Voici une sélection, ce 16 décembre 2019, des derniers
propos tenus par des centristes dans les médias ou sur les réseaux sociaux en
France.
● Gouvernement
[Nota: dans ce
gouvernement, certains membres ne sont pas centristes; nous retranscrivons
cependant leurs propos en rapport avec leur fonction parce qu’ils font partie
selon nos critères d’une équipe qui suit une politique globalement centriste]
Christophe Castaner
(ministre de l’Intérieur)
- La haine et le complotisme se
nourrissent de sous-entendus douteux et de préjugés nauséabonds. Les propos
tenus par M. Mélenchon sont choquants et inappropriés à notre débat
républicain. La République est toujours plus forte quand elle est rassemblée.
- L'intolérance, le sectarisme et les
intimidations n'auront jamais leur place dans nos stades. Soutien sans réserve
à Roxa Maracineanu qui
agit, au quotidien, pour faire du sport un facteur de cohésion sociale, de
rassemblement et de communion populaire.
- Dans notre pays, il existe des
normes qui s'appliquent à nos exploitations agricoles, en matière d'hygiène, de
sécurité sanitaire et de bien-être animal. C'est à l'État et à ses services de
les faire respecter, et à personne d'autre.
Jean-Yves Le Drian
(ministre des Affaires étrangères)
- [Réforme des retraites] Quand je vois ce que dit la droite, elle propose la retraite à
65 ans et par capitalisation. Ce n'est pas ce que nous voulons.
- Je considère que les frondeurs ont
détruit de l'intérieur le PS. J'ai un jugement très dur, mais j'en ai gros sur
la patate, comme on dit.
- [Deux chercheurs français détenus
en Iran depuis juin] Nous sommes dans une posture très exigeante à l'égard de
l'Iran.
- [Brexit] Il y a enfin de la clarté, ça fait quand même trois ans que
ça dure. (...) Ensuite, il faudra définir notre manière de vivre après le
divorce.
- On a toujours dit que la Russie
était une menace, et nous l'avons subie, mais elle est aussi incontournable.
- Selon un accord avec les Turcs,
environ 200 combattants français ont été arrêtés en Turquie, puis transférés et
judiciarisés en France.
- [Français qui ont rejoint Daesh] Le
principe de base, c'est que les combattants français doivent être jugés là où
ils ont commis leurs crimes.
- On sous-estime beaucoup le risque
que représentent les combattants de Daesch. Ils sont environ 10 000 combattants
en prison, qui sont prêts à reprendre le combat.
- Daesch n'est pas morte. Daesch a
subi des défaites, mais il n'empêche que cette menace est permanente.
- [France au Sahel] Nous sommes là-bas
uniquement pour combattre le terrorisme.
- Ce qui se joue au Sahel, c'est
d'une part la stabilité du territoire, mais aussi notre propre sécurité.
Bruno Le Maire
(ministre de l’Economie et des Finances)
- Point d'étape sur le Pacte productif qui doit
permettre à la France d'atteindre le plein emploi d'ici 2025 tout en ayant une
économie décarbonée.
- Je propose que le premier accord
d'intéressement puisse être mis en place par décision unilatérale de
l'employeur dans les entreprises de moins de 11 salariés. C’est une
simplification radicale ! Entrepreneurs, saisissez-vous de ce dispositif pour
verser des primes à vos salariés !
- Les conséquences de la grève sont
lourdes pour les artisans et les commerçants.
Le gouvernement propose une
refondation du système de retraites français pour qu’il soit plus simple, plus
juste et plus équitable. Je souhaite du fond du cœur que nous retrouvions la
voie du dialogue.
Elisabeth Borne (ministre de la Transition écologique et solidaire)
- J'en appelle à la responsabilité
des agents RATP et SNCF. Le droit de grève, oui. Les
blocages, les insultes et les menaces, ce n'est pas dans la Constitution.
- [Grève]
Les syndicats qui ont appelé à gâcher les vacances des Français, c'est
clairement irresponsable (...) La SNCF présentera demain un plan de transport.
- [Grève
à la RATP et à la SNCF] Oui, les négociations sont ouvertes sur le sujet des régimes
spéciaux. J'appelle chacun à se mettre autour de la table et à reprendre le
travail.
