Emmanuel Macron |
Face
à des citoyens rassemblés dans une réunion à Bourg-de-Péage (Drôme) dans le cadre
du Grand débat national, Emmanuel Macron e expliqué que les réformes et les mesures
prises par son gouvernement venaient toutes de son programme électoral qui lui a
permis d’être élu président de la république.
Dès lors, a-t-il ajouté, «je ne vais pas baisser les yeux
parce que je fais les choses que j’ai dites», et que, en défenseur intransigeant
de la démocratie républicaine, «dans une démocratie, les désaccords se purgent
au moment d’une élection».
Quant à la suite de ce Grand débat national qu’il a initié, il
a promis qu’«on prendra des décisions» à son issue et par rapport à ce que les Français
auront dit et demandé.
Ainsi, «Toutes les propositions (sérieuses) donneront lieu
soit à des textes de loi, soit à des décisions d’organisation, soit à des
modifications plus lourdes».
Mais il en a profité pour rappeler qu’on ne peut avoir le beurre
et l’argent du beurre comme le réclament de nombreux populistes démagogues.
Dès lors, par exemple, «le seul moyen de baisser les impôts,
c’est de baisser les dépenses, je ne vais pas vous mentir».
Quant aux mesures prises pour permettre des investissements qui
doivent doper la croissance et l’emploi, il a expliqué que «ceux qui
réinvestissent dans l'économie (...), ceux-là, je ne leur fais pas payer
d'impôt sur la fortune. J'assume totalement cette politique, parce que c'est la
seule manière de faire redémarrer la production».
Enfin, concernant la suppression de la taxe d’habitation qui
était une des ses promesses de campagne qui semblait remise en question pour certains
revenus élevés par des membres de la majorité présidentielle, il a confirmé que
«plus personne ne la paiera, on la supprime en trois bouts» et que «c’'est l'Etat
qui compense et l'Etat finance sur ses économies».