse due aux réformes du marché du
travail qui commencent à produire leurs effets et qui facilitent l'accès à
l'emploi.
Christophe Castaner (LREM,
ministre)
Ainsi donc un des leaders des Gilets Jaunes nous annonce un
coup d'Etat militaire... C'est une comédie à l'italienne ou juste un nouveau
délire personnel?
Stanislas Guerini (LREM,
délégué général)
Tous les jours, des citoyens Français sont agressés,
intimidés, harcelés… parce qu'ils sont juifs. Ça suffit ! Aux côtés de 13
formations politiques, j’appelle à un grand rassemblement mardi à 19h, partout
en France, pour dire : l’antisémitisme, c’est NON.
Marielle de Sarnez (MoDem,
députée)
Car c’est bien cela la racine du problème : la concurrence
fiscale pratiquée entre Etats européens. Cette concurrence fiscale est
déloyale, elle est injuste, elle est incivique. Et cette situation dure depuis
bien trop longtemps. La solution, nous la connaissons tous sur ces bancs. Elle
réside dans une politique active et volontaire d’harmonisation fiscale au
niveau européen. C’est la seule réponse pour s’attaquer vraiment au dumping
fiscal auquel se livrent de nombreux pays.
Sarah El Hairy (MoDem, porte-parole)
Chaque territoire est différent de son voisin, ils ne se
ressemblent pas. On doit remettre la décision au plus proche du territoire pour
qu'elle soit la plus juste possible.
Marc Fesneau (MoDem, ministre)
- Les propos de M. Chalençon (*) sont très graves. Il y a ce
qu’on dit en façade et ce qu’on dit en coulisses. C’est un appel à la haine et
à la querelle entre les Français. Ces paroles-là, dans la démocratie, ne sont
pas acceptables. Il ne faut pas banaliser ces propos
- Je ne suis pas d’accord avec l’idée qu’il y a d’une part
les propos et d’autre part les actes. Ne délions pas les propos des actes. Des
propos violents peuvent entraîner des actes violents. Il ne faut pas cautionner
les dérapages verbaux.
- Les Français voient que leurs interrogations et leurs
idées sont prises au sérieux. C’est formidable de voir la variété des échanges
et des lieux de débats. Ne pensez pas que nous ayons lancé un débat avec les
solutions déjà en poche. Laissons faire le débat
Jean-Christophe Lagarde
(UDI, président)
Aujourd’hui, sans FBI et parquet européen, nos frontières
n’arrêtent que les policiers et les magistrats, pas les terroristes ni les
criminels. Je veux une Europe efficace qui se concentre sur l'essentiel.
(*) propos de monsieur Chalençon,
un des meneurs des gilets jaunes:
«Je sais que je risque
beaucoup. Je peux me prendre une balle dans la tête à n'importe quel moment.
Mais j'en n'ai rien à foutre. J'irai au bout de mes convictions, parce que
s'ils me mettent une balle dans la tête, Macron il est passé à la guillotine.
On est arrivé à un tel point de confrontation, que s'ils m'abattent, il est
mort aussi. Parce que le peuple il rentre dans l'Élysée et il démonte tout.
Lui, sa femme, et toute la clique. On est plusieurs comme ça. S'ils en touchent
un, on a des gens, des paramilitaires qui sont prêts à intervenir parce qu'ils
veulent aussi faire tomber le pouvoir. Donc aujourd'hui tout le monde est
calme, mais on est à la limite de la guerre civile. Donc soit il y a une
solution politique très rapidement, parce que derrière il y a des gens qui sont
prêts à intervenir de partout.»
A noter que le personnage avait
déjà déclaré:
«J'en appelle à monsieur
Macron, ou s'il ne veut pas plier, aux militaires. Aujourd'hui c'est aux
militaires d'entrer en jeu pour permettre la mise en place de ce gouvernement».
Un autre meneur de ce mouvement
de foule, Maxime Nicolle, avait déclaré, début janvier qu’il allait y avoir «un
"soulèvement national avec des armes. Il y a des gens qui se préparent à ne
plus être du tout pacifiques»