- Alors que l’urgence climatique est
criante, et en dépit de quelques avancées obtenues, l’ambition a clairement
manqué lors de cette COP25. La France, avec l’Europe, continuera à se battre pour faire
vivre l’accord de Paris et remobiliser la communauté internationale.
Jean-Michel Blanquer
(ministre de l’Education)
- [Réforme des retraites] L'un de nos
grands principes est d'améliorer l'égalité femme et homme dans le système.
- [Réforme des retraites] Nous sommes
dans une position d'ouverture, la situation n'est pas bloquée.
- Les propos de Jean-Luc Mélenchon
contre le Crif sont ignobles et relèvent de la pire tradition antisémite. Il
doit présenter ses excuses et retrouver la raison républicaine. Les
responsables politiques de gauche et de droite doivent condamner de tels
propos.
- Echanges avec des professeurs sur
la réforme des retraites: les pensions ne baisseront pas, ce qui sera garanti
par la loi; pour y arriver, il y aura une augmentation des rémunérations dès
2021 sur plusieurs années par une loi de programmation.
Agnès Buzyn (ministre
de la Solidarité et de la Santé)
- Aides soignants : nous aménagerons
les fins de carrière pour répondre à la la pénibilité et à la multiplication
des tâches.
- Pénibilité : le gouvernement souhaite travailler
avec les partenaires sociaux sur ses critères et implications pour les
différentes professions. Pour que le nouveau système des retraites renforce les
droits de chacun et en ouvre de nouveaux.
Didier Guillaume (ministre
de l’Agriculture)
C’est parti pour deux jours au
conseil des ministres de l’Agriculture et de la Pèche à Bruxelles. La France interviendra notamment sur lutte
contre fraudes alimentaires, l’étiquetage. Et surtout longues négociations sur
les taux admissibles de capture et les quotas de pêche.
Franck Riester
(ministre de Culture)
Son regard était le regard de la
Nouvelle Vague. Il le restera à jamais. Chez Godard surtout, mais aussi Rivette
ou Visconti, Anna Karina irradiait ; elle magnétisait le monde entier. Aujourd'hui,
le cinéma français est orphelin. Il perd l'une de ses légendes.
Gérald Darmanin
(ministre des Comptes publics)
- C’est en se battant pour des
avancées concrètes comme la pension minimum à 1000 € que nous continuons
le progrès social, pas en déplorant que le monde ne soit pas comme on
voudrait qu’il soit.
-Quand un système est déséquilibré,
quand il y a un « trou » de plusieurs milliards d’euros, qu’est ce
qu’il se passe ? On va emprunter sur les marchés financiers. Je n’ai pas envie
que les pensions des Français dépendent des marchés financiers !
- Le système actuel accroit les
inégalités entre les femmes et les hommes à la retraite. La réforme que nous
proposons compte les réduire, avec une pension augmentée de 5% par enfant, dès
le premier enfant.
- Qui peut trouver normal qu’un
jardinier qui travaille deux heures par jour ne touche rien une fois à la
retraite ? Demain, avec la réforme que nous proposons, chaque heure travaillée
donnera droit à des points pour la retraite.
- Que certains souhaitent faire grève
et manifester leur opposition à la réforme des retraites, c'est leur droit et nous le respectons. Mais rien ne peut
justifier de priver nos compatriotes de passer les fêtes de fin d'année en
famille.
Muriel Pénicaud
(ministre du Travail)
L'apprentissage décolle: 458 000 apprentis, plus 8,4% au premier
semestre 2019, plus de 500 projets de CFA, 30€/mois de salaire pour l'apprenti
et une aide pour le permis jusqu'à 30 ans, pour les apprentis handicapés, aide
unique pour les entreprises
Julien Denormandie
(ministre de la Ville et du Logement)
- Nous portons une réforme courageuse
qui ouvre de nouveaux droits sociaux (pour les femmes, les petites retraites
notamment). Une refondation du modèle de solidarité nationale avec les mêmes
règles pour tous et la fin des régimes spéciaux.
