Sanders et Clinton en 2016 |
Tout
le monde sait que le soutien apporté par Bernie Sanders à Hillary Clinton lors
de la présidentielle de 2016 n’en était pas vraiment un et que celui-ci a été
fait du bout des lèvres incitant une partie des Américains situés à gauche de
l’échiquier politique (dont certains membres du Parti démocrate) à ne pas se
déplacer lors du scrutin pour voter pour la centriste et de permettre ainsi à Donald Trump de l’emporter.
Une
responsabilité que le sénateur socialiste – non membre du Parti démocrate – du Vermont
a toujours niée même si les faits et les chiffres disent le contraire.
Comme
l’écrivait alors le site internet de CNN lors de la cérémonie officielle du
soutien de Sanders à Clinton:
«Il semblait y avoir peu de chimie naturelle entre Clinton
et Sanders et leur langage corporel était remarquablement rigide. Les deux ont
évité tout contact physique après avoir d'abord marché ensemble sur scène, et
Sanders, dans son discours de 30 minutes, a mentionné Clinton à plusieurs
reprises par son nom sans reconnaître qu'elle se tenait à côté de lui en le regardant.
Après avoir conclu son discours, Sanders semblait parti pour une simple poignée
de main que Clinton ignora en lui ouvrant les bras et en lui offrant, au lieu
de cela, une accolade.»
Récemment,
lors d’une interview avec la star de la radio américaine, Howard Stern, Hillary
Clinton est revenue sur cet épisode de la présidentielle d’alors.
Elle
a expliqué que Bernie Sanders ne l’avait pas soutenu comme il le fallait et que
c’était un des éléments de sa défaite.
Tout en ajoutant qu’elle ne «détestait personne» et qu’elle avait
été «déçue» par le sénateur du Vermont, elle a ainsi déclaré:
«Il m'a fait du mal, il n'y a aucun doute là-dessus, et j'espère
qu'il ne le refera pas à quiconque obtiendra la nomination [pour 2020]. Une fois
suffit.»
Ceci a évidemment fait réagir Sanders qui est à nouveau
candidat à l’investiture démocrate pour la prochaine présidentielle qui a, de nouveau,
réfuté ces accusations.
Cependant, cette éventualité existe bien car les propos du socialiste
depuis quatre ans se sont radicalisés et il pourrait agir de même si le candidat
désigné était centriste comme JoeBiden, Amy Klobuchar et évidemment Michael Bloomberg
qu’il a déjà vertement critiqué, lu déniant la légitimité même de se présenter parce
qu’en tant que milliardaire, on ne pouvait pas le laisser «acheter» l’élection…
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Les commentaires anonymes ne sont pas publiés ainsi que ceux qui seraient insultants ou qui ne concernent pas le Centre et le Centrisme.