- Le PS et Les républicains n’ont pas
eu le courage de faire cette réforme. Ils appliquent depuis des années les mêmes
recettes qui donnent les mêmes résultats. Cette refondation va enfin lutter contre
les inégalités. Qui peut accepter que les retraites des femmes sont 40% inférieures
à celles des hommes?
- On ne renoncera pas à l'équilibre
car nous ouvrons des droits sociaux et il est hors de question que cette dette
repose sur nos enfants et petits enfants.
Marc Fesneau
(ministre des Relations avec le Parlement)
- Je ne vois pas le lien entre une
défaite électorale en Grande-Bretagne et le CRIF. Je pense que Jean-Luc Mélenchon doit clarifier sa position. On sait sa propension à essayer
de s’approprier les contestations. A force d’amalgames, il finit par se perdre.
- J’en appelle à la responsabilité de
chacun. Je fais confiance à la raison des uns et des autres. Empêcher le
recours aux services publics, à des moments où les citoyens en ont le plus
besoin, comme en période de fêtes, c’est dévoyer le sens du service public.
Frédérique Vidal
(ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’innovation)
Nous poursuivons le travail sur le Pacte productif: renforcement de
la compétitivité et création d'emplois grâce à l'innovation de rupture, identification de marchés clés afin de se
positionner comme leader industriel européen deux enjeux également au cœur de
la loi Recherche!
Adrien
Taquet (secrétaire d’Etat à la Protection de l’enfance)
On ne mettra pas un terme aux
violences faites aux enfants sans en faire d'abord un véritable sujet de
société.
Amélie
de Montchalin (secrétaire d’Etat aux Affaires européennes)
- [Brexit] On ne veut pas d'un
concurrent déloyal.
- [Brexit] On est prêts à faire du libre-échange, zéro tarifs
douaniers, zéro quotas, mais zéro dumping. Il faut qu'on construise ça.
Cédric O (secrétaire
d’Etat chargé du numérique)
- Le travail se poursuit sur le Pacte productif. Ce matin, nous
faisons le point sur les avancées des travaux pour former plus de Français aux
métiers du numérique. Actuellement, 80 000 emplois sont à pourvoir.
- 13 millions de Français sont
éloignés du numérique. Ma priorité en 2020 est de les former au numérique et
les accompagner dans leurs démarches en ligne.
- Demain la proposition de loi CyberHaine
sera examinée au Sénat. Le cœur de cette loi est l’obligation par les réseaux
sociaux de mettre en place un système de modération des contenus haineux en
ligne, sous la supervision du CSA. Dans la rue ou sur internet, nous ne devons
pas tolérer la haine.
- Nous devons protéger nos forces de l'ordre,
qui aujourd'hui sont devenues des cibles en ligne et hors ligne. La proposition
de loi CyberHaine
prévoit la création d'un parquet numérique, pour lutter efficacement contre la
haine en ligne.
- La fracture numérique s'ajoute aux
fractures sociales déjà existantes. C'est pour cela que ma priorité pour 2020
est de permettre à tous d'être à bord de la révolution numérique. Nous travaillons au
déploiement de moyens pour former et accompagner ceux qui en ont besoin.
- La proposition de loi CyberHaine met en place un
nouveau système de régulation des contenus haineux en ligne sous la supervision
du Csa, salué par
les sénateurs. Avec cette loi, les plateformes devront se mettre au niveau de
l'enjeu.
- Taxe sur les «bigtechs» : notre priorité est
de trouver un accord à l'OCDE. Nous avons bon espoir de trouver une solution mondiale.
- Nous faisons en sorte d'aider
davantage les petits commerçants des centres-villes. Nous devons tous être
conscients que nos habitudes de consommation ont un impact.
- Le système universel des retraites est
beaucoup plus redistributeur que l'actuel. C'est une réforme de justice
sociale.
- Il y a trois publics gagnants avec
le système universel des retraites: les petites retraites, les femmes et les personnes qui ont
eu des carrières hachées.
- La réforme des retraites, dite «système
universel», proposée par le gouvernement postule que, quel que soit votre métier,
un euro cotisé = les mêmes droits. Par ailleurs, toute heure travaillée abonde
vos droits à la retraite, alors que ceux qui travaillent aujourd’hui moins de
150 h dans un trimestre cotisent mais sans retour. Enfin, elle introduit une
retraite minimum à 1000 € et ouvre une majoration dès le premier enfant. Ceux
qui vont le plus bénéficier de ce système? Les toutes petites retraites, les
femmes très majoritairement, ceux qui ont ont eu des carrières très hachées ou
enchainent les petits boulots. Concernant l’âge pivot à 64 ans, celui-ci
permettra à des dizaines de milliers de Françaises et de Français qui auraient
dû attendre 67 ans pour partir à taux plein de le faire 3 ans plus tôt. Là
encore, en grande majorité des femmes et les classes populaires. Bref, c’est
une réforme juste, plus égalitaire et plus redistributrice que le système
actuel. En ce sens, l’opposition binaire de la gauche, notamment du PS, est
incompréhensible. Nier le fait qu’il est nécessaire de travailler plus
longtemps est par ailleurs irresponsable. J’ajoute que je viens de la gauche et
que je me sens de gauche. Je pense, comme Mona Ozouf, que « les vrais
défenseurs de l’égalité sont ceux qui se proposent, non de proclamer l’égalité
réelle, ce qui est à la portée de chacun, mais de réduire laborieusement les
inégalités ». Mais la gauche, ce n’est pour moi ni le clientélisme
électoral ni l’irresponsabilité budgétaire.
Gabriel Attal
(secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’Education)
- Le Premier ministre l’a dit : les
syndicats peuvent proposer un autre chemin que l’âge pivot ou des évolutions de
celui-ci. Mais il faudra alors être très inventif car il est selon moi exclu
d’augmenter les cotisations des salariés ou de baisser les pensions.
- Je me suis engagé en politique
derrière l’idée de la social-démocratie. Je crois au compromis social avec des
organisations réformistes sur notre projet pour les retraites. C’est ce à quoi
nous travaillons.
- Jean-Luc Mélenchon doit s’expliquer
sur ses propos qui sont gravissimes. En l’état, ils sous-entendent l’existence
d’un complot juif. Ce n’est pas acceptable de lire cela sous la plume d’un
responsable politique de premier plan.
Agnès
Pannier-Runacher (secrétaire d'Etat auprès du ministre
de l'Economie et des Finances)
- [Réforme des retraites] Je pense qu'on devrait
sortir de ce conflit parce qu'il y a des syndicats qui sont prêts à négocier.
- Avec un système dont il est avéré
qu’il est déséquilibré, où pour un même travail des Français partent plus tard,
paient plus de cotisations et ont moins de retraite, où est la justice sociale?
- Le Premier ministre a fait une
proposition d’âge pivot à 64 ans. C’est négociable et notre porte est ouverte.
Notre objectif est que dès le départ nous ne partions pas sur un système qui
serait déséquilibré.
- La réforme des retraites que nous avons
présentée est une réforme de justice sociale. Elle repose sur 2 principes : même
travail, mêmes cotisations, même retraite; des mesures de solidarités qui
n’existent pas dans certains régimes : 1000€ min pour une carrière complète.
Brune Poirson
(secrétaire d’Etat auprès de la ministre de la Transition écologique et
solidaire)
Quand la transition écologique est faite
de façon brutale, ça ne fonctionne pas et on perd du temps au lieu d'en gagner.
Marlène Schiappa
(secrétaire d’Etat à l’Egalité hommes-femmes et à la Lutte contre les
discriminations)
- Tant qu'il y aura des inégalités
femmes-hommes au foyer, il y aura des inégalités dans la sphère
professionnelle.
- Nous travaillons méthodiquement
pour corriger point par point les causes des inégalités de pensions de retraites entre les femmes et les
hommes, notamment en soutenant mieux les mères de familles.
Sibeth Ndiaye
(porte-parole)
Si les partenaires sociaux se mettent
d’accord sur une alternative qui permette d’atteindre un équilibre en 2027,
nous saisirons l’opportunité.
● LaREM
[Nota: dans ce parti,
les propos de ses membres qui ne sont pas centristes et se considèrent de
droite ou de gauche ne sont pas retranscrits]
Richard Ferrand
(président de l’Assemblée nationale)
- Nous voulons une transformation du
système de retraites
juste et solidaire. Nous le devons aux Français car c’est un engagement du
Président et qu’il y a eu 2 ans de concertation. Les générations futures nous
seront reconnaissantes d’avoir mis en place cette réforme!
- Cette transformation du système de retraites par points est demandée
par la CFDT. Le
Premier ministre Edouard Philippe a été très clair : si les organisations syndicales trouvent
une solution meilleure pour équilibrer cette réforme de progrès, il en fera
sienne. (…) Cette transformation instaure une retraite minimum de 1 000€ pour
une carrière complète, l'égalité homme-femme et de tous pour chaque euro
cotisé. Actuellement, on part à la retraite à 65, 66, 67 ans. Grâce à cet âge pivot, tout le monde aura
sa retraite à 64 ans !
Stanislas Guerini
(délégué général)
Je salue la décision difficile et
courageuse de Jean-Paul Delevoye. Il porte depuis
le premier jour, dans le dialogue, l'instauration d'un système de retraite
universel plus juste et solidaire. Il démontre que rien n'est supérieur à
l'intérêt de mener cette grande réforme sociale.
Gilles
Le Gendre (président du groupe à l’Assemblée nationale)
Les députés LaREM expriment à Jean-Paul
Delevoye tristesse et
respect après la décision courageuse qu'il vient de prendre de démissionner du gouvernement . Rien ni personne
ne lui enlèvera d'avoir imaginé et conçu la réforme la plus juste et la plus
protectrice en France depuis 1945.
Aurore Bergé
(porte-parole)
Il y a une part d'irresponsabilité de
la CGT qui ne propose rien sauf de retirer la réforme. Ce n'est plus possible
aujourd'hui d'avoir des droits supplémentaires parce qu'on travaille à la SNCF
ou à la RATP. La pénibilité n'est pas la même qu'hier.
Marie-Christine
Verdier-Jouclas
La réforme des retraites est une bonne réforme
car elle est équitable et une majorité silencieuse nous soutien ! 1€ cotisé
donnera les mêmes droits pour tous (salarié, agriculteur, député...) et un
minimum retraite de 1 000€ sera garanti!
Ludovic Mendes (député)
Certains syndicats sont devenus les
champions du productivisme gréviste, quand on refuse de discuter à la recherche
d'un compromis, on ne peut pas bloquer le pays de la sorte.
Coralie Dubost
La réforme
des retraites répond à un besoin de simplicité
ressenti par la majorité des Français qui trouvent le système actuel illisible et complexe.
Sylvain Maillard
Le gouvernement comme la majorité
sont à l'écoute des propositions des organisations syndicales pour améliorer la
réforme des retraites. Mais les solutions doivent être justes et financées.
●MoDem
Patrick Mignola
(président du groupe à l’Assemblée nationale)
Le Haut-commissaire Jean-Paul Delevoye a choisi de s’effacer
derrière l’intérêt supérieur du pays. Son travail a jeté les bases d’une
réforme essentielle pour protéger les retraites des Français et préparer un
système plus juste pour tous. Le groupe MoDem lui adresse sa gratitude.
Philippe Berta (député)
D’aucun décrive la société française
comme un archipel, chaque îlot constitué d’un groupe humain ayant perdu toute
interaction ou intérêt commun avec son voisin. La réforme des retraites révèle
au-delà un égoïsme sans limite dans lequel l’avenir même de ses enfants ne pèse
plus.
●UDI
[Nota: dans ce parti,
les propos de ses membres qui ne sont pas centristes et se considèrent de
droite ne sont pas retranscrits]
Hervé Marseille (président
du groupe UC au Sénat)
Cet antisémitisme rampant devient de
plus en plus visible chez JL Mélenchon. Propos nauséabonds qui le disqualifient
un peu plus... La retraite lui serait bénéfique.
●Mouvement radical
Le Mouvement
radical est scandalisé par les propos haineux,
antisémites et irresponsables de Jean-Luc Mélenchon qui recycle des
poncifs nauséabonds pour appuyer des thèses mensongères et xénophobes. S'il est
la République, alors la République est en danger.
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